Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Ceci est un communiqué de presse de l’Union pour la renaissance, parti sankariste (UNIR/PS) sur les malversations au sein de l’appareil judiciaire. Manquements mis à nu par une enquête du Conseil supérieur de la magistrature.
La commission d’enquête du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) informait l’opinion publique nationale et internationale en général et les justiciables en particulier qu’elle a, en marge de la session ordinaire du CSM du jeudi 06 juillet 2017, remis son rapport à la présidente du CSM.
Il résulte dudit rapport que, deux cent trente-trois (233) personnes : magistrats, greffiers, avocats, des acteurs de la police judiciaire, journalistes, acteurs de la société civile, justiciables ont été auditionnées avec un total de deux cent cinquante-sept (257) procès-verbaux d’audition. Sur 51 dossiers, la commission a conclu à l’existence de manquement à l’éthique et à la déontologie dans vingt-neuf (29) dossiers et impliquant trente-sept (37) magistrats principalement, et incidemment trois (3) avocats, cinq (5) greffiers, quatre (4) OPJ et APJ de la gendarmerie nationale.
Depuis cette annonce, des voix se sont élevées et continuent de s’élever avec force pour exiger la publication dudit rapport. Cependant, malgré la demande pressante de beaucoup d’Organisations de la société civile dont le Réseau national anti-corruption (RENLAC) pour réclamer cette publication, le CSM est resté sourd et muet à cette interpellation citoyenne.
Par la présente, l’UNIR/PS voudrait joindre sa voix à celles déjà exprimées pour exiger la publication du rapport du CSM et ce dans un souci de transparence.
L’UNIR/PS exige également qu’une suite conséquente soit donnée au rapport à savoir engager toute poursuite utile le cas échéant contre les fautifs.
L’UNIR/PS rappelle que la lutte contre la corruption dans toutes ses formes exige la transparence et la justice dans la gouvernance et mieux dans l’appareil judiciaire en tant que rempart des libertés et épine dorsale de la démocratie.
Aussi, l’UNIR/PS invite le CSM à procéder à l’instar des rapports de l’ASCE qui sont publiés, à la publication de son rapport pour éviter tout esprit de suspicion qui pourrait jeter le discrédit sur la Magistrature et la justice de façon générale et particulièrement sur les acteurs honnêtes de la justice.
Enfin, l’UNIR/PS réaffirme son engagement dans la lutte contre la corruption et l’injustice et suivra avec beaucoup d’intérêt la suite à donner à ce dossier.
Pas un pas sans le peuple !
Avec le Peuple, victoire !
Fait à Ouagadougou, le 19 juillet 2017
Le Président de l’UNIR/PS
Me Bénéwendé Stanislas SANKARA
Vos commentaires
1. Le 20 juillet 2017 à 01:25, par Patriote En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Voila un parti responsable malgre les recriminations des mauvaises langues, qui parlent de soupe ou de mangeoire. Ou est cette nourriture la meme ? Vous aussi.
Ils sont coherents et consequents, c’est tout.
Le 20 juillet 2017 à 09:37, par de rien En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
attendons de voir, pour l’heure, cela n’est qu’une déclaration. l’unir/ps doit se donner les moyens de porter le message là où cela sera nécessaire.
2. Le 20 juillet 2017 à 08:01, par a tocsda siida En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
voila au moins un parti qui est avec le peuple. Bravo maitre et le unir/ps pour cette marche avec le peuple...
3. Le 20 juillet 2017 à 08:31, par LE JUSTE En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Le CSM n’a meme pas le choix,ce rapport sera publié ! ! !
4. Le 20 juillet 2017 à 08:42, par GIGI En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Respect Me SANKARA. Au moins vous, vous en avez parler. Et les autres qu’est ce qu’ils attendent ? Pourquoi on publie pour les autres et pas pour ces magistrats ? C’est quoi ce pays ou les choses se font a plusieurs vitesses ?
5. Le 20 juillet 2017 à 08:53, par Skype En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
monsieur/ madame le Patriote ce parti n’est pas responsable. Sachez que des acteurs de la société civile ont demandé la publication de ce rapport avant ce parti. Je ne suis point du CDP ou d’un parti de l’ex mouvance présidentielle mais de mon point de vue l’acculé d’hier du parti au pouvoir peut il être juge de ces "bourreaux"
Le 20 juillet 2017 à 11:00, par BILL En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
C’est pas parce que des acteurs de la société civile ont déjà dénoncé qu’il est interdit de le faire à son tour.Auquel cas personne n’en parlera plus parce que quelqu’un l’aurait déjà fait.
Le 20 juillet 2017 à 14:05, par Rama En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Je trouve votre réaction un peut trop simpliste ; comment pouvez-vous dire que le parti n’est pas responsable parce que des OSC ont réclamé la publication du rapport avant lui ?
6. Le 20 juillet 2017 à 09:04, par a tocsda siida En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
voila au moins un parti qui est avec le peuple. Bravo maitre et le unir/ps pour cette marche avec le peuple...
7. Le 20 juillet 2017 à 09:04, par mobutu En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
l’UNIR/PS est vraiment un parti responsable et cette sortie marque la liberté dont jouit ce parti malgré sa présence au gouvernement. A ceux qui pensaient que quand on est au gouvernement, on se tait en ont pour leur compte. il pourront fermer leur bec maintenant. maitre SANKARA ne sera jamais GILBERT OU HERMANN
8. Le 20 juillet 2017 à 09:22, par soucieux pour mon pays En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Merci à l’UNIR/PS. Généralement, les mouvanciers ne veulent pas se lancer dans des exigeances, mêmes claires et fondées. Je propose qu’un LIVRE ROUGE soit ouvert pour tous les crimes économiques et de sang. Ainsi, toute personne passible de ces crimes verra son nom y inscrit et lorsqu’elle sera jugé et sanctionné à la hauteur, on procèdera au retait public de son nom. Sinom à l’allure où nous allons, il y aura plus de malfrats que d’hommes intègres au Burkina Faso. Les hommes et femmes qui trainent les casseroles naguent, souvent ouvertement ceux qui ne veulent que manger à la sueur de leur front. Pour coséquence, certains jeunes n’hésitent pas à dire que "l’argent sale n’existe pas", tellement les richards malhonnêtes tendent à devenir leurs références. Que Dieu nous donne le courage d’avoir des décisions dignes du NOM DE NOTRE PATRIE. Amen !
9. Le 20 juillet 2017 à 09:23, par La loupe En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Bonjour. Vraiment l’acte de l’UNIR/PS dans la quête de justice et de démocratie est à saluer. Pour ceux qui pensaient que c’est ce parti était dans une posture de soutien mécanique qu’ils se réveillent parce que connaissant l’homme il ne pourrait jamais accompagner aveuglement un projet humain. Vivement que ce fameux rapport soit vite publié et que des jugements et sanctions soient prises enfin que les citoyens citadins se désintéressent des koglweogo et puissent faire confiance aux acteurs crédibles de la justice. Vive la démocratie ! Vive la justice républicaine ! Vive la liberté ! Vive les institutions fortes ! A bas les Hommes forts, seul la lutte libère !
10. Le 20 juillet 2017 à 09:34, par kolo En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Merci maître, du courage et reste sur ta ligne malgré les calomnies, les mensonges, les jalousies, ... La patrie ou la mort, nous vaincrons.
11. Le 20 juillet 2017 à 10:50, par max En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Félicitation prési nous avions soif de justice maintenant ; je soutiens pleinement.
12. Le 20 juillet 2017 à 11:00, par Kouda En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Les politiciens et acteurs de la société civile semblent tous atteints du même mal. Avant d’exiger la publication du rapport du CSM, il faudrait prendre le temps de bien réflechir.
Je ne suis pas contre la publication dudit rapport. Nous avons vu ici des journalistes (suivez mon regard), des "analystes politiques" et plusieurs autres personnes tirer des conclusions hâtives et juger de façon expéditive des personnes "soupçonnées" (je répète soupçonnées) de malversations, de corruption et autres délits/infractions condamnables. Il y a eu beaucoup d’amalgames, très peu ou pas du tout de nuance. Je suis convaincu que si le rapport du CSM venait à être publié en l’état, de nombreuses personnes et pas des moindres condamneraient immédiatement les personnes incriminées dans le rapport.
En réalité, en matière de justice, les mots et expressions utilisés le sont avec grande parsimonie, de sorte que la présomption d’innoncence qui est un principe cardinal de notre système judiciaire reste respectée. Mais peu de personnes consentiront cet effort.
Nos politiciens, analystes et membres de la société civile doivent quitter cet esprit de parler pour exister. Il n’y a pas longtemps, c’était le franc CFA dont il fallait parler pour exister. Aujourd’hui, il s’agit du rapport du CSM. Quoi demain ?
De grace, prenez la peine de bien réfléchir sur chaque sujet, d’en maitriser les tenants et les aboutissants avant de faire vos déclarations qui ne sont que politiciennes. Pensez un jour à l’intérêt commun, à l’intérêt national et placez-le au dessus de vos intérêts personnels, égoïstes et de court terme.
Le 20 juillet 2017 à 16:07, par oscar En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Je suis d’avis avec vous, il faut murir la réflexion avant de communiquer sur quoi que soit. Ici au Faso beaucoup parlent de ce qu’ils ne maitrisent pas. Toutefois, Me Sankara n’est pas étranger à ce dossier puisque étant lui-même un auxiliaire de justice, un avocat avec beaucoup d’expérience devant les cours et tribunaux. On peut donc dire qu’il sait très bien de quoi il parle. Et pour avoir gérer certains dossiers emblématiques il a une bonne vue sur l’univers des magistrats peut être qu’il a été même victime de leurs écarts de conduite. Pour le cas spécifique de la justice burkinabè tout le monde sait que beaucoup de magistrats sont corrompus d’où l’incivisme béant et le développement de la justice parallèle, et les chiffres avancés dans le rapport sont loin de la réalité. Aussi, au Faso on est des guépards dans la rédaction des rapports mais des tortues dans la suite à donner. En cela il faut saluer l’action de Me Sankara qui bouscule les mœurs aussi depuis longtemps quitte à lui de surveiller sa communication pour ne pas verser dans l’arrogance dont les Burkinabè ont une sainte horreur.
13. Le 20 juillet 2017 à 11:20, par YAAM SOBA En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Me Sankara est comme une ambulance après la mort. Tout ce qu’il réclame faisait partie de la plate-forme revendicative dans son mémorandum. J’invite tout un chacun à relire le mémorandum du cfop ! Je passais...
14. Le 20 juillet 2017 à 11:31, par LIMARI En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
“merci maitre pour cette sortie !!cela prouve la détermination de l’UNIR/PS pour la manifestation de la vérité !!”enfin les manges mil qui pensait que ce parti était dans l’imposture verront que l’UNIR/PS est et sera toujours victorieuse !et quelques soit les ambitions machiavélique de ces détracteurs,ces derniers vont toujours se mordre les doigts !!
15. Le 20 juillet 2017 à 11:35, par doux doux En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
si nul n’est au dessus de la loi, cela veut dire tout burkinabè quel qu’il soit peut être poursuivi par la justice. Et donc, arrêtons de créer des " intouchables" sinon le risque serait que le peuple lui-même se rendrait justice ce qui serait un recul démocratique. Rendez publiques ces informations afin que lumière soit faite sur cette affaire !
16. Le 20 juillet 2017 à 11:46, par Michou TOE En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Ca n’est pas un exploit ça. N’importe qui le pourra faire, même le MPP. C’est une position, et les positions ne sont pas toujours objectives. Combien d’hypocrisie, de mensonge, et de sournoiserie emplissent nos postions ? Courage tout à Me SANKARA. Mais qu’il revoie profondément sa manière de défendre les idéaux de Thomas SANKARA. Je trouve qu’il est plus pour la politique du ventre.
17. Le 20 juillet 2017 à 13:53, par Cool En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Félicitations pour cette clairvoyance Maitre Sankara ! je valide
18. Le 20 juillet 2017 à 14:42, par degeon89 En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Vous pressez dans le desert , qui vous écoute encore vous les gens de l’unir/ps,
je voter l’unir en 2015 mais je cherche un autre parti en 2020
19. Le 20 juillet 2017 à 18:58, par Africa En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
Depuis l’insurrection d‘octobre 2014, la revendication de transparence est brandie à tout va, souvent au détriment d’un traitement sérieux et serein de certains dossiers relevant des procédures administratives bien codifiées. C’est le cas de ce dossier d’enquête interne décidée par le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et qu’il faut d’ailleurs féliciter au lieu de stigmatiser ce bel exemple. Vouloir une publication du rapport d’enquête au stade actuel, c’est juste satisfaire un désir d’alimenter la polémique au détriment de la recherche de l’efficacité de gestion administrative et de la recherche de la vérité.
A mon humble avis et eu égard à mon expérience de gestion de la chose publique à un haut niveau, au stade actuel, doivent être informée des détails du rapport, le CSM et sa hiérarchie (ministre de tutelle, pourvoyeur de moyens humains et financiers du système judiciaire) et le Président du Faso, garant de l’indépendance de la justice et de l’égalité des citoyens devant la loi.
Au niveau du CSM, un conseil de discipline ( si elle existe) devrait être convoqué pour entendre dans le fonds chaque agent mis en cause. Un tel conseil permet de comprendre les ramifications et les cercles d’influences qui auraient pu favoriser les indélicatesses constatées. Au vu de ces informations qui compléteraient le rapport d’enquête, le CSM statuera sur la part de responsabilité des mis en cause et elle pourra ainsi prendre les décisions idoines selon son niveau de compétence (blâme, avertissement, rétrogradation, suspension d’avancement, etc). Si le licenciement pur et simple s’impose, généralement cette décision relève de la tutelle pourvoyeuse de moyens humains de grade supérieur (catégorie A et plus). Toutes ces sanctions administratives pourraient être assorties de poursuites pénales si le CSM juge nécessaire d’ester en justice.
Je pense donc qu’il n’est pas opportun de biaiser cette démarche par des exigences de publication de rapport, exigences qui sont de nature à jeter en pâture d’honnêtes citoyens sans atteindre les buts du rapport d’enquête. L’effort de changement de mentalité au sein de ce prestigieux corps de l’Etat est à encourager et à soutenir.
20. Le 20 juillet 2017 à 19:01, par HUM En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
VALIDé maitre car les magistrats se sont toujours crus au dessus de la loi avec la possibilité de la torpiller.
21. Le 20 juillet 2017 à 22:27, par Poets En réponse à : Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
La publication n’est pas ce qu’on attend ; exiger simplement leur arrestation si vous etes sure de ce que vous avancer