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Suivi-évaluation des projets et programmes : 36 impétrants certifiés par la Fondation Science campus

Publié le dimanche 27 août 2017 à 13h00min

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Suivi-évaluation des projets et programmes : 36 impétrants certifiés par la Fondation Science campus

Le séminaire en suivi-évaluation des projets et programmes initié le 21 août dernier à Ouagadougou par Fondation Science campus a refermé ses portes ce vendredi 25 août 2017. La cérémonie de clôture a été ponctuée par une remise d’attestations à l’ensemble des participants ainsi que des certificats aux experts et spécialistes du domaine.

Ce sont au total trente-six participants venus du Benin, de la Cote d’ivoire, du Mali, du Niger, du Togo et bien sûr du Burkina qui ont vu leurs efforts couronnés par une certification en suivi-évaluation des projets et programmes. Durant cinq jours, c’est-à-dire du 21 au 25 aout 2017, ceux-ci ont vu leurs capacités se renforcer dans le domaine du suivi-évaluation.

Au cours de ce séminaire, plusieurs modules ont été dispensés. Nous pouvons citer entre autres : les outils et cycle complet du projet ; l’analyse, contrôle et audit ; le marketing, les Ressources humaines et management ; le suivi évaluation, etc.
Aussi, il faut signaler que des trente-six participants, six ont été certifiés experts et treize en spécialistes de suivi –évaluation.

A en croire, Siaka Gow, le coordonnateur de Science Campus, l’ensemble des participants ont bénéficié d’une formation intensive. « Ils ont pris du temps pour être enseignés, pour travailler ensemble, partager leurs expériences et également résoudre des cas concrets de problème dans le domaine de suivi évaluation », a-t-il indiqué.

Les étudiants, eux ont confié à l’unanimité que la formation a été certes, intensive mais de haute qualité, et d’une grande utilité, car ils ont pu acquérir des connaissances en suivi-évaluation.

Et cela, Romain Kaboré, qui a été certifié en suivi évaluation des projets et programmes, ne dira pas le contraire. « Ce séminaire nous a beaucoup enrichis et nous a apporté un plus. Nous avons acquis plus de connaissances, de pertinence, de praticabilité dans ce que nous allons faire en matière de suivi-évaluation », a-t-il fait noter.

Il a fait savoir qu’il continuera à chercher l’expertise dans ce domaine car dit-il : « de nos jours, il ne suffit pas d’être bon, il faut être un expert dans ton domaine. Nous sommes un pays qui n’a pas assez de ressources naturelles. Il faut investir dans le capital humain » a martelé Romain Kaboré.

Mamane Farouck, l’un des six experts qui ont reçu leurs certificats, après avoir, lui aussi, apprécié positivement le séminaire auquel il a pris part, est revenu sur le rôle de l’expert de façon générale et en suivi-évaluation en particulier.

« Le travail d’expert consiste à proposer des solutions aux institutions qui ont des problèmes. C’est donc, un spécialiste ad hoc à qui, l’on fait appel pour résoudre des problèmes précis. En tant qu’expert en suivi évaluation, notre rôle est de répondre à des besoins et programmes, soit pour monter le système de suivi évaluation, soit pour développer des outils de suivi-évaluation y compris le dispositif de suivi évaluation. Aussi, l’expert peut conduire des missions de suivi évaluation ou occuper des fonctions de coordonnateur de programme. C’est en cela que cette certification d’expertise en suivi-évaluation est déterminante parce qu’il s’agit en réalité des fondements qui permettent de s’assurer qu’un programme est bien conçu et bien exécuté et qu’on sache exactement quel résultat, il a obtenu et éventuellement envisager de vérifier les impacts que cela a eus », a relevé Siaka Gow, avant de clore la cérémonie, a formulé des conseils à l’endroit des participants et surtout des experts. « La formation de l’expert ne se limite pas qu’à son domaine, il faut se cultiver, il faut se former et il faut maintenir la veille dans tous les domaines (juridique, économique…). Vous devez avoir beaucoup de capacités et cela se cultive et se construit. Lorsqu’un problème se pose, vous deviez pouvoir l’analyser sous différents angles. A ce moment, lorsque vous allez proposer une solution, cela sera le travail de l’expert. Il faut se dire que l’expert doit pouvoir se distinguer », a tenu à relever ce dernier.

Rita Bancé/Ouédraogo
Lefaso.net

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