Le service d’information du gouvernement (SIG) a pour missions la gestion de la communication gouvernementale, la diffusion de l’information gouvernementale et la coordination des activités des directions de la communication et de la presse ministérielle (DCPM). Des missions souvent méconnues des organisations de la société civile. La rencontre avec les OSC est donc l’occasion pour le SIG d’échanger avec ces organisations afin que ces dernières puissent s’imprégner des actions de communication du gouvernement. « Nous avons besoin de les rencontrer, de leur donner l’occasion de puiser dans l’information gouvernementale. Il ne s’agit nullement de contraindre les uns et les autres. Nous sommes dans un pays où la liberté d’expression et d’opinion est garantie. Mais nous aimerons aussi que l’information gouvernementale soit prise en compte. Lorsqu’une question est posée, qu’un certain nombre de réflexes amène à chercher immédiatement la réponse au niveau du site du SIG pour qu’ensuite les uns et les autres puissent faire les commentaires. », explique Remis Fulgance Dandjinou, ministre en charge de la communication.

Il ajoute par ailleurs que l’information donnée par le SIG est l’information officielle, même si elle n’est pas forcément considérée comme vrai par certains. Cependant selon le ministre de la communication, elle doit être prise en compte pour que« dans l’esprit de contradiction, de liberté d’expression et d’opinion que les uns et les autres puissent partir de ces éléments afin de nous apporter leur esprit critique, leurs contradictions ou avoir une base qui est celle de l’information gouvernementale qui est importante. »

La rencontre sera aussi l’occasion d’échanger sur les questions d’actualité, notamment sur le PNDES, référentiel de développement du pays. Sur ce point, Remis Fulgance Dandjinou rappelle que le PNDES, ce n’est pas seulement la construction de routes, mais c’est aussi les mutations en cours dans l’administration publique, la relecture des textes, etc.

Il espère donc qu’à l’issue de la rencontre, les participants comprendront mieux les missions du SIG et auront le réflexe de toujours chercher l’information officielle auprès du SIG avant de faire des commentaires ou de lancer des informations qui peuvent être préjudiciables à la quiétude et à la cohésion nationale.

Enoch Kaboré membre du Conseil national des OSC, pour sa part apprécié l’initiative du SIG. Il espère donc que les suggestions qui seront données par les OSC puissent être prises en compte par le SIG.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net