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Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

Publié le lundi 17 juillet 2017 à 01h25min

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Migrants burkinabè de retour de la Libye :  « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

Partis en Libye à la recherche de l’eldorado, des jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 35 ans ont volontairement choisi de rentrer au pays. A leur arrivée, ils ont été transférés sur un site de transit. Nous avons passé la matinée du jeudi 13 juillet 2017 avec eux. Sans complaisance, ces migrants burkinabè, nous ont rapporté avoir vécu l’enfer sur leur terre d’exil.

Réunis en petits groupes, des migrants burkinabè en provenance de la Libye attendent impatiemment leur tour de passer devant des agents de police et de l’Organisation internationale de la migration (OIM) pour des formalités d’enregistrement. Objectif : Se voir délivrer un laissez-passer pour faciliter leur retour parmi les leurs. D’autres s’interpellent, se taquinent, rient. Réceptifs aux interrogations, quelques uns d’entre eux, dépeignent les conditions difficiles dans lesquelles, ils vivaient et qui les ont poussés à retourner au bercail.

Lemané Yaya s’est rendu en Libye en 2015. Son voyage lui a coûté 300 000 F CFA. Parti du Burkina Faso, ce jeune homme de 29 ans a rallié Agadès au Niger puis Niamey, en car. Ensuite, dans une bâchée 4x4, il est entré à Gadrole, une ville de la Lybie. « Là-bas, j’ai fait une semaine de prison (…) Dieu merci, j’ai pu m’évader avec d’autres jeunes burkinabè pour rejoindre Tripoli, la capitale Libyenne », confie-t-il. Pendant son séjour en Libye à la recherche de l’eldorado, M. Lemané a vite déchanté. « On peut t’engager pour un service. Une fois que c’est fait, les honnêtes personnes te payent, et les autres pas. La pire des situations, on peut t’emprisonner même si tu as bien fait le travail, et par la suite te demander de payer une caution », ajoute-t-il, précisant qu’un groupe armé a enlevé son ami dont il n’a toujours pas de nouvelles.

Contrairement à certains, M. Lemané ne percevait pas de salaire à la fin du mois. « Je me débrouillais dans le domaine des carrelages avec des Egyptiens et on me payait après service rendu », a-t-il fait savoir.

De retour donc au pays, ce rapatrié volontaire entend partir sur de nouvelles bases à Wendogo dans le département de Tenkodogo. Pour lui, plus question de tenter l’exil.

Originaire de Zorgho, Alizéta Lingani dit avoir passé 11 mois en Libye. Mais l’atrocité qu’elle a vue dans ce pays en si peu de temps, la laisse sans voix. Perdue dans ses pensées, pendant un moment, cette charmante demoiselle de 26 ans, revient à nous après un soupir. « Dans ce pays, on nous considère comme des esclaves. On attache les hommes comme des animaux, on les frappe et on tue d’autres par moment. Leur corps est jeté dans la mer », relate-t-elle. A l’entendre, beaucoup d’entre eux ont été emprisonnés de façon arbitraire. « Pour un rien, tu peux te retrouver en prison. Du coup, on est obligé d’appeler nos parents au pays pour qu’ils nous envoient de l’argent afin qu’on nous libère ». Le sourire aux lèvres, elle dit être contente d’être rentrée au pays pour retrouver les siens.

Blandine, quant à elle, dit avoir été dupée par une jeune femme qui lui promettait pourtant un avenir radieux en Libye. « Elle nous a fait comprendre, moi et huit autres béninoises, qu’elle avait une entreprise en son nom en Libye et qu’une fois là-bas elle allait nous embaucher. Toutes excitées, nous avons accepté de partir avec elle, laissant derrière nous, enfants et familles. Sur la route également, elle nous a fait de belles promesses (…). Une fois à destination, nous avons compris son jeu. Mais, il était déjà trop tard », témoigne la béninoise.

Des jeunes burkinabè leur y ont apporté main forte et une amitié s’est créé entre eux. Toute chose qui permettra aux filles de solder leur dette en ce qui concerne le loyer. Pour elle, la Libye est une destination à éviter. C’est pourquoi, elle n’a pas manqué de lancer un appel à la jeunesse qui veut aller à l’aventure : « A tous mes frères et particulièrement mes sœurs, il ne faut pas vous laisser berner par les vendeurs d’illusions. Ils vont vous promettre de vous amener dans tel ou tels pays en retour de telle somme. N’acceptez surtout pas, car il y a beaucoup comme vous au Libye qui sont devenues aujourd’hui, folles, malades ou mortes ». Par ailleurs, une chose trouble le sommeil de cette jeune femme. « On doit aller à l’hôpital pour des examens sanguins », a-t-elle dit les larmes aux yeux. Avant de conclure : « En Libye, on nous obligeait à avoir des relations intimes avec des hommes et sans protection ».

Autant de témoignages que les rapatriés volontaires rapportent avoir vécu, « juste parce qu’ils ont la peau noire ». Ils ont alors unanimement adressé leurs vifs remerciements à l’OIM, le ministère chargé de la solidarité nationale et celui des affaires étrangères qui ont rendu possible leur retour au pays natal.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Lire aussi : Migrants burkinabé en Libye : 227 d’entre eux ont regagné le bercail

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Vos commentaires

  • Le 17 juillet 2017 à 01:14, par kenichi En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Franchement, qu’est ce que femme part faire dans un endroit pareil ? Et qu’est ce que vous croyez qu’ils feront de vous ma chère ? Vous êtes vraiment naîve ma chère..

  • Le 17 juillet 2017 à 06:33, par syla En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Dieu merci vous êtes revenus
    Ne répétez plus cette erreur, vous avez la chance d’être vivants.

  • Le 17 juillet 2017 à 07:03, par fils du pays En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    On est toujours mieux au près des siens.
    Au regard de toute cette souffrance que subit nos frères burkinabé en Libye, que fait notre état à part organisé leur rapatriement ?
    Merci à notre état pour ces rapatriements organisés.

  • Le 17 juillet 2017 à 07:57, par Lapaz En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Remercions encore les autorités et toutes les bonnes personnes qui ont rendu ce retour possible. C’est sûr que demain d’autres personnes tenteront à nouveau l’aventure en Libye malgré ces témoignages mais est ce qu’on peut les en vouloir quand on n’a rien fait pour éviter qu’ils aient envie de partir ? Qu’est ce qui peut retenir quelqu’un s’il n’a plus rien à perdre ou qu’il ne voit aucune lumière au bout du tunnel dans lequel il est depuis longtemps.
    Du temps de l’esclavage et selon l’histoire, nos ancêtres étaient pourchassés et capturés. Aujourd’hui l’occident n’a plus besoin de venir nous chercher, ils ont juste à mette à la tête de nos états des présidents marionnettes et leur imposer une politique de gestion qui créera la misère au point que la majorité broient du noir et sacrifie richesses et bien de leur famille pour aller en Europe à l’aventure au prix de leurs vies souvent pour de meilleures lendemains.

    • Le 17 juillet 2017 à 09:24, par kwiliga En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

      Heu, oui, mais sinon, la Libye, c’est pas en occident.
      La Libye, est en terre Africaine, dont l’ancien leader mégalomane rêvait de faire l’unité...
      Hum, c’est pas gagné !

    • Le 17 juillet 2017 à 14:08, par A qui la faute ? En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

      Donc c’est l’occident qui a installé Rock en vous forçant à le voter ? C’est l’occident qui vous obligeait à courir dernière les 4X4 de Blaise pour battre campagne ? Qui nous oblige à partager les parcelles entre amis quand certains n’ont rien ?
      Tant que nous trouverons des excuses à notre médiocrité dans tous les domaines il y aura des exilés. Les ressources du Burkina n’ont pas énormément changé mais en 20 ans la population a doublé. Les gens font une compétition du nombre d’enfants alors qu’il pleut de moins en moins, dans un pays sans industrie. C’est l’exil ou les insurrections répétées car c’est SEC. Assumons de façon responsable notre part de responsabilité et le ciel nous aidera.

  • Le 17 juillet 2017 à 09:16, par fbdes En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    exact mon frère l’ambition des femmes les conduisent dans des aventures impossible. j’’espère qu’elles seront plus sage dans le pays .

  • Le 17 juillet 2017 à 09:29, par YANNICK En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Disons merci à Dieu et prenons notre pays pour une terre promise dans une combativité et dans la prière et nous verrons que tout est parfait pour notre avenir et voire notre existence.

  • Le 17 juillet 2017 à 09:47, par N’Yafientô En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    C’est que vs ayez vécu cette aventure et que vs puissez en témoigner de vive voix. Tant pis pour ceux qui s’y aventureront après vs avoir écoutés !

  • Le 17 juillet 2017 à 10:01, par hum gouambiga ! En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Et dans tous ça les libanais qui vivent dans notre territoire reçoivent des considération. Et parfois d’autres se comporte mal envers nous ici et nous les laissons faire. Il n’existe plus un pays hospitaliers comme le BURKINA FASO. QUE DIEU AIDE NOS FRERES ET SOEUR qui se retrouvent dans ces conditions.

  • Le 17 juillet 2017 à 10:32, par Alexio En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Les europeens imperialistes ont destabilises le moyen orient, l Afrique, plus particulierement la Libye. Un pays africain qui avait resssu a fournir et satisfaire tous les besoins de son peuple. Ce peuple ingrat c est laisser rouler dans la farine de la France de Sarkosy, et l Angleterre de David Cameron. Maintenant, ce meme peuple cherche en plein jour avec une lampe allumee le guide de la revolution libyenne.

    Comme en Irak, les promesses d une societe democratique par les occidentaux, c est fait attendre sur le terrain. C est le chao qui est installe en conflit des bloques internes montrant au monde entier la complexite etnique de ce pays.

    Au temps de Moammar Kadhafi aucun africain legal en Libye avait cette experience d endurance que nos aventurieux burkinabe ont vecu. Maintenant c est l africain contre africain. Et cela fait rire ces imperialistes vendeur de machine de guerre nous diviser pour regner sur notre naivite sans borgnes.

    Il nya plus d Eldorado en Libye, pas moins en Europe. Le dernier et vrai Eldorado est l Afrique. Malgre notre pauvrete, on a notre dignite quotidienne.

  • Le 17 juillet 2017 à 11:14, par Bebeto En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Bonjour moi je vais vous dire une seule chose, le jour où nous les allogènes(agent de liaison ,secrétaire,GrH, chauffeur) décideront de mener notre mouvement au sein de ce département vous qui pensiez être plus important sauront que tout agent public est important.J’ai l’impression que dans ce département ministériel tout le monde piétine les allogènes comme vous nous appelés.Mais dans peu de temps nous aurons notre récépissé et nous vous montreront que sans nous aussi (agent de liaison, grh, secrétaire, chauffeur) vous n’êtes rien ;Que le gouvernement ouvre l’oeil et le bon car tot ou tard l’histoire ratrappera les agents qui divisent le ministère.

  • Le 17 juillet 2017 à 11:26, par yad’bila En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Pour une consideraton des burknabés à l’exterieur, il faut imperativement ouvrire les services sociaux dans les ambassades du burkina. c’est tout. lorsque vous laisser la femme de l’ambassadeur s’occuper de cette taches, le resultat est lamentable car elle n’a reçu aucune formation en la matière. c’est presque dans tous les pays que les burkina sont traités de façon inhumaine

  • Le 17 juillet 2017 à 12:39, par Naturel En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Si le Burkina a une représentation diplomatique làbà, qu’il l’a ferme par ce que s’il y a un ambassadeur et malgré ce qui se dit est réel, il risque un crachat sur le visage un jour laba. L’autorité burkinabé en libye n’a pas sa raison d’y être. Une manque de considération à notre pays. Si les libyens au Burkina lisent çà, ils comprendront que nous sommes un peuple de Dieu. C’est vu la méchanceté de certaines races que Dieu a choisit les Prophètes dans leurs races pour les enseigner l’amour du prochain, et malgré ils restent méchants de sang. Le noir c’est le seul peuple bénit de Dieu voilà pourquoi Dieu n’a pas besoin d’envoyer ou de choisir un prophète parmi les noirs parce qu’ils sont déjà des prophètes. Honte aux libyens qui vont lire çà. Vous allez baisser la tête même si c’est une minute.

    • Le 17 juillet 2017 à 19:52, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

      Mes chers Nagbila et Naturel, vous semblez vraiment peu informés de la situation.

      En 2011, sous prétexte de "libérer" le peuple Lybien du dictateur Khadafi, Le président Français Nicolas Sarkozy a fait bombarder le pays, détruisant une bonne partie de sa structure militaire, politique, industrielle et économique. Alors même que ce même Khadafi avait parait-il financé la campagne présidentielle de Sarkozy et été accueilli en invité d’honneur à la fête nationale française précédente. Mais la France a bien fui ses responsabilités en n’assurant pas le "service après-vente" et laissant ce pays détruit désorganisé, se contentant de s’approprier des contrats juteux et des pans entiers de l’économie pétrolière.

      Depuis cette date donc, la Lybie est devenue un territoire sans gouvernement ni armée centrale, dont les parties économiquement importantes sont contrôlées par des milices, souvent islamistes et soutenus par diverses puissances. Dans le reste du pays ce sont les pillards, voleurs et brigands qui font leur loi. Cette pagaille a permis aux djihadistes de récupérer de nombreuses armes et d’aller envahir le Mali. La plupart des pays "normaux" comme le Burkina ont évacués le personnel non essentiel sinon la totalité de leurs ambassades depuis des années et déconseillent à leurs ressortissants d’y aller sauf contrat avec un des états dont les armées occupent le pays et peuvent leur assurer un minimum de sécurité. Avant même cette balkanisation de la Lybie, si Khadafi accordait l’asile à tous les djihadistes du monde, ce n’était pas un pays fréquentable pour les migrants. Entre le racisme primaire et la prétexte d’aider l’occident à lutter contre les migrations illégales, les africains ont toujours été maltraités en Lybie, et ce n’est pas la première fois que des Burkinabè sont rapatriés de là bas.

      On se demande donc pourquoi des gens insistent pour y aller alors que les choses se sont aggravées ? Quitte à migrer il existe d’autres destinations possibles, légalement ou illégalement ? Alors que voulez-vous que notre "petit" Burkina, qui peine à assurer le quotidien des nationaux, aille faire là bas pour des gens qui n’ont demandé l’avis de personne avant d’y aller ? Le simple rapatriement d’une seule personne coute déjà l’équivalent de la scolarité de plusieurs enfants du pays. A moins que vous préconisiez de laisser le Burkina aux djihadiste et faire débarquer notre armée là bas dans le seul but de faire "respecter" les ressortissants Burkinabè qui y sont entrés illégalement ?
      Alors si là bas les gens "sont méchants et racistes" et ne "vous respectent pas", n’y allez pas !!! Ou bien ???

  • Le 17 juillet 2017 à 12:52, par kadafi En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    En fait pour être victime de ce genre de recrutement il faut être d’une certaine classe et fréquenter certains milieux , pour être candidat à ce recrutement ; une fois appâté personne ne peut les dissuader .C est dommage que leur message restera lettre morte .

  • Le 17 juillet 2017 à 14:18, par warzat En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    c’est des animaux, le malheur frappe leur pays et se sera pour longtemps. ’’évitons de maltraiter un étranger ui loin de chez lui’’, la bible. les burkinabè ne se comportent pas ainsi.

  • Le 17 juillet 2017 à 15:14, par Sougrnooma En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Avec cette génération trop ambitieuse et maladroite,on ne peut qu’aboutir à ça.
    Alors la solution, c’est dans l’éducation et la formation !

  • Le 17 juillet 2017 à 15:39, par Inside En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    C’est normal qu’ils nous traitent comme des esclaves. Nous avons abandonnés nos traditions pour les singer des leurs religion où il est clairement écris que nous sommes des esclaves.
    L’Africain qui se plain d’être traité comme un esclave dans un pays arabe n’a rien compris, ça fait partir de leur croyance. Pour preuve vous verrez très rarement des mariages entre Africain noir et Arabe.
    Je connais personnellement un sénégalais qui a épousé une arabe, ils vivement en France, quand ils vont dans les marchés de quartier pour faire leur course, sa femme se fait insulter verbalement (en arabe) par les commerçant arabes pour avoir épousé un esclave.
    Pour ceux qui ont fait l’Algérie, la Tunisie, la Libye, le mot qu’ils utilisent pour désigner les Africain noir dans la langue arabe signifie « Esclave ».
    C’est à dire que culturellement ils éduquent leurs enfants que nous sommes de esclaves. Et pour être franc, je penses qu’ils n’ont pas entièrement tord de nous traiter ainsi car il faut reconnaitre que l’Africaine Noir est l’un des seule être vivant sur cette terre à adorer des Dieux taillés à l’image des autres. Nous avons abandonné nos cultures, reniés nos traditions et épouser celles de nos oppresseurs.
    Je le dis tout haut, le problème vient de nous et non d’eux. Nous devons nous réveiller et retourné à nos origines.

  • Le 17 juillet 2017 à 18:09, par Paul En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    Il y a beaucoup de nos frères et soeurs qui sont inconscients. Tu as beau leur expliquer les réalités que tu vis au quotidien en europe, ils trouveront que c’est parce que tu es jaloux ou égoïste, ne voulant pas qu’ils réussissent que tu essaies de les décourager. Des gens vont dépenser des centaines de milliers de francs pour tenter le voyage clandestin, alors que cet argent aurait pu être utilisé sur place au pays pour monter un petit projet.
    Je pense qu’il faut laisser chacun faire son expérience, comme ça tout le monde sera en paix. Ceux qui réussirons à passer au travers de l’enfer, tant mieux. Ceux qui y laisseront leur peau, tant pis.

  • Le 17 juillet 2017 à 20:44, par valentin En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    pourquoi aller dans la cour du voisin dormir chassant que chez toi ya la place ?moi je rejete la faute au système educatif du burkina.on m’apprend beaucoup a l’ecole primaire beaucoup de leçon a la fois mais rien de tous ceux-ci ne garantis mon avenir au lycée mème chose.la physique-chimie que je debute en quatrième est verbale je recite les formule mais pas d’action.au campus c’est pire on crèe trop de filière là où je devait perfectionner mes connaissance,c’est làba que je ne peux mème pas voir mon enseignant je demande aux autorités de reflechir sur serieusement sur l’education

  • Le 18 juillet 2017 à 08:13, par patarbtalé En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    avec 300.000 au Burkina, on peut bien démarrer un commerce qui plus tard, on ne voudrait plus rien de personne. que la jeunesse arrête de ce genre de rêve.

  • Le 18 juillet 2017 à 15:22, par Naturel En réponse à : Migrants burkinabè de retour de la Libye : « On nous obligeait à coucher avec des hommes sans protection »

    N°16, salut à toi. je valide. tu es un intègre. Que ton message soit compris surtout par les fidèles fanatiques de toute religion étrangère. L’ouverture d’une école de sagesse ça sera bénéfique. Merci..

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