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Paludisme : Le RAME cible les groupes vulnérables pour éradiquer la maladie

Publié le mardi 16 mai 2017 à 14h30min

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Paludisme : Le RAME cible les groupes vulnérables pour éradiquer la maladie

Les membres du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RME) tiennent depuis ce lundi 15 mai 2017 à Ouagadougou, un atelier sous régional de formation en plaidoyer pour le renforcement de la participation communautaire, et la prise en compte des droits humains et du genre dans les stratégies de lutte contre le paludisme. La cérémonie d’ouverture dudit atelier qui a lieu du 15 au 17 mai 2017 était présidée par le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, M. Batio Bassiere, Co-parrain.

Renforcer les capacités des acteurs de lutte contre le paludisme des pays couverts par le projet en matière de plaidoyer pour une prise en compte effective de l’implication communautaire, des droits humains et du genre dans les interventions, c’est l’objectif général de cette initiative portée par le RAME.

Pendant trois jours, les acteurs de la lutte contre le paludisme du Burkina Faso, de la Cote d’Ivoire, du Togo, du Tchad, du Cameroun et de la République démocratique du Congo définiront les concepts d’engagement communautaire, de droits humains et de genre liés à ladite maladie. Ceux-ci donneront également les raisons de la promotion de l’engagement communautaire, de la prise en compte des droits et du genre et concevront un plaidoyer en faveur de la mobilisation communautaire, etc.

C’est à cet effet que le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, M. Batio Bassière souligne que la problématique de la lutte contre le paludisme est à résoudre en amont et en aval pour que l’on puisse atteindre le haut niveau voulu. « La question de santé publique d’une manière générale est devenue une question transversale à l’ensemble des ministères surtout au ministère de l’environnement parce qu’il faut maitriser notre environnement, le rendre sain pour permettre aux populations de vivre dans un cadre décent, c’est en cela que nous participerons à la lutte contre le paludisme », a laissé entendre le ministre.

Et M. Matthew Greenall, le représentant du Fonds mondial de lutte contre le VIH, le Paludisme et la Tuberculose d’ajouter : « ledit Fonds a accepté de travailler avec le RAME pour soutenir l’émergence de cette mobilisation et action communautaire de lutte contre le paludisme pour que la demande et le renforcement soient indigènes aux réponses nationales ».

Les attentes de cet atelier

A l’issue dudit atelier, les plans de plaidoyer seront mis en place par chaque pays avec un dispositif de coordination au niveau sous régional pour que les représentants de la société civile et des communautés puissent continuer le travail dans leurs localités, affirme M. Simon Kabore, le directeur exécutif de RAME. Un fait qui permettra aux pays concernés d’avoir des programmes équitables de lutte contre le paludisme.

Yvette Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

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