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Insertion professionnelle au Burkina Faso : Cerner les difficultés pour mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi

Publié le lundi 10 juillet 2017 à 14h15min

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Insertion professionnelle au Burkina Faso : Cerner les difficultés pour mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi

Le Secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Brice Noël Yogo, a procédé à l’ouverture de l’atelier de validation de l’étude sur l’insertion des groupes cibles sortant des centres de formation professionnelle du ministère, titulaires des titres de qualification professionnelle. C’était ce vendredi 7 juillet 2017, au Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO).

La valorisation du capital humain est un facteur incontournable pour garantir une bonne croissance économique et sociale. Bien compris par les gouvernants, cette volonté occupe une place de choix (deuxième axe stratégique) dans le Plan national de développement économique et social (PNDES). Et pour que ce capital humain soit de qualité et en quantité suffisante, l’on ne peut que se référer à l’enseignement et à la formation technique et professionnelle. Sur ce plan, le pays des Hommes intègres connait une évolution depuis quelques années, mais tout le rouage n’est pas au beau fixe. D’où cette étude sur l’insertion des groupes cibles sortant des centres de formation professionnelle du ministère de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, titulaires des titres de qualification professionnelle.

Brice Noël Yogo, SG du ministère en charge de la l’Insertion professionnelle

C’est grâce à l’appui financier du Programme d’appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnelles (PAPS/EFTP), que l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF), en collaboration avec d’autres acteurs, a conduit cette étude. Selon le Directeur général de l’ONEF, Jean Pierre Paré, l’objectif premier était d’analyser le dispositif de la formation professionnelle au niveau des différents centres que sont celui de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), le Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPRZ), le Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO). « Nous allons analyser le dispositif voir quels sont les acquis et également les insuffisances en vue de proposer des perspectives pour que les jeunes qui sortent de ces centres puissent s’insérer sur le marché du travail », a-t-il laissé entendre.

Le Directeur général de l’ONEF

Ce n’est pas le SG du ministère en charge de l’Insertion professionnelle, Brice Noël Yogo, qui a procédé à l’ouverture officielle de l’atelier de validation, qui dira le contraire. Pour lui, le diagnostic est établi que le dispositif de formation présente quelques insuffisances puisque tous ceux qui sortent, ne parviennent pas à s’insérer. Cela, en raison de l’inadéquation entre la formation et les besoins réels du marché du travail. « Cette étude nous permettra de revisiter nos curricula de formation afin de faire en sorte que la formation soit en adéquation avec les besoins réels du marché de l’emploi ». Ce qui naturellement va œuvrer à la consolidation du partenariat avec le monde professionnel qui participera à l’élaboration des référentiels qui serviront de base de formation des apprenants, à l’évaluation, à l’offre de stage. Toujours dans le souci de donner la place qui revient au partenariat école-entreprise au grand bonheur des formés.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

Portfolio

  • Les participants à l'atelier de validation
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