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CAF : Les réformes Ahmad expliquées à Ouagadougou

Publié le mardi 8 août 2017 à 23h45min

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CAF : Les réformes Ahmad expliquées à Ouagadougou

Au cours de son séjour à Ouagadougou, le président de la CAF, Ahmad Ahmad, a animé une conférence le samedi 5 Aout dernier, une conférence de presse. Il a évoqué les réformes qui seront opérées au sein de la structure faîtière du football africain, ses relations avec l’ancien président, Issa Hayatou, l’organisation de la CAN 2019 par le Cameroun sous le format de 24 équipes, etc.

Lentement mais surement la gouvernance se met en place. Arrivé à la tête de la CAF le 16 Mars 2016, Ahmad Ahmad entend mettre en œuvre le programme pour lequel il a été élu. « Je peux vous dire que je suis un président circonstanciel. Je n’avais jamais pensé diriger la CAF. Mais à huit mois des élections, des présidents de fédérations sont venus me proposer de me présenter. J’ai pris quatre mois pour réfléchir et c’est à l’issue de cela que j’ai accepté de me porter candidat », a-t-il expliqué.

Pour lui, c’est sur la base d’un programme qu’il a été élu. « Rassurez-vous, je ne ferai rien qui ne soit pas dans mon programme », a-t-il affirmé. Pour ce faire, de nombreuses réformes sont consignées dans « son guide de gouvernance ». Des postes de vice-présidents ont été créés et répartis entre les pays parlant différentes langues. « Le premier vice-président est anglophone et le second est arabophone », fait-il remarquer. En plus de cela, des postes de secrétaires généraux font désormais partie de l’organigramme. « Le secrétaire devra parler et écrire correctement le français, l’anglais et l’arabe. S’il parle une quatrième langue comme le portugais, l’espagnol ou autres pourrait être un atout », a précisé Ahmad Ahmad qui a même laissé entendre que le cabinet chargé est en cours de désignation.

L’organisation de la CAN

Lors du symposium de la CAF à Rabat, les responsables des fédérations ont décidé de passer à 24 le nombre des équipes qui prendront part à la CAN. Cette décision entre en application dès la CAN 2019 dont l’organisation a été attribuée au Cameroun. Pour le patron de la CAF, un travail d’évaluation les capacités du Cameroun à organiser la CAN sera fait dans les prochains. « Même une CAN à quatre, le Cameroun n’est pas encore prêt. C’est pourquoi nous allons envoyer dans les jours à venir un groupe d’auditeurs composé d’experts au Cameroun », a-t-il martelé.

Pour la CAN 2021 et 2023 respectivement en Côte d’Ivoire et en Guinée, Ahmad Ahmad s’est voulu rassurant : « Nous allons évaluer progressivement l’évolution. Mais rassurez-vous, si nous devions à un moment donné de revoir l’octroi d’une CAN, nous le ferons par appel d’offres ».

Ses relations avec Issa Hayatou

C’est contre toute attente que Ahmad Ahmad a été élu président de la CAF. Tant le camp d’en face, celui de l’ancien président Issa Hayatou, faisait trembler les adversaires. Visiblement la raclée a du mal à passer dans le camp Hayatou. « Vous savez je suis un homme de parole. Si je dis que je vais vous épauler je vais voir. Mais si lui me dit cela et après ses proches conseillers m’attaquent dans la presse et lui-même depuis là ne m’a jamais appelé. Allez-y comprendre cela », a regretté Ahmad Ahmad.

Somme toute, les réformes promises à son électorat seront, de l’avis du patron de la CAF, mises en œuvre.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 août 2017 à 05:41, par Omar DAO En réponse à : CAF : Les réformes Ahmad expliquées à Ouagadougou

    Propos insultants vis-à-vis du Cameroun. Aucun pays organisateur d’une grande compétition internationale n’a été prêt plus d’un an avant le début de la compétition. S’il y a des exemples, il faudrait les citer.

    Je ne suis ni un fan de Hayatou ni un adepte des théories du complot mais il semble que malgré sa défaite, ses détracteurs ont décidé de l’humilier y compris avec son pays. Sinon comment comprendre qu’on confie une CAN à 16 équipes à un pays et à quelques mois de la compétition on change de formule (et forcément de cahier de charges) pour passer à 24 équipes et s’empresser de claironner partout que le pays n’est pas prêt avant même que la mission d’inspection n’aie fait son travail ?

    Avec les nouvelles règles imposées dès 2019, il faudra au moins 6 stades homologuées pour organiser une CAN, j’aimerais qu’on me dise combien de pays au sud du Sahara sont capables de construire, d’entretenir et de rentabiliser de telles infrastructures.

    Ahmad apparemment n’a pas encore compris que Hayatou est sorti du système, il continue de réfléchir et de se comporter comme un opposant alors qu’il a maintenant le pouvoir. A moins que ceux qui l’ont installé ne soient qu’à moitié de leur programme...

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