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Boromo : La chefferie est l’affaire des Guira

Publié le dimanche 14 mai 2017 à 07h59min

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Boromo : La chefferie est l’affaire des Guira

La commune urbaine de Boromo est située dans la province des Balé, région de la Boucle du Mouhoun. Le chef-lieu de la commune est à cheval sur les deux grandes villes du Burkina Faso que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, à 175 km de chacune d’elles sur la RN1. Le territoire de la commune couvre une superficie de 1.000 km². Il est limité au Nord par les communes de Oury et Siby (province des Balé) puis Zawara province du Sanguié. A l’Est par la commune de Koti (province du Tuy) ; et à l’Ouest par les communes de Pa et Bagassi (province des Balé). La commune compte 4 secteurs et 8 villages sur le plan de l’organisation administrative. Selon les données du recensement général de la population et de l’habitat 2006, la commune de Boromo compte 29.849 habitants.

La décentralisation des services étatiques dans la commune est assez appréciable. Au regard de l’objectif global qui se focalise sur l’amélioration des conditions de vie des populations à travers la prise en compte de leurs besoins fondamentaux, le renforcement de l’économie de base communale et la gouvernance locale, la commune de Boromo se fixe les objectifs spécifiques suivants : accroître la production agro-sylvo-pastorale, améliorer l’accès des populations aux services sociaux de base, renforcer le tissu économique, renforcer la gouvernance et les finances locales.

D’une manière générale l’évolution du budget est progressive, passant de 89.532.921 francs en 2009 à 290.479.040 francs en 2013, soit une progression globale de 224,43% selon le maire Adama Yao. Sur le plan organisation du pouvoir traditionnel, il faut distinguer le chef de village, le chef de terre, le chef des masques et les chefs des quartiers. Le chef du village de Boromo, il représente l’ultime recours lorsqu’il y a un litige (problèmes fonciers, de femmes etc.) il est aussi l’intermédiaire moral entre les habitants et l’administration. Sa succession se fait à l’intérieur de la lignée par décision d’un conseil de sages. Il y a lieu de préciser que concernant Boromo, la chefferie est réservée à la famille Guira. Le chef de terre ou ‘’inu’’ en Ko est l’apanage de cette ethnie. C’est lui qui attribue les nouveaux champs et l’autorisation pour les étrangers de s’installer. Il connaît tous les interdits et dirige les sacrifices. Les deux types d’organisation sociale de la commune coexistent pacifiquement.

Sur le plan de la sécurité des personnes et des biens, la commune compte un commissariat de police, une compagnie de gendarmerie, une compagnie de sapeurs-pompiers, une direction provinciale des eaux et forêts, une garde de sécurité pénitentiaire et une brigade de gendarmerie. Quant à la situation sécuritaire dans la commune, elle ne peut être appréhendée en dehors de la situation globale qui prévaut dans la région de la Boucle du Mouhoun. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

David Demaison NEBIE
Correspondant dans la Boucle du Mouhoun
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 mai 2017 à 08:29, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Boromo : La chefferie est l’affaire des Guira

    - Messieurs les GUIRA de Boromo, attrappez bien votre chefferie et gardez-là jalousement, sinon vous savez qu’il y a des mossis par là-bas et qu’ils ne cracheront pas dessus si vous la laissez tomber !? A bon entendeur salut !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 15 mai 2017 à 10:09, par Sabar En réponse à : Boromo : La chefferie est l’affaire des Guira

      Dôgô yameyelle, les mossis cherchent plutôt des terres pour cultiver et non la chefferie des autochtones. Les petites chefferies qu’ils constituent dans leurs zones d’accueil, sont juste une forme d’organisation. Ces petits chefs ne sont reconnus par aucun chef coutumier moaga ; ce sont juste des délégués de ceux qui les ont élus. J’invite le faso.net à censurer celles et ceux qui prennent du plaisir comme dôgô Yamyelle et autres sur la toile, à répandre leur haine, à longueur de journee contre des communautés. Ce n’est quand même pas la parenté à plaisanterie. Et ce dôgô, en ce que je sache n’est pas un samo ! Ne me dites surtout pas qu’il est mossi, ce que lui même prétend.

    • Le 15 mai 2017 à 11:36, par pataamleukré En réponse à : Boromo : La chefferie est l’affaire des Guira

      Le Kôro ,le moaga aime bien la chefferie,disons sa chefferie,il ne prend jamais chefferie de quelqu’ un d’autre.Il s’auto proclame chef des mossés de telle ou telle localité.Et c’est ainsi même hors de son Burkina natal.Là où il y a plus d’un moaga il y a un chef .Cela peut être bon ou mauvais(c’est selon) mais c’est leur manière de vivre.

  • Le 15 mai 2017 à 08:38, par IVO En réponse à : Boromo : La chefferie est l’affaire des Guira

    Le titre ne cadre pas avec le contenu. Le chef de village est un Guira, Mais le chef de terre est un Ko ou winien. C’est eux les propriétaires terriens, c’est eux les autochtones de Boromo. Vous connaissez bien l’histoire des Guira.

  • Le 15 mai 2017 à 12:04, par Nafolo En réponse à : Boromo : La chefferie est l’affaire des Guira

    Vous ne connaissez rien de l histoire de boromo et ce que vous relatez est tres dangereux. Boromo est-il une localité ou le système d organisation sociale est de type moaga ? comment des guira peuvent-ils etre des chefs dans une société Ko, danfing, bwaba et autre. Ne tronquez pas l’ histoire. il n y a pas de chef de village à Boromo c’est une violation flagrante de histoire en mouvement orchestrée par les mossi qui veulent imposer leur mode d organisation sociale à tous. ouvrez l œil et le bon sinon..........
    De toute évidence les prémices sont déjà la : affaire kogléwego, affaire quartiers des mossis, j en passe. c est un avertissement je donne aux autres ethnies, réveillez- vous sinon les perspectives sont négatives pour vous.

    • Le 15 mai 2017 à 13:51, par Sabar En réponse à : Boromo : La chefferie est l’affaire des Guira

      Se réveiller faire quoi ?, il n y a rien à faire. C’est toi ton problème si tu vois du mossi partout ! De grace, mon ami, adress toi à ton ethnie et laisse les autres en paix. Je suis sûr que dan ta propre ethnie, la majorité des gens ne sont pas comme toi, divisionniste. Qui t’a dit que les guira sont des mossi. Les chefs que les mossi se donnent dan leur zone d’accueil ne sont pas des naba, au sens traditionnel du terme. Ce ne sont que de petits délégués communautaires. Même les kogleoweogo que je n’aime pas, sont en pays bissa, gourmantche, gourounsi, il ya eu quels problèmes ou conflits communautaires, où ? . Si les mossi etaient ce que vos propos laissent entrevoir, le Burkina serait invivable. Notre seul problème dans ce pays, c’est la pauvreté, C’est tout.

      • Le 16 mai 2017 à 12:13, par Nafolo En réponse à : Boromo : La chefferie est l’affaire des Guira

        Sabar vous réfléchissez avec vos émotions. Vous tentez d’ expliquez ou de défendre un sujet dont les éléments d’appréciation à votre possession sont on ne peut plus en douter minimes. Si les Guira ne sont pas mossi, sont -ils de quelle ethnie ? Votre réponse me permettra si vous le voulez bien de vous fournir bien plus d’informations sur l ’histoire du peuplement burkina et cette particulière de Boromo.

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