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Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

Publié le samedi 1er juillet 2017 à 00h25min

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Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

Ce vendredi 30 juin 2017, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a levé le voile sur son rapport annuel 2016 relatif à l’état de la corruption au Burkina Faso. L’enquête a été réalisée dans les 13 chefs-lieux de région du pays, en plus de la ville de Pouytenga. La cérémonie de lancement a été jumelée à la remise des prix de la 11e édition du jeu concours Kouka.

La hiérarchie a été bousculée dans le classement des services, selon le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), si on considère le degré de corruption perçu par les enquêtés. Ce vendredi 30 juin 2017, Dr Claude Wetta l’a fait savoir au cours de la cérémonie de lancement du rapport annuel 2016 sur l’état de la corruption au Burkina Faso. En effet, d’après les résultats de l’enquête, la police municipale occupe en 2016 la première place. Les marchés publics restent également dans le collimateur des services perçus comme les plus corrompus en se positionnant à la deuxième place. De ce fait, Claude Wetta s’est inquiété du fait que le gouvernement ne semble pas avoir pris la mesure des risques avec l’allègement des conditions de recours aux procédures d’entente directe dans la passation des marchés. Le trio de tête se referme avec la douane qui s’adjuge la troisième place.

Une remontée inquiétante de la police et de la gendarmerie

Classée toujours au-delà de la 8e place depuis 2008, la gendarmerie nationale est montée en force en occupant le 4e rang. Il en est de même pour la police nationale qui se positionne cette année au 9e rang, alors qu’elle avait réussi à se hisser à la 11e place en 2015.

A en croire le secrétaire exécutif du RENLAC, cette dégringolade « catastrophique » de la police et de la gendarmerie est lié au développement du terrorisme. En effet, il a expliqué que le dispositif de contrôle et de sécurité sur toute l’étendue du territoire suite aux attaques terroristes du 15 janvier 2016, a accru les opportunités de rackets sur les axes routiers.

En revanche, il ressort de l’enquête que la Direction générale du transport terrestre et maritime a amélioré son score en passant du 4e rang en 2015 au 8e en 2016. Toutefois, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Car, la délivrance des cartes crises et l’obtention des permis de conduire sont toujours cités comme des actes entachés de pratiques de corruption.

81% des personnes enquêtées se déclarent optimistes

Des organisations partenaires étaient présentes à la présentation du document

En dépit de la situation, le RENLAC note quelques avancées positives. L’une d’elles est que 81% des personnes enquêtées croient en la possibilité de réduire la fréquence du fléau de la corruption dans notre pays. Pour ce faire, ils estiment que le gouvernement doit principalement infliger des sanctions exemplaires et dissuasives aux auteurs d’actes de corruption.

L’analyse de l’état de la lutte contre la corruption en 2016 a été faite selon l’action des acteurs étatiques d’une part et celle de la société civile et des médias de l’autre. En ce qui concerne le premier point, M. Wetta a signifié que les institutions et les gouvernants n’ont pas été à la hauteur de leurs propres engagements, encore moins des attentes légitimes du peuple en matière de lutte contre la corruption.

En effet, « l’on a assisté à des violations de la loi anticorruption au sommet de l’Etat et à des révélations de scandales de mal gouvernance, qui ont éclaboussé aussi bien l’exécutif, le législatif que le judiciaire », a-t-il soutenu. En outre, dans la gestion des comptes publiques et celle de la chose publique en générale, l’ASCE/LC et la Cour des comptes ont produit des rapports dénonçant des malversations.

Quant aux acteurs non étatiques comme la société civile et les médias, ils ont, à travers leurs actions, contraint le gouvernement et le parlement à revoir leur copie, notamment dans la gestion du scandale des tablettes offerts aux députés. « Elles ont contribué également à l’organisation de la veille citoyenne qui semble toucher progressivement un large éventail de catégories socioprofessionnelles », ajoute le secrétaire exécutif du RENLAC.
Présents à la présentation du rapport, des responsables d’organisations partenaires en ont reçus des copies.

Des lauréates récompensées

Des lauréates récompensées

La présente cérémonie a été précédée par la proclamation et la remise des prix du jeu concours Kouka. Pour cette 11e édition, ce sont au total 2047 candidats qui ont pris part. Dans la catégorie du primaire, c’est Somfida Mariette Innes Kawassé de l’établissement Saint Vincent de Paul de Tenkodogo qui a remporté le 1er prix. Du côté du secondaire, Jessica Marie Rose Kando du lycée provincial de Boromo est le grand vainqueur. Elles ont respectivement reçu des prix en espèce et en nature constitué d’une bourse d’étude de 100 000 F CFA, un vélo, des friandises, des sacs, des cahiers RENLAC, des tee-shirts, le rapport 2016 plus une loi anticorruption.
En outre, le RENLAC a attribué un prix spécial pour la participation féminine à Fahouziya Aminata Traoré et Cherifa Charlène Ouattara. Elles sont reparties chacune avec une bourse d’étude de 25 000 FCFA, un sac, un cahier RENLAC, un tee-shirt, des friandises, du rapport 2016 et une loi anticorruption.

Le jury a félicité le réseau pour ses efforts consentis pour l’éradication du phénomène de la corruption et interpelle une fois de plus, les parents d’élèves et les éducateurs à s’en tenir à leur rôle d’accompagnement des élèves.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er juillet 2017 à 05:42, par Freeman En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    En réalité les milieux les moins corrompus sont ceux qui offrent moins d’occasions de corruption. Sinon les acteurs ne consentent aucun effort dans ce sens.

  • Le 1er juillet 2017 à 06:46, par xx En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    donc la gendarmerie est aussi corrompu ? ceux qui ce dise les melleurs corps habilles de ce pays !!!

  • Le 1er juillet 2017 à 07:01, par xx En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    les policiers qui securise la mine de pekuan exige la presentation du contract dans un bref delais sous peine de lever le dispositif.

  • Le 1er juillet 2017 à 07:29, par Ka En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Qui dit qu’il y aura un changement un jour au pays des hommes intègres ? Surtout la corruption associée à tous nos régimes depuis notre indépendance ? Tous président qui arrive au pouvoir dans notre pays, aboie comme un chien au changement : Après six mois, il se mue en instaurant des lois pour mieux piller le denier public. L’état en tant que pouvoir, est une force à travers les lois, la justice, l’armée, la gendarmerie, la police. C’est Pourquoi nous avons vu le régime Compaoré, et maintenant celui de la continuité qui est celui de Roch Kaboré, utiliser le pouvoir d’état contre le peuple en l’opprimant sans pitié par la corruption à ciel ouvert. Quand je dis qu’il n’y a aucun changement du côté de la corruption à ciel ouvert par la base qui est l’état, l’exemple approprié et qui continue de nos jours, est le régime de Saye Zerbo avec son CMRPN. Saye Zerbo en tant que chef d’état, décrétait des lois pour défendre les intérêts de la classe au pouvoir. ‘’’La justice condamnait les pauvres types et protégeait les représentants de la classe au pouvoir.’’’ Comme de nos jours et de l’ancien régime, la gendarmerie réprime les malheureux et respecte les personnes aux 4x4 climatisées qui n’hésitent pas de tendre 1000 à 2000 franc à travers les vitres teintées sans inquiétudes en cas d’infraction de la loi. Nous voyons en ce moment, comme hier avec le régime Compaoré, la police qui traquent les pauvres cyclistes qu’on n’hésite pas à menotté s’ils ne sortent pas un billet quelconque de banque. C’est pourquoi ce rapport de REN-LAC n’étonne personne, et sera mis aux oubliettes par la justice. La continuité de la corruption dans notre pays, est un vrai poison pour le développement tant attendu.

  • Le 1er juillet 2017 à 07:55, par patarbtalé En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    il faut leur attribuer des prix aussi et l’on verra s’ils vont les récupérer.

  • Le 1er juillet 2017 à 08:28, par Nafolo En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    RENLAC je vous dis que les contrôleurs financiers sont les plus corrompus du Burkina. Dans le processus de passation des marchés publics, ils sont au début et à la fin du processus de corruption.

  • Le 1er juillet 2017 à 08:40, par Mafoi En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Je ne sais pas à quoi rime ces classements annuels qui n’ont aucun effet sur les corrupteurs/corrompus,voleurs,pilleurs,racketteurs etc...puisque la corruption,les détournements,les vols ne sont pas condamnés au pays des hommes désintégrés.Alors chacun fait ce qu’il veut,comme il veut et si par malheur il se fait pincer,ce qui arrive très très rarement,la seule chose que l’Etat lui demande,c’est le remboursement.C’est quand même très tentant d’autant que la chaîne judiciaire qui devait mettre un peu d’ordre est aussi corrompue jusqu’à la moelle

  • Le 1er juillet 2017 à 09:16, par Alexio En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    La pauvrete du Burkina Faso qui est la cause premiere de cette corruption. Pou boucler les mois, la police par ses influences sur les contruables contribuent a alimenter cette culture malsaine a sinstaller dans nos societes africaines. Le phenomen est international et local.

    Le manque a gagner pour les Caisses de la municipalite sont verses dans les poches de ses politiciens. La douane aussi est exposee pour la corruption. Tant que ils existera les fraudeurs fiscaux, l eradication sera difficile lier a la conjoncture du moment.

    Pour remedier a cette sosiale, le burkinabe doit separer sa famille avec les patrimoines de l Etat. C est pas parce qu un membre de la famille est Ministre, Directeur de service, Docteur, Politicier, Gendarme, ou President que l on doit se baigner dans ses titres-la et l exploiter sans etre le detenteur.

    Les prestataires de service avec leur intermediaires mafieux comme dans la Production de certains dossiers administractifs du a lanalphabetisme du requerant, on se cree des sous emplois illegaux en compremettant l image de marque de la justice,de l Etat. La liste est longue pour une societe sans pleine education et de sensibilisation. La loi est un garde-fou qu on peut detourner par les plus cyniques.

    Quitte a leur mettre en prison, cela ne changera a rien. Pour Controller et combattre le virus du cancer, on a introduit la Kemotherapie. Pour combattre les fraudes policiere, il nous faudrait une police pole economique, une entite separee de la police. Comme la police militaire pour s attaquer aux brebis galeux de l Armee.

  • Le 1er juillet 2017 à 10:33, par L’ Observateur En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    La nouvelle place de la gendarmerie ne doit étonner que ceux qui ne veulent rien voir tellement les faits pour sa dégringolade sont connus et suis de tous .
    Depuis un certain temps, un certain "bordel" règne dans ce corps d’élite plein de mythes et d’admiration. La fierté à fou tu son camp faisant la part belle au clanisme, au clientélisme, à l’ethnicisme , ....a la perte des valeurs que les anciens se sont sacrifié pour léguer à cette génération d’avides . Le ver est dans le fruit et il temps de reprendre contrôle et redresser la barre ! Le fait marquant est le silence de certains responsables connus pour leur franchise et leur honnêteté intellectuelle.
    Plus le temps passe, plus les faits s’accumulent, plus ce corps perd de sa superbe.
    Ce sera un regret général si rien n’est fait dans les meilleurs délais.

  • Le 1er juillet 2017 à 11:18, par Tomo En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Il serait intéressant de faire une étude comparative de l’évolution de la corruption durant les 5 dernières années En écoutant le président du RENLAC sur un des media j’ai cru entendre que la corruption n’a pas augmenté , mais la médiatisation sur les faits de corruption sont plus importants. Sans complaisance le RENLAC devrait faire cette étude comparative car le commun des mortels au vu des faits de corruption dénoncer pense que la corruption est en hausse or d’après le Président du RENLAC ds un des media elle n’a augmenté... Peut on dire alors qu’elle a baissé ?

  • Le 1er juillet 2017 à 13:01, par El_monstro En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Bravo au REN LAC pour son engagement. Je ne remet pas en cause ce classement, mais à mon avis il faut une pondération (coefficient de nuisance ou incidence sur le développement du pays) ce qui aurait pour effet de rendre les marchés publics 1er de la limite. En réalité ce que fait la police municipale, c’est ce que les économistes appellent la petite corruption. 2000 F par ici 5000 F par là, c’est dommage mais ont une influence très limitée sur l’activité économique. Mais si vous prenez les marchés publics, la corruption est telle qu’avec un montant donné pour un ouvrage (de route ou tout autre équipement) on pourra en faire deux. Regardez les coûts pour la réalisation de l’hôpital du secteur 30. On pourra en faire facilement deux. Il en est de même pour les échangeurs. Au dernier conseil de Ministre, il a été attribué plus de 7 milliards rien que pour les honoraires d’Etudes de barrages. Ce n’est qu’en même pas la réalisation et lorsque le montant des travaux devient assez élévé, le taux des honoraires peut chuter autour de 2,5%. Ce qui n’est pas le cas. Trop de commissions à distribuer jusqu’aux ministres. Idem pour la surveillance des travaux de l’immeuble des burkinabè à Abidjan. Donc j’invite le REN LAC à faire la part des choses entre la petite corruption et la corruption qui plombe notre avenir....

  • Le 1er juillet 2017 à 14:22, par zerbo David En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    il faille résoudre leur situation salariale enfin d’éviter toute forme de corruption

  • Le 1er juillet 2017 à 14:34, par nebié En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Vraiment c’est le cas de la gendarmerie qui inquiète le plus pour celui qui connaît la procédure judiciaire.Actuellement tous le monde a le regard tourné vers le nouveau chef d’état major de la gendarmerie

  • Le 1er juillet 2017 à 16:58, par Norbert En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Pas une grande différence entre le RENLAC,le MBDHP et leur allié diabolique d’un clan du pouvoir.

  • Le 1er juillet 2017 à 17:12, par warzat En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    kagamé a radié 200 policiers pour fait de corruption ; chez nous les chefs fautifs sont seulement démis de leur fonction, certain, les nouveaux chefs auront des bâtons dans les roues

  • Le 1er juillet 2017 à 19:15, par Leicora En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Bravo au RENLAC de pouvoir déposer ce rapport annuel sur l’état de la corruption au Burkina Faso, car comme dirait quelqu’un c’est déjà ça. Mais là ou je ne les comprend pas c’est quand ils donnent des explication sur la soit disant remontée des forces de défense et de sécurité dans ce classement. C’est comme si on tentait de justifier ce qu’il ne faut pas. S’ils sont corrompus ils le sont et c’est anormal donc pas de circonstance atténuantes point barre.

  • Le 1er juillet 2017 à 21:14, par Konkona En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Oui tout ça est beau et après ? Et puis, avez vous enquêté au haut lieu ? Présidence, PM, Ministères ? Je suis certain que le cumul des gains (mal acquis) de la police Municipale ne vaut pas un dixième de celui des entités citées plus haut. Jamais vous n’avez parlé des efforts faits par la douane, la police et la gendarmerie. Dieu seul sait comment ces braves personnes souffrent pour protéger la population. Ils n’ont même pas de moyens pour mener leur mission alors que le gouvernement se la coule douce avec des voitures luxueuses. Le patron du RENLAC roule dans quelle voiture ? Mettez la douane, la Police, la gendarmerie etc... dans des conditions et vous verrez que le RENLAC et la Présidence vont se disputer la première place. Depuis quand vous avez appris qu’un fraudeur a envoyé un Ministre dans l’eau ? Un douanier a risqué sa vie pour donner de l’argent à l’Etat. Arrêtez SVP de piller ce pays. Dieu vous demandera des comptes un jour. Bravo à la police, Gendarmerie, Douane , aux vaillants agents des impôts, à la police nationale.

  • Le 2 juillet 2017 à 12:34, par konfe En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Incroyable.!!!!! quand nous avons vu la deuxième illustration tous le monde a crié la fiction et la réalité se sont joint . Désolé c’est pour les cinéphiles DOSSIER BRULANT de Aboubacar Diallo No comment

  • Le 2 juillet 2017 à 12:38, par Substance Grise En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Le probleme est que cette corruption au niveau de la gendarmerie ;la douane ;la police ; C’est la Porte ouverte a l’injustice et le pauvre burkinabe subit cela.
    Faites le tour dans des brigades de gendarmerie pour voir des cas d’injustice flagrante infligee a des honnetes citoyens parce qu’on a donne de l’argent a des gendarmes qui doivent tout faire pour le faux devienne vraix surtout quand vous n’avez pas un avocat.
    Pour la direction des transports maritimes et terrestre C’est un scandale ;encore que le directeur est un gendarme. Et si C’est comme ca a cette direction ;peut on nous dire que le ministre des transports n’est pas au courant ;cela nous etonnera.
    On nous dit toujours que les patrons ne sont pas au courant et quand on les informe que font ils ? Rien.
    L’abus des fonctionnaires et des politiques au Burkina est de trop ;et C’est ce qui fait grandir le manque de confiance entre le peuple et les gouvernants.
    Ayez le courage de changer chers fonctionnaires

  • Le 2 juillet 2017 à 20:46 En réponse à : Rapport annuel 2016 du RENLAC : La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus

    Substance grise, sachez que le nouveau patron des pandores va mettre fin à ce bordel organisé dans ce corps d’élite. Certains commandants de brigade se comportent comme des chefs de gang et tant que vous ne menacez pas de saisir leurs chefs où la justice, vos droits seront bafoués et vous serez objet de menaces par cette nouvelle racaille. Ils sont connus surtout à ouaga...bref !

    Il faut un puissant coup de pied pour ramener l’ordre et permettre à ce corps de reprendre sa place dans le concert des structures étatiques propres.

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