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Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

Publié le jeudi 11 mai 2017 à 23h53min

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Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

Il ne se passe pas un mois sans que les médias ne relayent une conférence de presse des Forces de défense et de sécurité qui présentent une saisie de produits impropres à la consommation. Sur l’autel de la santé des consommateurs, des commerçants continuent de se sucrer sans scrupule. Malgré les contrôles des services compétents, l’empoisonnement à grande échelle se poursuit. Mais le Burkina Faso ne se limite pas qu’à sa capitale. Que consomme le Burkinabè de l’intérieur, des tréfonds du pays ?

Des huiles produites localement dans des conditions à vous faire vomir vos trippes. Des animaux abattus dans des cimetières sans contrôles sanitaires et transportés dans les marchés et yaars. Des pâtes alimentaires, des biscuits, boites de conserve, des canettes… tous périmés. La liste est longue. Absolument tout ce que nous consommons est devenu suspect. Non content de reconditionner le riz, il semble que maintenant ils nous en vendent en plastique.

Et si c’était la partie visible de l’iceberg ? Et si le phénomène était plus important que ce que les forces de défense et de sécurité arrivent à nous montrer ? Jusque-là, en tout cas pour l’essentiel, le phénomène des produits impropres à la consommation concernent Ouagadougou

Là-bas, là où ‘’le chien est mort’’, plus qu’ici, le consommateur est livré à lui-même. Les jours de marché sont propices pour déverser sur le marché des produits qui devraient être jetés à la poubelle. Faites un tour un mercredi au marché de Djibo au nord du pays et vous aurez mal au vendre à la place de ces paysans venus des campagnes et qui se ruent sur les boites de conserve, et autres à l’origine et à la qualité douteuses. Un exemple parmi tant d’autres.

Le droit du consommateur est bafoué, avec la complicité d’une certaine ligue des consommateurs qui émargent pour ce qu’elle ne fera pas. Les membres de cette mafia organisée, ces dernières années se sont adonnés à un spectacle désolant, occupés à se battre pour leur positionnement et à se trainer devant les tribunaux. Tout cela pour ‘’nous’’ défendre ?

C’est à croire que notre pays est devenu une vraie poubelle dans laquelle on jette de la pourriture, de l’intérieur comme de l’extérieur. Des frontières poreuses, la faute à qui ? Il y en a qui sont pourtant payés pour contrôler tout ce qui entre sur le territoire national. Ils sont là, mais en grande quantité et sur des routes principales, des produits dangereux sont acheminés jusqu’à, vous et nous.
Même quand ce sont des denrées sans problèmes qui passent, entreposées dans des magasins et qui finissent par être périmés, il y a toujours un circuit pour les vendre.

Dans cet environnement de commerçants véreux tout autant que leurs complices, il faut saluer l’acte de celui qui le 8 mai dernier, est allé déclarer à la police municipale, 500 cartons de 24 boites de lait périmé. Un fait inédit. Certainement que le travail des fins limiers est en train de produire ses effets. Gageons que d’autres commerçants suivront les pas de cet éclaireur.

En attendant, que de ‘’véritables’’ politiques non populistes d’encouragement et d’incitation à la consommation des produits locaux se mettent en place, faites attention à ce que vous achetez. Et puisque les dates de péremption sont même falsifiées, il ne reste plus qu’à souhaiter que Dieu nous sauve.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 mai 2017 à 01:18, par OUSSBLESS En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    La ligue de consommateur n’existe pas au Burkina ! à la population de prendre ses responsabilités.

  • Le 12 mai 2017 à 02:22, par abdoul En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Accusez les chinois, c’est se voiler la face. Nous sommes tous responsables de s’auto-empoisonner. A qui la faute ? commerçants véreux et douaniers véreux en premier avec un état démissionnaire et des ministres et autres services qui ne foutent rien mais qui ne sont là que pour dealer ! comment comprendre que toutes ces marchandises impropres à la consommation atterrissent dans nos étals ? Le ministère du commerce a fait une sortie et sur plus de 400 contrôles, moins de 20 étaient en règle chez les commerçants ! Et, on se tape la poitrine en disant que les amendes sont de 4 millions (soit 10.000 F/fraudeur ! alors qu’il a peut-être gagné des millions en fraudant) ! Franchement, si la honte pouvait tuer. Le constat amer est là, on sait mais on ne fait rien. Il faudrait une vrai insurrection populaire de nos consciences pour arrêter ce type de comportement aux antipodes de citoyens responsables. Le maraicher nous empoisonne avec toute sortes de produits toxiques mais, on continue et tout le monde s’en fout. Les TEXTES de lois et autres DECRETS existent mais on ne les applique pas. Nous sommes ni plus ni moins dans une république bananière où chacun fait ce qu’il veut et se permet d’empoisonner son voisin en toute impunité et, après, on va accuser la vieille veuve du coin de sorcellerie.... Les Kolweogo seraient infiniment plus utiles de s’attaquer à ces produits toxiques qui tuent des milliers de burkinabè chaque année que de tabasser quelques petits voleurs alors que les grands voleurs de la république qui volent des milliards continuent à circuler dans l’impunité.

  • Le 12 mai 2017 à 04:58, par Le fou En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    - Il parait qu ’ il ya des agents de l ’ agriculture affectés dans des services frontaliers (phytosanitaires), qui effectuent un contrôle a priori de la qualité de tout produit de consommation, avant son dédouannement. Vivent ils des fonds de corruption de ces commerçants véreux , pour laisser importer à ciel ouvert ces produits périmés ?
    - Non content de ce contrôle, un autre a fortiori est assuré à l ’ intérieur du pays par le Laboratoire National de Santé Publique. Sont ils aussi corrompus ?
    - Un autre contrôle sortant du néant, celui de la ligue des consommateurs. Sont ils de plus soudoyés par ces individus dévergondés ? Ah ! J oublie qu ’ il est dit que ces derniers se battent ’’pour leur positionnement et se trainent devant les tribunaux ’’.C est sûrement pour quelque chose. Hélas, je ne sais pour quoi.
    Ne cherchons pas des pous sur des crânes rasés. Plutôt, envoyez des missions inopinées dans les deux premiers qui sont des services de l ’ Etat pour toucher du doigt les réalités du terrain .On verra qu ils y sont pour quelque chose C est sur que dans leurs désinvoltures d ’ arguments, ils accuseront les fraudes. En ce bon moment, on sort les statistiques des produits de consommation importés et celles des produits fraudés.
    Pourquoi burkinabè n’aime pas la facilité, même pour les choses les plus évidentes.?

  • Le 12 mai 2017 à 05:19, par Burkinbi En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Triste Triste !
    Il faut que réveille SANKARA !
    Tous des pourris !

    • Le 12 mai 2017 à 09:05, par changeons En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

      Bien dit mon frère, mais il avait dit " si vous tuez SANKAR, des milliers, voire des millions de SANKARA naitront. Soyons tous des SANKARA et prenons notre responsabilité et boutons l’empoisonnement alimentaire hors de nos frontières. La ligue des consommateurs est moribonde et ne se fait voir que lorsque les médias mettent à nu un scandale alimentaire. Le peuple doit prendre ses responsabilités en prenant en main le contrôle des produits.

  • Le 12 mai 2017 à 07:02, par Giordani M-Christine En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Il faudrait absolument un groupement de contrôle des commerçants, tant dans leur stocks et boutiques, que sur les marchés.
    Des saisies et destructions des denrées périmées sont indispensables.
    Il faut sévir durement sur les importateurs de nourritures périmées.
    Il faut vraiment une action d’envergure efficace.
    Il faut changer régulièrement les équipes de contrôle d’entrée de marchandises importées, pour éviter ce que l’on sait...
    Il faut sensibiliser les commerçants, mais aussi la population, sur les conditions de stockage de denrées alimentaires.
    Il faut qu’il y ait un encouragement du gouvernement à désigner à la police et à la gendarmerie, les infractions constatées (abattage sauvage, stockage douteux, etc).
    C’est une question de survie des populations, et de survie surtout pour les enfants plus fragiles.

  • Le 12 mai 2017 à 07:23, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    - Tiga Cheick Sawadogo, moi je te dis que rien n’arrêtera ces commerçants véreux, pourris, méchants et impitoyables ! La seule chose que je vois et qui peut mettre fin à leurs pratiques est d’attrapper quelques-uns et de les fusiller au champ de tir ou de les pendre. Exactement comme on le faisait à Cuba pour les antipatriotes.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 12 mai 2017 à 07:27, par VRAI En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Vraiment ton message est propre.COTHECNA et la Douanes ils sont ou ????? l’argent pour quoi sacrifier un etre humain n’est plus rien !!! l’argent, toujours l’argent pret à tout pour l’avoir à n’importe quel prix. Vivement que Dieu nous sauve.

  • Le 12 mai 2017 à 07:55, par The Truth En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Je voudrais féliciter nos FDS qui chaque jour se battent afin que les Burkinabè vivent dans la quiétude à tous les niveaux.
    Hélas malgré leurs efforts des individus égoïstes (car ils ne pensent qu’à leurs intérêts), profitant de l’ignorance de nos populations en matière de normes de qualité, ne se privent pas de faire rentrer des produits prohibés et/ou avariés sur le marché burkinabè.
    Nous avons faut il le rappeler au Burkina, l’ABNORM (Agence Burkinabé de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité) dont la création a été saluée en son temps, qui est la seule structure au niveau national, chargée d’élaborer des normes et dont l’un des objectifs clé est de couvrir tous les secteurs prioritaires du Burkina Faso en matière de normalisation (notamment les secteurs de l’alimentation, de l’électrotechnique, de l’environnement et du bâtiment et génie civil).

    L’ABNORM est ainsi chargée (si je ne me trompe) d’élaborer et diffuser des normes nationales, des spécifications techniques et des codes de bonnes pratiques ; de sensibiliser et former les opérateurs économiques sur les normes et les outils de gestion de la qualité ; d’assurer le contrôle et l’inspection de la qualité des produits, des biens et des services à l’importation, l’exportation et la production locale ;d’assurer la certification des produits, des systèmes et des personnes selon les normes nationales ou internationales ;d’assurer l’étalonnage et le raccordement au système international d’unités SI des instruments de mesures ; de conseiller et assister des entreprises industrielles, commerciales et de prestation de services en matière de normalisation, de certification, de métrologie et de la qualité.

    Ainsi, l’ABNORM devrait être mise à contribution afin de mettre en place un programme de vérification de la qualité des produits importés depuis l’origine et/ou la provenance des marchandises. Les coûts de cette vérification doivent être supportés par les exportateurs/vendeurs. Ces derniers devront donc toujours s’assurer que les produits qu’ils vendent au Burkina respectent les normes de qualité burkinabè. J’interpelle donc le Ministère de l’Economie et des Finances de même que le Ministère du Commerce à mener la réflexion pour la mise en place sans délais d’un tel programme qui est déjà implémenté dans la plus part des pays de l’Afrique de l’Est.
    Je pense que c’est à ce prix que nous pourront arriver à limiter ces cas de fraude et ainsi protéger nos populations et nos consommateurs.
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

  • Le 12 mai 2017 à 08:21, par sheiky En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Les remèdes, le contrôle strict, la lutte contre la corruption et le châtiment exemplaire. Qu’en est-il de l’affaire OBOUF en fait....

  • Le 12 mai 2017 à 08:31, par sidzabda En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Merci Monsieur le journaliste, c’est cela un article de journaliste sinon votre article de la semaine surpassée sur l’affectation de la vieille dame de la SONAPOST n’est pas digne d’un journaliste. Vous l’avez compris vous même car vous êtes resté muet après la réaction de la SONAPOST.

  • Le 12 mai 2017 à 08:47, par Figo En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Mon cher,
    Les choses sont en train de devenir claires. Les gouvernants se sont battus pour eux mêmes, et tant pis pour le Peuple. Juste quelques exemples :
    - corruption de plus en plus galopante ;
    - intervention du politique dans les affaires économiques et de justice, ce qui rend inopérants les efforts des services spécialisés ;
    - laisser faire des commerçants véreux qui sont probablement des pourvoyeurs de fonds pour les campagnes politiques ;
    - non entretien des infrastructures routières urbaines et inter-urbaines (ex. Route de Fada, route face du SIAO, route de Yagma et de Marcoussi où les populations ne peuvent pas atteindre la grande voie, pendant que les maires se pavanent et entretiennent déjà des "milices" etc.) ;
    - balbutiements et amateurisme dans les affaires de Justice, etc.
    A l’approche des prochaines élections, on assistera à un réveil qui va se caractériser par un saupoudrage pour montrer que l’on travaille. Comme disent des chanteurs ivoiriens "on nous prend pour bêtes".

  • Le 12 mai 2017 à 09:24, par BENYAMIN NETTANEYAWOOD En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    LE PROBLEME INCOMBE A NOS AUTORITES. CES PRODUITS IMPROPRES ONT TRAVERSE LA FRONTIERE AVANT DE SE RETROUVER SUR NOS ETALS. QUELLE EST LA PLACE DU LABORATOIRE NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ? IL FAUT POURSUIVRE LES COMMERCANTS ET LES DOUANIERS CORROMPUS ET REDEFINIR LES MISSIONS DU LNSP.

  • Le 12 mai 2017 à 10:08, par LIKI N’GUESSE En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    L’Etat qui est responsable complice de cet empoisonnement à grande échelle. Un Etat digne de ce nom devrait se doter de lois rigoureuses adaptées aux temps actuels. Ces lois doivent permettant de "pendre" ou "fusiller" publiquement tous les acteurs de cette chaîne de vente de produits avariés et toxiques. L’Assemblée nationale est là et elle doit jouer son rôle en votant des lois pour protéger les population. On parlera peut-être de droit de l’homme, mais les populations n’ont-elles pas le droit de vivre en bonne santé ?
    J’invite le gouvernement à plus de fermeté. C’est ça la solution

  • Le 12 mai 2017 à 14:09, par Afrique Consciente En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Mes chers freres et soeurs, chers africains tout court, si vous ignorez que notre cher continent est la POUBELLE de l’occident, c’est que vous ignorez l’éssentiel de notre existance sur terre.
    Mais, je me réjouis de la de l’internaute qui INTERPELLE TOUT UN CITOYEN a se considérer comme un combattant au front en permanence ; nous avons en face de nous toute l’ignominie mondialisée qui veut anéantir du NOIR ;
    le contnent , ils l’estiment pas digne d’avoir accueilli des noirs mais pas eux ; ils convoitent tant ce continent qu’ils ne perdent pas une seconde par leurs vils complots de nous nuire.
    C’est à nous d’être des SANKARA , des PATRICE LUMUMBA, des NASSER, des KADAFI et KWAMEY NKRUMAH et j’en passe.
    POUR MIEUX VOUS EDIFIER SUR LA POUBELLE QUE CONSTITUE L’AFRIQUE AUX YEUX DES OCCIDENTAUX ET DE LEURS VALETS LOCAUX, POUR EN PRENDRE LA VERITABLE MESURE, CONSIDEREZ LES RUES JONCHEES DES DECHETS VENANT D’OCCIDENT ET DONT LES APPATRIDES SONT LES VOIES PAR LESQUELLES ENTRENT CE DECHETS (PARCEQUE CEUX CI N’ONT PAS TROUVE MIEUX QUE CE FILON DES DECHETS D’OCCIDENT QU4ILS REVENDENT EN AFRIQUE. CES DECHETS NOUS PARVIENNENT PAS TONNES (EN CONTENEURS, EN CAMION REMORQUES CONTENANT DANS LEURS VENTRES D’AUTRES CAMIONS PLUS PETITS ETC) ;
    ILS les appellent france au revoir bonjour l’AFRIQUE.
    Pourtant , par des circuits inverses, nos matières premières de toutes les sortes sont volées, pillées avec la complicité cette fois ci des valets locaux placés aux postes de decisions.
    Vivement que la conscience PATRIOTIQUE, LE NATIONALISME naissent dans le coeur des SANKARA, des PATRICE LUMUMBA GAMAL ABDEL NASSER KWAMEY NKRUMAH KADAFI etc, de vrais nationalistes africains, des PATRIOTES COMME KOUDOU GBAGBO BLE GOUDE et j’en passe qui aiment l’Afrique et se battent pour sa liberation pour les africains par les africains.

  • Le 12 mai 2017 à 14:57, par ZigriRooKooKa En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    C’est devant des situation aussi déolante que incompréhensible du genre que naissent les Koglweogo. On a beau critiqué leur actions je mesure simple les résultat qu’ils ont atteint. Vivement qu’une telle initiative viennent nous mettre à l’abri des ces personne irresponsable cupide et vérreux !

  • Le 12 mai 2017 à 16:25, par sawadogo En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Merci pour votre écrit qui nous rappelle ce que tous connaissent déjà . Je voudrais aussi que vous ajoutez les eaux conditionnées de 25, 50 francs ou embouteillées qui sont stockées au soleil et proposée à notre consommation. Ces eaux même quand elles ne sont pas périmées perdent leur qualité avec l’effet combiné de la chaleur et des intempéries. Donc avis aux boutiquiers gérant d’alimentations et revendeurs d’eau pour que l’on stock les eaux à l’abri de la chaleur, du vent et de la pluie.

  • Le 12 mai 2017 à 16:32, par verité En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Moi je voulait attiré l’attention des autorités sur les qualités d’eau qui se vendent sur le marché ( koopélé , laayare sooré, viim koom, kooboulga) qui sont souvent impropres à la consommation.qu’on revoit vraiment l’eau servi à la population.

  • Le 12 mai 2017 à 16:52, par Nicole En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Mais au Faso existe t’il un service de défense des consommateurs ?
    Tout comme un service de lutte contre la pollution à petite échelle mais extrêmement grave (évacuation de fumée d’acide par des trous dans le mur de l’atelier) parce que dans une cour commune, en pleine ville et de surcroît dans la capitale ?

  • Le 12 mai 2017 à 22:10, par warzat En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    La ligue , c’est à Ouaga, il me revient ce jour de marché dans un bourg en pays bwa en 1998 où j’ai fait le tour d’un marché pour trouver un biscuit non périmé parce que j’avais un petit creux et j’ai pu constater que toutes les biscottes vendus dans ce marché, le jour de marché étaient périmées. La première des choses à faire quand on achète les biscuits et autres sucettes à base de lait pour des gosses, c’est de vérifier la date de péremption, autrement ça va coutera très cher par la suite.

  • Le 13 mai 2017 à 17:33, par KA LI FA En réponse à : Produits impropres à la consommation : L’empoisonnement à grande échelle se poursuit

    Tous ceux qui se plaignent du le Laboratoire National de Santé Publique. On ne leur présente que les produits qu’on peut contrôler.
    Exemple : Tous savent que certains taximens, ne sont pas de contrôle au CCVA. et même les remorques et autres véhicules de transport et vous voulez que les policiers fassent quoi ?

    Ce problème des produits ne date pas de maintenant.
    Autre exemple : l’accident nucléaire de fukushima au Japon, il y a contamination radioactive des denrées alimentaire , mais est ce qu’on a interdit certains produits comme le riz importé d’Asie.

    C’est facile de critiquer, le PNDES dont on parle, l’argent est conditionné. le Burkina n’est pas une grande puissance.
    L’Etat cherche à payer tous les fonctionnaires, à payer les factures et faire des réalisations. Pourtant, si il y a un mois sans salaire, les gens vont vouloir descendre dans les rues. L’Etat veut que l’argent (les taxes, impots...) rentrent.

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