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« Qu’on laisse la justice indépendante faire son travail », Boubacar Kouanda de l’union provinciale des commerçants du secteur informel et ouvriers du Kadiogo

Publié le lundi 2 octobre 2017 à 00h50min

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« Qu’on laisse la justice indépendante faire son travail », Boubacar Kouanda de l’union provinciale des commerçants du secteur informel et ouvriers du Kadiogo

L’union provinciale des commerçants du secteur informel et ouvriers du Kadiogo, a tenu à la maison des jeunes de Ouagadougou, non loin de la mairie centrale, une conférence de presse. Conférence de presse qui s’est tenue le samedi 30 septembre, s’inscrit à la suite des différentes sorties des collectifs et associations de commerçants réclamant la libération des généraux Djibril Bassolé et Gilbert Diendéré. Et invite par ailleurs, à laisser la justice indépendante faire son travail.

Depuis un certain temps, les collectifs et associations de commerçants s’invitent au débat sur la détention des généraux que sont Djibril Bassolé et Gilbert Diendéré.
En effet, l’un des plus récents collectifs en date à s’être prononcé sur le sujet est le Collectif des Associations de Commerçants et Ouvriers du Kadiogo(CACOK).
Sorti, le 21 septembre 2017, à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a tenu à la bourse du travail, le collectif a réclamer la libération inconditionnelle et sans délais des généraux Djibril Bassolé et Gilbert Diendéré.

C’est donc à la suite de cette sortie et des autres observées çà et là que l’union provinciale des commerçants du secteur informel et ouvriers du Kadiogo, par la voix de son président, dit s’insurger contre les réclamations faites par ces collectifs et associations. « Nous condamnons avec vigueur ces manœuvres subversives de l’état de droit en ébranlant un pilier sacré : la justice », a déclaré Boubacar Kouanda.
Ce propos du président Boubacar Kouanda a été émis lors d’une conférence de presse de son collectif, le samedi 30 septembre à la maison des jeunes de Ouagadougou.

Aussi soutient-il lors de cette conférence de presse, « s’ils veulent qu’on libère ces généraux, ils doivent (ces généraux) quand même aller demander pardon aux parents des victimes ».

Boubacar Kouanda, président de l’union provinciale des commerçants du secteur informel et ouvriers du Kadiogo

Par ailleurs, le président de l’union provinciale des commerçants du secteur informel et ouvriers du Kadiogo, tout en disant ne pas apprécier certaines sorties de la part de collectifs et associations de commerçants, pour l’objet de leur revendication, soutient également ne pas être contre ces sorties car, chacun ayant son opinion. Seulement, qu’il faille laisser la justice indépendante faire son travail. Et d’inviter la justice à cet effet, « (…) nous demandons à la justice burkinabè de poursuivre en toute sérénité sa mission républicaine, notamment la justice pour les victimes, la lumière sur les crimes économiques et de sang… », a-t-il lancé.

Tambi Serge Pacôme Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

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