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PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

Publié le lundi 12 juin 2017 à 23h59min

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PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

La composante eau et assainissement du Plan national de développement économique et social (PNDES), pour l’année 2017 a été lancée officiellement le 8 juin dernier à Diapangou dans la province du Gourma. 2020 forages en milieu rural, des bornes fontaines, 4 nouveaux barrages, des latrines institutionnelles (dans les écoles et centres de santé) ou publiques. C’est entre autres ce qui sera réalisé au cours de cette année 2017 en matière d’eau et d’assainissement. Le coût total des infrastructures pour cette tranche annuelle se chiffre à plus de 134 milliards de nos francs.

C’est Diapangou, à moins de 20 km de Fada n’gourma, chef-lieu de la province du Gourma qui a accueilli le lancement officiel de la composante eau et assainissement du Plan national de développement économique et social (PNDES) pour l’année 2017. Le chef du gouvernement a annoncé les couleurs en donnant le top de départ de la réalisation d’un forage dans le village de Djoana à une dizaine de km de Diapangou. Cette bourgade de près de 500 âmes n’aura plus de corvée d‘eau dans quelques mois, et les élèves (surtout les filles) de son école juste à côté ressentiront certainement l’impact du forage sur leurs rendements scolaires.

De retour à Diapangou, Paul Kaba Thiéba a visité le chantier de réalisation d’une latrine institutionnelle de 2 blocs (filles et garçons) au Collège d’enseignement général (CEG) de la localité. Ces latrines font partie des 433 qui seront réalisées dans les écoles en milieu rural, en cette année 2017.

L’autre volet des réalisations de 2017, c’est la réhabilitation des barrages. Justement le barrage de Diapangou qui se mourrait du fait de l’ensablement connaitra meilleure physionomie. Le chef du gouvernement à bord d’un Caterpillar a engagé les travaux. C’est le poumon économique de la localité. « La capacité du barrage de Diapangou est d’environ 100 000 m3. La réhabilitation de ce barrage apportera de la valeur ajoutée aux activités génératrices de revenus autour de la retenue. Aussi cette réhabilitation nous permettra-t-elle non seulement de sauvegarder le barrage, mais aussi celui de Pampangou plus important car d’un volume de 1 161 000 m3 à l’aval du barrage de Diapangou », précisait plutôt le ministre en charge de l’eau et de l’assainissement.

Niouga Ambroise Ouédraogo a surtout insisté en interpellant l’ensemble des usagers, à un comportement civique autour des retenues d’eau. « En effet, en plus de l’évaporation de l’eau due aux changements climatiques, il y a l’envasement/ensablement et l’érosion des berges d’origine anthropique qui constituent les principales raisons de l’assèchement des barrages ».
« Tout cela, c’est pour améliorer les conditions de vie des populations », a laissé entendre Paul Kaba Thiéba qui a ajouté qu’en plus de celui de Diapangou, 20 autres barrages seront réhabilités en cette année 2017. Pendant que quatre nouveaux autres seront construits. Le chef du gouvernement a rassuré que les infrastructures seront achevées avant la fin de l’année.

Eau et assainissement, axes prioritaires de développement

« Relever les défis du secteur eau et assainissement : un passage incontournable vers le développement économique et social du Burkina Faso », c’est le thème 2017 de ces deux composantes du PNDES. « L’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement contribuera à atteindre les cibles fixées par les ODD (Ndlr. Objectifs de développement durable) à l’horizon 2030 dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la sécurité alimentaire, de l’égalité des sexes et de la lutte contre la pauvreté », a rappelé le ministre en charge du secteur de l’eau et de l’assainissement Niouga Ambroise Ouédraogo.

C’est pourquoi selon lui, le gouvernement en a fait une priorité. Et progressivement, jusqu’en 2020, les réalisations tendront à réduire les disparités entre villages, entre communes et entre régions en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Niouga Ambroise Ouédraogo a par ailleurs ajouté que pour 2017, les réalisations de son département dans le cadre du PNDES sont estimées à plus de 134 milliards F CFA. Forages, barrages, latrines, bornes fontaines, et autres actions entrent en droite ligne de la vision « zéro corvée d’eau » du Président du Faso. « Il s’agit de la diminution du caractère pénible et contraignant, lié à la satisfaction des besoins en eau de consommation d’une Communauté », a poursuivi le ministre.

2017, une année de chantiers

A l’issue de l’année 2017, les indicateurs en termes d’eau et d’assainissement connaitront des bonds quantitatifs. Ainsi avec les différents chantiers, le taux d’accès à l’assainissement passera de 19,8% à 21% ; la capacité de stockage d’eau de 5 036 m3 actuellement sera portée à 6 126m3. Quant au taux d’accès à l’eau potable, il grimpera de 72,4% à 73,5%. Le ministre Niouga Ambroise Ouédraogo a appelé ses collaborateurs de terrain, les services techniques, administratifs et financiers, les Partenaires techniques et financiers, les entreprises et bureaux d’études et de contrôle, à une synergie d’actions pour relever le défi de l’accès de tous à l’eau potable et à l’assainissement.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Aperçu des réalisations prévues en 2017

En milieu rural

Forages neufs : 2020
Forages réhabilités : 1285
Puits modernes : 22
AEPS neuves : 56
AEPS réhabilités : 33
Extension d’AEPS : 05
Centre de production d’eau : 04
Latrines écoles : 433
Latrines centre de santé : 184
Latrines publiques : 124
Latrines familiales : 50447
Puisards : 5565

En milieu urbain

Réseau AEP : 280 km
Branchements particuliers : 39 434
Bornes fontaines : 120
Châteaux d’eau (m3) : 300 m3
Bâche (m3) : 18 000 m3
Capacité de production (eau de surface) : 150 000 m3/j
Capacité de production (eau souterraine) : 6200 m3/j
Latrines familiales : 17 500
Puisards familiaux : 12 233
Latrines scolaires : 52
Latrines publiques : 108
Raccordement au réseau collectif : 5

T.C.S.

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Vos commentaires

  • Le 13 juin 2017 à 01:21, par Peut Mieux Faire En réponse à : PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

    Monsieur Kaba,
    Vous n’allez pas résoudre le problème d’eau de nos parents en lancant des forages en saison pluvieuse. Les entrepreneurs creuseront 20m et à la première lame d’eau arrêteront et on saison sèche (dès octobre) bonjour les difficultés de nos mamans.
    Suis désolé que le reporteur ne disent rien sur la profondeur de ce premier forage.
    Pourquoi attendre depuis janvier pour venir lancer cela maintenant en saison pluvieuse ?

  • Le 13 juin 2017 à 01:54, par Le fou En réponse à : PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

    C est bizarre, quoi ! Les partis de l ’ opposition ne reagissent jamais aux realisations des projets exétutés par le gouvernement. Ah oui ! j oublie que opposition au Burkina veut dire opposition verte, critique negative, hypocrisie, jalousie, mesquinerie, ne jamais reconnaître le mérite de l ’ autre.
    A bas,

  • Le 13 juin 2017 à 06:24, par triandekou En réponse à : PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

    Bonjour Monsieur Le minister.
    Ainsi en moins de 3 mois, vous avez pu négossier Plus de 100 Milliards pour realiser le PNDES en 2017 ? et le programme presidentiel en matière d’AEPA ? il est compris dans le PENDES ou c’est un autre programme que vous avez lancer en 2016 ?. Vraiment il ne surtout pas prendre les burkinabè pour des idiots car vous risquez de vous faire rattrapper par la triste réalité du mensonge !!!!!
    Ont se précipite pour realiser des barrages de MERDES juste pour 1 ans, et après une saison pluvieuse ces barrages cèdent. Si jamais un barrage cede cette année, après les credits emprintés et il se trouve que c’est un ministre et ses amis entrepreuneurs qui ont dealler !!!! Nous risquons de descendre dans le sous-terrain de quelqu’un et lui demander de venir rendre compte à la Justice. (La cours des comptes sera effective cette année).
    Continuons seulement à mentir au peuple (programme AEPA du president lancer à Zagtouli en 2016, PENDES lancer à l’Est en 2017, et quoi encore ? attendons le prochain mensonge.

  • Le 13 juin 2017 à 11:19, par Kpièrou En réponse à : PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

    A l’attention de mr Fou.
    Où sont les réalisations ? Ce n’est que des promesses mal programmées. Objectivement nous sommes en saison de pluie et de tels travaux ne peuvent bien s’effectuer en une telle saison surtout quand on insiste que tout sera réalisé avant fin 2017. Soit c’est bâclé soit ce sont des oeuvres déjà réalisées que l’on va présenter.
    Merci de la liste présentée. A l’évaluation nous voulons disposer d’une liste complète avec localisation et autres précisions. C’est à ce moment que l’on dira "Félicitations"
    NB : Je ne suis pas d’un bord politique mais je suis citoyen.

  • Le 13 juin 2017 à 12:11, par Minute En réponse à : PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

    Peut Mieux Faire, je crois que la recherche d’eau est scientifique. La nappe souterraine à partir de la quelle l’eau peut être abondante en permanence et dans la durée, est détectée par des machines appropriées. Que ce soit en saison sèche ou pluvieuse les données sont les mêmes. Je pense qu’il n’ y a pas de crainte la dessus. Le PM exécute une programmation. Souhaitons lui une bonne exécution. C’est une bonne chose

  • Le 13 juin 2017 à 12:48, par Minute En réponse à : PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

    triandekou, c’est comme disait un internaute plus haut que des gens s’opposent pour s’opposer. De toutes les façons, il n’ y a pas un gouvernement responsable qui peut accepter de mauvaises réalisations. Selon vous, que veut dire "se précipiter pour réaliser des barrages de merde" ? Il faut quitter dans le négationnisme et laissez les gens travailler. Le PM déroule un programme. Vos critiques doivent être à postériori et non à priori. C’est comme si vous nous pompez l’air maintenant, et c’est désolant. Trop de connaisseurs mais sans rien de qualité à nous proposer. Ce qu’on sait, c’est les critiques. Souvent subjectives la plupart. A vous lire, vous semblez être un fin technicien. Vous, qu’avez vous réalisé de beau, de qualité pour votre pays ? On est très souvent spécialiste dans la gueule et en réalité, on est nul. n’est-ce pas ? On est ensemble. Salut !

  • Le 13 juin 2017 à 13:11, par warzat En réponse à : PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

    Au ministère de l’énergie et au ministère des TICs, il apparait une vision claire qui est celle de travailler à assurer un service continu de l’électricité, et des communications sur l’ensemble du pays, y compris dans le hameau le plus reculé. Ces objectifs seront atteints à moyen terme au rythme des chantiers en cours et ceux à venir. En revanche pour ce qui est de l’eau et de l’assainissement, on ne voit pas dans l’approche actuelle, une vision globale et progressive qui intégrera l’ensemble du pays, malgré la forte expérience de I’ONEA dont on pourrait profiter. On assiste surtout à une sorte de populisme des politiques, de saupoudrage, de segmentation des réalisations sans vision d’ensemble, sans prévision, alors que de meilleurs résultats technico-économiques pourraient être obtenus quand on voit les fonds mis en jeu.

  • Le 13 juin 2017 à 18:13, par maani sougri En réponse à : PNDES : La composante eau et assainissement (2017) lancée à Diapangou

    Trop de critiques faciles dans ce Burkina post-insurrectionnel, comme si depuis lors ,le QI de certains burkinabé s’est grippé ou que l’insurrection a révélé la nature de certaines gens. Toujours à se morfondre ou à pleurnicher. De grâce, même si on aime pas le gouvernement, l’honnêteté intellectuelle nous commande de faire nos analyses sans insulter ou faire état d’un manque criard d’éducation. On dit souvent que quand vous insultez le père de quelqu’un, n’oubliez surtout pas que vous en aviez un et que c’est peut- être lui qui est objectivement visé par vos écarts.
    Revenons à notre sujet. Le gouvernement fait état des acquis de 2016. On ne sent aucune mouche voler tant les fait sont têtus.
    Il fait ses prévisions pour l’année en cours. Du coup, certaines plumes (et toujours les mêmes) volent bas. Je me demande comment quelqu’un qui ne sait que détruire les acquis des autres eut- il construire son propre avenir ?
    A vous, spécialistes en tout et rien, jugez sur les faits et non à partir de vos états d’âme. Quel est l’intérêt d’un Burkinabè honnête et sincère, à l’échec de la mise en oeuvre de la politique du président Kaboré ? Le soir, avant de vous coucher, faites le bilan de votre contribution à la construction de ce pays, en déhors des injures. Si Rock réussit, c’est l’ensemble des Burkinabè qui lui seront redevable et ce sera la même chose pour son successeur . La critique est merveilleure quand elle est constructive. Je passais

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