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Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

Publié le mercredi 5 juillet 2017 à 23h41min

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Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

Excellence monsieur le Premier Ministre, je viens par la présente lettre ouverte, attirer votre attention sur une situation douloureuse que vivent des élèves formés dans la filière d’infirmiers brevetés, tant au niveau d’écoles privées de santé que de celles étatiques. Il s’agit d’une situation délicate, qui frise l’injustice par l’empêchement de ces élèves de passer le concours de la Fonction publique pour des critères de diplômes arbitrairement définis.

Depuis longtemps, le Brevet d’Etudes du Premier Cycle(BEPC), a constitué le diplôme requis pour le concours d’infirmiers brevetés au Burkina Faso. Ainsi, de nombreux élèves ont payé trois années de frais de scolarité pour se former dans des écoles privées ou publiques de santé dans le but d’obtenir une formation diplômante dans la filière d’infirmiers et d’infirmières brevetés.

Cependant, la surprise est grande de constater que les données ont été brusquement changées pour le recrutement d’infirmiers brevetés. Le ministère de la Fonction publique exige désormais des candidats au concours d’infirmiers, d’avoir le niveau de la classe de terminale. Cette nouvelle conditionnalité porte un grand préjudice aux élèves infirmiers brevetés, recrutés sur la base du BEPC direct, dans des écoles de santé, dans lesquelles ils ont obtenu la qualification requise pour exercer le métier.

Voilà que le ministère de la Fonction publique leur coupe l’herbe sous les pieds, en les exposant au chômage ou à la tricherie. En effet, certains élèves infirmiers peuvent être tentés de se faire délivrer frauduleusement, des attestations de niveau de la classe de terminale pour passer le concours. Mais, les plus honnêtes qui sont les plus nombreux, crient à l’injustice.

Certains d’entre eux qui ont des parents juristes, envisagent même d’ester en justice contre les ministères de la Fonction publique et de la santé pour irrégularités flagrantes et abus d’autorité. Les plaignants ne s’opposent pas systématiquement au rehaussement du niveau de recrutement pour les infirmiers brevetés. Mais, ils préconisent qu’il soit fixé une période transitoire raisonnable ,qui permette aux dernières promotions recrutées avec le BEPC direct ,de terminer leurs formations et d’avoir accès au concours dans l’attente que le nouveau système se mette en place automatiquement ,avec les nouveaux recrutements qui doivent se faire sur la base du niveau terminal, dans les écoles de santé publiques et privées.

Une circulaire devrait être envoyée à toutes les écoles à cet effet, pour qu’elles exigent désormais à l’inscription, le BEPC +3(niveau terminal) aux postulants d’élèves infirmiers brevetés.

Dans les faits, les élèves infirmiers recrutés sur la base du BEPC direct, acquièrent un niveau équivalent au BAC après 3 années de formation théorique et de stage pratique. Les notions de psychologie et de philosophie qui leur sont enseignées, ne relèvent-elles pas déjà du programme d’enseignement de la terminale ? Il faut éviter le fétichisme des diplômes pour voir la réalité sous l’angle du pragmatisme de la formation professionnelle. Le Burkina Faso est de nos jours confronté à un déficit d’agents de santé, par conséquent, il faut éviter de fermer la porte aux compétences disponibles qui peuvent servir à combler le gap.

Excellence monsieur le Premier Ministre Paul Kaba THIEBA, après cet exposé panoramique de la problématique de recrutements d’élèves infirmiers, j’invoque votre indulgence, pour trouver un compromis rationnel à cette épineuse préoccupation, à travers quelques pistes de solutions dont j’ai fait cas.

Je vous prie Excellence, d’agréer ma déférente et citoyenne sollicitation.

Par un parent d’élève infirmier breveté

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Vos commentaires

  • Le 6 juillet 2017 à 00:05, par jerkilo En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Les infirmiers brevetés recrutés avec un niveau Terminale vont-ils être reclassés en B1 ( Terminale + 3 ans de formation= bac + 2ans de formation) ? Sinon c’est un précédent qui va créer une injustice qui fera l’objet de revendication légitime.

  • Le 6 juillet 2017 à 06:10, par patriote2000 En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Mr le parent d’élève, il faudrait bien vous renseigner et poser le problème clairement. Il n’a jamais été question de relever le niveau de recrutement des IB. Il s’agit d’arrêter simplement la formation des IB. Je ne sais pas si vous êtes au pays mais ce que vous dites n’a rien avoir avec la réalité. La formation des IB a toujours été de 2 ans. On n’a jamais formé un infirmier breveté en 3 ans, à moins que l’élève ne redouble une classe. Et tout le monde sait qu’il y a les infirmiers d’État qui sont actuellement recruté sur la base du niveau terminale. Sous peu cela passera au BAC. vous parler d’un problème déjà connu. Depuis longtemps, l’État a arrêté la formation des IB, mais les écoles privées ont refusé de suivre le pas déclarant ne pas former ce profil pour l’État. On s’est alors retouvé avec une masse d’IB au chômage que l’État refuse de récruter sur mesure nouvelle. Il y a également le cas des accoucheuses auxiliaires.
    Mais votre préoccupation reste cependant pertinent. Je pense que les négociations avec l’État doivent se poursuivre pour trouver une solution. Pourquoi ne pas s’entendre avec les écoles pour suivre une formation complémentaire accélérée dans le but d’avoir le diplôme d’État ? Avec l’accord bien sûr des autorités et du syndicat. Et surtout l’appui financier de l’État.

  • Le 6 juillet 2017 à 07:26, par IBKA En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Dites la formation dure 2 ans ou 3 ans ?. Nous vous soutenons mais allez dans la courtoisie et non dans les insultes. surtout ne vous laissez pas téléguider par certains ou certaines qui vont vous pousser dans des actions contre productives. le pauvre Paul Kaba a trouvé le problème en arrivant. c’est blaise et son CDP qui avait pris cette décision. Pourquoi ? ne vous trompez pas d’adversaire. Nous sommes avec vous

  • Le 6 juillet 2017 à 07:57, par Bounga Bounga II En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    La situation des infirmiers brevetés nous interpelle tous.
    Espérons simplement que le gouvernement de PKT prendra la question au sérieux.

  • Le 6 juillet 2017 à 08:07, par Citoyen indigné En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Après lecture de la lettre ouverte à Mr le Premier ministre, je voudrais faire les observations suivantes en tant que citoyen lambda. Il est normal pour les infirmiers brevetés de se plaindre. Mais je pense que l’argumentaire aurait été plus consistant si les IB demandaient au PM de voir comment faire le reclassement des IB sans le niveau terminal déjà sur le terrain. On peut par exemple faire des tests pour cela suivis d’une formation complémentaire éventuelle ! Toutefois cette solution n’est que temporaire car pour être attaché de santé, le problème du BAC va encore se poser pour ces IB sans BAC. Du reste, les mesures transitoires dont vous parlez ont déjà été accordées aux IDE sur pression des syndicats de la santé lorsque dans les années 2000 après l’adoption de la loi 13/1998 qui régissait les agents de la fonction publique avait été adoptée. En effet, les IDE devraient être recrutés avec le BAC et non avoir un niveau terminal, pour pouvoir progresser dans leurs carrières et être attachés de santé.Finalement, de périodes moratoires en périodes moratoires cela n’a jamais été appliqué ! Au même moment, la grille salariale de l’époque prenait comme diplôme de base le BAC, et même certains IDE sans BAC qui sont devenus attachés de santé ont cru que cela était la règle. Certains même sont devenus Conseiller de Santé et exigent aujourd’hui un reclassement dans la même catégorie salariale que les médecins généralistes (BAC + 8 ans) dans le cadre de la fonction publique hospitalière. Même dans la grille de la loi 081 actuelle, ne peuvent être classés en P7 que les agents publiques ayant un Doctorat ! Cette disposition est contestée par certains agents de santé qui estiment que le nombre d’années de formation compensent le nombre d’années d’études après le BAC ! Hors, aujourd’hui, c’est l’université seule qui délivre le Doctorat ! Et les conditions d’accès à l’université à quelques rares exceptions près exigent le BAC ou un diplôme reconnu équivalent par le système CAMES ! Donc, voyez-vous où certaines concessions par les pouvoirs publiques peuvent nous amener. On se retrouve dans un cercle vicieux. Je pense que c’est vu notre passé récent de la fonction publique et les conséquences qu’on traine aujourd’hui que l’Etat ne veut plus s’engager dans ces genres de compromis. Surtout qu’il est prévu une concertation nationale pour définir une base de rémunération des agents de la fonction publique, avec comme objectif la justice et l’équité : à diplôme égal, salaire égal ! Alors je pense qu’il appartient à l’Etat de prendre ses responsabilités. Si le système de santé ne veut plus de ces IB sans BAC, qu’on ne les recrute plus ! Ce ne sera pas la première fois au Faso : le corps des infirmiers des grandes endémies a disparu, les accoucheuses auxiliaires sont en voie de disparition, etc.
    Quand on regarde bien dans tous les domaines de la fonction publique, c’est le nivellement par le haut : recrutement des élèves gendarmes avec le BAC, disparition des préposés des eaux et forets, recrutement à la police à partir du BEPC et non du CEP, etc. En France (que nous aimons imiter), les sages femmes ont des Diplômes d’Etat , sont recrutées avec le BAC et ont un tronc commun d’études avec les médecins généralistes ! A mon avis le Burkina n’a pas le choix, il faut tendre vers l’excellence ! Il appartient alors aux élèves de se mettre au travail afin d’acquérir le niveau nécessaire pour occuper tel ou tel poste. Cela contribuera à améliorer le niveau de prestation dans la fonction publique.

  • Le 6 juillet 2017 à 08:15, par padre En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    si M.le Ministre pouvait voir ça, sa éviterais de millier de frustration dans le pays des Homme Intègre.et comme il est Intègre SEM Paul Kaba THIEBA une suite favorable leur sont réservés.

  • Le 6 juillet 2017 à 08:39, par DDCOOL En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Assez fini la récréation ! c’est comme cela que les gens ont fait et depuis 2005 l’Etat a boqué les attaché de santé en A2 alors que si le recrutement avait lieu en son temps avec le Bac, l’histoire aurait fini et les attachés en A1. Evitons des tenir compte des interêts individuels pour alerter l’opinion

  • Le 6 juillet 2017 à 08:39, par RASTA En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    C’est vraiment triste je me suis endetté payer cette formation pour ma femme mais aujourd’hui elle est assise à la maison sans rien faire. J’envisage encore qu’elle fasse IDE mais j’ai peur que d’ici qu’elle finisse sa formation ces autorités bidon qui ne savent pas ce qu’ils veulent vienne encore dire qu’il y aura plus de recrutement d’IDE. Mais Dieu Est Fort et Lui Seul comblera nos peine par une justice équitable envers ces bourreau d’autorités.

    • Le 6 juillet 2017 à 12:47, par Suyélé En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

      Mon cher, depuis qu’on peut payer une formation professionnelle sur titre pour que quelqu’un devienne agent de santé, moi je suis découragé ; trop de laxisme avec ces gens sans aucun niveau qui prennent leur patient pour un cobaye.
      Or malheureusement ce sont dans ces corps sensibles que les gens se pressent pour payer des formations, sans se soucier de la suite de la carrière et des conséquences

  • Le 6 juillet 2017 à 08:41, par Beza En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Bonjour, je vous assure que le PM ne comprendra pas votre lettre.
    1. Depuis 2010, l’état ne forme plus les IB car c’est un corps en extension.
    2. les IB sont recrutés avec le BEPC comme diplôme et le niveau de terminal.
    3. la formation des IB dure deux ans au lieu de trois.
    Si voulez parler des élèves infirmiers diplômés d’état recalés à l’examen national, pour défaut d’ancienneté du diplôme, c’est une autre question. Et là effectivement sollicitez l’indulgence du PM mais soyez honnête avec lui car bon nombre des recalés ont usé de faut et usage de faux et ils le savent très bien.

  • Le 6 juillet 2017 à 08:51, par docteur En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    il faut toujours des sacrifices pour tout changement et les victimes de ce sacrifice pour le cas présent sont les inscrits sur titre des écoles privées ; en mon sens l’école de la santé publique ayant mis fin à cette filière les écoles privées devraient emboiter le pas mais hélas L’appât est tendu et les victimes se sont accrochées . Combien sont ceux là qui ont trimer pour avoir le BEPC pour s’inscrire et combien sont t-ils à accéder à la fonction publique .Le vrai problème est que certains n’ont mème pas le niveau 3em ;et nous savons comment fonctionnent certaines écoles privées . ; pourvu que vous vous inscrivez vous sortirez avec un diplôme quelque soit votre niveau. Notre santé n’est pas à vendre au rabais alors voilà le motif du rehaussement du niveau requis pour le recrutement.
    Nous crions tous que le niveau de l’enseignement baisse ! les enseignants inscrits sur titre sont en parti responsables sans aucun niveau et sans la vocation d’enseigner, certain se retrouvent dans une classe qui les hante et ne souhaitent que la moindre occasion se présente pour descendre à Ouagadougou pour négocier leur retour en ville. Alors vivent les vacances pour les malheureux élèves .

  • Le 6 juillet 2017 à 09:15, par Sida En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    C ;est du propre, je valide ! Bon courage avec l’espoir que votre message n’est pas tombe dans les oreilles de sourd

  • Le 6 juillet 2017 à 09:28, par IBE/ ENSP En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Merci bien à ce parent d’élève infirmier breveté .Il y a en effet des bizzareries qui se passent dans ces écoles de santé qu’elles soient privées ou publiques . Ce n’est pas seulement au niveau des infirmiers brevetés qu’il y a problème. Dans les autres catégories IDE ,sages femmes ,l’examen final à été refusé à des élèves des écoles de santé après leurs trois ans de formation .Des infirmiers d’Etat rentrés dans des écoles de santé avec des diplômes équivalents au BEPC tel le CAP comptable ,mais qui ont obtenu leur diplôme d’IDE dans une école privée de santé reconnu par l’Etat burkinabé se sont vu refuser le test d’entrée à la fonction publique .D’autres élèves après trois ans de formation à l’ENSP se sont vu refuser l’examen final . Vraiment il y a de l’injustice dans cette affaire .Que vont devenir ces infirmiers brevetés formés par l’ENSP ?

    • Le 6 juillet 2017 à 12:57, par Suyélé En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

      Mon frère soyez honnêtes : il n’y a pas de "bizarreries" ici ; tu parle de Ecoles privées et tu les qualifies à la fin fin de ENSP ? soyez précis dans ce vous dites. C’est bizarre pour vous justement parce que vous ne savez où se trouve le problème dans ce que vous expliquez ; et donc vous ne parviendrez à convaincre personne de ce que vous-même ne comprenez pas ! sans rancune

  • Le 6 juillet 2017 à 09:58, par MAXIME En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Chers infirmiers brevetés,
    vous avez plutôt intérêt à vous plaindre au niveau des écoles privées de santé que du coté du gouvernement. Ces écoles savaient que l’état avait arrêté le recrutement des IB, et connaissent bien les conditions de recrutement au niveau des ENSP. Mais pour des questions mercantiles, ces écoles privées de santé ont continué à former des IB. Et sachez que l’Etat n’a aucune obligation pour recruter les élèves formés sur titre. Alors essayer du coté du privé ou attaquer les écoles pour être dédommagés.

    • Le 6 juillet 2017 à 13:00, par Suyélé En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

      Merci là-bas ! Je passais ...
      les gens s’entêtent sur des évidences et après ils font comme s’ils sont surpris !

    • Le 6 juillet 2017 à 15:15, par DAO En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

      Maxime : vous avez complètement raison !
      par ailleurs comment des structures privées peuvent elles continuer à dispenser cette formation sans l’aval de l’Etat en occurrence le ministère de la santé qui est après tout le ministère de tutelle ? c’est pour des raisons purement mercantile et ensuite cela devient un problème pour l’Etat à cause du laxime des services techniques compétents qui doivent veiller à ce qui se passent dans ces structures !! A force on finira par avoir un système de santé à 2 vitesse !!!
      c’est toute cette pagaille qu’il faut corriger dans notre administration !

      c’est comme si les structures privées de formation d’enseignants formaient des moniteurs de l’enseignement avec le CEPE !!

    • Le 6 juillet 2017 à 16:19, par vision En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

      Je pense qu’à chaque année, c’est le ministère de la santé qui organise l’examen final. L’examen est national. Le dernier recrutement sur mesure nouvelle date de Novembre 2014. L’Etat a une grande part de responsabilité dans ça. Il délivre les diplômes tout en sachant qu’il n’y aura pas de test d’intégration.

  • Le 6 juillet 2017 à 10:58, par Minida En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Je ne comprends pas certains internautes qui s’en prennent à ce parent d’infirmier breveté .Il a posé une préoccupation réelle .Il n’est pas sensé connaître que la formation des IBE a été arrêtée .Ce qui est sûr ,il ne s’agit pas seulement des IBE formés par les écoles privées de santé .Il y en a qui ont été formés par l’ ENSP dans ses différentes écoles dans les régions .Le problème ici c’est vraiment le manque ou l’insuffisance de communication lorsqu’il y a eu des changements dans la formation de certaines catégories au niveau de l’Etat .Si des écoles sachant qu’il y a eu des changements au niveau de ces formations ont malgré tout accepté de prendre l’argent des gens pendant 2 ou 3 ans ,pourquoi le ministère de la santé ne les a pas dénoncé et sanctionné par exemple par une mesure de suspension ,voire de fermeture ?.Quelles actions de communication le ministère de la santé à fait pour prévenir les parents d’élèves ? Quid alors de l’ ENSP qui a aussi poursuivi la formation des IBE jusqu’en 2016 .Vas - t -elle remboursé les frais de scolarité de 2 ou trois ans aux pauvres parents ? Des changements dans ce genre de situation se préparent bien avec un transition avant entrée en vigueur .La mesure ne devait pas s’appliquer à IBE qui étaient déjà en formation pour cette catégorie au moment de la décision d’arrêt des IBE . Le mérite de ce parent est d’avoir posé un problème réel qui a mis actuellement beaucoup de jeunes dans le désarroi total quant à l’incertitude de leur avenir .Que ce parent fasse des erreurs sur la durée de la formation ou le niveau de diplôme pour telle ou telle catégorie n’est pas aussi grave que le fond du problème qui reste posé et qu’il faut examiner avec lucidité pour lui trouver une solution .D’autant que le gouvernement lui même dans le cadre du PPP qui fait couler tant d’ancre en ce moment, annonce ,qu’il va construire des centaines de CSPS dans tout le BURKINA .Avec quelle ressources humaines de soins va t’il faire fonctionner tous ces CSPS ?.Au total on peut bien recruter tous ces IBE actuellement au chômage et sans perspective d’emploi ,notamment ceux formés par l’ENSP au moins .

  • Le 6 juillet 2017 à 11:32, par Moi même En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Le corps des IB a été supprimé en 2010 et l’état a continuer à recruter sur mesure nouvelle jusq’en 2015 alors qu’ au niveau direct, il n’y a pas eu de recrutement des IB depuis 2012. Même les AIS ne vont plus évoluer vers les IB . une passerelle à été crée pour leur évolution. C’est une exigence de l’OMS. En 2018 le recrutement des IDE se fera avec BAC en vu d’harmoniser au niveau sous régional. Seul le Burkina recrute les IDE encore avec le niveau terminale et a été sommé de se mettre en règle par l’OMS. Donc mes chers IB si vous repartez à l’école pour deux ans de formation supplémentaire....du

  • Le 6 juillet 2017 à 12:16, par POI ET MOI En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    il faut en prendre aux responsables des écoles de formation professionnelle de santé. Meme les concours directs, on demande d’avoir le niveau Terminal. Pourquoi ces derniers vous accepte dans ce niveau de formation alors que vous n’avez pas le niveau. On ne sous entendre que vous avez eu des connaissances de la classe de Tle pendant votre froamtion. "Les notions de psychologie et de philosophie" dont vous parlez ne sont pas des connaissances du niveau 2nde 1ere et Tle.

  • Le 6 juillet 2017 à 12:48, par Yohito En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Cher parent d’élève, votre lettre ouverte est de votre droit, mais être honnête avec le lecteur est un devoir.
    - La formation des infirmiers brevetés dure 02 ans et non 03 comme vous tentez de le faire croire ;
    - L’Etat n’a jamais dit qu’il allait rehausser le niveau de recrutement des d’infirmiers brevetés au BAC+Terminal
    - L’Etat a arrêté de recruter les infirmiers brevetés depuis 2010 et pour palier il a procédé à l’augmentation des places a pourvoir dans les concours professionnels pour ces derniers en passant à 300 pour les postulant a infirmier d’Etat et 400 pour les sages femmes et maïeuticiens d’Etat.
    - Le Burkina Faso qui abrite le siège de l’OOAS (Organisation Ouest Africaine de la Santé) se trouve être le seul pays a continuer de recruter les infirmiers d’Etats avec le niveau terminale. Une injustice qui sera bientôt corrigé
    Cher parent d’élève, le fait d’arrêter le recrutement des infirmiers brevetés est exigence de qualité ; pour un système de santé efficace il faut du personnel qualifié.
    Votre lettre ouverte sonne comme une prêche dans le désert ou un coup d’épée dans l’eau dans la mesure où ce sont les écoles privés de santé qui continuent de former vos enfants en dépis des mesures prises par l’Etat. Alors au lieu de crier au scandale, je vous propose de dire a votre fils(fille) de bosser pour avoir le niveau requis pour être infirmier(ère). Vous au moins avec les moyens de payer pour votre enfant dans une école privé, le fils de mon oncle du village n’a pas ce privilège la. Au lieu de vouloir d’aller en justice pour une cause perdue d’avance, utilisez les frais d’avocats pour leur payer une formation complémentaire.

  • Le 6 juillet 2017 à 22:31, par Le pays va mieux En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Ce message est nul. Pour se conformer aux exigences de l’OOAS, le Burkina Faso depuis 2010 a entrepris d’arreter le recrutement des IB. Ainsi la fonction publique ne recrute plus d’IB en concours direct. Cependant, les AIS deja en activité pour leur promotion font les IB en concours professionnel. Maitenant, la privatisation de la formation a permis des derives si bien que les ecoles privées continuaient de recruter et la derniere promotion d’IB direct en privé est sortie en 2016. Le parent auteur de cet ecrit savait tres bien que l’Etat n’en a plus besoin et quand même il a inscrit son enfant.
    Pour les IDE, le gouvernement a pris la resolution de se conformer aux normes intrenationnales en passant au niveau BAC en 2018. Le recrutement niveau terminale se faisait juste pour avoir une main d’oeuvre moins chère. Sinon dans aucun pays de la sous region l’IDE est recruté niveau terminale. La règle c’est le BAC plus 3ans minimum de formation. Dans certains pays nantis, la durée de formation va jusqu’à 5ans.
    Ainsi, si l’IDE rentre avec son BAC et fait 3ans de formation, il sort avec la licence en soins infirmiers en categorie A3 (BAC+3) ; l’Attaché de santé fait 2ans de formationn (BAC+5ans) et est reclassé en A1. Le conseiller de santé en faisant 2ans de formation (BAC+7ans) sort en P7. C’est ce que dit la loi 81.
    Du reste, le relevement du niveau de recrutement au BAC est dicté par le souci du relevement du niveau de competence des infirmiers et cela est très louable.

  • Le 8 juillet 2017 à 14:45, par noonga sida En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    A mon avis, il faudrait même arrêter le recrutement des inscrits sur titre au niveau du secteur d’un secteur aussi sensible que celui de la santé. C’est une injustice faite aux pauvres. En plus, je me permets de douter sur la qualité de la formation des ces agents. On les voit sur le terrain !

  • Le 27 juillet 2017 à 21:17, par jeunedame seret En réponse à : Lettre ouverte au Premier ministre THIEBA sur des blocages de concours d’infirmiers brevetés

    Burkina Façon ! Il n’y a vraiment pas de gouvernement dans l’enseignement. Il n’y a que les enchères.

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