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Arsène Zabré, chef de projet "un village, une équipe sportive" : "Il faut poursuivre les actions"

Publié le vendredi 10 juin 2005 à 07h27min

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2 juin 1994 - 2 juin 2005, les Engagements nationaux ont onze ans de vie. Le projet "un village, une équipe sportive" faisant partie des Engagements nationaux a fait de grandes réalisations grâce surtout au soutien de la République de Chine. Le chef de ce projet Arsène Zabré que nous avons rencontré fait le bilan des onze années de son service.

Sidwaya Sports (S.S.) : Les Engagements nationaux ont aujourd’hui onze ans d’existence. Sous quel signe est placé cet anniversaire ?

Arsène Zabré (A.Z.) : L’anniversaire est placé sous le signe de la continuité et de la consolidation des acquis.

S.S. : Quelles sont les particularités de la commémoration de cet anniversaire ?

A.Z. : Les particularités de cet anniversaire résident dans le fait que cette année, il repose sur la décentralisation. Les activités commémoratives du 11e anniversaire dans les régions incombent aux gouverneurs de régions afin que l’implication de la base aux activités soit plus importante.

S.S. : Pouvez-vous faire le bilan d’une année d’activités du projet "Un village, une équipe sportive" ?

A.Z. : Du 2 juin 2004 au 2 juin 2005, le projet dans la poursuite de son objectif global qui est d’instaurer et de favoriser la pratique permanente du sport et des activités culturelles, a entrepris à travers quatre volets : le volet infrastructures sportives, socio-éducatives et de loisirs, le volet équipement et matériel sportif, le volet compétition et le volet formation.

Au niveau du volet infrastructures sportives, socio-éducatives et de loisirs, nous avons pu mettre à la disposition des régions, provinces, départements et communes 31 maisons de jeunes et une auberge de jeunesse, une dizaine de plateaux Omnisports, 4 clôtures de stades provinciaux et de maisons de jeunes, 1 gazonnement de stade.

Pour le volet équipement et matériel sportif, toutes les maisons de jeunes achevées et inaugurées ont été équipées en matériels de sonorisation, en audiovisuel, en antenne parabolique, en groupe électrogène et en mobilier de bureau. Le projet soutient matériellement les différentes coupes mises en jeu par les autorités administratives (gouverneurs, hauts-commissaires, préfets), politiques (maires, députés), scolaires-universitaires (OSEP, USSUBF) et coutumières.

Le volet compétition consiste à l’incitation à la mise sur pied d’un système de compétitions multiformes et variées à tous les niveaux (du village à la région) ; à l’assistance et à l’appui conseils pour la mise en place des différentes coupes.

En ce qui concerne le volet formation, il s’agit là de la formation continue des encadreurs sportifs de proximité et de la formation des gestionnaires de maison de jeunes. Ce volet est programmé cette année pour être exécuté et nous comptons peut être décentraliser la formation au niveau des régions.

S.S. : Quelles sont les difficultés rencontrées ?

A.Z. : Nous pensons qu’il faut poursuivre les actions du projet afin de couvrir progressivement le territoire national en infrastructures sportives et de loisirs en vue de l’épanouissement de la jeunesse burkinabè. Un plan triennal ou quinquennal dont le financement sera national ou de coopération pourrait être élaboré en vue de poursuivre l’action du projet.

Interview réalisée par Fernand KOUDA
Sidwaya

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