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Télécommunications : Les membres du SYNATEL s’interrogent sur l’avenir de leur secteur

Publié le lundi 24 avril 2017 à 15h00min

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Télécommunications : Les membres du SYNATEL s’interrogent sur l’avenir de leur secteur

La deuxième conférence de l’année 2017 du Syndicat national des télécommunications (SYNATEL) s’est tenue ce samedi 22 avril 2017 à Ouagadougou. Il était question, pour les membres de ce syndicat, d’échanger sur le futur des télécommunications et le rôle que peuvent jouer les cadres pour son édification au Burkina Faso.

« Le futur des télécommunications et le rôle des cadres dans l’édification d’une société de l’information sécurisée, inclusive et prospère », tel était le thème de la deuxième conférence des membres du SYNATEL qui a eu lieu le 22 avril dernier à Ouagadougou. Selon le secrétaire général du syndicat, Souleymane So, les télécommunications sont d’une grande importance dans notre monde en pleine évolution. Elles interviennent dans presque tous les secteurs d’activités, tels l’économie, l’éducation, la gouvernance, etc. Pour être en phase avec cette évolution, il leur faut s’outiller. Et cela passe nécessairement par des formations.

Il faut noter également que les agents des télécommunications font face à des menaces et des risques de chômage, et la cause est principalement liée au phénomène de plus en plus accru de la robotisation un peu partout dans le monde. Cela, le SYNATEL en est bien conscient et, c’est d’ailleurs, l’une des raisons de la tenue de sa conférence.

« De nos jours, on nous annonce qu’il y aura des robotisations à outrance, des délocalisations, et qu’avec l’évolution, on n’aura pas besoin d’être au Burkina pour travailler sur un serveur, qu’on peut être dans un autre pays pour piloter un serveur au Burkina. Les risques, c’est que cela peut engendrer le problème du chômage », a indiqué le SG du syndicat.

Au titre des communications du jour, nous pouvons citer entre autres : le futur des télécommunications et le rôle des cadres dans l’édification d’une société de l’information sécurisée, inclusive et prospère au Burkina Faso, la stratégie de mobilisation des cadres dans les activités et luttes syndicales, la présentation du rapport d’activités du comité.

Etaient présents à cette conférence, en plus des membres du syndicat, des cadres des opérateurs de téléphonies mobiles que sont Orange, ONATEL et TELECEL.

Rita Bancé/Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 25 avril 2017 à 08:09, par David En réponse à : Télécommunications : Les membres du SYNATEL s’interrogent sur l’avenir de leur secteur

    Bravo ! Voici au moins un syndicat qui sait ce qu’il veut. Félicitations à vous et courage !

  • Le 25 avril 2017 à 11:50, par Tounsida En réponse à : Télécommunications : Les membres du SYNATEL s’interrogent sur l’avenir de leur secteur

    Le problème majeur que.vit le secteur Télécoms aujourd’hui hui, c est le MANAGED SERVICES. En effet, les opérateurs telecoms confient l exploitation et la maintenance technique de leur réseaux aux fournisseurs ou vendeurs espérant bénéficier de deux avantages : réduction des coûts d entretien et meilleure qualité technique. Ainsi, les ingénieurs et techniciens n ayant plus leur place chez l opérateur sont reversés chez le fournisseur. Mais le fournisseur les licencient dans un maximum d une année car il estime que l effectif est pléthorique et que les éléments sont incompétents. La réalité est que toutes les activités techniques sont délocalisées en Inde ou en Chine et donc pas besoin.de.personnel sur place. Comme l a bien dit le syndicat, les platte formes sont pilotées depuis l d’Asie, car revenant moins cher. Du coup, beaucoup d ingénieurs et de techniciens africains.sont actuellement dans la rue. Le métier est donc en train de mourir en Afrique. Cela interpelle nos dirigeants a revoir les textes pour préserver ce secteur d activités. C est dangereux pour un pays de laisser la gestion de ses Télécoms a l extérieur. Le phénomène dont je parle est arrivé dans beaucoup de pays déjà. Je cite le Sénégal avec TIGO, le Ghana, le Nigeria, la RDC, etc... À ma connaissance, seul Kagame du Rwanda a refusé..

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