Le 08 avril 2013, le troisième numéro du bimensuel universitaire « l’œil des cités universitaires » paraissait pour la dernière fois. Une année après sa création, les difficultés financières avaient contraint le journal à faire une trêve. Ce samedi 3 juin 2017 est vu comme une aube pour de meilleurs lendemains pour ce journal en ce sens qu’elle a été marquée par la cérémonie officielle de sa relance.

’L’œil des cités universitaire’’ est née en 2012 de la volonté des étudiants vivant dans les cités universitaire de booster le besoin de communication et d’information dans le milieu universitaire. Il se veut être un cadre d’informations sur la vie dans les cités universitaires privées et publiques, mais aussi du Burkina de façon générale. Au cours de cette cérémonie, étudiants rédacteurs des cités universitaires de Ouagadougou, Koudougou et de Bobo Dioulasso, présents pour marquer leur engagement à repartir de plus belle, n’ont pas manqué d’exprimer leur détermination à contribuer à la valorisation de ce journal. Ce journal selon les promoteurs, veut servir surtout l’intérêt de tous et non servir de cadre de diffamation et de délation.

Le Directeur de Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) Yaolire Mahamado président de la cité, le temps du dilatoire et de la diffamation est terminé avec ce journal. Il a assuré que le CENOU ne manquera pas d’accompagner ce journal autant que faire se peut. Il affirme que ce journal aidera le CENOU à mieux découvrir la vie des étudiants en cité universitaire afin de mieux apporter leur aide.
Pour le Directeur de publication de ‘’L’œil des cités universitaires’’ Idrissa Sebgo, là où, notamment la violence, les gaz lacrymogènes et les balles ont échoué, la communication, peut réussir.

Le bimensuel est vendu 100 francs CFA aux étudiants, 250 francs aux non étudiants et 500 francs CFA à l’étranger. La prochaine parution a lieu dans deux mois dans les villes de Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Dédougou, Ouahigouya et Fada N’Gourma.

‘’L’œil des Cités Universitaires’’dispose désormais d’une page Facebook qui est animée quotidiennement.

Youmali Koanari
Lefaso.net