« La première session de l’année 2017 du Cadre sectoriel de dialogue « Culture, sport et loisir » nous permettra de jeter un regard rétrospectif sur nos interventions au cours du premier semestre afin d’identifier ensemble les mesures idoines et correctives si nécessaire, pour une bonne mise en œuvre des actions durant le reste de l’année », tels sont les propos du ministre en charge de la Culture, Tahirou Barry, dès l’entame de son allocution ce 22 août 2017 à Ouagadougou, lors de leur session du CSD.

Les tâches qui ont été assignées aux participants de la présente rencontre ont été de faire l’état des lieux des perspectives de la période allant du 1er janvier au 30 juin 2017 ; d’apprécier le niveau d’exécution des activités programmées en 2017 ; d’examiner le niveau de mise en œuvre des recommandations de la revue annuelle 2016 et d’amender l’étude diagnostique de la politique du secteur de planification qui devrait être disponible d’ici fin septembre.

A en croire le ministre Tahirou Barry, la finalisation et l’adoption de ces différents instruments permettront à leurs deux secteurs de contribuer plus efficacement à la mise en œuvre du PNDES puisque le bilan à mi-parcours des deux départements n’est pas satisfaisant.

L’état de la mise en œuvre des programmes Culture et tourisme 2017, sur dix effets attendus, au 30 juin 2017, trois sous effets soit 30% ont été réalisés à plus de 50%, les sept autres sous effets connaissent un niveau de réalisation estimé entre 15 à 49 %.

Pour ce qui concerne la mise en œuvre des programmes Sports et Loisirs, sur sept sous effets, trois effets soit 42,86%, sont en cours de réalisation, les quatre sous effets soit 57,14 n’ont connu aucun début de réalisation.

Le premier responsable de la culture a fait savoir que les principales difficultés rencontrées pour justifier le niveau de réalisation de ces programmes se résument à l’insuffisance des ressources financières mises à leur disposition ; au retard dans la mobilisation des budgets octroyés ; aux lourdeurs de certaines procédures administratives ; et aux perturbations observées dans l’administration publique suite aux différentes grèves.

« Au demeurant, je nourris l’espoir qu’au sortir de cette session, nous partons tous convaincus de l’importance et du rôle que notre secteur doit jouer dans la mise en œuvre du PNDES. Je voudrais vous inviter à nous faire part de vos observations, sans complaisance, afin que les documents finaux qui en sortiront reflètent la réalité des actions, des difficultés ainsi que les perspectives ainsi que la photographie du secteur », a formulé Tahirou Barry à l’endroit des participants.

Rita Bancé/Ouédraogo
Lefaso.net