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Conseil supérieur de la communication : Le personnel en sit-in pour réclamer de meilleures conditions

Publié le vendredi 6 octobre 2017 à 23h49min

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Conseil supérieur de la communication : Le personnel en sit-in pour réclamer de meilleures conditions

Salaires impayés, affectations « abusives », des agents du Conseil Supérieur de Communication dénoncent le climat qui prévaut au sein de l’institution qui les emploie. D’où ce sit-in de 48 heures qu’ils ont entamé ce 05 octobre 2017.

« Non au népotisme », « Non aux affectations arbitraires » « Oui au respect des textes » tels sont, entre autres, les slogans qu’on pouvait lire sur les pancartes que brandissaient la trentaine des agents du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), le tout dans une atmosphère de vuvuzélas assourdissants. Et pour cause, ces agents dénoncent le non versement de leurs salaires du mois de septembre « alors que la rentrée scolaire bat son plein. » Aussi les agents appellent à la prise de mesures pour trouver une solution à la situation.

Des affectations arbitraires

Les salaires impayés concernent l’ensemble du personnel selon le porte-parole. Les agents ont aussi dans leur collimateur ce qu’ils qualifient d’affectations arbitraires. A les entendre, les concernés sont des agents au nombre d’une dizaine qui détiendraient des informations compromettantes pour certains de l’institution et qui de ce fait, sont sous le couvert des dispositions de l’ASCE. Ce qui constitue selon eux rien de moins qu’une chasse aux sorcières d’autant que les agents concernés par les affectations ont été affectés sans préavis et sommés de se rendre à leurs lieux d’affectations sans même avoir eu le temps de faire la passation de service.

Soumana Loura
Le faso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 octobre 2017 à 01:40, par moi En réponse à : Conseil supérieur de la communication : Le personnel en sit-in pour réclamer de meilleures conditions

    ON DOIT RETIRER L’ASCE-LC DES MAINS DE IBRIGA un point un trait il ’y a trop de MOUTA MOUTA !!!

  • Le 7 octobre 2017 à 07:33, par calé barré En réponse à : Conseil supérieur de la communication : Le personnel en sit-in pour réclamer de meilleures conditions

    Les gars soyez concrets, c’est parce qu’on vous a affecté que vous inventez toutes ces histoires mais retenez que vous êtes appelés à servir partout où le csc est représenté. Chacun est assis à son poste à foutre la merde et dès qu’on parle d’affectation surtout en province ça devient une injustice oubliant que ceux qui y travaille sont leur collègues au même titre. Si tu n’es pas content de ton affection il faut simplement démissionner au lieu de nous pomper l’air

  • Le 7 octobre 2017 à 11:44, par Un citoyen burkinabè En réponse à : Conseil supérieur de la communication : Le personnel en sit-in pour réclamer de meilleures conditions

    Ce qui est proféré contre Luc Marius IBRIGA ne m’étonne pas. Au Burkina, tout le monde est devenu magistrat, policier, gendarme... On connait tous et on a le pouvoir de tout faire. On va jusqu’à enjoindre n’importe quelle agent, n’importe quelle autorité de faire ceci ou cela. En circulation, si on veut circuler à sa gauche, le code doit se conformer à notre volonté. La voie publique devient une propriété privé quand on y veut faire ce qu’on veut. Pour tour dire, l’administration publique n’a de règle qui doit contre nos intérêts égoïstes. Une question, pensez-vous que d’autres agents n’ont droit en ce poste si ce n’est vous parce que vous êtes en situation confortable ?
    En vérité, je comprends pourquoi une telle récrimination. Ceux-ci étaient peut-être de ceux qui étaient à des postes où ils y ont accédé parce qu’ils avaient des relations personnelles d’avec la Présidente mise en cause. si cela est avéré, voulez-vous toujours y rester et profiter comme si le mobile de vos positions étaient faites dans les règles de l’art ? On peut aller jusqu’à supposer que certains d’entre vous seriez de ceux qui avaient travaillé à ce que le désordre qui prévalaient dans cette institution ait conduit jusqu’à la gestion dont on non conformes aux principes administratifs et comptables et peut-être autres choses dont on n’a pas fait écho.
    Dans tous les cas, vous avez la possibilité d’engager un contentieux contre le l’ASCE-LC si conformément aux principes de l’administration publique vous vous estimez lésés sans fondement légal. L’issue de ce procès nous permettra de nous rendre compte que l’ASCE-LC travaille contre les Burkinabè intègres et nous nous aviserons tous.
    A vrai dire, ce que nous avons lu dans les journaux et entendu dire ne laissent pas penser une seule fois, que la Président, l’Agent comptable et le Caissier soient les seules à avoir supposé commettre ces actes qui leur a valu la mise aux arrêts. En tout cas on attend votre action administrative pour peut-être exiger le départ du Président de l’autorité de l’ASCE-LC comme on a fait à Blaise COMPAORE.

  • Le 7 octobre 2017 à 17:02, par Lance En réponse à : Conseil supérieur de la communication : Le personnel en sit-in pour réclamer de meilleures conditions

    Vous avez tout fait pour qu’on arrête la pauvre dame arbitrairement non ? Puisque vous étiez les mêmes qui dansaient ce jour. Et cest vous qui vous plaignez encore ! Je me demande comment elle arrivait à travailler avec des gens comme vous car on sent en vous de la mauvaise foi.

  • Le 8 octobre 2017 à 13:54, par LePigeonRêveur En réponse à : Conseil supérieur de la communication : Le personnel en sit-in pour réclamer de meilleures conditions

    Vous êtes pathétiques et inconséquents ! tchrrrrrruurrrrrrr karrisssaaaaa !

  • Le 9 octobre 2017 à 11:35, par kibora En réponse à : Conseil supérieur de la communication : Le personnel en sit-in pour réclamer de meilleures conditions

    Il fallait penser aux conséquences avant de danser. Et puis vous nous fatiguer à la fin. ROCKO faut dissoudre ce conseil et puis revoir leur indemnité là on verra s’ils danseront.

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