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Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

Publié le mardi 3 octobre 2017 à 22h58min

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Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

Hier, 02 octobre 2017, j’ai regardé la cérémonie de lancement de la campagne de collecte de fonds pour la construction d’un mémorial Thomas Sankara, en présence de son camarade de lutte John Jerry Rawlings qui fut très ovationné....

A la fois émouvant et instructif. Le stade était aux 3/4 vide !
Le stade aurait sans doute été plein à craquer si cette cérémonie avait eu lieu après le jugement de son assassinat.

Sankara à toutes les sauces, mais Sankara nulle part dans les réalités du Burkina, à part dans l’esprit de quelques gardiens du temple, et d’une jeunesse qui, pour la plupart, n’ont même pas lu le DOP dont c’était l’anniversaire... Cela ne trompe plus personne !

La paix, ce n’est pas pour demain.

Tout d’abord dans le monde politique et militant, personne ne recherche la vérité et la justice.
Chacun exige que l’on n’instruise qu’à charge OU qu’à décharge... Mais certainement pas à charge ET à décharge !

De même, des crimes de sang et des crimes économiques, chacun met le projecteur sur ce qui peut affaiblir, voire éliminer un adversaire politique, mais planque soigneusement ce qui pourrait l’éclabousser lui-même...
Et le méchant doit être très très très méchant, diabolique même ; et le gentil, très très tès gentil, pur !
Le recel de cadavres est devenu un commerce florissant.
Chacun a son ou ses martyrs rentable(s) politiquement… et commercialement !

Et pourtant, la liste exhaustive des victimes d’assassinats politiques est connue depuis longtemps et est sur la place publique.
Vous pouvez la retrouver dans le rapport de la Commission des Sages, après l’affaire Norbert Zongo.
Vous pouvez la trouver mise à jour et largement instruite dans le rapport du CRNR.

Ces assassinats, arrestations arbitraires et tortures ont débuté en 1982 sous le CSP, sont montés en puissance sous le CNR de Sankara, ont connu une inflation à partir du Putsch du 15 octobre 1987, pour connaître enfin une accalmie après l’assassinat de Norbert Zongo et ce jusqu’à la fin du règne de Blaise Compaoré.
Sous le CNR de Sankara, on est même allé assassiner l’homme d’affaires burkinabè et opposant politique supposé, Valentin Kinda à Abidjan, en Côte d’Ivoire !
Seulement, il y a les bons crimes dont on parle et les mauvais dont on ne parle pas car ils battent en brêche la propagande manichéenne !

Du côté des territoires et des populations également, ce n’est guère reluisant.
Tout cela est implacable. La malgouvernance endémique de nos états néocoloniaux a été drastiquement aggravée par la succession des Plans d’Ajustements Structurels du FMI et de la Banque Mondiale dans la décennie 90.

Selon le nouveau dogme néo-libéral, il fallait dégraisser le mamouth étatique. Alors on a démantelé l’Etat dans les rares secteurs où il était balbutiant : Education, Santé, Défense.

Abraham Lincoln disait : « Si vous pensez que l’éducation est trop chère, alors essayez l’ignorance ! ».
Et bien nous, nous avons cru bon d’essayer cela ! Et nous avons hypothéqué notre avenir pour un plat de lentilles (beinga si vous préférez) !

Accessoirement, ces PAS ont également été l’occasion de brader le patrimoine étatique dans des privatisations sauvages et oligarchiques ! Résultat, nos états ainsi faillis ont définitivement abandonné les zones de leurs périphéries, et des pans entiers de leurs territoires, donc de leurs populations !

La nature ayant horreur du vide, d’autres s’y sont installés. Ont construit des systèmes sociaux en marge de la république. Et on se réveille presque trente ans plus tard pour faire mine d’être surpris par le résultat ???

Oui, l’Etat ne contrôle pas le Sahel. Le PNUD a publié un rapport accablant la semaine dernière sur le radicalisme violent. Ses bases sociales ne sont plus à démontrer !
Oui, las d’être tondues régulièrement et impunément, des populations se sont organisées en Kogl-Wéogos pour prendre en charge leur propre sécurité, et nous, petits bourgeois raffinés, nous frémissons d’effroi dans nos salons climatisés face au spectacle glaçant de leurs méthodes. Mais où étions-nous pendant tout ce temps ?
« Where were you ? » comme nous le demandait déjà John Jerry Rawlings lors d’un fameux meeting à Bobo-Dioulasso en 1983 ? Meeting après lequel le 1er ministre du CSP Thomas Sankara fut jeté en prison lors du coup d’état du CSP2…

Oui, nous avons des territoires, mais également des populations en rupture avec notre république importée, non enracinée, inachevée, et notre nation que nous nous plaisons encore à croire qu’elle est en cours de construction ! Elle ne l’est plus depuis déjà assez longtemps pour qu’il nous faille enfin accepter de comprendre ce que nous voyons sous nos yeux !!!

Et maintenant, quoi ?

A mon humble avis, notre seule voie de salut passe par un droit d’inventaire honnête et sans complaisance sur notre courte histoire.
Soixante ans, à l’échelle d’une nation, ce n’est rien. Nous sommes encore un très jeune Etat, une très jeune nation, et il n’est pas encore trop tard !

Hope this helps,

Maixent SOME
Directeur de Projets SI
Citoyen engagé
Paris.

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Vos commentaires

  • Le 3 octobre 2017 à 15:28, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    - SOMÉ, tu as raison de dire, ’’Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain’’. Surtout si on se réfère aux dernières nominations d’ambassadeurs. Plein d’officiers dont certains, convoqués par la justice parce que soupsonnés d’avoir cautionné sinon implicitement encouragé de par leurs comportements et silences le coup d’État, ont littéralement refusé de se présenter devant les juges pour répondre. Ils ont tous été nommés à des postes d’ambassadeurs ou chargés de sécurité, etc. C’est justement pour les soustraire de la justice en les offrant l’immunité diplomatique ! Et c’est à la veille des procès annoncés. Au Burkina, tu commets un impair et on te met sous immunités. Les burkinabè l’ont appris à leur dépend en confiant le pouvoir au MPP !!!! Et on n’a même pas dans ce pays un juge du type de l’italien Falcone pour secouer fortement le cocotier jusque dans la justice elle-même ! Mais je les comprend car l’État lui-même ne les protège pas et c’est fait justement et certainement à dessein, et celui d’entre les juges qui osera, risquera sa vie dans un coin de rue comme le Sieur et valable juge Nébié (Même pour son cas, lui qui est leur collègue et doyen, ils sont silencieux, muets comme des carpes !)

    CONCLUSION : Il faut foutre la paix à Blaise Compaoré et son clan, leur permettre de revenir et d’être accueillis en fanfare, et ensuite enterrer tous les dossiers en suspens pour qu’ils rejoignent celui de Norbert ZONGO. A tous ceux qui s’excitaient ici, j’avais dit qu’on ne jugera pas si facilement le général Diendéré car beaucoup de secrets seront sur la place publique. Ya foy ! Circulez burkinabè ! Ya rien à voir ! Ces comportements risquent d’encourager la Loi du Talyon au Burkina (Chacun solde ses comptes et rentre chez lui paisiblement)

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 3 octobre 2017 à 20:42, par Patriote En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Ecoute petit frere Yamyele, comme beaucoup de gens, j’ai finalement compris ton probleme a toi. Les nominations d’officiers dans les ambassades ne constituent nullement un probleme. La France nous a envoye un officierGeneral comme ambassadeur dont on se souvient encore des sauts para en compagnie de Diendere. Ensuite, le general Phillipe Mangou de Cote d’ivoire est ambassadeur au Gabon et repond en ce moment a la CPI. Ou alors tu as des griefs contre ses officiers ? Quand a ton histoire de Blaise, tu pourras imiter un certain Nana Tibo et te rendre a Badjan, c’est la porte d’a cote.
      Giovani Falcone avait en face de lui une puissante machine qu’on appelle COSA NOSTRA, mais ici nous avions des juges qui s’appelle Ouedraogo, Sawadogo, Pare etc. et des individus qui se font appelle Koro Yamyele voila.

      • Le 4 octobre 2017 à 07:41, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

        - PatrioCHIOTE, toi tu manques d’intelligence ! Les officiers que tu cites en exemple, que leur a-ton reproché avant leurs nominations ? Rien ! Pour ici, parmi les officiers nommés, certains avaient été convoqués par la justice pour être entendus dans l’affaire du coup d’État, mais ont-ils répondu ? NON ! Je te comprend car ton niveau est si faible que tu es incapable de raisonner convenablement.

        Par Kôrô Yamyélé

      • Le 4 octobre 2017 à 08:25, par Intrigué En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

        Patriote, je crois que vous n’avez pas bien lu l’article de kôrô Yamyélé. Sans polémique aucune, je repartage l’extrait suivant avec vous :"Plein d’officiers dont certains, convoqués par la justice parce que soupsonnés d’avoir cautionné sinon implicitement encouragé de par leurs comportements et silences le coup d’État, ont littéralement refusé de se présenter devant les juges pour répondre. Ils ont tous été nommés à des postes d’ambassadeurs ou chargés de sécurité, etc." Les Etats Unis imitez par d’autres pays plus tard envoie régulièrement des personels de tenue comme ambassadeur. Mais trainent-ils des casseroles ?

        • Le 4 octobre 2017 à 13:01, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

          - Merci Intrigué ! Toi tu es quelqu’un de raisonnable et très différent de ce PatrioCHIOTE. Je t’assure mon cher Intrigué, ce post, je l’ai fait hier, et ce matin je viens de lire un article sur www.zoodomail.com qui traite exactement de la même question.

          PatrioCHIOTE, ou encore PatrioW.C., et même PatrioCABINET sit tu le veux, attention à me critiquer au hasard ! Kôrô Yamyélé n’est pas un fantaisiste qui analyse les faits en les biaisant ou de manière incomplète !

          Par Kôrô Yamyélé

          • Le 4 octobre 2017 à 16:32, par Objectivité En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

            Kôrô Yamyélé, vous voyez que vous n’acceptez pas qu’on vous critique et vous voulez critiquer les autres. Tout ce que vous dites, on doit dire ah ! Kôrô, tu as bien parlé. Vous voyez ! C’est ce que les politiciens aussi aiment et cela n’avance en rien. Permettez-moi de vous dire que la conclusion de votre premier texte est floue et ne permet pas de savoir ce que vous voulez pour ce pays. Il ne faut pas balancer pour dire à la fin : "j’ai dit".

          • Le 4 octobre 2017 à 22:41, par Patriote En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

            Tres bien jeune homme ou Yamyele. Par ta reaction, on vois quel genre d’individu tu es. Je comprend pourquoi quelqu’un a dit que les internautes etaient des TROUILLARDS. Yamyele, je t’invite toi et bien d’autres a sortir au grand jour, moi y compris a jouer franco, a l’image de Some qui publie sa photo et ses coordonnees. Ca, c’est garcon. Mais les pseudos du genre Yamyele et que sais je, rien a foutre.
            Soyons plus civilise dans les propos, on pourra se partager un café un jour, donc n’gaw !

    • Le 3 octobre 2017 à 20:43, par Céline .O En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Je persiste et signe les tribunaux rendent justice mais pas la paix.Comment obtenir paix sans justice ?À l’échelle d’une nation cela est possible seulement avec un chef de prestige,pas le fruit d’une insurrection.Par ailleurs,la présence de RMCK au stade du 4 août pour immortaliser la mémoire du président TS montre bien les intentions des uns Et des autres à falsifier l’histoire 30 après.En fin, quand on est chef on a l’obligation morale d’assumer son hier.
      Céline Bobo .
      Dioulasso

  • Le 3 octobre 2017 à 15:42, par Sidbewindin Somande En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    J’ajouterai que nous avons interet a nous tenir debout et ensemble pour eviter dans l’imediat la Somalisation de notre pays. Je suis inquiet mais autour de moi je vois que les gens sont tranquille et pense qu’il n y a rien. Et pourtant !!

  • Le 3 octobre 2017 à 16:12, par Dosso En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Salut le camarade Maixent, en voilà une bonne contribution cette fois-ci. En te souvenant de ce meeting de 1983 à Bobo, cela démontre, que la jeunesse avait une réelle conviction à Thomas SANKARA, moi j’avais 17 ans au collège de Tounouma. ’’ Sous le CNR de Sankara, on est même allé assassiner l’homme d’affaires burkinabè et opposant politique supposé, Valentin Kinda à Abidjan, en Côte d’Ivoire ! ’’, tu as oublié de mentionner que c’était l’œuvre de Blaise COMPAORE.

    • Le 3 octobre 2017 à 16:43, par La Raison En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Ah Oui ! On voit Blaise COMPAORE partout où il y a le mal ! Il n’a jamais fait le bien dans ce pays ! La haine quand tu nous tient ! Mais c’est une souffrance !

  • Le 3 octobre 2017 à 17:55, par paysannoir En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Le Burkina est actuellement en guerre alors. Contre qui ? Je crois qu’il faut réfléchir sur les thèmes que nous abordons pour poser des problématiques qui préoccupent la majorité des Burkinabè, que de s’asseoir au Canada ou je ne sais où, pour parler au hasard. Dans ton village caché dans je ne sais quelle partie du Burkina, les problèmes des populations c’est l’accès aux services sociaux de base, le désenclavement, des barrages, etc. Le paysan de ton village s’en fout que cela soit fait par Blaise, Rock, Kafando...Sankara avait commencé et vos querelles "politichiennes" l’ont emporté. Tu as déjà vu au Burkina un paysan ou un citoyen lamda se lever de Dano pour aller assassiner un paysan à Fada parce qu’il cultive mieux que lui ? Tu as déjà vu un paysan de Banfora se lever pour aller tuer un autre de Bogandé parce qu’il a plus d’animaux que lui ? C’est vous les "politichiens" qui avez divisé le pays, le continent avec vos verbiages et vos théories tirées des réalités des autres et non de nos valeurs ancestrales. C’est vous avec vos cravates et vos V8 , vos R+X qui, pour sauvegarder vos intérêts bassement matériels, créez des conflits et semez la division au sein des populations. C’est vous les "politichiens" qui êtes en train de diviser les jeunes en camps opposés, rien que pour satisfaire les besoins de vos ventres et de vos bas-ventres. 200 partis politiques, 200 OSC au Burkina qui guettent le même os. C’est vous les politichiens qui avez amené les guerres civiles en Afrique. En Afrique le pouvoir était héréditaire et non acquis par les armes. C’est vous les "politichiens" qui avez démontré que pour être riches, il faut être maire, député ou ministre. Vous n’avez jamais dit aux jeunes qu’être maire, député, ministre (sinistre) ou chef d’état, c’est être serviteur du peuple. C’est vous les politichiens qui avez cultivé la corruption, le népotisme, la criminalité économique et de sang. C’est vous qui apprenez aux jeunes que tout se résume à l’avoir et non à l’être. C’est avec vous les politichiens avec l’argent volé qui avez dit à vos enfants, que son maitre, son professeur, son infirmier, son policier, son gendarme...ne sont rien. C’est vos enfants qui font "travaillement" dans les boites de nuit. Ce sont eux qui se droguent, qui insultent, qui brulent les feux, parce que si on les arrête, un coup de fil va les libérer. Pendant ce temps les enfants des Goama et Tiibo, triment pour aller à l’école, au dispensaire ou dans un super marché. Eux ils triment et tirent le diable par la queue (ceux qui voient la queue). Vous voulez la paix pour jouir de ce que vous volez au peuple. Cette jouissance va prendre fin et si c’est ça que vous craignez en disant que la paix n’est pas pour demain, alors vous avez raison.

    • Le 3 octobre 2017 à 18:31, par Originaire En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Eh oui paysannoir, c’est la vérité vous avez craché et rien que la vérité. Heureux de savoir qu’il y a des gens qui pensent comme moi dans ce pays. On a montré à la jeunesse tout sauf l’intégrité, l’honnêteté et le désir de se battre dans la vie en utilisant les moyens honorables. SVP Webmaster, laissez passer mon post.

    • Le 4 octobre 2017 à 07:19, par Zemosse En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Merci merci encore merci pour cette réplique foudroyante. Vous avez tout dit avec clarté. Il n’y a que des POLITICHIEENS en Afrique. Triste.

    • Le 4 octobre 2017 à 09:48, par Razibus En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Monsieur le paysannoir, votre contribution aurait été une perfection si vous n’aviez pas attaqué l’auteur. En aucun moment de sa contribution, je ne vois qu’il est politique. Je vois surtout un citoyen, comme vous je pense, inquiet comme vous sur la situation de sa patrie. En ce sens, vos deux réflexions se complètent.
      Au demeurant, je partage pleinement votre opinion sur les " politichiens " qui ne sont pour moi que des néo-coloniaux affublés de la couleur locale. Le pire c’est que ce sont nos enfants, nos pères ou nos oncles.
      Mais je reste confiant. Ce que je crains, c’est l’éventuelle violence de l’explosion, mais le big bang n’a t-il pas été salutaire ?
      Bonne journée

    • Le 4 octobre 2017 à 18:39, par Maix En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Le paysannoir,
      La pire des erreurs, c’est de se tromper d’ennemis.
      Par l’exercice auquel tu viens de te livrer, tu viens de prouver que tu n’es en rien différent des politiciens que tu viens de villipender.
      Normal, tu es visinlement sorti du même moule.
      Tu n’as hélas pour toi, visiblement pas autant prospéré qu’eux, mais tu es manifestement animé du même sectarisme, de la même intolérance, et du même manque de clairvoyance qu’eux.
      Bonne suite à toi, mais puisque visiblement tu n’as aucun mal à écrire de longs textes, publies tes vues sous forme d’articles comme moi, et soumets toi aussi à la critique de personnes aussi haineuses que toi.
      Cordialement,
      Maix.

  • Le 3 octobre 2017 à 18:00, par Alexio En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Valentin Kinda l homme d affaires etait un reseau de la contre- revolution en Cote DIvoire. Les LAIKEIS D Houphouet Boigny. J etais a Abidjan en 1984-85. quand la tentative contere l hotel de Sankara avait echoue. Valentin Lhotelier avait ses mains dans cette affaire. Tu doi etre un apatride qui vit aujourdhui en France. Les ennemis de la revolution devraient etre pourchasser par la noble cause.

    La France ou tu vis actuellement a tuer son roi et sa reine Marie Antoinette sous guillotine. Mais aujourdhui peut tu nous refuser cette obligation historique ? Egaliser l assassinat de Thomas Sankara avec l homme d affaires est une honte de votre part.

    Voila des gens qui voulaient que le Burkina Faso soit sous dependance de la politique imperialistes dont ils avaient leur compte assurer. Les magoulles politiques. Lhomme etaient le garcon de course des reactionnaires ivoiriens de l epoque.

  • Le 3 octobre 2017 à 18:35, par Sawadogo En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Ecoute les amis pour la justice au faso on a encore des annees lumiere pour le voir avec les vautours qui ont nous et qui sont tous complices ou coupable. Il faut une autre revolution pour une clarification

  • Le 3 octobre 2017 à 20:22, par LUSTRE En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Merci à Monsieur SOME, citoyen engagé depuis Paris pour nous donner votre point de vu depuis Paris. C’est votre point de vu, nous le respectons. Mais permettez-moi de donner mon avis sur certains points :
    Le DOP (déclaration d’orientation politique) est sur les téléphones portables des jeunes ici au Faso, de même que la plus part des discours de Thomas Sankara. Je m’insurge en faux quant vous dites que "...et d’une jeunesse qui, pour la plupart, n’ont même pas lu le DOP dont c’était l’anniversaire..." Pourquoi pensez vous que vous vous avez lu le DOP et que les autres ne l’on pas lu ?
    Vous dites également que "A mon humble avis, notre seule voie de salut passe par un droit d’inventaire honnête et sans complaisance sur notre courte histoire."
    Cet inventaire est déjà fait, tout ce dont parler, nous sommes au courant et voire plus. Ici au Faso, personne ne dit que THOMAS Sankara a été blanc comme neige durant son passage sur terre, mais nous disons simplement qu’il est un exemple d’intégrité à suivre.
    Vous avez bien donné une citation d’Abraham Lincoln dans votre texte, il n’a pas été blanc comme neige durant sa vie, mais il a posé des actes qui sont dignes d’être pris en exemple, il en est de même pour Nelson Mandela, et autres.
    Je ne comprends pas pourquoi toujours chercher la Petite Bête quant il s’agit d’un fils du Faso ? Est-ce parce qu’il est né en Haute-Volta ? Je suis convaincu que s’il était né en Amérique ou en Europe, on allait tous le prendre en exemple et mentionner ces citations comme des vérités bibliques. Mais dommage, il est né en Haute Volta, bref ....

    • Le 4 octobre 2017 à 16:23, par Maix En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Si vous saviez lire, vous auriez deviné que je suis également né en Haute Volta et ai vu naître le Burkina Faso.
      Vous semblez vous être arrêté sur des passages qui vous paraissent discutables ou qui vous heurtent...
      Je vous invite à relire l’article dans sa globalité et de vous focaliser sur son sens et non sur votre personne et votre affectivité fort légitime du reste...
      Accessoirement, je suis un citoyen du monde. Le Burkina est mon pays, et Paris mon port d’attache principal et non unique.
      Je ne suis pas persuadé que le simple fait de résider au Burkina vous qualifie plus que moi pour parler de ce pays.
      Nous sommes désormais dans un village global. Tant pis pour ceux qui ne l’ont pas encore compris.

      Très cordialement,
      Maix.

  • Le 3 octobre 2017 à 20:35, par Ka En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Etant très directe avec des analyses de quelques intellectuels de notre société, qui veulent souvent prendre un peuple muri pour un mouton, j’étais très claire avec le jeune Somé de sa sortie avec ‘’’l’hypothèque Compaoré,’’’ qu’il jouait avec une analyse partisane dont je ne partage pas son point de vu. Dans cette analyse, évoquant que ‘’’’la paix au Burkina n’est pas pour demain,’’’’ mérite des réponses de ceux qui voient la réconciliation nationale sur un autre angle pour que la paix soit immédiatement rétablie dans notre pays. Comme je le répète très souvent dans mes critiques fondées, ‘’’la première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa justice ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa justice.’’’ Et sans que les fautifs de l’ère Compaoré Blaise depuis la révolution à nos jours n’assument pas leurs responsabilités et payer leurs crimes, la paix sera dilatoire au pays des hommes intègres. La réconciliation nationale du Burkina repose sur l’injustice et l’impunité voulu par le clan Compaoré, fuit avec le vrai poison qui ‘’’Blaise.’’’ Personne au Burkina de 2017 n’a aucune clé de la réconciliation : ‘’’’Ce que je veux dire, c’est que discuter sur la réconciliation comme-ci ou la réconciliation comme ça sans que Blaise Compaoré et sa clique qui tuaient qui ils veulent, là où ils veulent, ne payent pas leurs actes, il n’y aura pas de paix au Burkina. La réalité est d’aller droit au but, en mettant aux frais tous ceux qui ont durant les 30 dernières années tuer leurs sœurs et frères sans remord. Ce qui m’emmène à dire, que la société Burkinabé qui a perdu ses repères dans la répression durant 30 ans, ne croit plus à une réconciliation, car cette réconciliation est devenu démagogique et instrumentale. La réconciliation ne se décrète pas, c’est une affaire qui est dans le cœur de chacun : Et les cœurs des Burkinabé sont remplis de la haine à cause de ceux qui ont tué, et ne veulent pas assumer et payer leurs crimes. ‘’’’ Pour le vieux Ka, si la paix tarde à venir dans le pays que nous aimons tous, c’est qu’il n’y a aucune question a posé, ce n’est que de la manipulation politique faites par des supposés coupables qui tiennent à bras de fer le pouvoir corrompu. Dans une situation comme le nôtre dont les décideurs sont mêlés, et ne veulent pas la justice avant la réconciliation, tout devienne du désordre, et la loi de la jungle s’installe pour la continuité de l’injustice. Merci pour cette analyse pertinente et non partisane.

  • Le 3 octobre 2017 à 23:52, par assi En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    gd merci mr maixent pour votre lucide contribution j’ajoute qu’il n’y a pas de bon crime de sang et chacun assume ceux qui ont ete commis sous son règne l’assassinat de Valentin a affligé ses parents comme celui de Norbert zongo les siens et en occultant certain pour d’autre ce n’est certain que la paix au Faso soit pour demain

    • Le 4 octobre 2017 à 08:48, par Salia En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Toi aussi assi, il y a bel et bien de "bons crimes de sang" et de "mauvais crimes de sang". Exemple : l’assassinat de Ben Laden est un "bon crime de sang", l’assassinat de Ibrahim Malam Dicko qui terrorise le nord de notre pays serait un "bon crime de sang". Par contre les assassinats de Thomas SANKARA et de Norbert ZONGO sont de "mauvais crimes de sang". Tu as vu non !!! Les choses sont si simples.

  • Le 4 octobre 2017 à 11:04, par Participant En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Bonjour monsieur SOME, ainsi depuis France vous pensez connaitre ou tout compris de la politique de notre pays. Merci quand mème pour cette analyse trop personnel et ce bref resumé très ciblé, mais desolé que votre point de vue ne soit qu’un enorme leurre face à l’analyse d’un illetré ayant vecu 1 seul mandat du regime de Blaise. Cependant c’est très bien vu de votre part d’avoir compris que la paix au BF n’est pas pour demain, mais en réalité cette une évidence qui existe depuis plus d’une trentaine d’années.
    Avant de vous parler de la paix au BF, j’aimerais vous alerter sur une grosse connerie que vous devriez éviter de faire : vous avez osez pointer du doigt de la main gauche le révolutionnaire Capitaine Thomas SANKARA lachement et honteusement assassiné par ses confrères et compatriotes. Cet grand homme qui a voulu faire de son pays, de notre pays, une grande famille très solide qui sera prète à souffrir ensemble avec intégrité, honneur et bravour dans un esprit de partage et d’espoir afin de batir un Burkina meilleur, vainqueur et exemplaire pour ses fils et futurs fils, mème pour ses voisins et ennemis.
    Désolé si vous vous souciez du sort de ces laches et inconscients, vous vous croyez intellectuel mais pour vous la jeunesse burkinabé est insconciente. La plupart des jeunes burkinabés ont vécu leur enfance, leur adolescence, voire méme l’age mur au BF sous le regime CDP et vous osez les traiter d’ignorants et surtout sur des sujets qui demeure depuis le debut de leur existence, j’avoue que ce n’est pas trop intellectuel.
    Quant à la paix au BF, vouloir l’installer de nos jours et surtout avec la demarche actuelle, c’est comme essayer de faire courir un mille-patte dont 99,80% de ses pattes sont estropiés, je doute fort qu’il puisse bouger meme d’un yotta-mètre. Alors aussi longtemps que les aspect importants tel que la politique, la democratie, l’economique et surtout la justice qui sont des paramètres clés de la paix d’une nation sont déteriorés, bafoués ou ignorés, celle-ci n’accedera guère à la paix.

    • Le 4 octobre 2017 à 13:37, par Maix En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

      Cher ami,
      Je fais l’effort d’écrire et de soumettre mon opinion à votre sagacité.
      Faites-en autant car visiblement, écrire de long textes ne semble pas représenter de difficulté particulière pour vous...
      Dans ce pays, si vous consacriez 10% de l’énergie que vous consacrez à démolir les initiatives des autres, à réaliser vos propres projets, le Burkina Faso aurait sans doute déjà envoyé le premier homme sur Mars.
      Quand à l’argument sur mon lieu de résidence principal, il est tellement bas, minable, et médiocre que je ne juge pas nécessaire d’y répondre.
      Bonne continuation donc dans dans vos oeuvres.
      Maix.

  • Le 4 octobre 2017 à 13:21, par FASOFORCE En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Salut. Du vivant Thomas Sankara, ce memoriale serait non sens.
    - Il est sans Tombe,
    - Il y’aura pas de justice pour lui,
    - Un memoriale ou dans 5 ans se serra un nid de salamandres et d’araignée.
    Un barrage de Thomas Sankara apaisera mieux l’âme de ce vaillant homme.

  • Le 4 octobre 2017 à 15:11, par Objectivité En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Encore SOME. Soyons honnêtes et soyons objectifs comme je le dis toujours. Je ne vais jamais tolérer quE l’on banalise THOMAS SANKANRA au même titre que des VOYOUS. SANKARA n’a jamais fait un seul pas sans se soucier de son peuple. Il n’a jamais eu des intérêts égoïstes. Il ne voulais que le bien de son peuple. peut-être qu’il était en avance sur son temps mais reconnaissez au moins que c’était un homme qui œuvrait pour la masse populaire et non pour des individus, des clans, des familles...Ne le comparez pas à des voyous et assassins. Celui qui refuse de reconnaître intérieurement les valeurs de Thomas SANKARA comme un grand homme d’Etat est un malhonnête, un inconscient...Il avait combien dans son compte ici ou ailleurs quand il mourait ? Il a réalisé quoi pour lui-même ? Rien. Il voulait seulement le bien de son peuple et la libération des peuples sous le zou de l’injustice. SANKARA n’est même pas à comparer à Blaise que vous le vouliez ou pas. Blaise même le sait très bien. Ce serait injuste que des Burkinabé ne reconnaissent pas cela en SANKARA.

  • Le 4 octobre 2017 à 16:44, par Objectivité En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Encore SOME. Soyons honnêtes et soyons objectifs comme je le dis toujours. Je ne vais jamais tolérer quE l’on banalise THOMAS SANKARA au même titre que des VOYOUS. SANKARA n’a jamais fait un seul pas sans se soucier de son peuple. Il n’a jamais eu des intérêts égoïstes. Il ne voulait que le bien de son peuple. peut-être qu’il était en avance sur son temps mais reconnaissez au moins que c’était un homme qui œuvrait pour la masse populaire et non pour des individus, des clans, des familles...Ne le comparez pas à des voyous et assassins. Celui qui refuse de reconnaître intérieurement les valeurs de Thomas SANKARA comme un grand homme d’Etat est un malhonnête, un inconscient...Il avait combien dans son compte ici ou ailleurs quand il mourait ? Il a réalisé quoi pour lui-même ? Rien. Il voulait seulement le bien de son peuple et la libération des peuples sous le zou de l’injustice. SANKARA n’est même pas à comparer à Blaise que vous le vouliez ou pas. Blaise même le sait très bien. Ce serait injuste que des Burkinabé ne reconnaissent pas cela en SANKARA.

  • Le 4 octobre 2017 à 17:21, par yelmion En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Koro Yamyélé a absolument raison. Que cachent les nominations de ces officiers comme ambassadeurs à l’approche du procès sur la tentative de coup d’Etat ? Diendéré a depuis longtemps fait savoir qu’il parlera lors de ce procès, comme il a commencé d’ailleurs à le faire récemment dans Jeune Afrique. Ces ambassadeurs d’un type nouveau redoutent-ils ses révélations en cherchant à échapper, sous le couvert de l’immunité diplomatique, à la justice devant laquelle ils ont jusqu’ici refusé de comparaître. Ont-ils peur d’une confrontation avec lui ? Et pourquoi Roch lui-même se prête-il à ce jeu ? A t il avec son MPP des choses à cacher ? Vivement ce procès pour que le peuple sache ce qui s’est réellement passé pendant les évènements du 16 septembre 2015 et les jours qui ont suivi. Et si effectivement des révélations venaient à impliquer ces officiers ne serait-ce que comme complices, il faut qu’ils comparaissent pour s’expliquer. A défaut, la paix ne sera pas pour demain comme le dit si justement Somé. Surtout si on y ajoute les crimes horribles commis par Tom Sank et ses CDR sous leur fameuse révolution et dont nos prétendus redresseurs de torts ou assoiffés de justice par malhonnêteté évitent soigneusement de parler : assassinats de nombreux militaires dont notamment les Colonels Somé Yorian Gabriel et Guébré Fidèle, le Commandant Sawadogo Mamadou, de l’hôtelier Kinda Valentin et de nombreux autres civils, les nombreuses exactions commises par les CDR, les licenciements de plus de 3 000 enseignants, les centaines de licenciements, dégagements et mises à la retraite d’office pour peu qu’on ait été soupçonné ou taxé de réactionnaire ou de contrerévolutionnaire, etc, etc... Pourquoi un lourd silence sur ces crimes pour ne se rappeler que de ceux qui ont été commis à partir de 1987 ? Pourquoi ce "deux poids deux mesures", messieurs du Balai Citoyen (Me KAM Guy Hervé, Smokey, Sam’s K et Cie), Me Sankara Bénéwindé et autres sankaristes ? Expliquez ça au peuple au lieu de continuer à le tromper et à vous enrichir sur son dos !

  • Le 4 octobre 2017 à 22:58, par SOME En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Un barrage, un centre de santé ou encore un CMA digne de ce nom . Éducation pour tous réellement surtout au primaire et en partir au secondaire. L’autosùffisance alimentaire . L’accès à l’eau potable, un bon réseau routier...rien que une de ses préoccupations ci dessus réalisée correctement consciencieusement mettre son nom serait bon .peut être que ça se fait , mais tant que nos grand frère ou oncles ou Papa ne prendront pas leur responsabilité face à la justice leurs efforts n’auront de valeur aucune.’’ ventre creux n’a point d’oreilles encore moins d’yeux quand ça dur le temps des enfants de 30 ans !
    Mais Les burkinabés ne sont pas compliqué . J’ai remarqué. Il suffit de dire ’’mame kogua mi, gaaa faré’’ et il accepte . Bref
    Je passais

  • Le 12 octobre 2017 à 22:11, par sidbala En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Monsieur Dosso à cet age tu ne connaissais pas la signification du mot assassinat, à mois que tu fouillas dans le petit ROBERT.
    Aujourd’hui je ne sais pas le poste de responsabilité que tu occupes dans ce pays, mais très honnêtement tu n’en serais pas un bon responsable.
    La facilité avec laquelle tu as affirmé tes propos dénote toute ta personnalité : UN DEMONS VOILA TOUT CE QUE TU ES, tes collègues doivent se méfier de toi.

  • Le 12 octobre 2017 à 22:14, par sidbala En réponse à : Burkina : La paix, ce n’est pas pour demain

    Monsieur Dosso à cet age tu ne connaissais pas la signification du mot assassinat, à mois que tu fouillas dans le petit ROBERT.
    Aujourd’hui je ne sais pas le poste de responsabilité que tu occupes dans ce pays, mais très honnêtement tu n’en serais pas un bon responsable.
    La facilité avec laquelle tu as affirmé tes propos dénote toute ta personnalité : UN DEMONS VOILA TOUT CE QUE TU ES, tes collègues doivent se méfier de toi.

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