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Abandon de journalistes à Kumassi : Kouanda plaide non coupable

Publié le mardi 14 juin 2005 à 06h58min

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La Coordination nationale de soutien aux étalons (CNSE) a
animé le lundi 13 juin dernier une conférence de presse sur le
parcours des Etalons aux éliminatoires CAN/Mondial 2006.
Actualité oblige, Mahamadi Kouanda s’est longuement expliqué
sur l’affaire de l’abandon des journalistes à Kumassi.

6 points en 7 matches (5 matches perdus), c’est la situation
peu reluisante que traverse le onze national dans la course à la
qualification pour la CAN 2006 en Egypte. Mahamadi Kouanda
entouré de son staff n’a pas, en tout cas hésité à dire que
l’avenir des Etalons ne dépend plus d’eux. Ils doivent assurer en
effet des victoires pour les 3 dernières confrontations et compter
sur un goal-average avantageux.

Selon la CNSE, à Kumassi, le Burkina a compliqué sa tâche en
concédant une défaite contre les Black stars du Ghana par le
score de 1 à 2. Kouanda et ses hommes disent avoir bien
préparé l’expédition ghanéenne en faisant partir 115 supporters.

Dans ce chapitre, le président de la coordination a refuté les
allégations de nos confrères qui ont affirmé avoir été
abandonnés à Kumasi à l’issue du match. Selon lui, les
journalistes n’ont pas communiqué et ont été "indisciplinés"
pendant leur séjour.
Sur place à Kumassi, ils ne se seraient plus signalés jusqu’au
retour de Ouaga. Kouanda, dans le style qu’on lui connaît, a
craché sa vérité en déplorant leur comportement.

Sur le même
sujet, plusieurs personnes se sont exprimées pour demander à
la CNSE de minimiser l’incident et de rencontrer nos confrères
de l’Observateur Paalga, de l’Indépendant, de la Radio
Salankoloto et du Pays pour aplanir les incompréhensions. La
Coordination plaide donc non coupable en indiquant qu’elle a
attendu plusieurs heures (jusqu’à 10 heures du matin le jour du
départ) avant de prendre la route du Burkina.

Pour sûr, ce n’est
pas l’incident qui les arrêtera dans leur mission de soutien aux
Etalons. Pour le prochain match contre la République
démocratique du Congo le samedi 18 juin prochain, la CNSE
sonnera la mobilisation de tous les supporters en distribuant
par exemple des drapeaux. La confrontation à venir ne sera pas
baptisée comme d’habitude, mais le mot d’ordre, selon
Kouanda, sera : "mobilisons-nous pour éviter la honte". Sur le
plan psychologique, tout ce qui sera jugé utile sera entrepris.

En
ce sens, la coordination espère bénéficier de la compréhension
de la Fédération burkinabè de football (FBF). "Nous avons eu
beaucoup de difficultés lors du match Burkina Faso - Cap-Vert",
a confié Mahamadi Kouanda à la presse en évoquant l’insuccès
de l’opération "pigeons surprises". Sur place, a-t-il dit des
membres fédéraux ont empêché ceux qui devaient assurer la
victoire des Etalons par le "wack", d’accéder à l’aire du jeu. Dans
le même registre, la coordination a pris bonne note du voeu
d’un confrère, d’exorciser le stade du 4 août après les morts
survenus lors de l’ouverture du FESPACO 2005.

Enfin, par
rapport à la gestion du onze national, la coordination a réaffirmé
sa disponibilité à les galvaniser chaque fois que c’est possible
à la veille de leurs rencontres. Même si le choix des joueurs
n’incombe pas aux supporters, Kouanda et son staff pensent
qu’il est temps de faire confiance aux éléments locaux.

Par D. Parfait SILGA
Le Pays

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