Après deux ans et quatre mois de bons et loyaux services, Lucien Carama cède sa place à Simon Tarnagda. Le nouveau Directeur Général a été installé par le Ssecrétaire général du ministère de l’économie, des finances et du développement, Seglaro Abel Somé.

C’est fier d’avoir apporté sa pierre au rayonnement de la LONAB que Lucien Carama a pris la parole pour d’abord, dit-il, rendre grâce à Dieu et remercier ses collaborateurs et tout le personnel de la LONAB pour leur accompagnement durant sa mission. Un personnel qui a exprimé sa reconnaissance au directeur général sortant en lui offrant un tableau.

En termes de bilan de son passage à la tête de la nationale des jeux de hasard, Lucien Carama est revenu entre autres sur la numérisation de la LONAB avec l’acquisition de nouvelles machines, l’audit informatique, les nombreuses réalisations socio-économiques, la sécurisation du siège, etc.

Interrogé sur son avenir, il répond « Je suis un fonctionnaire, je suis en fin de mission, je vais me mettre à la disposition de mon pays pour d’autres missions. »

Simon Tarnagda, nouveau directeur général, trente ans de service au sein de la LONAB, n’est donc pas un novice de la maison. Recruté en août 1986, il passera par différents postes de responsabilité avant de se retrouver nommer directeur général de la LONAB.

Il se dit donc reconnaissant à l’autorité « qui a montré que la valeur cardinale, c’est la compétence et la promotion de ceux qui se battent". "Je ne me jette pas des fleurs, mais je sais que je n’ai pas dormi à la LONAB. », note-t-il. Puis il renchérit « Cette reconnaissance est un double défi, un défi à la loterie nationale, pour voir si la LONAB pourra prospérer avec un agent interne qui a été promu et un défi personnel, parce que j’ai la conduite des hommes, pour poser des actes qui vont renforcer la LONAB et la faire rayonner aussi bien au plan national qu’au plan international. »

Pour le nouveau directeur général, les défis sont donc nombreux, mais le tout premier à relever c’est le rassemblement des travailleurs, car dit-il « Il y a des affinités qui existent, mais les affinités n’empêchent pas qu’on crée un contexte pour favoriser la convergence vers le but ultime qui est le travail bien fait au bénéfice de la LONAB, donc au bénéfice de la nation. »

Il compte également travailler à capitaliser les acquis de son prédécesseur, notamment renforcer la numérisation de la LONAB.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net