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11 décembre 2017 à Gaoua : Des manquements constatés

Publié le jeudi 1er juin 2017 à 23h32min

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11 décembre 2017 à Gaoua : Des manquements constatés

Une délégation du comité régional d’organisation des festivités du 11 décembre 2017 à Gaoua a effectué une sortie terrain sur les sites de construction des logements. Objectif, constater de visu le déroulement des travaux de construction des logements sociaux et économiques.

Un coup de pied et une brique pleine devant servir à la construction de la fondation se fendille. C’est le constat fait par la délégation du comité régional d’organisation des festivités du 11 décembre 2017 à Gaoua le Mardi 23 Mai 2017. Comme ce cas, plusieurs manquements ont été constatés dans la construction de certains logements.

Le vice-président Marcel Da qui conduisait la délégation dit être venu constater de visu l’état d’avancement des travaux. « Nous avons regardé certaines entreprises travailler qui ont dit qu’au bout d’un mois, ils vont rendre leur bâtiment clés à main. Certains ont bien commencé, mais d’autres ont besoin d’être repris ».

Face aux imperfections constatées sur les deux sites, le maire de Gaoua invite les entreprises en charge des travaux à plus de responsabilité. « Nous invitons les entreprises à réaliser des travaux de qualité car cela y va du nom des entreprises et du Burkina Faso » a-t-il dit. Ainsi donc, Fiacre Kambou appelle les entreprises à se ressaisir pour véritablement faire les travaux en âme et conscience, dans les règles de l’art. Si des bâtiments poussent difficilement du site de Tonkar, des maisons sont en phase de finition sur le site de la base canadienne. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Dalou Mathieu Da
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 juin 2017 à 05:26, par BEMKAYONDO En réponse à : 11 décembre 2017 à Gaoua : Des manquements constatés

    Soyons sérieux, au prix actuel qu’on donne les marchés avec les rackets de 10%, on ne peut pas faire mieux. En 1985, le m3 de béton armé était à 105000 FCFA et le sac de ciment entre 1500 et 2500FCFA. Aujourd’hui on facture le BA à 85000FCFA alors que le ciment est à 6000FCFA. Avec un tel prix et une déduction des 10% des acteurs du marché, Que voulez-vous que l’entrepreneur fasse ? Il doit se débrouiller aussi. De toute façon, allons seulement, puisque notre cupidité pour l’argent dépasse les bornes, nos enfants subiront les conséquences de nos actes. Pauvre Burkina. Actuellement un béton armé devrait être facturé à 180000 FCFA si on veut un bon travail. Mais comme on pense qu’on fait des économies en appliquant la moins disance sauvage, tant pis pour nos yeux. Si nos devancier avaient eu notre comportement, il n’y aurait plus de bâtiments coloniaux en utilisation.
    Osons le changement et invitons les professionnels à donner des référentiels de prix qui pourront nous guider dans les marchés.

  • Le 2 juin 2017 à 07:01, par Kambou Sansan En réponse à : 11 décembre 2017 à Gaoua : Des manquements constatés

    Belle initiative, celle de ces genres de visites. Toutefois, s’il s’agit des logements construits par les société immobilières, il devrait y avoir un suivi de la part de l’Etat à travers le Ministère en charge de la construction. C’est ce Ministère qui serait responsable de ces malfaçons et ce sont les sociétés immobilières qui profitent de ces manquements pour nous filer toujours des mauvais logements. Que le Ministère assume ses responsabilités et que les bénéficiaires refusent ces logement en cas de malfaçons.

    • Le 2 juin 2017 à 11:43, par Hussein En réponse à : 11 décembre 2017 à Gaoua : Des manquements constatés

      C’est un problème de système, mal copié même d’ un système francais déjà mauvais ! La teneur des composantes d’ un produit doit être fixé et exigé par un système national rigoureux de normalisation, pour garantir un minimum défini de qualité et de viabilité des produits et réalisations. L’ autre problème, c’ est le manque de conscience pour les coûts et conséquences engendrés, par des réalisations mal concues, mal calculées et mal exécutées. C’ est seulement avec des techniciens et ingénieurs conscients en grand nombre qu’ on pourra faire changer les choses à la faveur du développement du Burkina Faso en particulier et de l’Afrique en général. On ne bougera jamais avec des politiques sans courage ni ision ou avec des politiciens cupides et stupides au service de ceux à qui profite cette ignorance et la perpétuelle idiotie !

  • Le 2 juin 2017 à 08:00, par pas serieux En réponse à : 11 décembre 2017 à Gaoua : Des manquements constatés

    Un coup de pied et une brique pleine devant servir à la construction de la fondation se fendille c’est très graveeeeeeeeeeeee avec les effets néfastes des changements climatiques : même si Trump ne croit nous y croyons ! je demande aux entrepreneurs ce sont des humains qui vont y habités. que le comité d’organisation redouble le contrôle

  • Le 2 juin 2017 à 15:37, par DAO En réponse à : 11 décembre 2017 à Gaoua : Des manquements constatés

    On regard du temps restant que je juge un peu insuffisant, j’ai peur que les entreprises ne bâclent les travaux. Il faut avoir un suivi rapprocher et tenir rigueur contre les contrôleurs de travaux. Je que je constate en terme de travaux pour l’organisation du 11 Décembre, inquiète pour le temps qui reste.

  • Le 2 juin 2017 à 19:16, par Zabréba En réponse à : 11 décembre 2017 à Gaoua : Des manquements constatés

    Merci pour cet article qui est bien pertinent ainsi que les contributions des uns et des autres. Mais le problème est très profond et mérite une réflexion également "profonde" avec des solutions pratiques, exécutables, mesurables :
    1. il faut que les acteurs du domaine (études, travaux, contrôles) soient des professionnels : cela est de la responsabilité des acteurs eux-mêmes qui doivent s’organiser. S’il était permis à tous ceux qui en ont la capacité financière, de créer des boutiques de vente de produits pharmaceutiques, on nous vendrait du poison dans des paquets de médicaments.
    2. les délais des travaux : pourquoi organiser les fêtes nationales tournantes annuellement ? Ces opportunités servent de support pour de véritables projets de développement de nos chefs lieux de régions. Imaginez vous que ce sont beaucoup de milliards de FCFA du budget national qui sont investis dans ces villes en ....moins de 8 mois. Pour de si gros budgets et au vu des types d’infrastructures : bâtiments de grandes envergures (stades, salles de conférences, logements de grand standing, etc.), de la voirie (routes bitumées, caniveaux, ouvrages de franchissement, etc. A Gaoua il est prévu 50 km de voirie !!!!), les délais des travaux vont de 4 à 8 mois. Le contexte de date butoir fait qu’à un moment, tous les acteurs ont comme seule préoccupation : terminer ! terminer ! terminer ! certains chantiers fonctionnent jour et nuit sans que les conditions minimales ne soient remplies : les mêmes équipes de jour et de nuit, éclairage mal assuré, etc. Personne ne peut à ce moment bloquer ou faire reprendre des travaux même mal faits. Au finish, ce sont des ouvrages bâclés ou dans le meilleur des cas peu conformes qui sont livrés et souvent des chantiers et ouvrages inachevés qui sont oubliés une fois la fièvre de la fête passée. Un inventaire/diagnostic dans toutes les villes ayant abrité ces festivités serait très édifiant. Il est donc urgent dans un premier temps de revoir la fréquence de ces festivités : 2 ans. Ensuite, travailler à la programmation des activités, la passation des marchés et la mise à disposition des sites au cours des 6 premiers mois de la première année, assurer la réalisation des travaux pendant les 12 mois suivants, l’installation des équipements pendant les 3 mois suivants, les derniers 3 mois pour tous les essais les derniers réglages et la préparation des cérémonies.

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