La rencontre de Ouagadougou vise des objectifs multiples selon le ministre délégué chargé des Transports, M. Patrice Nikièma. On peut citer entre autres de "favoriser les échanges et le transfert de connaissances assurer le désenclavement des régions, permettre l’accès en toute saison aux services de santé et d’éducation, favoriser la diffusion de produits locaux, réduire les temps consacrés aux transports pour l’accomplissement de tâches usuelles".

Le ministre Patrice Nikièma a exhorté les participants, à majorité africains, à faire un état des lieux des difficultés auxquelles sont confrontés les transports de marchandises en Afrique, d’inventorier les solutions possibles et formuler des recommandations aux organisations régionales et sous régionales.

Le Burkina Faso a adhéré à l’Association mondiale de la route en 1991, selon M. Ambroise Ouédraogo, le premier délégué à cette organisation. En 2002, a été créé le Comité national burkinabè, qui est un cadre de réflexion des secteurs public et privé sur les transports terrestres. C’est une force de proposition sur l’ingénierie routière, la politique routière, la gestion du réseau routier... Selon M. Ambroise Ouédraogo, le Burkina Faso a déjà bénéficié de l’Association mondiale de la route d’un centre régional de transfert de technologies.

Plusieurs communications seront présentées au cours du séminaire. Elles ont trait à la problématique des transports routiers dans les pays enclavés, les Technologies de l’information et de la communication et leur impact sur le transport de marchandises, la gestion du transport par les technologies de l’information et de la communication.

Pour M. Ambroise Ouédraogo , il s’agit d’un séminaire d’informations et de formation sur le devenir des transports et des routes dans le continent.

Tiergou P. DABIRE
Sidwaya