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Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

Publié le vendredi 16 juin 2017 à 15h10min

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Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

Depuis la prise de pouvoir des RSS, j’ai été le seul à leur dire que le problème du Burkina Faso n’est pas économique. Donc, ce n’était pas d’économistes ou de banquiers que le pays avait besoin pour se remettre sur les rails, mais simplement de personnalités qui le comprennent, qui comprennent la nature de notre vivre-ensemble, de ses écueils, de qui les y a placés, pourquoi et comment en sortir ? Je n’ai jamais été écouté. En lieu et place, on a eu d’autres solutions qui se révèlent aujourd’hui des problèmes.

Le problème du Burkina Faso n’a jamais été économique, sinon on n’aurait pas bradé 1546 véhicules pour en acquérir 1700 autres dans un contexte que tout le monde trouve difficile. Le problème du Burkina Faso est un problème social, amplifié surtout par une très mauvaise distribution spatio-temporelle quantitative et qualitative des investissements et interventions publics. C’est donc un problème de management public qui a endommagé le tissu social, pas de façon irréversible certes, mais très profondément.

Ce qui explique que malgré ses compétences et la pertinence de son projet politique, Zéphirin Diabré ne peut jamais être président si le vivre-ensemble burkinabè n’est pas refondé (comprenne qui pourra !). Ce qui explique aussi que le MPP sortira toujours victorieux de toute élection, même d’un quelconque référendum, malgré toutes les récriminations contre lui, mais sans aucune légitimité, si le vivre-ensemble n’est pas réformé. Il y a plein d’exemples comme cela.

Malheureusement, au moment de donner la réponse juste, à travers la nouvelle constitution, les RSS se sont limités à y transposer leur guéguerre sous la forme de tiraillements entre défenseurs de régime présidentiel et régime parlementaire, pour nous sortir finalement un torchon constitutionnel qui va anéantir le reste encore fragile du tissu social, puisqu’il ne favorise pas l’émergence et la promotion d’un managérialisme conséquent, à la hauteur des défis de ce pays, pour prendre en charge de façon pertinente et efficace la gestions des affaires publiques.

La fin pour bientôt ?

Dans un contexte où leurs enfants gâtés, les magistrats, les abandonnent dans un nième combat inutile, sans avoir manifesté le moindre début de manifestation de redevabilité à la hauteur des acquis offerts par le peuple, à travers la main généreuse des RSS, ils viennent nous rappeler avec fracas que le problème du Burkina Faso est social certes, mais avec une très forte dominance de déficit de redevabilité. L’attitude des magistrats l’illustre à souhait, mais ce n’est pas à eux la faute.

La faute est imputable à l’aile dure du régime Compaoré, formée à l’époque par les RSS avec à leur tête Roch Marc Christian Kaboré, actuel président du Faso, qui a travaillé à façonner un ensemble systémique de construits sociaux, techniques, économiques et technologiques de la redevabilité politique et administrative qui les met à l’abri de tout danger. La preuve nous a été violemment donnée avec l’affaire de la Haute Cour de Justice, mais aussi dans les comptes rendus des récents conseils des ministres, à travers le bradage de 1546 véhicules et l’achat de 1700 autres, dans un contexte assez difficile où les priorités sont ailleurs.

Attendons de voir les attributaires des marchés pour savoir si le pays de destination de dame Congo, qui rejoint Huawei à Taiwan, n’en est pas le plus gros bénéficiaire. Heureusement que le Ren-Lac a ouvert les yeux dans ses dernières sorties pour comprendre que la corruption des élites politiques peut aussi être décelée dans une bonne évaluation des politiques qu’elles mettent en œuvre et se cacher dans les dons.

Le Burkina Faso et les RSS ne sont pas pour autant condamnés. Encore faut-il que ces derniers aient la lucidité et l’intelligence nécessaires pour déceler la solution qui leur échappe tant, par déficit de sincérité et de volonté politiques ! Gbagbo en a fait les frais à une certaine époque, Alassane Dramane Ouattara en paie le prix fort aujourd’hui et les RSS s’engluent dans leur propre gel.

Il le faut, il faut qu’ils soient assez humbles pour approcher ceux qui peuvent les aider à désamorcer les bombes qu’ils ont placées avec Blaise Compaoré, avant qu’il ne soit trop tard pour eux et pour nous, comme dans le cas du « diable » qu’ils ont chassé en utilisant notre naïveté et en endormant notre conscience.

Que Dieu guide et sauve les enfants du Faso !

Ousmane DJIGUEMDE
oustehit@hotmail.fr

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Vos commentaires

  • Le 16 juin 2017 à 15:23, par abdoul En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    rien a dire, une tres belle analyse.... vous avez tout dit , le peuple a simplement ete trahi.

    • Le 16 juin 2017 à 18:46, par KOBINABA En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

      Trahi par qui.Tout au plus on peut dire que le peuple s est trompe.Comme a dit vulgairement Mussolini "le peuple est une pute qui se laisse enculer par l homme le plus virile".J ose seulement croire que Jeph apres une analyse lucide en son temps va se remettre au travail pour un vrai maillage du territoire.Je trouve inqualifiable son absence totale dans certaines regions.Des elections democratiques ne se gagnent pas a Ouaga peut etre une insurrection.Alors il est grand temps qu il retrousse ses manches pour reprendre l installation de ses representant la ou il s etait arrete.

  • Le 16 juin 2017 à 15:38, par sage En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Le Burkina a besoin d un Etat d exception qui va corriger les faux magistrats, taper dur pour instaurer le civisme et aussi mettre de l ordre sur les fonds communs et autres.le pays va mal et les magistrats sachent que la prochaine insurrection.c.est contre eux, la justice, on va nettoyer, on.va juger les magistrat zélés et si un.pouvoir n donne pas exemple, on le casse, c’est le peuple qui a donné.et le peuple va retirer et on s en.fou ,.

    • Le 16 juin 2017 à 16:39, par Roosvelt En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

      Totalement d’accord avec toi Sage ! Le BF a besoin d’un régime de la tempe du CNR de Tom SANK pour mettre de l’ordre dans ce pays. Sinon comment comprendre cette grève sauvage illimitée décrétée par les agents de la justice parce qu’il y a eu une altercation entre un commerçant et un GSP dans un kiosque PMU’B ? Pourquoi déférer le commerçant sans l’avoir jugé auparavant ? Parce que tout simplement ils sont forts ! La prochaine insurrection sera dirigée contre les agents de la justice grassement payés pour instaurer l’injustice. Lisez le journal Mutations de ces derniers temps et vous verrez qui est ce procureur tout puissant qui règne sur Manga, qui enferme les victimes et libère les arnaqueurs voleurs !

    • Le 17 juin 2017 à 14:49, par SOME En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

      Oui aujourdh’ui on reconnait qu’il faut un regime d’exception au burkina, on reconnait que sankara avait raison de instaurer les tribunaux populaires, les sanctions disciplinaires contre les fonctionnaires pourris ; qu’il avait raison de faire des degagements, etc, etc. Mais a l’époque chacun criat a la dictature de Sankara, du CNR etc et on l’a isolé jusqu’ l’assassiner comme un chien. Et nous avions accepter ces manipulations fomentes par ces memes qui nous gouvernent aujourd’hui. Il convient au moins d’avoir le courage de reconnaitre que la revolution de sankara etait notre seul salut.
      SOME

  • Le 16 juin 2017 à 15:41, par BURKINA NOUVO En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Je suis parfaitement d’accord avec vous M. DJIGUEMDE. Tout juste après les élections de 2015, j’étais en mission en Afrique Centrale et ma surprise fit grande quand j’attendais des gens dirent qu’ils n’ont jamais vu parmi les politiciens africains, quelqu’un qui a fait un travail hautement apprécié comme le projet de société de M. Zéphirin DIABRE. Un projet bien rédigé avec une programmation budgétaire cohérente.
    Ils ajoutent que vu les CV, ils ne comprennent pas le choix des burkinabè.
    Je suis d’accord avec vous également car si rien ne change, malgré leur incompétence les RSS seront reconduits en 2020 et même en 2025 s’ils le veulent. Les résultats des dernières élections municipales illustrent bien ce que je dis.
    Tout le monde voit l’homme de la situation, mais comment faire pour le placer.
    Je ne suis pas un politicien, je veux que mon pays ressemble aux autres.

  • Le 16 juin 2017 à 16:04, par Cheikh En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Et pourtant, tout ce qui manque aujourd’hui au Burkina, c’est plutôt une main de fer sans aucun gant de velours, pour redresser avec vigueur toute la mollesse ambiante et délétère qui nous empoisonne. Il n’ y a que çà et rien d’autre ! D’ailleurs qu’on le veuille ou pas, tôt ou tard çà viendra.

  • Le 16 juin 2017 à 16:18, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Vous voulez le naam de la mochiterie ? Ngaw ! Savez-vous pourquoi Kouassi BC a pu régner pendant 27 ans ? il aurait été éjecté depuis longtemps s’il n’était pas KOUASSI. Vous ne pouvez pas me contredire.

  • Le 16 juin 2017 à 16:20, par sheiky En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Le cas Zeph illustre effectivement l’état d’esprit actuel. Rien qu’à lire les réactions des internautes quand il s’agit de lui, on a une petite idée de ce que les gens ont dans le cœur. Je l’avais notifié à plusieurs reprises sur ce site. Pour le renouveau du pays, il faut un nouveau mode de gouvernance et de leadership et des compétences que les RSS sont loin d’avoir et ils sont les 1ers à le savoir. Donc ils instrumentalisent l’opinion pour exacerber et inculquer une perception négative du personnage. Je ne suis pas 100% libéral, donc je n’adhère pas forcément à l’idéologie de l’UPC. Mais en termes de méthodes et de pertinence, il bât les autres partis politiques. Mais C’est l’un des combats majeurs à mener au Faso, c’est à dire solidifier le socle social et permettre une ouverture démocratique plus saine.
    Soit dit en passant, les procès actuels devraient engendrés un lot de départ au sein de l’appareil judiciaire parce que cela ternit l’image de notre pays. Mais on a encore l’impression que c’est plus un jeu politique qui se mène qu’une vraie procédure judiciaire.
    On n’est pas sorti de l’auberge à ce rythme.

  • Le 16 juin 2017 à 16:46, par goires En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    le Burkina a besoin d’un toilettage de fond, un état d’exception permettra de remettre sur les rails nos compatriotes. car même si DIEU descend pour diriger ce pays il y aura toujours des "criticards "qui n’apporte aucune solution

  • Le 16 juin 2017 à 17:10, par le specialiste En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    bien dit et belle analyse. au Burkina, ils suffit d’avoir assez d’argent lors de tout type de campagne électorale pour mieux corrompre et tu seras élu à bras ouvert. ceux qui ont des idées ne sont toujours mal compris et c’est comme ça.

  • Le 16 juin 2017 à 17:13, par Le citoyen En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Acceptons de mourir collectivement avec les RSS. Ici au Burkina c’est le pouvoir pour le pouvoir. Peu importe son utilité pour le peuple. En service en province, si vous écoutez les uns et les autres vous comprendrez que le pouvoir constitue une chasse-gardée pour les uns.Et on ne peut qu’être convaincu, que par l’effet de masse et d’ignorarance, même si Zeph peut transformer le Burkina en paradis il n’a aucune chance d’être président.

  • Le 16 juin 2017 à 17:13, par Minnayi En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Malheureusement tout ce qui est dit ici est vrai. Et c’est d’ailleurs l’autre problème du Faso. On sait que le Régime nous flatte et n’a aucune vision du Burkina.

    Que faire ?

  • Le 16 juin 2017 à 17:24, par sountogo En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    la responsabilité incombe ici au conseil constitutionnel qui avait la possibilité historique de nettoyer toute la classe politique et qui ne l’a pas fait. Voila la vérité aujourd’hui ; je suis entièrement d’accord avec M. DJIGUEMDE.

  • Le 16 juin 2017 à 18:20, par Mafoi En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    J’ai toujours dit et je le redis,nous n’avons pas besoin de "démocratie",ce machin de façade au Faso,il nous faut du dur avec un dur à la tête du pays.Jacques Chirac avait malheureusement raison quand il disait que la démocratie était un luxe pour les Africains.Interpellation biaisée de la démocratie,des voyous pour un oui ou pour un non foutent le bordel dans le pays et le dernier exemple en date,ce sont ces délinquants qui se prennent pour des magistrats.En tout cas si j’ai un conseil à donner à nos dirigeants,c’est de prendre l’exemple sur Margaret Tchatcher en 1984.En effet près une énième grève des mineurs britanniques qui étaient pourtant les ouvriers les mieux payés du pays,la dame aux couilles dures avait ignoré de répondre aux injonctions des mineurs et le bras de fer mettra une année entière.D’ailleurs ces mineurs ont pu tenir aussi longtemps grâce à la solidarité des autres syndicats locaux et internationaux mais à la fin,c’est la dame de fer qui emporta la mise car depuis,le nombre de grève sans cause réelle fut diviser par 100 voire inexistant.Donc je suggère à nos dirigeants d’ignorer royalement ces maître-chanteurs car en leur coupant les vivres et sans deal comme ils savent le faire,ils ne tiendront pas 3 mois et toute honte bue,ils reprendront le boulot

  • Le 16 juin 2017 à 18:35, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    « Ce qui explique que malgré ses compétences et la pertinence de son projet politique, Zéphirin Diabré ne peut jamais être président si le vivre-ensemble burkinabè n’est pas refondé (comprenne qui pourra !) ».

    Je ne suis pas non plus sure que Zéphirin Diabré soit l’homme capable de la situation. Il est venu avec un projet bigrement économiste qui a emballé la jeunesse en leur faisant miroiter un flot d’argent qui se déversera sur le pays ! Son projet social était nul. Or il fallait commence par là : « Comment toutes les couches sociales pouvaient participer aux prises des decisions à travers des institutions républicaines adéquates comme le Sénat ». Et moi je me dit que Dieu seul sait si les refondateurs nationaux (pas ceux du cdp de l’époque) qui avaient réfléchi à la question n’ont pas tout justement été sabotés et dessaisis de leur projet par une complicité entre Zéphirin Diabré qui montait (sournoisement peut-être) en puissance à l’époque avec les RSS qui étaient les tous puissants de l’époque en utilisant toute sortes d’astuces y compris les crimes et l’impunité. L’adage qui dit : « réglons d’abord les comptes de notre ennemis commun, ensuite nous réglerons nos comptes après » le connaissez-vous ? Mais ici, Zéphirin s’est trompé d’ennemi. En effet au lieu de répondre à l’appel des refondateurs il s’est surestimé par calcul en se laissant piéger.

    En tout état de cause l’exclusion, et je ne cesserai de le dire, c’est Zéphirin qui l’a peaufiné contre ceux qu’il considérait comme ses adversaires dangereux dans la course au pouvoir, avant de se voir lui-même exclu malgré sa duplicité avec les RSS.

    Pour dire vrai la situation se trouve entre les mains des confessions religieuses et coutumières ! Mais à présent qu’il y a des swissleaks (ce qui suppose une accointance avec les puissants du pouvoir quelque soit le pays), qui va accepter chez les religieux et courageusement se donner en holocaustes pour sauver la patrie comme le Christ ? Et chez les coutumiers qui convaincra les deux chefs coutumiers du MPP et de l’UPC de foutre leur camp de la politique pour de bon et rejoindre enfin auprès du Moro-Naba leur seul statut coutumier ? Dieu seul nous est témoins.

    • Le 17 juin 2017 à 15:48, par SOME En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

      Ma soeur mechilde, content de lire ton analyse ! Je suis d’accord avec toi, meme si souvent nous divergeons ! Qu’a cela ne tiennent : c’est cela le debat democratique ! Par contre, je ne suis pas d’accord avec le role des religieux : ils n’ont pas a intervenir en politique, meme s’ils doivent y conrtribuer. La religion en politique a toujours ete la pire des choses que l’homme ait pu imaginer, depuis le christianisme jussqu’a l’islamisme sans parler du judaisme, pour ne parler que des plus en vue dans l’histoire humaine.

      D’accord avec toi quant à la position sur les chefs traditionnels : tu comprends alors pourquoi sous la revolution (meme si tu l’appreciais pas) sankara avait exigé et imposé que les chefs traditionnels restent a leur place (comme tu le preconises d’ailleurs).
      d’accord avec toi que l’homme zeph n’est pas a la hauteur de la tache (en dehors du tribalisme mossi anti bissa, car c’est le fond du probleme) : zeph s’est fait avoir comme un pigeon : il ne peut que s’en prendre a lui meme. Il n’a pas vraiment de vraie vision pour le pays.
      SOME

  • Le 16 juin 2017 à 19:02, par revolutionnaire En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Ce sont les magistrat qui vont gater ce pays, vous voulez de la securite , nous on préfère doter kogl weogo et vous laisser, jouer au bon petit, vous etes qui ? Comn de dossier vous aavez traite, c est courir derrière Lopez , elle a raison, et si vous oubliée le dossier du juge Nebie, des magistrats tubs digectifs, vous allez voir ici, des affairistes, des corrompus, et vous pensez le pays vous appartient.y

  • Le 16 juin 2017 à 19:06, par Bissongô En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Excusez-moi les gars !
    Zeph aurait fait pire avec une opposition MPP-CDP et compagnies.
    Ce qui peut remettre de l’ordre dans ce pays où chacun se croit tout permis (particulièrement ces mouflets de magistrats), c’est un régime militaire.
    A bas la démocratie.
    La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons !

    • Le 17 juin 2017 à 12:49, par Cherchons de bonnes solutions En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

      ceux qui font pire présentement, c’est le MPP.
      Arrêtez de rever à une amélioration. Cette situation nationale, avec l’augmentation des
      produits qui continuent, nous allons la vivre jusqu’au prochaines élections en 2020.

  • Le 16 juin 2017 à 20:23, par Yako En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Commençons par dire que l’insurrection est une infraction à la loi.Ensuite saluer l’intelligence exceptionnelle des RSS d’avoir su profiter de l’ignorance des populations pour se construire un destin national.L’éternelle victime est et reste tjrs le petit peuple livré aux jihadistes et à la misère.

  • Le 16 juin 2017 à 21:51, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Une analyse pertinente mais réelle si on mettait l’échec de Zeph à l’élection présidentiel de côté, car cet échec est dû à une histoire ethnique, et non son programme qui est arrivé en deuxième position. Si le programme présidentiel de Zeph était porté par un mossi comme Roch Kaboré, ce mossi mettra sur le tapis Roch Kaboré a moitié exclu après avoir été parmi les chefs d’orchestres du régime de Blaise Compaoré. Et ceux qui croient que Zeph a été éliminé à cause de son programme se trompent, et oublient la puissance du manœuvre ethnique dans notre pays. Pour réussir a une élection dans notre pays, il faut d’abords gagné dans les querelles ethniques des politiques amateurs de notre pays qui sont dans les régions avant de conquérir ceux des grandes villes. Mais le problème est que le mossi puissant est présent dans toutes les régions. Et zeph n’a su prendre au sérieux et combattre ce problème ethnique par la base en étant un noble Bissa. Si nous arrivons à combattre ensemble ce problème ethnique qui tue à petit feu notre jeune démocratie, en disant qu’on naît ou on naît, et de qui on naît, sans pensé qu’on est né mossi, bobo, bissa, les choses changeront pour l’émergence du Burkina avec ses cerveaux de tous bords. Qui sait si vraiment Blaise Compaoré qui a opté pour la nationalité Ivoirienne, ses ancêtres ne viennent pas de la Côte d’Ivoire ou du TOGO ? C’est une chose dont on n’est pas responsable quand on sort du ventre de sa mère, et qu’on ne peut pas le modifier. Aucune naissance n’est honteuse, et être né à BOBO comme Dioula, à Koudougou, à Ziniaré, à Ouahigouya comme mossi, à Tenkoudougou comme Bissa, cela ne peut pas être considéré comme infâmant. Simplement les querelles ethniques des politiques amateurs de notre pays, surtout pour les pouvoirs régionaux, constituent un obstacle considérable au développement du pays que nous aimons tous : et tout politique conscient de ce problème devrait combattre ce fléau a sa manière pour gagner une élection, et Zeph n’a pas songé à ça, comme Salif au Nord, Simon Compaoré au centre, et le reste des autres régions a Roch Kaboré : Trois forces d’un même ethnie qui a fait la différence. Voilà pourquoi Zeph n’a pas gagné l’élection présidentiel avec un programme économique très ficelé et adopté par la jeunesse.

    • Le 18 juin 2017 à 10:06, par OUEDRAOGO Nab-Youré En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

      Trois forces d’une même ethnie qui a fait la différence. Voilà pourquoi Zeph n’a pas gagné l’élection présidentielle avec un programme économique très ficelé et adopté par la jeunesse. :  :
      - s’ il y avait quatre forces de quatre ethnies différentes peut être qu’ on aurait eu une autre victoire !!!!!!!!!!!!
      - d’ailleurs Diallo Kaboré Compaoré= une ethnie+une ethnie font deux ethnies

      NON NON et NON ne descendons pas la-bas
      Les problèmes du Burkina sont ailleurs

  • Le 17 juin 2017 à 15:49, par SOME En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    Voila le genre d’ecrit dont le burkina a besoin pour l’edification de ses compatriotes et pour l’honneur de penser. Il existe encore au burkina des instituteurs qui font consciencieusement leur boulot malgre le mepris et le manque de moyen ; il existe encore des intellectuels dignes de ce nom malgré le mangement qui leur a pourri les tetes au profit des estomacs.

    Oui mon fr ere tu as bien raison sur toute la ligne : le burkina n’a pas besoin de solutions economiques, c’est une fausse piste qu’on nous a donnee a croire que tous nos problemes sont d’ordre economique et qu’ils seront resolus avec l’argent. Non ! Notre probleme est d ‘abord sociologique, social, societal, comme on veut. Maintenant on ne parle plus de developpement economique, mais de developpement humain.

    Tout donne a dire et a affirmer que ces gens duMPP ne veulent rien comprendre et que desormais nous devons travailler a les degager ; c’est aussi simple que cela.

    Il me semble que tu es encore trop optimiste de croire que rien n’est perdu pour le MPP : qu’ils peuvent s’amender et devenir humbles. L’arrogance et la suffisance que leur a confere l’argent volé pendant 27 ans de regne sans partage, leur font croire qu’ils etaient les maitres non seulement du burkina, mais mieux (ou pire, c’est selon…) de nos vies. Le manque d’objectivité leur cache la lucidité de voir la realité. Et ils ne croient qu’au dogme du « savoir communiquer » et que l’argent permet de tout faire. Blaise ne faisait pas mieux. D’ailleurs qu’était Blaise sans eux ? Rien ! et vous voulez que ca change ?

    Oui, ils ont utilisé notre naivete et endormi nos consciences, meme si individuellement et personnellement je ne me sens, ni coupables ni responsable. Meme si j’en subis les consequences. « Nous » sommes victimes de nous-mêmes : il n’y a rien a redire la dessus : il faut le reconnaitre. Mais il ne faut pas en rester là à culpabiliser.

    « L’attitude des magistrats l’illustre à souhait, mais ce n’est pas à eux la faute. » : certes, mais le monde de la justice, (le monde le plus pourri sous l’ere compaoré) le savait et a profité pour proteger ses avantages. Ils ont profité de la situation et le gouvernement recolte aujourd’hui les gains de continuer a corrompre la justice. Pensez vous qu’on puisse vraiment juger le regime de Blaise avec Simon Salif et Roch au pouvoir ? JAMAIS de la vie : ils ne sont pas aussi fous que cela !

    Prenons donc nos responsabilités. On peut se tromper ou se laisser tromper, mais on ne doit jamais baisser les bras. Eux ils ne sont pas des dieux, mais des humains, ils sont meme moins humains que nous. Alors n’ecoutons pas leur coup de communications qu’ils se paient tout le temps ; ce n’est qu’une preuve de leur incompetence et de leur peur.

    Certes Dieu nous guide, mais seuls les fils du Faso se sauveront de par leur engagement. Des freres et sœurs sont morts parce qu’ils y croyaient ; a nous de ne pas leur donner la honte et la mort definitive.

    Pour ma part, zeph n’est pas a la hauteur de la tache. Il se remet du service apres s’etre fait volé son palais de kosyam pour lequel il se preparait apres avoir quitté Blaise… ( allez y comprendre quelque chose ! Moi je me comprends !). Zeph a été victime du tribalisme mossi savamment instauré par Blaise avec la participation active de la classe politicienne en premier. J’etais le premier a crier sur ce site contre cette bombe comme tu l’ecris. Cette situation s’est instaurée parce que nous avons été complices et avons joué dedans en reniant toute nos convictions. Cette situation nous en sommes tous responsables et elle ne sera resolue qu’avec notre responsabilité : agissons pour créer notre avenir, notre vie. Personne ne viendra le faire a notre place.
    SOME

  • Le 17 juin 2017 à 15:50, par Thién En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

    La démocratie burkinabè est faussée depuis la base culturelle au burkina car les mossis ont maintenant compris avec leur culture à chefferie traditionnelle, qu’ils sont majoritaires et que ces chefs peuvent intimer des ordres à leurs dociles sujets ! D’où leur concensus non édicté qui veut que le pouvoir au Burkina ne puisse plus leur échapper !
    La preuve a été donné aux élections passées avec Zéphirin.
    La démocratie est biaisée au Burkina !

    • Le 17 juin 2017 à 20:42, par SOME En réponse à : Burkina Faso : Situation nationale, je suis obligé de parler…

      ce tribalisme a ete installé et utilise par Blaise pour asseoir son pouvoir et regner en maitre absolu avec ses serfs serviteurs mendiants de subsides. Le moro naba a trouve une occasion de realiser le reve caressé depuis longtemps par la chefferie traditionnelle mossi ecartée par thomas sankara. N’ont-ils pas intimé a blaise lui un mossi du centre qui se laisse commander par quelqu’un qui n’est meme pas un vrai moaga sinon un pauvre silmi moaga (thomas sankara). Voila la triste realite sur laquelle qu’a voulu surfer Ablassé ouedraogo. Contrairemena Blaise qui est catholique, lui il est musulman : le nombre joue en sa faveur. C’est le meme raisonnement tribaliste debile qui a fait ecarter Mgr Sanon mieux indiqué a tous les niveaux pour conduire la transition que Mgr Ouedraogo. Etc. etc... Maintenant viennent s’ajouter les manipulations religieuses et certains idiots qui pretendent defendre les peuls...Et vous vous etonnez des resultats actuels ! Ressaississons nous avant qu’il ne soit trop tard : ceux qui n’ont jamais vecu la guerre (et pire la guerre civile) croient que c’est facile : c’est faux et archifaux. Nous ne nous releverons pas d’une telle situation ! Detrompez vous ! Ceux qui gueulent aujourdh’ui ne seront pas les victimes, mais les simples gens qui ne cherchent qu’a vivre en parfaite symbiose comme on l’a presque toujours fait au burkina. Quoi qu’on dise, la cote d’ivoire ne sera plus la cote d’ivoire apres cette guerre civile. Ca n’arrive pas qu’aux autres. Nous sommes prevenus !
      SOME

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