Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
A l’instar de plusieurs villes d’Afrique francophone, Ouagadougou a répondu à l’appel à « la révolution internationale anti-CFA », lancé par l’ONG Urgences panafricanistes. Ce samedi 16 septembre 2017, C’est sous une pluie battante, que des activistes se sont rassemblés à la place de la révolution, face à la BCEAO, pour exprimer leur désavoue du franc CFA et de la France-Afrique.
« Nous disons non à une France paternaliste, une France qui spolie les africains, qui assassine nos dignes fils, qui fait déporter les africains qui osent se dresser contre eux, à une Afrique soumise » a noté le président de Urgences panafricanistes Burkina, Hervé Ouattara.
En cette matinée du samedi 16 septembre, elles étaient environ une dizaine d’organisations de la société civile, à marquer cette journée consacrée également à la commémoration de l’AN II du putsch manqué, par leur rejet du franc CFA. Parmi elles, le mouvement Citoyen africain pour la renaissance (CAR), le mouvement Plus rien ne sera comme avant (MPRESCA), le cadre deux heures pour nous, deux heures pour kamita … à dire non au franc CFA. « L’acte qui a été posé ce matin, est une façon pour nous, de signifier à l’opinion, que nous sommes plus que jamais convaincus de ce que nous faisons et que nous réclamons notre souveraineté économique et monétaire » a signifié le président du CAR .
Puis de poursuivre que cette mobilisation entend également interpeller certains chefs d’Etat africains. « Nous ne voulons pas de Alassane Ouattara, de Macky Sall, qui sont pour nous, des valets locaux de l’impérialisme, des sous-préfets de l’impérialisme, qui travaillent aujourd’hui à saper la lutte noble des peuples africains, notamment celle de la jeunesse ».
‘’ Combattre les présidents qui veulent casser notre lutte ‘’
Si à Dakar, la manifestation a été autorisée, elle a plutôt été interdite dans certaines villes du Sénégal comme Tambacounda et Kaolack. Pour le président du CAR, cette décision n’est guère surprenante. Tout comme l’expulsion du président des ONG Urgences panafricanistes, Kemi Séba, Hervé Ouattara qualifie ce geste d’une « insulte » à la lutte du peuple africain. « L’attitude du président sénégalais ne surprend aucun jeune conscient. « C’est plutôt quelqu’un que nous devons combattre, tout comme le président Alassane Dramane Ouattara et tous ces présidents qui voudraient casser notre lutte » a-t-il indiqué.
Convaincus que l’Afrique ne sera jamais indépendante tant qu’elle aura « la France sur son dos », ces activistes se disent déterminés à mener des actions, pour obtenir leur indépendance à tous les niveaux.
Nicole Ouédraogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 18 septembre 2017 à 00:27, par Lavie En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Du courage. Espérons que cette lutte de la société civile permettra aux chefs d’Etat nègres de s’affranchir de cette servitude volontaire. Une occasion unique et inespérée leur est donnée pour qu’ils parlent, pour une première fois d’une manière forte et bénéfique pour leur peuple.
Vive le partenariat francophone !
Vive la souveraineté monétaire pour le peuple Africain !
2. Le 18 septembre 2017 à 06:12, par Ka En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
J’y étais et je vous soutiens : Farouche partisan de l’alternance politique et économique du Burkina avec la jeunesse dans son indépendance totale : J’ai laissé un message avec des recommandations à notre économiste avéré qui est le président du Faso, son excellence Roch Kaboré en partance pour la 72ème assemblée générale de l’ONU, d’être à la hauteur a la tribune, et défendre une monnaie indépendante, que le franc CFA pour le continent. Merci au jeune Hervé Ouattara pour son noble combat même sous la pluie, ou entre les balles des éléments du RSP le 31 Octobre 2014 dont nous y étions derrière lui aux portes de Kossyam afin qu’il rentre dire à un prédateur de laisser le Burkina avancer par une alternance politique apaisée.
3. Le 18 septembre 2017 à 08:32, par l homme integre fache En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
L’Afrique ne peut plus continuer à porter la France au dos .il est temps que l’Afrique sèvre la France car la prise en charge devient de plus en plus lourde .
Disons tous OUI à l’indépendance financière
4. Le 18 septembre 2017 à 08:35, par RAWA En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Bravo, c’est cette lutte des peuples qui permettra aux chefs d’états de nous sortir de ces pratiques honteuses ; parce que sachez que la pression française se fait sur les chefs d’états. Celui qui veut travailler pour les africains est vite qualifié de dictateur par les médiats français et s’en suivent les troubles montés et même les assassinats ; Laurent Gbagbo en a été victime. Les chefs d’états son coincés. Ce n’est pas de leur faute. Seules les populations conscientes peuvent vraiment changer les choses par la résistance.
5. Le 18 septembre 2017 à 08:53, par L’Afro-optimiste En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
La victoire se dessine.Bravo à la JEUNESSE CONSCIENTE pour cette mobilisation.La pluie s’est invitée pour le bonheur de tous les Burkinabè.Nous sommes convaincus que prochainement la mobilisation fera un très grand pas pour cette lutte.Merci à lefaso.net pour la publication.
Pour le combat patriotique
pour l’Avenir radieux de Kama(Afrique)
LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS !!!
PEACE
6. Le 18 septembre 2017 à 09:01, par Omso En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
LES 10 CHOSES À RETENIR SUR LE FRANC CFA :
1. LE FRANC CFA FUT CREE LE 25 DECEMBRE 1945 PAR UN DECRET SIGNE PAR TROIS FRANÇAIS QUE SONT CHARLES DE GAULLE (PRESIDENT DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE), RENE PLEVEN (MINISTRE DES FINANCES) ET JACQUES SOUSTELLE (MINISTRE DES COLONIES).
2. LE SIGLE FRANC CFA SIGNIFIE « FRANC DES COLONIES FRANÇAISES D’AFRIQUE ».
3. LE FRANC CFA EST UNE MONNAIE COLONIALE FRANÇAISE IMPRIMEE A CHAMALIERES EN FRANCE.
4. CE SYSTEME MET EN ESCLAVAGE 15 PAYS D’AFRIQUE (COMORES INCLUS) ET CONSTITUE LE SEUL SYSTEME MONETAIRE COLONIAL AU MONDE ENCORE EN ACTIVITE.
5. CETTE MONNAIE ETANT ARRIMEE A L’EURO, LES PAYS AFRICAINS SONT DES LORS INSCRITS EN 2EME DIVISION DE LA ZONE EURO. A CE TITRE, IL NE BENEFICIE D’AUCUNE AIDE LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE (BCE).
6. LE FRANC CFA EST UN SYSTEME QUI ENRICHIE LA FRANCE, EN TRANSFERANT SYSTEMATIQUEMENT AU TRESOR FRANÇAIS LES DEVISES ETRANGERES (DOLLARS, EURO, YEN).
7. PLUS DE 12 MILLIARDS D’EUROS VENANT DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES SONT STOCKES AU TRESOR FRANÇAIS DANS UN COMPTE D’OPERATION. CELA SIGNIFIE QUE CES PAYS AFRICAINS ONT ACCES SEULEMENT A 15 % DE LEUR ARGENT.
8. LA FRANCE PLACE CET ARGENT DANS DES PLACEMENTS FINANCIERS JUTEUX GENERANT AINSI DES INTERETS (PLUSIEURS CENTAINES DE MILLIONS D’EUROS).
9. A CHAQUE FOIS QUE L’ETAT FRANÇAIS PRETE DE L’ARGENT A UN PAYS AFRICAIN, C’EST AVEC LES INTERETS GENERES PAR CE COMPTE D’OPERATION. COMBLE DE L’IRONIE, L’ETAT FRANÇAIS DEMANDE AUX PAYS AFRICAINS DE LE REMBOURSER PLUS TARD.
10. DANS LES 3 BANQUES CENTRALES DE LA ZONE FRANC, DES ADMINISTRATEURS FRANÇAIS SIEGENT AUX CONSEILS D’ADMINISTRATION (CA) ET POSSEDENT UN DROIT DE VETO GARANTISSANT AINSI LA MISE EN ŒUVRE DES INTERETS STRATEGIQUES DE LA FRANCE EN AFRIQUE.
CONNAITRE ÇA PAR CŒUR NOUS AIDERA DANS NOTRE COMBAT QUOTIDIEN.
Le 18 septembre 2017 à 14:45, par SAGESSE En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Pour ce débat, certains spécialistes notamment des universitaires noirs (français) vivant en France qui disent que si les africains du franc CFA sortent les uns après les autres, il serait difficile de se regrouper autour d’une monnaie unique. je pense pour moi que l’objectif n’est pas de sortir un a un du franc CFA mais plutôt que nous restons autour de cette monnaie, renommée et battue en Afrique et non amarrée à l’euro. il s’agit de trouver le siège de la banque centrale des 15 pays et de battre la monnaie des 15 pays qui portera un autre nom.
7. Le 18 septembre 2017 à 09:21, par Changement de mentalité d’abord En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Chers amis, chers jeunes, le combat contre le francs CFA et pour une monnaie africaine commence par un changement de mentalité /un changement d’attitudes. Ce changement commence par l’utilisation de nos cultures, de nos valeurs africaines, du travail bien fait avec toute la conscience professionnelle. Je ne dis pas de rejeter systématiquement ce qui vient de l’occident mais comme l’a dit feu Thomas Sankara consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons. Comment des jeunes qui ont des moyens peuvent être dans des restaurants huppés de la capitale consommer le champagne, manger du hamburger et vouloir que la consommation de nos céréales produits par nos cultivateurs et la transformation agroalimentaire aillent de l’avant pour permettre aux cultivateurs d’élever leurs pouvoirs d’achats pour scolariser leurs enfants, se soigner etc. Comment des jeunes peuvent vouloir ressembler à leurs ainés pilleurs de nos républiques, à leurs promotionnaires occidentaux qui profitent de cette monnaie CFA et vivre et faire comme eux et détournant l’argent de l’état et lutter contre cette monnaie. Comment certains de nos intellectuels parmi lesquels des universitaires sans honte sont des vrais prédateurs des biens publics et des ressources financières peuvent agir ainsi et lutter contre une indépendance monétaire. Justement c’est bien par certains d’eux que passent les occidentaux pour mettre nos pays sous coupe réglée en leur donnant des faveurs pour des excès insultants. Chers jeunes du CAR, du MPRESCA il y a un travail titanesque à abattre à l’intérieur afin d’aller résolument et surement vers un changement de monnaie. Bonne suite mais il faudra revoir votre stratégie de lutte pour inclure ce changement de mentalité de l’instruit au cultivateur du village. Je m’abstiens de dire de l’intellectuel parce que certains qui sont très instruits se disent intellectuels et sont souvent les maux de la société car fourbes, spoliateurs, grands gangsters à col blanc, tandis que certains qu’ils qualifient d’analphabètes sont plus véridiques, plus honnêtes, plus travailleurs et plus utiles à la société.
Le 18 septembre 2017 à 13:21, par Afrique mon Afrique En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Bien dit mon chers, il nous faut un vrai changement de mentalité. C’est ce qui nous permettra surement d’être plus efficaces dans nos actions.
8. Le 18 septembre 2017 à 09:49, par zongo En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
naan laara an sara,que la lutte continue jusqu a l atteinte de l objectif ;bravo pour cette manifestation et j espère qu elle sera encore plus grande quand le diable macron viendra a ouaga ixi,dès l aroport qu il sente que les jeunes burkinabé n ont rien a foutre de sa sale politique africaine
9. Le 18 septembre 2017 à 09:49, par Beoggninga En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Bravo, vous êtes, je dois dire nous sommes du bon côté de la lutte. Il semble qu’aux heures ultimes de la lutte pour l’indépendance ou les indépendances, il se trouvait à peu près aussi deux camps, ceux qui prônaient l’indépendance immédiate et les autres qui disaient que l’indépendance signifiait la catastrophe pour les Africains. Chez nous on dit que quand il est évident qu’une bagarre est inévitable, il vaut mieux la faire le plus tôt possible. Quant à certains pays qui défendent coûte que coûte le Franc CFA, il n’est un secret pour personne qu’ils ont toujours été les valets locaux de la France. Ce n’est pas étonnant que dans la zone CFA, en Afrique de l’Ouest ils soient les mieux lotis, récompensés qu’ils sont par rapport à leur loyauté. Les autres pays doivent prendre conscience de cela et prendre leurs responsabilités. On nous parle de stabilité ou de je ne sais quoi, on compare le Naira et le Cedi qui seraient des monnaies sans stabilité, dites nous bonne gens, entre le Nigeria, le Ghana et les pays de la zone CFA (Afrique de l’Ouest), quels pays se portent mieux économiquement et même politiquement. Soyons francs avec nous même.
10. Le 18 septembre 2017 à 10:22, par Hussein En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Mes chers frères merci, merci et merci. Multiplions tous nos efforts pour établir notre propre monnaie unique, notre arme puissante et fatale tant redoutée par tous ces impérialistes, ces forces du mal qui hier comme aujourd’hui se reposent sur les bombes nucléaires pour faire chanter les peuples en les prenant en ôtage dans leurs organisations fantoches. Cette étappe importante de notre lutte pour la souveraineté et l’indépendance totale des peuples africains nous aidera à corriger tous les mensonges relatifs à l’histoire de l’humanité et à rétablir la gloire et la rendre à nos peuples d’Afrique.
En avant frères, battons-nous, croyons seuls en nous et espérons !
11. Le 18 septembre 2017 à 10:30, par wendkuuni En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Ils étaient combien au juste lors de cette manifestation ? 10000 ?100000 ?1000000 ?
12. Le 18 septembre 2017 à 10:56, par Bangbèda En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Hahahaha Hervé toi même tu es un vrai plaisantin quoi !
Donc ya le djè dans lutte contre franc cfa aussi ?
Demande à ton patron de te payer en Cauris d’abord et ensuite nous allons te suivre !
Yako à vous hein !
Bangbèda (el loco) !
13. Le 18 septembre 2017 à 13:25, par Gaël En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
lutte contre le F FCA est bon mais lutte pour que les prix des matières premières qui sont les atouts de l’Afrique soit fixés par les producteurs Africains est encore mieux.
Le prix du coton et de l’Or du Burkina, le pétrole du Nigeria, l’uranium du Niger, le café et le cacao de la Côte d’Ivoire sont fixés en Occident et aux USA et cela ne fruste personne. Il faut ne faut pas laisser la proie pour l’ombre. Si les prix des matières premières étaient fixés par les producteurs Africains la situation actuelle était un mauvais souvenir de nos jours.
Le 18 septembre 2017 à 23:58, par Un fils de Solenzo En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Vous vous ne comprenez rien. Est ce que la Côte d’Ivoire est capable de consommer son café cacao par elle même ? Elle préfère les consommer à l’état de Nescafe et Nestle Nescao. Le vrai combat pour la fixation des prix de nos matières 1ères par nous même commence par la.
14. Le 18 septembre 2017 à 13:26, par Romuald En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Ne nous faisons pas d’illusions. Ce n’est pas parce que nous aurons remplacé le Francs CFA par une nouvelle monnaie que nos Etats seront réellement indépendants.
Les accords militaires
Les accords économiques
Les accords sur l’éducation
Les accords sur la santé
Etc.
Nos Etats sont liés à l’impérialisme français par divers moyens qui ont été savamment pensés et montés depuis la période coloniale. C’est ce qu’on appelle traditionnellement par le vocable : Accords de Coopération. Le CFA est justement un de ces accords. A côté donc des accords financiers que symbolise le Franc CFA, il y a :
qui lient les Etats néocoloniaux à l’impérialisme français.
S’attaquer uniquement aux accords financiers (donc le Franc CFA) sans s’attaquer aux autres accords, c’est prendre le problème par un petit bout. Cela ne va pas résoudre nos problèmes en Afrique. Le franc CFA n’est pas le seul pilier de l’impérialisme français en Afrique.
Je fais remarquer en passant que sur les 54 pays dont compte l’Afrique, il y a 40 pays qui ne sont pas dans la zone CFA et c’est n’est pas pour autant que les peuples de ces pays vivent mieux que les nôtres. En tant que Burkinabé, je n’ai rien à envier aux soudanais, aux guinéens de Conakry, aux congolais de Kinshasa, etc (qui n’utilisent pas le CFA).
Par ailleurs, changer le CFA par une autre monnaie que j’appellerai X et avoir des dirigeants comme Rock KABORE, Alassane OUATTARA, Macky SALL, Idriss DEBY, Paul BIYA, Ali BONGO, etc avec leurs systèmes actuels de gouvernance, le combat n’en vaut pas la peine. Nos conditions de vie ne s’amélioreront pas, au contraire elles vont même s’empirer.
Changer le franc CFA dans les conditions de gouvernance actuelle de nos pays, c’est donner un coup d’épée dans l’eau.
Merci à vous !
15. Le 18 septembre 2017 à 14:17, par Wawu En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
« enfin la jeunesse est consciente de son role devant l’histoire. Les hommes politiques surtout les presidents des partis politiques doivent jouer leur partition car l’exercice du pouvoir d’etat ne peut se concevoir sans une politique budgetaire propre adossee a sa monnaie »
16. Le 18 septembre 2017 à 15:40, par warzat En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
Ce n’est pas l’Afrique toute entière, la merde, le laisser aller, le pourrissement, la pauvreté, la misère noire,l’indiscipline, la corruption, le déracinement par rapport aux traditions séculaires de respect, du vivre ensemble, du pardon, le refus de penser ou l’incapacité à réfléchir au delà des fondamentaux appris à l’école sont essentiellement francophones. Les faits sont têtus comme l’a dit Kagamé. Connaissant la France néocoloniale qui est différente de celle de la génération Macron (variée, ouverte, mondialisée et compétente ) et qui est représentée en Afrique par la majorité des présidents actuels (formatés à l’école du maitre), réfléchissent anciennement et sont incapables de solutionner cette colère qui sourde dans les jeunes d’aujourd’hui à travers la contestation de cette monnaie néocoloniale. Ils se disent que ça va leur passer et les dirigeants qui sont de même avis que la jeunesse n’osent pas s’exprimer ouvertement. Erreur grossière, la contestation actuelle du F CFA ne va pas leur passer, des dirigeants vont trinquer, il vaut mieux mettre des gens à la réflexion sur le sujet d’une monnaie déconnectée de la France.
17. Le 18 septembre 2017 à 15:46, par Dedegueba Sanon En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
La veritable question c’est comment sortir veritablement de la France Afrique ? Le franc CFA est juste un symbol de souveraineté.
Mais nos dirigeants ont choisi de brader cette souveraineté pour leur perennité au pouvoir.
HB, disait si bien, "la main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit."
Le jour où nous aurons des dirigeants qui aiment leurs peuples, la France ne nous "controlera" plus. En attendant la France aura toujours le droit de controler nos ressources, puisqu’elle est notre " tutrice".
Le 18 septembre 2017 à 23:21, par warzat En réponse à : Franc CFA : Des burkinabè ont aussi dit non
En Afrique francophone, on tue les dirigeants qui refusent de brader ’’cette souveraineté’’, ils sont assassinés par ceux là mêmes qui mangent à la même table qu’eux, assassinés par ceux que leurs enfants appellent tonton, sans qu’il y ait une filiation quelconque. Mais, il faut qu’une succession de dirigeants acceptent de payer ce prix pour que leur peuple soit libre.