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Vente de dolo à Ouagadougou : Mme Koudougou née Zagré Adélaïde, une pionnière

Publié le samedi 4 juin 2005 à 10h21min

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En 25 ans, Mme Koudougou née Zagré Adélaïde va son chemin dans la vente du dolo. Dolotière, mère, femme " touche à tout " elle est une pionnière de la lutte contre la pauvreté au féminin. C’est cette femme, la quarantaine sonnée, que Sidwaya est allé découvrir.

Elle ne sait rien faire d’autre si ce n’est préparer la bière locale de mil : le dolo. En 25 ans d’expérience dans la vente du dolo, Mme Koudougou née Zagré Adélaïde passe pour une femme modèle qui sait se battre pour assurer " ses arrières ". Mariée et mère de 5 enfants dont elle assure entièrement la charge, elle a surmonter les obstacles pour se forger un chemin : celle d’une femme soucieuse du devenir de ses enfants. Son histoire ressemble à un conte de fée. " Je suis à la fois épouse et chef de famille chez moi à Pissy " note-t-elle d’un air timide qui cache mal une " volonté affichée de se battre pour gagner sa vie ".

Petit à petit, elle a pu grâce à ce commerce assurer la scolarité de ses enfants, acheter un camion pour le transport du bois qu’elle vend et payer une moto. " J’ai acquis grâce aux économies réalisées de la vente de dolo, une parcelle que j’ai perdue malheureusement parce que mon conjoint l’a liquidée ", a-t-elle laissé entendre.

Pour Mme Koudougou, vendre du dolo est une activité familiale. Au regard des caprices du marché, elle ne désarme pas et s’est orientée plutôt vers la vente de bois et de ferraille. Pour " sa parcelle perdue ", Mme Koudougou lance un SOS aux bonnes volontés qui pourraient l’aider à la récupérer afin d’y loger sa famille.

SN Coulibaly
Sidwaya

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