« Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques mais nous allons nous battre pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Lors de l’atelier de formation des maires et présidents des conseils régionaux tenu à Dédougou les 15 et 16 juin 2017 sous le thème « opérationnaliser les fonctions stratégiques des plans locaux de développement pour porter les taux de réalisation des efforts attendus des PCD à 75% à l’horizon 2020 conformément à la cible du PNDS », nous avons rencontré le Maire de la commune rurale de Gomboro dans la province du Sourou. Il nous parle dans cet entretien de sa vision de développement de sa commune qui a connu des violences lors de l’élection du maire le 21 juin 2016.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je me nomme Salif SAWADOGO maire de la commune de Gomboro. Je suis un agriculteur.
Comment êtes-vous arrivés à la tête de la mairie de Gomboro ?
Je ne voulais pas être maire mais ce sont les populations qui m’ont poussé pour me faire conseiller. Ensuite à l’élection du maire j’étais en compétition avec un peulh nommé DIALLO Moussa. Au premier tour, le peulh a passé mais les populations se sont opposées en disant qu’ils ne veulent plus de lui. Après lui une femme a été désignée mais elle a désisté. C’est ainsi que j’ai été proposé et élu maire de Gomboro. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
David Demaison NEBIE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 19 juillet 2017 à 22:38, par Cequejenpense En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Avec ca c’est clair que Gomboro va rater ces 5 annees de municipalite. Les gens ont mis la politique avant l’interet de la commune. Le maire ne sait meme pas ou il va avec sa commune. Dommage.
2. Le 20 juillet 2017 à 07:36, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Par Kôrô Yamyélé
Le 20 juillet 2017 à 09:09, par Yv En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Soyez plus serieux. Si dans la commune ceux qui emmagasinent les connaissances ne sont pas capable de mettre les leurs a la disposition des dirigeants pour le developpement de la commune, le maire a eu le courage de dire ses limites. J’appelle les personnes de bonne volonte natif de la commune ou pas, non partisan, de se rentrer en contact avec le maire pour lui faire des propositions et prodiguer des conseils pour le developpement.
3. Le 20 juillet 2017 à 08:11, par mapien En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Pour ceux qui ne savent rien de ce qui se passe dans cette commune je vous demande de vous méfier parce que on peut faire dire des choses aux gens afin de profiter de leurs ignorance
par exemple je sais que plusieurs d’entre vous ne savent pas que le maire adjoint de la commune croupit actuellement en prison à TOUGAN
Le 2 août 2017 à 21:04, par HERVY Marie Thérèse En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Bonsoir,
Comment s’appelle le maire-adjoint ? - j’ai reçu chez moi en France en Mai 2016 une animateur Naam de Gomboro ; Jéremy IBRANGO
qui était investi au niveau de sa commune et je viens d’apprendre qu’il serait peut etre en prison - pourquoi ?
si vous pouviez me donner des réponses à cet état de fait plusieurs familles françaises qui l’on accueillis aimeraient avoir de ses nouvelles
merci pour votre réponse
Marie Thérèse HERVY
Agricultrice
4. Le 20 juillet 2017 à 09:04, par lavipère En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Monsieur le maire comme, la population a refusé mr Diallo parce qu’il est peulh et vous vous avez accepté, assumer avec votre population. Comment une population va refuser un maire élu parce qu’il est d’une autre ethnie. A quant la vraie démocratie au Burkina. Chaque population mérite son maire et chaque maire mérite sa population. Personne ne vous donnera un coups de main. Débrouillez vous. Vous êtes tous malhonnêtes, racistes et régionalistes.
Le 20 juillet 2017 à 11:53, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Par Kôrô Yamyélé
Le 20 juillet 2017 à 22:12, par Cequejenpense En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Pourtant lui meme est Mossi. Gomboro est une commune San (samo) si l’on veut faire la distinction.
5. Le 20 juillet 2017 à 09:23, par Skype En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
C’est la preuve qu’il faut un niveau minimum pour gérer une collectivité au niveau local comme au niveau national. Là il est préférable qu’un niveau académique soit requis pour être conseiller municipale ou régional ou encore national pendant un certain temps.
6. Le 20 juillet 2017 à 11:21, par KOASSA En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
le Burkina est une nation. les populations qui crient haut qu’ elles ne veulent pas d’une autre ethnie comme maire ou autre doivent être punies.il faut instaurer la délégation spéciale et envoyer un peul comme préfet à Gomboro.il faut cultiver l’ unité nationale . La base du développement commence par ça.
7. Le 20 juillet 2017 à 13:53, par Silam En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
C’est vraiment dommage. Rectificatif ! vous n’etes pas un agriculteur mais plutot un cultivateur.
Quand est-ce que le regionalisme va quitter mon beau pays le Burkina Faso.
Mais c’est logique puisque meme au niveau de l’election du President du Faso, les gens ont elu le President parce qu’il est de l’ethnie majoritaire et non sur une base objective de son PNDES.
Il nous faudra encore au moins un quart de siecle pour que les choses commencent a changer a ce niveau la. Comment voulez vous que le premier responsable d’une commune n’ait meme pas un programme de development de sa commune. Il est evident que ce sera une navigation a vue, et bonjour et bonsoir au sous-development. Mais c’est bien fait pour cette commune regionaliste et/ou ethniciste qui prefere un non-peulh maire.
Ignorance quand tu nous tiens !
8. Le 20 juillet 2017 à 15:00, par Pilipambé En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
Voici quelqu’un qui compte sur d’éventuels relations à l’extérieur pour développer sa localité. En échange de quoi ? terrains ? Enfants ?
9. Le 20 juillet 2017 à 15:53, par HIEN En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
C’est vraiment dommage. Chaque peuple mérite ses dirigeants.
10. Le 20 juillet 2017 à 15:58, par Toēenga En réponse à : « Nous n’avons pas beaucoup de connaissances académiques pour développer notre commune », dixit Salif Sawadogo, maire de Gomboro
SIlam, ce que tu dis est faux. Tu vas dire qu’à bobo, et plus généralement à l’ouest et dans le sud ouest les Mossi sont les plus nombreux ? Et pourtant le mpp est passé haut les mains dans les présidentielles, les députation, les municipales. Ce que tu dis ne colle pas. Tu peux ne pas aimer le mpp mais un peu de quand même toi aussi.
Toēenga