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Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

Publié le mercredi 19 avril 2017 à 01h20min

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Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

À en croire le récent communiqué publié par le Parquet général près la Haute Cour de Justice, cette juridiction d’exception prévoit d’ouvrir, le 27 avril 2017, le procès collectif des membres du dernier Gouvernement du Président Blaise Compaoré.

Ces ministres, avec à leur tête le Premier Ministre Beyon Luc Adolphe TIAO, sont poursuivis sous le chef d’accusation de " complicité d’homicides volontaires" et de " coups et blessures volontaires " , pour avoir participé le 29 octobre 2014 à un Conseil des ministres extraordinaire, à l’occasion duquel aurait été prise la réquisition spéciale par laquelle le Chef du Gouvernement enjoignait à l’armée de prêter main forte au maintien de l’ordre, en faisant usage, au besoin, d’armes à feu.

Ces poursuites constituent en elles-mêmes une violation manifeste de l’Etat de droit, au triple plan de leur recevabilité, de la nature des faits reprochés aux personnes inculpées et de l’instrumentalisation de nos institutions à des fins de règlement de comptes politiques.

CONCERNANT LA RECEVABILITÉ DES POURSUITES

La Haute Cour de Justice a été instituée pour juger les crimes et délits commis par le Chef de l’Etat et les membres du Gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions. On peut avoir des avis divergents sur l’opportunité de l’existence d’une procédure et d’organes spécifiques pour juger les gouvernants. Mais ce dispositif est prévu par notre Constitution, depuis son adoption, en 1991. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous y soumettre jusqu’à ce qu’il soit modifié, le cas échéant. Donc ce que nous questionnons, ce n’est pas le fait que les membres du dernier Gouvernement du Président Blaise Compaoré puissent être poursuivis devant la Haute Cour de Justice, c’est la recevabilité de ces poursuites.

Dans la logique absurde, pernicieuse et faussement implacable des systèmes totalitaires, le Chef de l’Etat qui, dans notre régime constitutionnel, est le véritable chef de l’exécutif, n’est pas poursuivi en cette qualité, mais en vertu de son titre de Ministre de la Défense et des Anciens Combattants . De toute évidence, le régime du MPP s’est aperçu qu’il lui serait difficile de faire prospérer une procédure engagée contre l’ancien Président du Faso, sur le seul motif de l’adoption d’une réquisition ordonnant à l’armée de participer au maintien de l’ordre, face à des troubles sociaux avérés, en utilisant au besoin des armes létales. Il a renoncé à cette option, parce que notre Loi fondamentale prévoit que le Chef de l’Etat ne peut être traduit devant la Haute Cour de Justice que pour les crimes de haute trahison et de violation de la Constitution. Or le fait, pour le Gouvernement, d’ordonner à des forces régulières d’user des moyens de contrainte dont elles disposent pour maintenir l’ordre, en cas de troubles graves, ne peut être regardé ni comme un crime de haute trahison, ni comme une violation de la Constitution.

Alors, parce que cela était plus commode, on a préféré s’en prendre au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement, car en ce qui les concerne, la Constitution ne cite pas les infractions qui peuvent conduire à leur traduction devant la Haute Cour de Justice. En dehors des faits qui peuvent être qualifiés comme relevant de la haute trahison, ou de la violation de la Constitution, le Chef de l’Etat bénéficie d’une immunité pour les actes qu’il commet dans l’exercice de ses fonctions. Il n’en est pas de même pour le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, qui peuvent être poursuivis devant la Haute Cour pour tous les délits reconnus pas notre droit pénal, pour lesquels des charges sérieuses sont retenues à leur encontre.

Première absurdité : le Président du Faso, qui a présidé la réunion du Conseil des ministres du 29 octobre 2014, au cours de laquelle le principe de la fameuse réquisition est supposé avoir été adopté, n’est pas poursuivi à ce titre. Parce que cela serait un peu compliqué et hasardeux. On choisit donc de le poursuivre en sa qualité de Ministre de la Défense et des Anciens Combattants. Ce qui voudrait dire que l’on a rien à lui reprocher comme Président du Faso, Président du Conseil des ministres (suivant l’appellation protocolaire consacrée). En revanche, c’est le Ministre de la Défense qui est présumé avoir commis un délit. Les questions juridiques peuvent paraître parfois compliquées. Mais le plus souvent elles obéissent simplement à une logique de bon sens. Dans le cas d’espèce où est la logique, où réside le bon sens élémentaire ? Ce qui transparaît dans cette démarche abracabrantesque, c’est la volonté de tordre le cou à notre législation pour atteindre un homme, en usant d’artifices pseudo-juridiques.

Deuxième absurdité : Pour qui connaît le fonctionnement de nos institutions, le Conseil des ministres n’est pas un une instance délibérative dans laquelle les décisions sont prises de façon collégiale, après un vote, ou par la recherche d’un consensus quelconque. C’est, comme on le dit pour les entreprises, une instance d’aide à la décision pour le chef de l’exécutif, qui est le Président du Faso : un organe de consultation, de concertation, de coordination du travail gouvernemental. Le fait qu’il y ait dans notre ordonnancement juridique des textes qui doivent être pris en Conseil des ministres pour être valides n’y change rien. Un ministres n’est pas obligé d’avoir - encore moins d’émettre - un avis sur tous les sujets qui sont débattus en Conseil des ministres. Même si la cohésion de l’action gouvernementale commande que les ministres soient solidaires des décisions prises en conseil.
L’un des principes de notre droit est que la responsabilité pénale est personnelle. Ce qui veut dire qu’on est justiciable des infractions que l’on commet personnellement. Pas des faits qui seraient imputables collectivement à un organe collégial. Du moins, tant que n’est pas établie la responsabilité personnelle de chacun des membres du groupe dans l’acte qui est imputé à la collectivité.

CONCERNANT LA NATURE DES FAITS REPROCHES AUX MEMBRES DU GOUVERNEMENT

Un autre principe de notre droit pénal est qu’on ne peut être poursuivi en justice que lorsqu’on a commis une infraction clairement définie et punie par les lois en vigueur. Le fait pour un ministre (y compris le premier d’entre eux) d’avoir pris part à une réunion du gouvernement, à l’issue de laquelle une réquisition des forces armées aurait été décidée, conduisant à des pertes en vies humaines et à des blessures, constitue-t-il en lui-même une infraction à la loi pénale ?

C’est la responsabilité normale d’un gouvernement de veiller au maintien de l’ordre, en toutes circonstances. Lorsque celles-ci laissent présager des risques graves d’atteinte à l’intégrité des personnes et des biens, la sagesse commande de prévenir ces troubles en mettant en alerte les forces de défense et de sécurité, avec des consignes appropriées quant à l’usage qu’elles pourraient être amenées à faire de leurs armes. En règle générale, cela consiste à les autoriser à recourir à ces armes en proportion du danger qu’elles doivent affronter. Il ne s’agit nullement d’utiliser l’armée pour perpétrer un massacre des populations. Au demeurant, celle-ci s’y refuserait, à bon droit. Aussi cruelles que fussent les pertes en vies humaines que notre Nation a déploré dans ces circonstances tragiques, personne ne peut suspecter le Gouvernement de l’époque d’avoir voulu résoudre cette crise par le massacre de citoyens burkinabè. C’est bien le souci d’éviter un bain de sang qui a conduit le Président Compaoré à rendre sa démission.

Une autre conséquence peut être tirée des troubles d’octobre 2014. Notre législation prévoit clairement que lorsqu’une manifestation publique dégénère au point d’entraîner des homicides, des blessures, des dégâts matériels, la responsabilité de ces faits incombe aux organisateurs de cette agitation sociale, qui doivent en répondre devant la justice. Il est de notoriété publique que les tenanciers actuels du pouvoir ont planifié, organisé et dirigé les agressions et les actes de vandalisme qui ont été commis durant l’insurrection, se promenant avec des listes des édifices et des domiciles qu’ils désignaient à la vindicte d’équipes de casseurs dûment préparés. Certains de ces commanditaires se sont vantés publiquement de ces "hauts faits" devant la presse. Le pouvoir a-t-il engagé ne serait-ce que le commencement d’une enquête judiciaire sur ces actes de violence ciblés ? La mort du vénérable doyen Salif Ouédraogo durant l’incendie du siège du CDP le 30 octobre 2014 ne mérite-t-elle pas, elle aussi, de donner lieu à des investigations et à des poursuites ?

En outre, pourquoi le régime du MPP montre-t-il si peu d’empressement à rechercher et à entendre le Lieutenant-colonel Zida, que certains présentent comme l’un des chefs militaires auxquels incombaient directement le maintien de l’ordre pendant cette période de troubles ?

La vie humaine est sacrée et les décès occasionnés par les événements d’octobre 2014 sont une tragédie qui laissera des blessures profondes dans la mémoire collective de notre Nation. Des familles ont été endeuillées aussi bien parmi les manifestants de l’insurrection que dans le camp adverse, ou même du fait du décès de compatriotes qui n’avaient rien à voir avec ces événements. Le respect que nous devons à la mémoire des défunts et au deuil de leurs familles exige que la lumière soit faite sur les circonstances de chacun de ces drames et que des poursuites soient engagées contre leurs auteurs, dans la stricte observation du droit. Ce respect interdit l’instrumentalisation du malheur de nos concitoyens à des fins bassement politiciennes.

Il n’est pas juste de laisser croire que chacun des ministres qui était présent à ce Conseil du 29 octobre 2014 porte, du fait de sa seule présence, la responsabilité personnelle des tragédies qui ont résulté des opérations du maintien de l’ordre, même s’il ne peut lui être reproché aucun délit spécifique lié à ces faits. Cela n’est pas conforme à la loi.

CONCERNANT L’UTILISATION DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE À DES FINS DE RÈGLEMENT DE COMPTES POLITIQUES.

Cette déclaration n’est pas un plaidoyer pour l’impunité. Les ministres du dernier Gouvernement du Président Blaise Compaoré sont des citoyens comme les autres. S’ils ont commis des infractions, ils doivent en répondre devant la Justice. À condition que cette Justice ne soit pas utilisée pour leur imputer des fautes imaginaires, devant un tribunal composé en majorité de leurs adversaires d’hier et d’aujourd’hui, dont certains n’ont jamais fait mystère de leur volonté de revanche. Par définition, un tribunal doit offrir des garanties d’impartialité. Or la seule certitude que montre la Haute Cour de Justice, c’est sa partialité, illustrée dès le départ par l’inanité des chefs d’accusation de cette mascarade judiciaire qui s’ouvrira le 27 avril 2017.

Que d’anciens ministres soient poursuivis pour des faits délictueux-appuyés sur des présomptions graves-commis à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions gouvernementales, notamment en matière financière, il n’y a rien de plus normal. Ce principe d’égalité devant la loi, qui postule le refus de l’impunité, vaut également pour les dirigeants de la Transition et leurs successeurs. Ce qui est anormal et scandaleux, c’est que faute de n’avoir pas trouvé grand chose au terme de l’inquisition qui a été conduite sur la gestion de ces ministres, on se rabatte sur une fausse accusation de complicité d’homicides et de coups et blessures volontaires. Faut-il en conclure que le régime du MPP ne fera jamais recours à une réquisition de l’armée pour assurer le maintien de l’ordre ? S’il en est ainsi, pourquoi ne pas voter une loi pour interdire formellement et définitivement une telle possibilité. Ce qui donnerait enfin un motif légitime pour poursuivre les gouvernements qui contreviendraient désormais à cette prohibition. Cette hypothèse est absurde, mais c’est à de telles incongruités que conduit le raisonnement de la Haute Cour de Justice.

Nous ne nous faisons pas d’illusions. Les dés sont jetés. Ce procès moyenâgeux, inique, aura lieu, ici dans notre pays, à un moment où nos nouveaux gouvernants n’ont de cesse de ressasser les slogans, devenus creux, de renouveau de la Justice, de restauration de l’Etat de droit, de respect des libertés individuelles et des droits humains, tout en s’activant chaque jour à brimer les citoyens qui ne sont pas de leur bord politique. C’est dans ce climat de schizophrénie que naissent les régimes totalitaires. Et les sentences qui résulteront de cette parodie de justice ne seront susceptibles d’aucun recours, hormis la grâce qu’il plaira au Président de notre république gondwanaise d’accorder aux condamnés.

Face au déni de droit qui les accable, le CDP exprime sa solidarité pleine et entière envers les anciens ministres pourchassés par la vindicte du régime au pouvoir.

Sommes-nous résignés à subir cette dérive ? Aucunement. Nous dénoncerons et combattrons chacune de ses manifestations, sans relâche. Oui pour l’Etat de droit. Oui pour la lutte contre l’impunité. Non à une Justice sélective. Non à la poursuite effrénée de la chasse aux sorcières.


Lire aussi : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017


Pour le Secrétariat à la Communication du CDP

Hamadou Amadou MAIGA

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Vos commentaires

  • Le 18 avril 2017 à 18:42, par verité no1 En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Je demande à la justice de ne pas écouter les élucubrations de ces nostalgiques de raccourcis et de gain facile !!!!!!!
    Ils seront jugés, pian !
    Si vous n’êtes pas d’accord, eh bien, il ya Air Burkina qui atterrit régulièrement à Abidjan, point barre !!!!!!!!!!
    D’ailleurs, même si c’est un règlement de compte, où est le problème ?
    Bande d’apatr.... !!!!!!!!!

  • Le 18 avril 2017 à 18:54, par Cheikh En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Quelle peine perdue pour une telle analyse qui ne convainc que ses auteurs ! En effet, rien d’autre que des larmes de crocodile pour s’émouvoir soi-même ! Et après ?

  • Le 18 avril 2017 à 19:37, par y en a marre ! En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Le procès aura lieu et Maitre Olivier Sur va reprendre du service pour Blaise Compaoré après s’être occupé du petit président avec succès d’ailleurs ! (même si cela rappelle de mauvais souvenir à de millions de burkinabè). Si c’était aussi moyenâgeux, il n’aurait pas besoin de venir pour le défendre car les dés seraient pipés. Et, à titre personnel, chaque ministre est responsable individuellement et collectivement de la décision prise. Si un n’était pas d’accord, il pouvait claquer la porte et démissionner !

  • Le 18 avril 2017 à 19:43, par Amadoum En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Membres du CDP, quittez dans ca ! Soyez accables comme la majorite du peuple l’avait ete pendant de longues annees, sous le president Compaore !
    En matiere financiere, si le pouvoir n’est pas arrive a prendre certains, la main dans le sac, nous ne sommes pas dupes et savons tres bien que quand les fortunes sont faites a une allure vertigineuse dans notre pays, cela a un nom : VOL. Point barre !

    Que justice soit faite et que les sanctions appropriees tombent.

  • Le 18 avril 2017 à 20:47, par GREDEINKO En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Vous qui croieur avant que le burkina est votre cour familliale. Meme si le peuple voit mouri sa ne vous dit rien vous avez contenté que de l’argent. Qui vous j’ai été propogé.si cetais un reglement de compte ont en lais vous tué le lademain de l’insurection.vous nous ne fait pas pité D’ailleur que vous voulé où pas le 27 vous seré jugé.

  • Le 18 avril 2017 à 21:12, par houlala En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    On vous aurait cru si votre chef de bande blaise pensait comme vous qu’il n’est coupable d’aucun crime vis à vis du peuple burkinabé. Mais non, dans sa grande lucidité, il sait que le code pénal n’est pas suffisant pour juger l’ensemble de ses crimes et, c’est bien pour cela que toute honte bue, il se réfugie derrière la nationalité ivoirienne pour espérer échapper à la justice burkinabè. En attendant de mettre le grappin sur lui, permettez à notre justice de juger les complices passifs (profiteurs amorphes) et actifs (profiteurs zélés) de ses crimes au moins pour association de malfaiteurs car votre fameux gouvernement n’avait plus d’éthique mais était plutôt basé sur des intérêts de groupes, au mépris de l’intérêt général. Et, à ce petit jeu, vous avez planifié la catastrophe pour ce pays n’eût été la main de Dieu. C’est de cela qu’il s’agit ici, pas de vos verbiages creux.

  • Le 18 avril 2017 à 22:41, par Sidnaba En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Ah bon ? Et les concitoyens assassinés par l ex RSP c est aussi de la comédie ? De toutes les façons le peuple attend ce jugement de ces dignitaires pour justice soit enfin rendue à nos victimes.

  • Le 19 avril 2017 à 00:50, par TUUK-SOMDE En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    C’est un règlement de comptes sans effusion de sang. Le CDP est horrifié qu’on puisse régler les comptes sans effusion de sang. Il a l’habitude du sang qui coule et il en reclame. Autres temps, autres mœurs.

  • Le 19 avril 2017 à 07:40, par zongo Lamoussa Claudine En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    J’ai souvent dit que nous serons tous surpris qu’au paradis, DIEU demande à tout le monde, sans exception, de rentrer sans faire trop de bruit. Un insensé demandera au bon DIEU : Seigneur, et le jugement ?
    DIEU répondra : qui parle de jugement ? N’as tu pas été jugé sur terre ?
    Juste pour dire que tout ce que nous faisons sur terre sera récompensé sur terre, en bien ou en mal. En attendant qu’un jugement de trop nous soit réservé dans les cieux.
    Hier, c’était le CDP qui était au pouvoir, qui endeuillait des familles, qui opprimait des compatriotes et qui avait tout le pouvoir de nuire aux autres. Aujourd’hui, ce pouvoir n’existe plus. DIEU a donné tout le pouvoir au MPP. Que ce dernier se dise aussi que demain, le pouvoir ira ailleurs et ainsi de suite.
    Chers frères et sœurs, cherchons à faire du bien lorsqu’on a la possibilité de le faire. Nul n’est fort, nul n’est faible sur cette terre. Les circonstances évoluent de sorte à ce que le faible devient fort et le fort devient faible. Faisons très attention dans nos rapports avec les autres.
    Il y a beaucoup de caciques du CDP qui se sont cachés derrière le MPP pour éviter d’être jugé. Vous vous trompés. On peut tromper les hommes, mais on ne pourra jamais tromper le BON DIEU.
    Que DIEU le juge des juges, qui dispose d’une justice indépendante, rende à chacun les fruits de ses actes. Amen !

  • Le 19 avril 2017 à 07:49, par lagitateur En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Donc vous pensez que ce que vous avez fait est juste quoi ? Vous avez été cause que des fils de ce pays soient tués, que des biens publics et privés soient incendiés et vous pensez que vous allez circuler tranquillement comme ça et y a rien ?
    C’est ce Conseil des Ministres du 29 octobre 2014 qui a pris cette mauvaise décision qui a faillit mettre le feu à tout le pays si Dieu n’y avait pas mis sa main. Chacun doit répondre de ses actes. Soyez courageux et allez-y. Réjouissez-vous si on ne vous juge que pour ça. Vous avez tellement fait de dégâts que certains d’entre vous méritent la peine de mort.

  • Le 19 avril 2017 à 08:02, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Quoique dans le cadre d’une "Lutte politico-politicienne" le comportement du CDP puisse dans ce cadre bien précis être compris, je m’offusque en entrevoyant dans leurs déclarations sur ce procès, de la mauvaise foi et de la malhonnêteté. Concernant une "éventuelle" utilisation (selon eux) de la Haute Cour de Justice pour des "fins de Règlement de Comptes politiques", je m’inscrirais en faux et leur rappellerais que cette Cour a été mise en place par eux. Etait-ce pour régler des comptes politiques avec leurs opposants qu’ils l’avaient mise en place et actée ? Le CDP de par leurs déclarations se manifeste mal et très mal même. Même si cette Cour, à lire leur publication, était par eux prévue pour juger des comportements de mauvaise gouvernance (délits et crimes financiers des membres du Gouvernement), tout le monde s’accorderait que cette Cour, alors que le CDP avait le vent en poupe, n’avait et n’a jamais ouvert un seul dossier dans ce sens. Bien au contraire. Alors que des dossiers scandaleux étaient détectés (même dans l’esprit par eux avancé), mais concervés dans des tiroirs et quels tiroirs ? Du plus haut niveau sans que personne n’ose en parler au risque de se voir fouetter. Sans être ni juriste et encore moins un "politique", j’avancerais que si "Option" a été prise de juger ces voleurs, délinquents et tueurs du CDP, c’est que les Textes de la Justice prévoyaient cette possibilité. Si juger des vols, des blanchiments de fonds volés, des spoliations d’honnêtes personnes de leurs biens parce qu’on était en position de force pour un certain "Club" privé (.........), pis, ordonner de tirer sur des populations qui ne réclamaient que ce qui leur revenait constitue un/des abus d’autorité, qu’il (CDP) nous dise quel objectif sous-tendait la création de cette cour. Le peuple trouve d’ailleurs dans la lenteur du Régime actuellement en place, une complicité tendant à couvrir des anciens camarades du CDP. Qu’il soit plus humble vis-à-vis du peuple car celui-ci n’est plus celui de 1987 qui, faute de lumière s’est laissé grugé 27 années durant. C’est fini çà. Que la Justice fasse son travail et sanctionne les vrais fautifs. Il reste entendu que ceux qui ne sont pas ou ne seront pas concernés seront remis en liberté.

  • Le 19 avril 2017 à 08:25, par ahmade En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Pauvres CDPistes,si vs avé honte,on demande de coudre vo gueules !Ceci n’est qu’une justice o yeux du public et vs vs chamaillez.vs avé deja oublié vo betises d 27 ans ?Vs avé puni injustema,emprisonné san jugema,tué et camouflé,massacré vo citoyen et refusé qu lumièr soi faite,voila votr habitude !Mai il est temp d s rattraper en évitant d jeter sur l peuple honnête vo sales raisonnema d connaissance d droit.cè comme vs,vs avié l droit d tué qi vs voulé san peine...ou bien si vs un règlema d compte,j pense q c nè pa tard,vs pouvé adressé a ceux dont vs avé impunema offensé(puisque vs avé la liste) e j pense bien on en verra un peut pr vs.seulema tt l monde nè pa assassin comm l’a été un régime tueur e ce duran 27 ans.cett justice ora lieu.point barre !S’il y a lieu on va les emprisoné.point barre !Si vs n’êtes pa conten,mourez.point barre.

  • Le 19 avril 2017 à 09:00, par LIKI N’GUESSE En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    En quoi les RSS valent-ils aujourd’hui mieux que le régime Compaoré ? N’oublions pas qu’ils en étaient pendant 27 ans les principaux acteurs qui ont trainé ce pays au bord du précipice.Blaise est partie, Allah merci. Oubliez le et Concentrez vous maintenant sur l’essentiel. Le pays va mal. Bref !

    Ce que le peuple burkinabé attend aujourd’hui, c’est la paix, l’eau et le pain, dans les familles et partout au Burkina. La remise en route de l’économie morose, moteur de création de vrais emplois pour contrer le chômage galopant. C’est sur ce terrain que les RSS doivent montrer, s’ils le peuvent, qu’ils ont opéré une véritable mutation. Wait and see !

    Mon pays va mail, et j’en souffre. Espérons qu’un vent nouveau soufflera pour éloigner de nous ces .......

  • Le 19 avril 2017 à 09:02, par FATALIS En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    tu ne comprend absolument rien sur les procédure judiciaire.ton discours est dépourvu de sens.

  • Le 19 avril 2017 à 09:08, par kayan-dao En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Qu’est ce que vous croyer ? Vous n’avez rien vu d’abord .

  • Le 19 avril 2017 à 09:18, par BABACOUL En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Foutaises !
    Ceux qui sont morts , c’etait aussi de la parodie ?

  • Le 19 avril 2017 à 09:20, par LIKI N’GUESSE En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Qu’on fasse venir le lieutenant Zida pour que la vérité jaillisse et que la justice se fasse !
    Si non ce procès est une diversion ourdie par les RSS

  • Le 19 avril 2017 à 09:40, par FGHien En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    1. "Un autre principe de notre droit pénal est qu’on ne peut être poursuivi en justice que lorsqu’on a commis une infraction clairement définie et punie par les lois en vigueur". C’est juste dans le principe et comme vous l’avez toujours su depuis le départ, vous avez veillé à ce que le code pénal de notre pays ne définisse jamais la haute trahison ou l’atteinte à la constitution, bien que celle-ci ait prévu ces infractions ; {}
    2. "Ce qui est anormal et scandaleux, c’est que faute de n’avoir pas trouvé grand-chose au terme de l’inquisition qui a été conduite sur la gestion de ces ministres, on se rabatte sur une fausse accusation de complicité d’homicides et de coups et blessures volontaires". A moins que vous l’ayez oublié, il y en a une bonne brochette qui sont poursuivis pour ce type de délit et qui sont en liberté provisoire et d’autres sont en fuite ! Ça vient, ne soyez pas pressés... {}

    3. "Et les sentences qui résulteront de cette parodie de justice ne seront susceptibles d’aucun recours, hormis la grâce qu’il plaira au Président de notre république gondwanaise d’accorder aux condamnés". Au moins vous reconnaissez que vous avez fabriqué une république gondwanaise que vous nous avez léguée... {}
    Comme la Haute Cour de Justice est aussi votre création, et si vous la laissiez vous départager avec les Burkinabè au lieu de pousser des cris d’orfraie ? Dura Lex, Sed lex...La loi est dure mais elle reste la loi, y compris et surtout pour vous qui l’avez créée...

  • Le 19 avril 2017 à 09:52, par Le Roi En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Prière dire aux fameux maître OLIVIER SUR (OU SOURD ?) si toute fois il viendrait à plaider dans cette affaire , que ce pays vient de loin ; au fait , si l’on s’en tient à l’histoire , il aura à défendre des privilégié car , dans le temps seuls les plus chanceux passaient devant un tribunal civil et civilisé . Autrement c’étaient les assassinats (par accidents simulés , fusillade , à la grenade ...) . La simple posture d’opposant équivalait à un crime .

  • Le 19 avril 2017 à 10:59, par ngoonga En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Monsieur Maiga merci pour votre analyse, mais attention pour ne pas être un bouc émissaire. ’’séni fo no nii ngoka selen boreyga’’

  • Le 19 avril 2017 à 11:02, par Vidi En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    - Alors qui lui a dit d’être ministre de la défense ? Est-ce le CDP qui l’a conseillé ?
    - C’est vous seuls qui savez qu’un ministre n’a pas de poids sur les décisions prises en conseil des ministres. Nous, nous ne le savons pas car n’ayant jamais été ministres.
    Malheureusement, je n’ai pu continuer la lecture de cet article car une crise cardiaque allait me prendre. Ces gens du CDP choisissent toujours le camp de l’impunité lorsqu’ils y ont intérêt : Pensez à toutes ces familles endeuillées au nom de votre artifice de démocratie et d’Etat de droit.

  • Le 19 avril 2017 à 11:26, par Thién En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Le CDP fait pitié ! Vous êtes devenus orphélins et il faut avoir le courage de vous auto-dissoudre !
    Cela vous fera beaucoup plus de bien !
    Vous avez joué et vous avez perdu ! Souffrez de payer pour vos actes au lieu de vous morfondre sur votre sort ! Vous êtes responsables de ce qui vous arrive !

  • Le 19 avril 2017 à 11:31, par Le fadalais En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Oh ! seigneur pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. Je demande au bon Dieu d’apaiser le cœur des burkinabè car ce qui arrive est grave. Personne n’est prêt pour pardonner alors que cela était l’une des valeur tant prôner par nos aïeux. Je demande surtout à la Justice de respecter le mot qui les désigne en restant juste. Je demande également au Président du Faso de faire preuve de sagesse car comme chante SANA Bob " Na saar nam ka nam" et conclure avec la chanson de Fadal Days "Personne n’a tord personne n’a raison car ta vérité n’est pas ma vérité et ma vérité n’est pas ta vérité" L’ histoire de ce pays se racontera désormais avec son nom. Qu’elle soit bonne ou mauvaise. Je retiens une seule chose véridique même si je suis profane. Aucun gouvernement au monde ne verra son pays plongé dans des troubles graves sans mettre en mouvement la force publique. Pour le cas de notre pays, le décret 2005-025 du 31 janvier 2005 portant organisation du maintien de l’ordre au Burkina Faso et la loi N° 022-97/II AN du 21 Octobre1997 portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique ainsi que la loi 026-2008/AN portant répression des actes de vandalismes commis lors des manifestations sur la voie publique prévoient et punissent les organisateurs ou les instigateurs de troubles graves à l’ordre public . De tout ce que je cite ont été élaboré par les hommes mais ce que je demande sans parti pris est que les burkinabè soient conscient pour "plus jamais ça" dans notre cher et beau pays pour que les âmes de nos héros reposent en paix. Ô peuple de mon cher pays restons unis et regardons l’avenir en cultivant la paix et l’amour seule voie incontournable pour un développement radieux. Excuser moi si mes propos sont de nature à porter atteinte à quelqu’un. Que le seigneur glace son cœur.

  • Le 19 avril 2017 à 12:05, par Kuunia En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Mais ou étiez vous quand ce gouvernement insultait le peuple, faisant fie aux revendications nobles du peuple, penchant qu’il était immortel. Il fallait conseiller autant le gouvernement datant. Vous pleurnichez aujourd’hui, vous qui pensez être le "tout puissant". Je vous conseille de commencer à préparer votre défense car ça va chauffer.

  • Le 19 avril 2017 à 12:48, par Tobdano En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    C’est a peine croyable !!!! C’est ce que l’on appelle du juridisme !! Cela consiste a vouloir divertir la justice par une phraséologie vaine et creuse où l’on tente se soustraire à ses fautes en invoquant des vices de procédure et autres articles vaseux.L’ensemble de ce vaillant peuple et qui n’est pas idiot est témoins de vos turpitudes de votre volonté féroce de demeurer au pouvoir et de conserver vos privilèges malhonnêtes à n’importe quel prix, quitte à verser du sang burkinabè. Et c’est ce que vous avez fait. Vous avez tenté et vous avez perdu !!! Bandes de lâches,arrêtez donc vos jérémiades et lamentations, et faites face à la justice pour répondre de vos propos, actes et positions. Il faut surtout éviter d’énerver davantage les gens en voulant vous présenter comme des victimes !! Vous êtes des chanceux à coté de tous ces combattants de la liberté que vous et votre système avez envoyé sous terre. Leur familles sont là et le Peuple observe !!
    Tobdano

  • Le 19 avril 2017 à 13:37, par Alexio En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Quelle honte pour l auteur pour son expose juridique partial. Meme les aveugles au Burkina savent que les 27ans de regne de pouvoir sans partage par le sanguinaire Blaise Compaore et sbyres du RSP ont jete a lauteul d l opprobre sur tous les genards qu ilis retrouverons dans leur chemin. Des personne a son petit frere Francois Compaore qui tortura son chauffeur pour avoir vole l argent detourne par la magouille organisee de le pouvoir leur offrait ces occasions.

    C est connu que c est pas digerable pour un voleur vole. Toutes les methodes sont misent en oeuvre pour rencaisser le butin perdu avec une pretendue self-defence en abusant de sa victime par les militaires courbes echines aux sales besognes pour sa majeste. Mr Hamadou A.Maiga avocat de son etat de diable veut nous faire croire au pere Noel, en brossant un tableau sans nuances des fins concrets sur la culpabilites de ses amis politiques dhier au pouvoir.

    L Adage au Burkina.est connu presque de tous. La sorciere oubli rapidement les enfants bouffes, mais les meres des enfants n oublierons jamais.

    Le juge Nebie liquide a cause de ses convictions anti-magouille de la charcuterie de l article37 fondamental de la constitution. Beaucoup de bourricots juristes serviles a la cause ne voyaient pas le cote ethique de cette entreprise qui conduit la chute de leur champion, qui prena la tagente par l infiltration de la France complice.

    Cessez de provoquer et remuer dans la plaie de cette innsurrection qui n est pas encore cicatrisee par la tuerie de ses braves jeunes qui ce sont leves et barres la route au dictateur Blaise compaore apatride qui veut pas rendre compte de sa gestion.du pays. L histoire retiendra de lui comme le premier president qui sest naturaliser pour eviter la justice de son pays. De surcroit un militaire.

  • Le 19 avril 2017 à 14:48, par prosper.guigma@yahoo.fr En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Ce document est-il de la provocation ou de l’ignorance du droit ? Accusé signifie-t-il condamné ?Pourquoi défendre vos camarades avant tout procès ?Donc le CDP ne regrette rien ? Pourquoi créer La CODER puisque vous n’avez rien à vous reprocher ? Reconciliation avec des parties qui vivent en parfaite symbiose. Mon oeil !!!

  • Le 19 avril 2017 à 16:06, par La Honte En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    Ce qui est anormal et scandaleux, c’est que faute de n’avoir pas trouvé grand chose au terme de l’inquisition qui a été conduite sur la gestion de ces ministres, on se rabatte sur une fausse accusation de complicité d’homicides et de coups et blessures volontaires : Et les surfacturations de plusieurs milliards découvertes au Ministère de la Sécurité ? Les Chapeaux 2 fois plus cher qu’un salaire de policier, les marchés bidons ?
    Des gens qui narguent encore le Temple Burkinabé avec les derniers cris de 4X4, tandisque les mêmes forces de l’ordre et de Defense (qu’on a pillé et continué de piller) sont obligés de tirer le Diable par la Queue.
    Là ou le CDP a vraisment raison : Comment Un Voleur peut JUGER un autre autre Voleur ?
    Surtout des Voleurs ayant officiés durant 26 ans durant contre des petits voleurs qui n’ont eu que 5 ans pour voler.

  • Le 19 avril 2017 à 17:04, par Lewa En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    La même Loi vous donne des possibilités de recours. C’est dommage que vous ayiez su tout cela, et malgré tout, vous aviez dirigé comme bon vous a semblé pendant votre règne. Malgré ses prétendues lacunes que vous relevez, elle demeure, la Loi. Et c’est elle qui fait la loi pour l’instant. Nous n’avons qu’en souffrir !

  • Le 19 avril 2017 à 17:40, par yaa siida En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    ça ne fait que commencer. quand zéph et ablassé vont aider le cdp à reprendre le pouvoir, ils seront les premiers à être poursuivi.

  • Le 28 avril 2017 à 07:43, par yanuyaaba En réponse à : Procès du Gouvernement Luc Adolphe Tiao : Pour le CDP, c’est « un règlement de comptes politiques, sous la forme d’une parodie de justice »

    le seul mot de paix : PARDON. Sans un pardon sincère, la vie se tient par une ficelle.

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