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TIC et littérature : Educ Afrique veut contribuer à la promotion du livre via Internet

Publié le jeudi 8 juin 2017 à 16h16min

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TIC et littérature : Educ Afrique veut contribuer à la promotion du livre via Internet

Educ Afrique, un centre dédié à la promotion de la culture des lettres et des arts, a organisé sa troisième conférence publique de l’année 2017, le 27 mai dernier, à l’institut Goethe de Ouagadougou. Animée par Yacouba Traoré, un ingénieur en informatique, ladite conférence avait pour thème : la Contribution des Technologies de l’information et de la communication à la promotion des arts, notamment l’écriture, l’édition et la distribution du livre.

Troisième du genre de l’année 2017, cette conférence publique s’inscrit dans le cadre des activités phares d’Educ Afrique. « Chaque deux mois, on a une conférence à l’institut Goethe, qui est notre partenaire, portant sur des thématiques aussi variées que l’art, la culture, la littérature. Et ça permet aux Hommes de lettres, de culture de rencontrer des publics intéressés sur des thématiques d’intérêt. Les conférences sont initiées dans ce cadre et ça fait partie d’une des activités du centre Educ Afrique », a expliqué Idrissa Zorom, le chargé de programme du Centre Educ Afrique. Il est par ailleurs gestionnaire culturel.

La politique de promotion de la culture au Burkina Faso prend en compte l’ensemble des arts, y compris la musique, le théâtre, les lettres. Pour réussir ce pari, il est important de soutenir les structures privées et associatives œuvrant, mais également prendre en compte les outils qu’offrent les TIC. « C’est de cela que le conférencier a parlé aujourd’hui pour interpeller les uns et les autres sur les opportunités qui existent, qui peuvent appuyer des projets artistiques en matière littéraire ou de musique », a souligné Idrissa Zorom.

Le conférencier devrait, dans sa communication, aborder l’Internet et la promotion des arts, en particulier la musique et la littérature. Mais, compte tenu du temps qui lui était imparti, il s’est focalisé uniquement sur la littérature, en attendant de revenir sur TIC et musique dans un autre cadre.

« On a montré en quoi Internet peut permettre à un écrivain d’être plus à l’aise dans son travail et une fois le travail terminé quels sont les outils qui permettent de mettre à la disposition de la personne des projets d’édition de livre personnelle », a précisé le conférencier Yacouba Traoré, par ailleurs ingénieur informaticien. Il a présenté une panoplie d’outils téléchargeables gratuitement sur Internet, permettant de faire de l’édition, mais aussi la distribution sur Internet. Mais, il regrette que les auteurs burkinabè (écrivains, musiciens…) n’exploitent pas suffisamment ces opportunités qu’offrent les TIC. De nombreux auteurs littéraires pensent même qu’Internet tue la musique et la littérature. Yacouba Traoré les invite à aller au-delà des stéréotypes parce « qu’Internet offre des opportunités immenses, avec les services qu’il met à la disposition des citoyens pour pouvoir s’épanouir pleinement ».

C’est pourquoi, il estime que« les écrivains ou toutes personnes qui veulent s’essayer à la littérature ont intérêt à aller voir sur Internet. L’auto-édition par exemple permet de contourner la censure. Il y a aussi des plateformes de e-commerce pour vendre ces œuvres à travers le monde ».

Educ Afrique est un centre porté par des amoureux de la culture, des lettres et des arts. Il veille à participer à la démocratisation de la culture et des arts, et à rapprocher les acteurs culturels et le grand public.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 8 juin 2017 à 20:44, par Tinga En réponse à : TIC et littérature : Educ Afrique veut contribuer à la promotion du livre via Internet

    Attention, ce n’est pas que les écrivains ne veulent ou ne peuvent pas exploiter les TIC. Il y a une question de droit d’auteur à partir du moment où l’oeuvre est en ligne et téléchargeable. Les artistes musiciens ne s’en sortent pas avec la piraterie, n’en rajoutez pas aux problèmes déjà existants ! N’oubliez pas que les TIC sont des outils qui doivent servir l’homme et pas le contraire. Même dans les pays développés, les éditeurs professionnels se méfient de ces pratiques peu orthodoxes. Il n’ y pas de logiciel gratuit en édition. On récupère toujours quelque part. Un conseil,
    Approchez le BBDA pour savoir si le droit de reproduction des oeuvres en ligne est pris en compte. Si non, ayez l’honnêteté intellectuelle de prévenir les auteurs qui voudraient s’ y ’aventurer d’exploiter avec modération les TIC pour l’auto édition. N’induisez pas en erreur !

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