Université Ouaga 2 : Ouverture de vingt (20) postes d’Attachés temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER) au titre de l’année académique 2017-2018,
Le Président de l’Université Ouaga II porte à la connaissance des étudiants de nationalité burkinabè inscrits en doctorat (Sciences juridiques et politiques ou Sciences économiques et de gestion) dans une université publique, qu’il est ouvert pour l’année académique 2017-2018, vingt (20) postes d’Attachés temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER).
Le statut d’ATER est fixé par arrêté n°2017-171/MESRSI/CAB/SP-PNADES du 27 avril 2017 disponible à la Vice-présidence chargée de la Recherche et de la Coopération internationale (VP-RCI) et à l’Ecole doctorale pour consultation et peut être résumé comme suit :
un ATER est un doctorant qui accepte de s’inscrire dans une dynamique de préparation et de consolidation du vivier du personnel enseignant-chercheur, ou du personnel chercheur de l’enseignement supérieur ou de la recherche ;
le statut d’ATER n’est pas cumulable avec celui de salarié du public ou du privé ou de boursier et ne donne pas droit à une embauche automatique dans la fonction publique ;
tout étudiant boursier recruté comme ATER perd automatiquement le bénéfice de sa bourse nationale ;
les candidats sélectionnés signent un contrat avec l’institut d’enseignement et de recherche ;
ils sont, pour la durée de leur contrat, mis à la disposition d’une école doctorale pour les activités de recherche et d’un établissement d’enseignement supérieur pour les activités d’enseignement ;
l’ATER perçoit une allocation mensuelle forfaitaire d’un montant de cent mille (100 000) francs CFA sur une durée maximum de quatre (4) ans et a droit à la prise en charge de ses frais de laboratoire ;
en outre et dans le cadre de la cotutelle ou de la codirection, l’ATER bénéficie de la prise en charge d’un séjour de recherche d’au plus quatre (04) mois chaque année dans un établissement d’accueil ;
les ATER ne bénéficient pas des avantages accordés aux personnels de l’Enseignement supérieur ;
l’ATER ne peut en aucun cas se prévaloir d’ancienneté dans ce statut pour postuler à une inscription sur une liste d’aptitude du CAMES ;
en revanche, l’ATER jouira des périodes de congés et vacances réglementaires de toute nature dont les personnels de l’enseignement supérieur bénéficient et entrainant une dispense de service pour toutes obligations pédagogiques ;
l’ATER qui est admis à un concours de recrutement à la fonction publique perd d’office sa qualité d’ATER ainsi que les avantages liés ;
- en cas de recrutement d’un ATER par une administration privée, celui-ci est tenu solidairement avec son nouvel employeur, de rembourser les frais engagés pour sa formation et son encadrement ;
en cas de désistement de l’ATER pour convenances personnelles, celui-ci s’engage à rembourser les frais engagés jusqu’à ce jour ;
l’ATER assure des tâches d’enseignement en cas de besoin, des travaux dirigés et des travaux pratiques, d’assistance technique à la paillasse d’autres étudiants admis en stage dans les laboratoires sous l’autorité de son directeur de thèse ;
l’ATER participe à l’animation de la vie universitaire ;
le volume horaire d’enseignement à lui attribué tiendra impérativement compte des activités de recherche nécessaires à la préparation de la thèse. Le volume horaire dû est fixé à cent cinquante (150) heures, exprimé en heures de travaux dirigés/travaux pratiques par an ;
pour assurer un meilleur suivi des activités de recherche, l’ATER est tenu de produire chaque année, un rapport d’étape sur ses travaux de recherche qui s’étaleront sur quatre (4) ans maximum. Le rapport est visé par le comité de thèse ou à défaut par le directeur de thèse et transmis à la vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale par le directeur de l’école doctorale.
la durée du statut d’ATER est de quatre (4) ans maximum. Toutefois, une cinquième (5è ) année peut être accordée à titre dérogatoire après avis du comité de thèse ;
au bout des cinq (5) années, si le doctorant n’a pas soutenu sa thèse, il est automatiquement mis fin à son contrat sans indemnités ni dommages et intérêts. Il perd en outre, tous les bénéfices liés à son statut d’ATER.
Les dossiers de candidature seront reçus au secrétariat de la Vice - présidence chargée de la Recherche et de la Coopération internationale (VP/RCI) aux période, jours et heures ci-après :
Période : du 29 septembre au 13 octobre 2017 ;
Jours de réception : du lundi au vendredi ;
Heures de réception : de 08 heures à 14 heures.
COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Les dossiers doivent comporter les pièces suivantes :
1. une demande manuscrite timbrée à 200 francs CFA adressée au Président de l’Université de Ouaga II, datée et signée du candidat et comportant son adresse exacte (numéro de téléphone et e-mail) ;
2. un certificat de nationalité burkinabè ;
3. les relevés de notes des deux années de master et/ou de la maîtrise et du Diplôme d’Etudes Approfondies ou de tout autre diplôme jugé équivalent ;
4. un cursus universitaire ;
5. l’attestation d’inscription en thèse pour l’année académique 2016-2017 ;
6. une lettre de recommandation du directeur ou des co-directeurs de thèse ;
7. une lettre de motivation ;
8. un casier judiciaire datant de moins de trois mois ;
Les résultats de la sélection seront diffusés dans les unités de formation et de recherche, instituts et école de l’Université Ouaga II.
Les candidats retenus disposent de deux (2) semaines à partir de la publication des résultats pour prendre attache avec la direction des ressources humaines de l’Université Ouaga II pour les formalités administratives liées au poste d’ATER ; passé ce délai, il sera fait appel aux candidats de la liste d’attente.
Pr Stanislas OUARO
Chevalier de l’Ordre des Palmes académiques
Vos commentaires
1. Le 26 septembre 2017 à 07:01, par YESWECAN En réponse à : Université Ouaga 2 : Ouverture de vingt (20) postes d’Attachés temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER) au titre de l’année académique 2017-2018,
Avec ces conditions, je crains fort que vous n’ayez au un candidat. Seulement 100 000 F comme allocation, disons que c’est juste bon pour le thé. En plus les salariés du privé comme du public sont exclus du champ d’application de la mesure. On veut des enseignants du supérieur ou non ?
Le 26 septembre 2017 à 10:04, par Enseignant En réponse à : Université Ouaga 2 : Ouverture de vingt (20) postes d’Attachés temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER) au titre de l’année académique 2017-2018,
Pour répondre à ta question, ils n’en veulent pas. Il y a beaucoup de voies pour renforcer les enseignants du supérieur en terme d’effectifs ; commencer par régulariser le statut des ETP et arrêter les recrutements par copinage qui souvent ne répondent pas aux besoins des universités. Revoir le montant des allocations à la hausse et ouvrir le recrutement à tous, même aux fonctionnaires car mieux vaut enseigner que d’être dans un bureau à se tourner les pouces.
2. Le 26 septembre 2017 à 08:59, par Yes we can En réponse à : Université Ouaga 2 : Ouverture de vingt (20) postes d’Attachés temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER) au titre de l’année académique 2017-2018,
Vraiment soyons sérieux. Comment on peut faire bien un travail de recherche et/ou d’enseignement avec 100 000 f par mois. Il faut au moins lui donner une rémunération motivante surtout si on sait qu’on a amélioré les conditions de vie et de travail des enseignants du supérieur et des chercheurs en 2016. Quand-même monsieur le Président, revoyez cela pour inciter les jeunes à venir à la recherche. On sait que la plupart de ceux qui sont inscrits en thèse sont des professionnels qui touchent plus de 100 000 f par mois. Même s’ils aiment l’enseignement et la recherche comment peuvent ils accepter de quitter leur emploi si c’est pour percevoir 100 000 f à la fin du mois. On est au BURKINA FASO ici et il faut bien voir la réalité en face.
3. Le 26 septembre 2017 à 16:58, par ANALYSE En réponse à : Université Ouaga 2 : Ouverture de vingt (20) postes d’Attachés temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER) au titre de l’année académique 2017-2018,
Finalement le milieu de la recherche est étonnant et ambivalent. Quel est le profil réel d’ATER recherché ? Il s’agit bien d’un individu vulnérable, d’un esclave prêt aux caprices de tous genres. Car à l’analyse des conditions, l’individu est exposé aux chocs et humeurs sans aucune capacité de résilience. Hors le milieu de l’enseignement et de la recherche est on ne peut plus complexe et soumis aux aléas impondérables. L’université n’est elle pas en retard et peine à recouvrer un cycle normal ? Ah le Burkina Faso "celui qui ne sait pas dire non, dira même oui à propre servitude".
4. Le 26 septembre 2017 à 19:47, par Attention En réponse à : Université Ouaga 2 : Ouverture de vingt (20) postes d’Attachés temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER) au titre de l’année académique 2017-2018,
Paradoxalement le recrutement des enseignants pour le post primaire est plus souple et avec les mêmes avantages financiers. Si c’est pour faire ça je me demande à quoi sert de continuer ces études.
5. Le 26 septembre 2017 à 23:37, par obama En réponse à : Université Ouaga 2 : Ouverture de vingt (20) postes d’Attachés temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER) au titre de l’année académique 2017-2018,
Quelles sont les raisons rationnelles qui ont concourues à la suppression du statut acceptable d’ETP (qui du reste a permis à bon nombre d’enseignants dans les universités d’y être) et son remplacement par ce statut insipide d’ATR ? Au moment où tous luttent pour de meilleurs conditions de travail, pourquoi proposer cette punition sans garanti aux doctorants en lieu et place du statut d’ETP qui leur était plus favorable ? La question du temps mis pour la soutenance est un leurre car il suffisait d’être ferme.
Parce-que quelque uns n’ont pas pu soutenir à temps on a jeté le bébé avec l’eau du bain. Ça ressemble au chien qu’on accuse de rage juste pour pouvoir le tuer. Cette attitude tue la formation continue qui aurait pu palier le problème d’enseignants que nous avons dans certaines disciplines dans nos universités. Parce-que certains enseignants du primaires ont continué à bosser ils ont eu des diplômes universitaires qui leur ont permis de venir résoudre illico le manque de le secondaire. L’existence du statut d’ETP permettait la même chose du secondaire vers le supérieure.
C’est un arrêté a abroger tout simplement pour le bien du pays.
L’égoïsme ne fait que retarder le développement du pays.
Aimons notre pays et voyons sont intérêt supérieure.
6. Le 26 septembre 2017 à 23:37, par MM En réponse à : Université Ouaga 2 : Ouverture de vingt (20) postes d’Attachés temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER) au titre de l’année académique 2017-2018,
Ce n’est pas étonnant qu’ils accordent de tels avantages aux ATER ;Posez-vous la question quel compromis le SYNADEC a t il eu avec le gouvernement pour obtenir satisfaction.c’est sûr qu’il y a eu entre autre la suppression du poste de ETP pour favoriser l’augmentation de leurs salaires.En lieu et place d’ETP ils créent l’ATER avec des avantages pitoyables.Pauvre burkinabé.Dans cet esprit ,on ne pourra pas développer le Burkina Faso.Voici les conditions de travail dans lesquelles vous voulez laisser la postérité (150h=100000frs un doctorant).C’est un affront à l’endroit de tous les doctorants.Lorsqu’on a pas mieux à proposer que le statut de ETP ,il ne faut pas inventer d’autre chose pour dénigrer le burkinabé.