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Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

Publié le mercredi 19 avril 2017 à 01h23min

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Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

Devant les locaux du Groupement des compagnies républicaines de sécurité (GCRS) de Ouagadougou, de nombreux éléments de la police nationale ont dénoncé ce mardi 18 avril 2017, le manque de transparence dans la gestion des services privés. Par ce mouvement d’humeur entamé depuis le 15 mars, les hommes exigent désormais la présentation de « contrats authentiques » pour toute prestation entrant dans le cadre des services privés. C’est d’ailleurs la condition posée par ces derniers pour la reprise desdits services.

« On nous dit : vous êtes des jeunes policiers, vous ne pouvez rien changer dans la police, vous êtes venus trouver ça comme ça, vous allez partir laisser ça comme ça » a déclaré un agent CRS, qui campe devant le Groupement des compagnies républicaines de sécurité (GCRS) depuis 4 heures du matin.

Pourtant, pour ce dernier qui a souhaité garder l’anonymat et ses frères d’arme, les choses doivent changer. « On demande seulement des contrats authentiques pour les services privés (…) On ne demande pas une augmentation de salaire, on n’a jamais demandé ça ; c’est ce qui nous revient de droit que nous réclamons. On ne peut pas travailler et c’est une autre personne qui va émarger à notre place » a poursuivi notre interlocuteur. Ainsi, en attendant une transparence dans la gestion des services privés, les agents de la police exigent le départ de leur directeur général et du directeur des unités d’intervention.

Et si dès l’entame du mouvement, le ministre de la Sécurité a échangé avec les agents au sujet de leurs revendications, ces derniers regrettent qu’il n’y ait plus eu de suite. « Le 15 mars, le ministre est venu nous rencontrer ici à 5 h du matin, il nous avait promis un retour, mais nous n’avons jamais eu de résultats. Il nous a accordé une audience à domicile le jour de la fête de pâques, mais il n’y a rien de concret ».

Où sont passés les 15 millions de la mission d’escorte ?

Les frais de mission perçus dans le cadre des services privés indignent les agents du GCRS. Prenant l’exemple d’une mission d’escorte de sécurisation d’un site minier, situé à une soixantaine de kilomètres de Fada N’gourma, un élément CRS confie : « Vous quittez ici à 4 heures du matin (...), vous revenez à Ouaga aux environs de 22 heures et vous recevez la somme de 2500 francs CFA comme prise en charge » a-t-il déploré. Et un autre d’ajouter à ce sujet : « Quand on a rencontré le ministre de la Sécurité, il nous a fait savoir que les frais de mission s’élevaient à 10 000 francs CFA. Nous avons demandé à savoir qui prenait les 7500 francs, il nous a dit qu’il ne sait pas », a noté l’agent CRS qui semble jouer le rôle de porte-parole du groupe, soulignant ceci : « Cette mission a débuté en fin 2014, cela fait 3 ans, où sont passés les 15 millions ».

Quid de la somme 400 000 francs… ?

Des exemples où les policiers se sentent lésés dans leurs droits, il n’en manque pas. Dans le cadre d’une prestation offerte à une église, un agent CRS confie : « Il arrive que le pasteur nous dise, la sécurité, vous avez bien travaillé, il nous donne 400 000 francs. Chez nous, si on nous donne cette somme, on est obligé de rendre compte à la hiérarchie qui elle, empoche l’argent » a-t-il dit. Puis de renchérir : « Pourtant, tout a été géré (…) on se retrouve avec 1500 francs. Ce qu’on nous donne comme pourboire, ils prennent ça, si tu réclame (…) ils ont affecté des gens pour ça » a-t-il regretté.

Des prestations gratuites ?

A en croire ces agents de la police, certains frais de mission sont payés des mois, voire une année après. C’est le cas de la mine d’or de Kalsaka pour laquelle les agents soutiennent : « Vous allez effectuer une mission pour vous retrouver avec 50 000 francs CFA une année après, après avoir fait 15 jours en brousse ».

Et un autre agent GCRS de souligner qu’il existe des prestations gratuites offertes aux particuliers : « Pour un travail de 18 h à 5 h du matin pour Ludic Lydia, c’est gratuit ; on donne 2000 francs aux éléments. C’est le patron de Ludic Lydia qui voit que les éléments travaillent bien, il leur donne 2500 ou 2000 francs pour leur café ». Et le porte-parole de poursuivre : « Pour le collège Horizon international et l’hôtel Palm Beach, c’est zéro franc. A Royal Beach, ils nous doivent 24 millions. On ne peut pas comprendre, on nous paye à crédit » a-t-il lancé, consterné.

Les agents de la police soutiennent que les services privés ne seront plus assurés tant qu’ils n’auront pas gain de cause. Toutefois, disent-ils : « Ce n’est pas une grève, on n’a jamais grevé, on exprime notre mécontentement. On travaille toujours. Le mouvement concerne uniquement les services privés ». Du côté de la direction générale de la police, on nous informe que le dossier est géré par le ministre de la Sécurité et que « Ce sera difficile pour le DG de se prononcer ».

Réaction de Simon Compaoré suite aux mouvements d’humeur à la police nationale


Lire aussi : Mouvement d’humeur à la Police nationale : "L’arrêt de travail concerne uniquement les services privés"


Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 18 avril 2017 à 20:01, par YIRMOAGA En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Mr le ministre d’état ministre de la sécurité a choisit ce ministère , ce sera différent que la Mairie dèh ? Je pense que c’est la hiérarchie policière qui va lui créer les sources d’indiscipline ? Il gagnerai à rénover la chaine de commandement s’il tien à un résultat que de faire son exhibitionnisme ? On sent la détresse des policiers face à cette méthode de domination interne ? Un des chefs a déjà pris le mur dans le camp CRS et un changement déjà opéré en lieu et place suite au deal des perdiems ? Pourquoi ne pas aller au bout en mettant fin à la pratique ? On parle d’investigation, juste pour tarder dans la prise de décision ?
    Comme le ministre n’a pas mis le DG à son poste, que le PF se décide enfin ?

    • Le 19 avril 2017 à 11:00, par VIE En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

      Non mon ami, les choses sont simple ici : ils faut vérifier les dires ci-dessus. Si les sommes versées ont été remises au trésor, il faut alors revoir les indemnités des hommes à la hausse pour l’avenir, car ils font du bon boulot par ailleurs. Si l’argent n’a pas été versés au trésor, et que des gens ont émargé et empoché les sous, ils faut les mettre aux arrêt immédiatement. (et ont leur dit : vous êtes venus trouver ça comme çà...? ha bon ? Thruur)

      Par ailleurs je trouve les menaces de représailles de Simon tout à fait inacceptable.

      • Le 19 avril 2017 à 13:27, par YIRMOAGA En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

        Mon frère VIE, ces sommes n’ont jamais étés reversées au trésor ? ça été un deal de la hiérarchie depuis longtemps ? Les prestataires versent la somme sur un compte N°.........et les supérieurs en font bon usage ? L’état n’a rien à avoir dans la gestion ? Si les exécutants en bénéficiaient au moins d’un minimum, il n y allait pas avoir btuit ? Mais s’il faut passer combien de temps sur un site aurifère ou dans une banque gratuit, pendant que des chefs construisent de R+ ....au vu des agents ???

  • Le 18 avril 2017 à 20:30, par YIRMOAGA En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Sur les ondes de télé et radio, Le Ministre dit que les jeunes sont venus le trouver chez lui le jour de Pâques ? Pourtant il ressort que le Ministre a donné RDV chez lui ? Je n’ose pas dire qu’une partie ment, mais les jeunes policiers ont été piégés ? Toujours est-il qu’ils ont été reçus non ? Donc le piège a mal fonctionné ? S’ils avaient forcé Mr le Ministre, alors ???
    Dans tout ça que dit la hiérarchie ? On en veut plus de victimes dans l’injustice sociale ? Où la police n’en dispose plus de cadres au goût de Mr le ministre ?

  • Le 19 avril 2017 à 06:06, par warzat En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Revenons aux fondamentaux, c’est parce que l’administration publique veut aussi manger dans le secteur privé. En cas d’agression d’un privé, il porte plainte comme tout bon quidam et la police mène l’enquête et arrête le ou les coupables.Que le ’’riche privé’’ s’occupe de sa sécurité et l’état intervient sur des bases claires dans le secteur privé lorsqu’il juge que le dit secteur à un caractère stratégique ou qu’il y a des intérêts importants. Quand on veut manger à tous les râteliers c’est ce qui arrive,sinon il y a des acteurs du privé qui peuvent s’occuper de la sécurité dont la police s’est accaparée. Les mines et les banques peuvent s’occuper de leur sécurité, ils en ont les moyens.Tout ça est né du fait qu’on a voulu utiliser les moyens de l’état à des fins personnels déguisés ou pas. Les gros privés ont les moyens de prendre même des assurances tout risque qui couvrent : les vols, agressions, protection civil......

  • Le 19 avril 2017 à 06:41, par Megd’ En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Un affaire qui est claire comme l’eau de source et facilement gérable, mais comme d’habitude, on voudra couvrir les mauvaises graines.

    On n’a pas d’une semaine d’enquête pour savoir qui a fait quoi ou qui fait quoi.

    On a décrié le système Compaoré, mais en réalité ce système est toujours en place. Ce sont les acteurs qui ont changé. Au moins avec Blaise, on avait sa galaxie, mais cette fois-ci, nous nous retrouvons avec 3 galaxies et c’est compliqué car chacun répond de son mentor.

    Ce qu’ils ont oublié, c’est que le Burkina de hier n’est plus celui d’aujourd’hui. Le Burkinabè est pire que le cow-boy et pour une poignée de franc cfa, il est capable de vendre son âme au diable.

    Eux-mêmes ont trahit Blaise et ce dernier mettra tout en œuvre pour que pareille situation puisse leur arriver.

    Nous avons un président débonnaire qui risque de tout perdre en une seconde tel un joueur de casino.

  • Le 19 avril 2017 à 07:46, par Elomire En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Je ne comprends pas ce genre de journalisme qui se contente de rapporter des propos anecdotiques. Soyons serieux ! Il est de la responsabilite de rencontrer les differentes personnes citees (hierarchie, ministre, DG de societes, etc.), de poser les questions qu’il faut, pour nous eclairer, quite a meme a nous dire que telle ou telle personne n’ont pas souhaiter s’exprimer sur le sujet.

    • Le 19 avril 2017 à 11:17, par petit éclairci En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

      Mon cher Elomire,
      ce genre d’article existe et est enseigné. Cela s’appelle un compte rendu. Le journaliste se rend sur le lieu et rencontre ce qu’il constate et voit sur place. En l’espèce, les mis en cause n’y était pas. Ce que vous demandez est une enquête. C’est un autre genre journalistique avec ses règles. Ce n’est pas exclu que lefaso.net le fasse plus tard en prenant le temps de bien comprendre le sujets et de rencontrer tout le monde. Je termine en rappelant que c’est un media chaud, et donc il y a une exigence à se depêcher pour donner l’information s’ils veulent compter dans le milieu.
      Cordialement

  • Le 19 avril 2017 à 07:47, par Le Bougre En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Il faut donc que la CRS abandonne le service privé aux structures privées de sécurité ! Ainsi chacun restera dans son domaine et les problèmes sont finis. Courage à tous !

    • Le 19 avril 2017 à 12:41, par LeJuré En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

      Merci M. Bougre c’est la solution même.
      Quand je vois ça je rigole.
      Quelle honte à la nation ! Voici des gens qui utilisent le service public pour faire des affaires que l’état tolère et au lieu de manger et se taire, ils se battent pour le partage du butin comme les RSP. Avec ça, les policiers radiés qui cherchent à être réintégrer peuvent dire définitivement à dieu à leurs doléances.

      Cette situation est d’autant vicieuse que ces jeunes ignorent même à quel point ils mettent leurs "cu" celui de leur institution "la police" et de l’état dehors.

      Ils ne se posent même pas la question à savoir pourquoi des privées sont obligées de PAYER LA POLICE NATIONALE POUR ASSURER LEURS SÉCURITÉS ? Mes chers et braves "FORCES DE L’ORDRE", c’est tout simplement parce que vous êtes incapables d’assurer ce service public indispensable à l’environnement des affaires dans le pays, même aux points stratégiques comme les banques, les mines et les points de fortes transactions d’espèces. Voilà pourquoi des institutions sont obligées de payer en plus pour leurs sécurités.

      Pire, ces jeunes ne se rendent même pas compte qu’il est inconséquent à une "force de l’ordre publique" chargée d’assurer la sécurité de monnayer cette même sécurité aux usagers de ses services.

      Mes chers amis, cet argent que vous revendiquez :
      - vous êtes vous un temps soit peu posé la question de sa légalité, de sa légitimité ? , pourquoi sa gestion est-elle aussi mafieuse ? Ce revenu est-il une seule fois apparu sur vos bulletin de salaire ? Quel est le décret d’application de ces prestation ?
      - Croyez vous réellement que les privés dont il est question devraient payer pour ce service public ?
      - Pensez vous réellement que les cibles privilégiés des bandits et des terroristes devront payez pour un renforcement de la sécurité à leurs cotés ?
      - Pensez vous réellement que vous pouvez utiliser les formations que vous a donné l’état, les armes de l’état, les tenues de l’état, les chaussures de l’état, les véhicules de l’état, le carburant et les sifflets de l’état pour offrir des services privés et empocher des recettes sans payer un copec d’impôt ou de taxes ? et même allez jusqu’à perturber l’ordre public à cause de ces revenus purement illégaux ?

      - Sur quelle base légale pouvez vous analyser et approuver ces contrats et mieux faire la répartition des rémunérations obtenues ? Quels sont et qui a fixé les tarifs de ces prestations ? Le gouvernement ? L’assemblée nationale ? La demande de prestation est-elle timbrée ?

      Mes chers "défenseur de la légalité" pour moi ce argent est de l’argent gagner "au noir" dont la gestion ne peut qu’être mafieuse et ça s’appelle de l’affairisme et du détournement de bien public pur et simple. Voilà pourquoi c’est rigolo de voir des légalistes se battre et revendiquer de l’argent illégal.

      Si vous aviez été disposez à écouter les conseils de vos doyens, ils vous auront simplement dit dans votre jargon "mes petits il faut laisser ça parce que ça là ça sort pas du budget de l’état se sont les deals et initiatives de nos patrons, tolérés par les grands patrons et nous aussi on mange ce qu’on peut dedans, donc faut laisser ça. rires.... Maintenant vous risquez de tout gâter.

      Quid de l’état et son ministre qui se complaisent dans cette mascarade.

      Monsieur le Ministre. Une seule chose je vous en prie faites ce que l’internaute Bougre propose SUPPRIMER CES SERVICES PRIVÉES DE LA POLICE NATIONALE si vous ne voulez pas que demain les habitants de Djibo soient obligés de cotiser pour payer la POLICE NATIONALE pour les protéger des terroristes et si vous ne voulez pas que demain chaque agent des forces de l’ordre ne s’érige en body gard avec les moyens de l’état. D’ailleurs ces services n’ont aucune base légale et en plus se font au détriment du service public si en réalité ce n’est autre chose qu’une forme de monnayage du service public. .

      Reconnaissez la défaillance de l’état en la matière et faites simplement appel au privé. Des privés bien organisés et encadrés peuvent suppléer les forces de l’ordre dans ce domaine. On pourraient éventuellement permettre aux policiers individuellement, de vendre leurs services à ces privées lorsqu’ils sont en permission (naturellement sans les armes et moyens de l’état), un peu comme les infirmiers et médecins dans les cliniques privées. Là ils auront le loisir de négocier leurs rémunérations.

      A défaut, si vous souhaitez maintenir ces contrats, alors que tout contrat soit conclu et recouvré par le trésor public et que des perdiem standards ou frais de mission soient définis pour tout policier en mission sur ces sites. Le problème est que là, vous officialiserez la défaillance de l’état à assurer l’une de ses missions primordiales : la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement des affaires au Burkina et vous ne pourriez empêcher les autres services publics de monnayer aussi les services public qu’ils sont sensés rendre aux populations.

      • Le 19 avril 2017 à 17:42, par Déconcerté ! En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

        Je valide !
        Les policiers qui ne veulent plus rendre de service à la Nation peuvent tout simplement démissionner. C’est vrai que l’Etat c’est le père de tous mais il ne faut pas merder sur ces jambes. Il faut vraiment être un employé de l’Etat pour avoir de tels comportements vis-à-vis de son employeur.

  • Le 19 avril 2017 à 07:51, par ISMO En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Il faut que pour les services privés, l’Etat se désengage. C’est une concurence deloyale pour le secteur privé de la sécurité. Les policiers c’est pour l’ordre publique et sont appelé en renfort en cas de problème et si le privé est débordé.

    Il faut que la police reste un service publique. Pas privé.

    Imaginez, si le ministre de l’économie envoie les fiscaliste pour travailler pour le comte des entreprises, si le DG de la douane envoie les douanier pour monter les déclaration des commerçants et si le ministre de l’enseignement envoie aux heures de cours ses enseignants et professeurs donner des cours dans les établissements privés pour encaisser l’argent et reverser un peu un peu au enseignants !

    Il faut que la police reste dans le service publique. Pour le privé, les société privées doivent s’en occuper.

  • Le 19 avril 2017 à 07:57, par traore i sié En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Bjr mes frères policiers,je ne suis pas policier mais je suis un de vos cousin.au lieu de vous battre pour des merdiers dont la gestion ne serait jamais a la hauteur des attentes,je propose a ce que, vous lutter pour une gestion rationnelle et de façon interne.le syndicat de la police doit faire une proposition et la faire validé à la base.et soummettre cette proposition en échange avec la hiérarchie policière et cela permettra de gérer efficassement vos soucis.cette aproche pourrait être qualifiée d’une approche transformationnelle dans le cadre d’une gestion mesurable et évolutive des ressources humaines.je vous remercie

  • Le 19 avril 2017 à 08:16, par kouadio En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    des questions simples : qui assure la nourriture, l’eau et les petits besoins des policiers quand ils sont en mission ? Les sommes avancees par les jeunes et les recits (qui semblent constants) sont -ils le fruit de leur imagination ? Il faut que Simon soit serieux dans son comportement car il fait courir de gros risques a notre pays pour son refus d ’ecouter les jeunes policiers.Si le DG est mis en cause, la question n’est pas de savoir qui l’a nomme Mr Compaore, mais de rester calme, analyser avec lucidite et serenite et discernement la situation. Honnetement Simon est comme un Zozo aujourd’hui

  • Le 19 avril 2017 à 08:19, par dati En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    A l’attention du gouvernement sauvé ces infirmiers pour l’intégration dans la fonction publique, ils ont bavé ruinés leurs parents pour se faire former et aujourd’hui il sont dans la rue sans blot. Aider cette jeunesse qui c’est fait former à la sueur de leur pauvres parents cultivateurs qui ont saigné pour leurs fils.

  • Le 19 avril 2017 à 08:45, par VERCINGETORIX En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    salut chers policiers !
    sachez que les frais de mission sont destinés à l’hébergement et à la restauration du missionnaire. vous faites des missions d’escorte aller retour sans nuitée, avec restauration assurée, et vous voulez qu’il vous soit servi des sommes comme aux autres missionnaires.
    en plus, les engins et armes que vous utilisez, qui les a payées ? vous ou l’Etat ? l’Etat vous a formés à ses entiers frais, vous a dotés conséquemment et vous estimez que les produits des services payés (sp) vous reviennent entièrement ?
    un policier assis devant une banque, une société d’assurance ou un hôtel a, derrière lui toute une équipe (hiérarchie, groupement,...), prête à intervenir à tt moment en cas de besoin (attaque ou autre problème). en fait, la force de dissuasion vient de la police entière, et non du seul policier assurant la garde ou l’escorte. Il va alors de soi que les recettes des SP servent à motiver tout ce monde et non à celui qui assure la garde uniquement.

    • Le 19 avril 2017 à 11:13, par ESPOIR_ BURKINA En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

      Donc selon ton raisonnement, le DG et tous les autres Directeurs de la police après leurs missions doivent aussi faire profiter tous les agents du service de leurs frais de mission . A ma connaissance le ministre a parlé de 10 000 fcfa comme frais de mission et les agents reçoivent que 2500 fcfa. Tu est la seule personne que j’ai entendu parler ainsi : les frais de mission ne doivent pas revenir aux agents mais à toute la hiérarchie. J’espère que tu l’applique dans ton service.

    • Le 19 avril 2017 à 11:25, par YIRMOAGA En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

      Et si des sommes sont versées pour la mission on fait quoi la hiérarchie deal ça alors.

    • Le 19 avril 2017 à 11:28, par Lui En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

      Salut, VERCINGETORIX. Je ne suis pas policier, mais je comprends et j’approuve parfaitement cette façon d’expliquer les choses. Cet argument peut servir dans les négociations avec les mécontents. Bonne chance nous tous !

    • Le 19 avril 2017 à 11:29, par Astérix En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

      Cher VERCINGETORIX, les policiers ne sont instruits. Ils n’ont pas demandé qu’il leur soit donné tout le montant du contrat mais qu’il leur soit servi ce dont ils méritent et que l’argent n’aille pas dans les poches de supérieurs hiérarchiques. Voyez - vous pour de par le passé le militaires ont fait le show pour primes impayés et jusqu’à u passé récent ils nous ont servi cela. Qu’est ce qui coûte à l’état de dire voilà, nous avons tel contrat et nous vous remettons tel montant et tel autre montant est pour l’entretien de la troupe, le renouvellement des équipements etc. C’est cela aussi la transparence, et aussi la redevabilité envers ces jeunes gens. Savoir que l’on contribue également à travers son travail à s’autofinancer n’a rien de mauvais mais plutôt permet à ces derniers qu’ils ont de la valeur, et qu’ils rendent aussi un service bien apprécié d’où ces paiements.

    • Le 19 avril 2017 à 11:42, par Mawuéna En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

      Tu feins de ne pas comprendre le problème : les policiers seraient sûrs que l’argent va dans les caisses de l’état (qui paie les armes dont tu parles) qu’ils ne réclameraient rien, s’il en était ainsi la hiérarchie communiquerait et les choses se vérifieraient aux finances. A mon toutes la police devrait bénéficier des retombés de ces services payés et le barème de répartition transparent.

  • Le 19 avril 2017 à 09:11, par toubyaada En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Donnez aux policiers leur argent. On parle de changement pourtant rien. Ce sont ces mêmes autorités qui fêtent leur anniversaire de milliardaires. Le président du Faso n’a qu’à revoir , démissionner sinon Salif Diallo et Simon Compaoré vont lui créer des problèmes. Comme eux ils sont impropres ,ils veulent mêler le prési.

  • Le 19 avril 2017 à 09:12, par gorbatchev En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    soyez de véritable croyants chers gouvernants.préférez la voie juste par rapport au "lilib lilib".
    remettez a nos vaillants policiers leurs dus.ils sont comme vous (humains)ils aiment la vie tout comme vous.ils aspirent a être dans de conditions meilleurs a la sueur de leur front.tout comme vous aimez les belles femmes,les jolies maisons,les jolies voitures ils ne sont pas en reste.a césar ce qui est a césar....

  • Le 19 avril 2017 à 09:16, par 22 En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Il faut les gazer,ou les dissoudre la CRS !
    Chaque fois c’est eux qui viennent bastonner les étudiants, les élèves, les populations !

  • Le 19 avril 2017 à 09:49, par sauve souris En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    internaute n°10 dati tu as raison ce sont ces infirmiers ou accoucheuses auxiliaires qui doivent s unirent pour rencontrer le ministre de la santé pour exprimer leur doléance sinon soumaila a mal fait de couper court a ce recrutement sans une période de grâce .en ce qui concernant le cas des crs policiers envoyer des gendarmes et des militaires pour assurer la sécurité des banques et d autres lieu sensibles .en ce qui concerne la déclaration sur lydic lidia ce n est tout vrai .le car de la société les descend a 21h et reviens les chercher a la fermeture soit a 2h ou plu tard a 3h du matin et chaque policier émargé 5000 fcfa .Pour le contrat que la hiérarchie a signé avec lydic lida je ne sait pas c est combien par policier .d ailleurs le policier a été formé pour assurer la sécurité de tout les les citoyens d un pays car c’est grâce aux contribution burkina bé qu on payé des formateurs construire des salles classes m^me les donner a manger payer leur pécule ect ensuite les corps habillés bénéficient d une prime alimentaire qui est l ordre de 30000 franc par mois pour conclure le service que sa soit dans le public ou dans le privé ce service devrait etre gratuit .c est mon point de vu

  • Le 19 avril 2017 à 10:13, par YAAM SOBA En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Je suis d’avis avec les revendications des policiers : le ministre de la sécurité intérieure Simon Compaoré doit rendre sa démission.

  • Le 19 avril 2017 à 10:28, par CI En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    je crois qu’il faut mettre un terme une bonne fois pour toutes a ses services privés assurés par les force de l’ordre. Le privées qui le souhaite peu simplement se payer les services d’une compagnie privée de sécurité, cela fait fonctionner l’économie et diminue le nombre de chômeurs. Y’a des service publique qui ne beneficient mémé pas de la protection de la police je parle des services du Trésor tels que les perception et meme certaines Trésorerie Regional, ou mème certaines grosses regies de recettes ou de depenses dans certaines structures les agents sont livres a eu mème sans une seul protection alors qu’ils detiennent par devers eux des sommes collosales avec tous les risques de braquages et autres. Pendant ce temps les policiers et gendarmes et autres force de l’ordre sont remplie dans les banques et autres lieu privé delaissant les structures publiques pour lequel ils ont été recrutés.

  • Le 19 avril 2017 à 12:23, par Nansamda En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Bonjour,
    Pour moi c’est simple. Monsieur le Ministre, Demandez les "contrats authentiques" signés avec les sociétés privées. Ensuite vous comparez avec les pièces comptables sur lesquelles les agents de la police ont émargés.
    Je pense que Monsieur le Ministre vous cherchez à faire palabre là il n’y a même pas de doute.
    Cette affaire ce règle en une demie-journée. Au regard de ce qui se dit, c’est une source de conflit et de rencontre à n’en pas finir qui commence.

    • Le 19 avril 2017 à 13:42, par YIRMOAGA En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

      Mr le Ministre n’ignore pas le problème ? Il sait tout, mais cherche à protéger seulement ? Le compte N° ....qui reçoit les ristournes des services payés, tout le monde connait l’existence ? On sait pas par contre si Mrs les Ministres de l’intérieure ont leur part dedans ? En une heure, il suffit de demander aux services bénéficiaires de prestation et le compte est bon ? Dire qu"il a demandé des investigations depuis Mars et toujours riens ?La comédie est perceptible et ou le ministre se prononce en disant vous n’allez rien avoir et ils s’en tiendront ? Mais faire semblant d’investiguer... vous aviez à faire à des fins routiers, aptes à recueillir le renseignement dèh ? Tout se sait et toute la police est sur la garde ? Il revient au PF de résoudre la question, sinon son Min d’état est entrain de couler ? Trop de pas vrai.

  • Le 19 avril 2017 à 12:51, par lecoq En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Vous les policiers, vous merdez devant votre hiérarchie, ah bon !! c’est maintenant que vous voyez le problème.C’est trop tard,vous avez laisser les gradés faire leur 13eme mois comme les financiers et vous voulez couper,gnett !!!! ça ne marche pas.Vous avez entendu le Ministre vous traiter d’indiscipline notoire le refus d’assigner un poste, vous avez vos ex-collègue dans la rue entrain de pleurer jour et nuit mais personne ne veut les écouter,faite attention !!
    Vous refuser de garder le secteur privé et les PDG vont recruter des vigiles doter en armement et ils feront correctement le travail à votre place et vous êtes kit ! problème c’est ou ? est-ce qu’on vous recruté pour gérer les postes privés,honte !!

  • Le 19 avril 2017 à 13:11, par PASING PINDA En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    ANALYSONS ENSEMBLE LA SITUATION
    Ne disons pas après que cela nous a surpris.
    Responsabilité partagée
    Au RSS, votre soi-disant remaniement risque de vous créer des soucis si vous refusez de voir la réalité des choses en face. On a besoin d’un vrai changement pas un changement de façade.
    Rock ou bien tu es président du Faso ou bien tu ne l’es pas et tu démissionne. L’expérience à montrer qu’un finira par phagocyter (bouffer) les autres (la révolution burkinabé en dit trop). Comment chacun de vous doit avoir ses ministres dans le gouvernement ? reconnaissons humblement que tu ne fais pas le poids. J’espère que tu les vois venir, les deux autres affichent des intentions réelles pour ton fauteuil, ne cherchons pas l’ennemi loin de nous, ils sont tapis à coté de toi.
    De ce qui nous parvient, Simon, lors des remaniements qui devait être éjecté de la sécurité, à imposer son veto pour être 1er ministre ou président du MPP, ne pouvant pas le satisfaire vous avez accepté son maintien à la sécurité au lieu d’aller à l’administration territoriale.
    Simon à la sécurité, c’est un scandale, pire, une insulte. Malheureusement il ne sait pas cacher ses humeurs, il est très rancunier et cherche toujours à se venger (comme salif, qui est aussi régionaliste). Juste après sa nomination en tant que MSECU, il confirme son dir Cab qui est un policier municipal et son SG qui est un administrateur civil, le message est clair : policier et gendarme je n’ai pas besoin vous. Or ses deux corps constituent 90% des activités du ministère. Simon les ignore loyalement et fait tout à sa tête. Depuis son arrivé la troupe s’attendait à ce que surtout les deux responsables de la police et de la gendarmerie rendent le commandement, pour avoir servi la transition de Barry et ZIDA. Pensez-vous que vous être les seules destinataires des renseignements, ils restent toujours loyaux à leurs géniteurs et vous voulez parler de sécurité. A notre grande surprise on nous parle de 100 millions que le DG police a remis à Simon pour je ne sais quoi et que la justice attende qu’il soit dessaisi de ses fonctions pour répondre à cela. Je pense que c’est le Président Rock qui avait demandé de les maintenir pour quelques temps encore et voilà de jour en jour les problèmes ne font que s’accroitre. Ne dites pas après que vous aviez été surpris, que les jeunes sont manipulés et surtout n’indexez pas vos partenaires d’hier. Vous essayez d’étouffer la bombe au lieu de la désamorcer. Nous payerons tous le prix.
    Simon s’en fou de la sécurité, sinon que plusieurs possibilités se sont présentées à lui. Il est celui-là même qui a autorisé la création du syndicat de la police. Il ignore la hiérarchie policière pour aller sans autorisation préalable s’entretenir dans les camps avec la base, juste pour humilier les chefs. Aujourd’hui toi Simon tu dis que les jeunes t’ont manqué du respect sur la tombe de ton père. Effectivement qui les a invités chez toi ? je reste convaincu que la zizanie que tu cherche à semer au sein de la police nationale, tu n’y parviendras pas. Vous le savez bien que toutes les grandes crises qu’a connu le pays a toujours commencé avec la police. De grâce la population en a déjà assez jusqu’à la gorge.
    Le maintien du DG police n’est pas stratégique de même que celui de la gendarmerie. Surtout que le premier prônait que juste après la transition il va quitter. Que fais-tu toujours à ce poste, lui qui est venu faire régner que ça promotion, vraiment une très mauvaise image, au lieu de corriger ce tare, Simon ne fait qu’observer sous prétexte que c’est pas lui qui l’a nommé, pourtant tu as valsé des DG que tu n’as pas nommés et confirmer certains. Excusez-moi, mais ce Ministre n’est pas juste et il a des intentions cachées. Amuse-toi avec le feu. Sais-tu qu’au jour d’aujourd’hui aucun ministère ne regorge plus de diplômés qu’à la police (peut-être l’enseignement supérieur) et toi Ministre de fait tu crois que ta manière de les gérer n’est pas interprété, prend des conseils avec ton prédécesseur BARRY, il t’en dira des nouvelles.
    Maintenant, le Dilemme, est là, si tu débarque le DG police, on dira que c’est sous la pression de la base ce qui est vrai, pourtant tu devais le faire depuis. Si tu le maintien la situation ne fera que s’empirer. Rock prend tes dispositions. Je sais que vous le regrettez (Simon lui-même), mais comme y faire si on n’est parenté avec la chèvre ?
    Simon certes a des compétences, mais là, où il se trouve, j’ai trop peur pour lui et même pour sa survie. Voilà encore qu’il s’en prend aux ex RSP les traitant de milice, pourtant tu étais là, et même très actifs. Te souviens-tu des gourdins et des lances pierres…. Je laisse comme ça.
    Tu as tenté de nommer WANGO DG police ça n’a pas marché ; tu maintien un DG désavoué depuis ton arrivé. On te voir venir, il n’y aura plus de soulèvement.
    Que ce problème trouve une solution juste et équitable. La solution on la connait tout : la base ne veut plus de ce chef-là, à toi de comprendre, entête toi et tu verras.
    Rock continue de siroter ton champagne, sans dire les vérités à Simon et agir à sa place. Simon n’est peut-être Ministre de la Sécurité. La configuration actuelle est fausse, il n’a aucun lien avec les deux corps, ils font s’emblant de l’écouter de travailler avec lui. Et lui ne les fait pas confiance. Vous pouvez vérifier, toutes les Mamies et les Tanties d’alors quand il était maire de la ville de Ouagadougou sont maintenant au MSECU et les anciens sont remplacés. Ordre a été donné qu’aucun courrier ne puisse être reçu par le protocole n’y sa garde rapproche. Juste mais c’est trop flagrant. Même Basolé à l’époque était écouté, Simon tu enverras des nouvelles lorsque tu ne seras plus là-bas, je reste convaincu que tous les deux corps ont déjà constitué un dossier te concernant. Ouvre l’œil et le bon.
    Que Dieu Bénisse le Burkina Faso.

  • Le 19 avril 2017 à 13:58, par Gangobloh En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Cet argent devrait être divisé en 4 : 1/4 aux policiers ayant rendu service, 1/4 au trésor , 1/4 à tous les policiers et le dernier 1/4 à la direction générale de la police pour son fonctionnement.

  • Le 19 avril 2017 à 14:13, par Mouniratou En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Rien n’a changé dans ce pays là, les gens sont assis dans leur bureaux climés attendant qu’on lui apporte l’apporte de la mission.Il fait la ponction et se retrouve sous les manguiers ombragés du barrage de tangin avec ses maitresses:C’est guiness au coca et poulet flambé.
    Le Burkina a tellement vu que c’est domage que ne gens ne prenne aucune graine de la vie !On veut simplement qu’on débarque l’autre en conseil de ministre et le nouveau dès qu’il monte, il devient pire.Pour ce cas, c’est qu’il ya mepris des hommes de terrain.Sinon, après ce qui s’est passé avec l’affaire des policiés radiés, les chefs devaient rentrer dans la logique de l’équité, du dialogue.On remarquera au passage qu’aucun gradé de la police n’a été touché par la radiation.Y a déjà problème.Le poisson pourrit par la tête.
    On a vu pleins de directeurs de structures centraux battant pavillon CDP et qui en un tour de magie sont devenus des mppistes convaincus.Qu’est ce que ces gens font ? Ils ne font que perpetuer les anciennes pratiques.Dieu dit : "malheur à ceux qui utilisent la fausse balance, J’ai en horreur la fauuse balance.malheur à ceux qui retiennent le blé".Que Dieu nous pardonne !

  • Le 19 avril 2017 à 14:20, par Mouniratou En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Rien n’a changé dans ce pays là, les gens sont assis dans leur bureaux climés attendant qu’on lui apporte l’apporte de la mission.Il fait la ponction et se retrouve sous les manguiers ombragés du barrage de tangin avec ses maitresses:C’est guiness au coca et poulet flambé.
    Le Burkina a tellement vu que c’est domage que ne gens ne prenne aucune graine de la vie !On veut simplement qu’on débarque l’autre en conseil de ministre et le nouveau dès qu’il monte, il devient pire.Pour ce cas, c’est qu’il ya mepris des hommes de terrain.Sinon, après ce qui s’est passé avec l’affaire des policiés radiés, les chefs devaient rentrer dans la logique de l’équité, du dialogue.On remarquera au passage qu’aucun gradé de la police n’a été touché par la radiation.Y a déjà problème.Le poisson pourrit par la tête.
    On a vu pleins de directeurs de structures centraux battant pavillon CDP et qui en un tour de magie sont devenus des mppistes convaincus.Qu’est ce que ces gens font ? Ils ne font que perpetuer les anciennes pratiques.Dieu dit : "malheur à ceux qui utilisent la fausse balance, J’ai en horreur la fausse balance.malheur à ceux qui retiennent le blé".Que Dieu nous pardonne !

  • Le 19 avril 2017 à 14:21, par coulooz En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    soutien total aux policiers. Je pense que la solution serait de créer une régie de recettes au niveau de la police. Comme ça c’est la perception spécialisée via le Trésor public qui va payer les ristournes qui reviennent aux policiers. une espéce de fonds communs quoi.

  • Le 19 avril 2017 à 14:26, par Sidiki En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Pour mettre fin au bras de fer entre les policiers frondeurs et leurs autorités , il ya lieu de supprimer les services payes. Les institutions privées qui veulent s attacher les services de sécurités s adressent aux sociétés de sécurités prives. Ainsi tout le monde se contentera de son salaire. En ce moment le partage sera equitable pour tous.

  • Le 19 avril 2017 à 14:50, par HINASO En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    L’intervention de Simon hier m’a complètement bouleversé. J’ai toujours du mal à comprendre qu’un ministre dit de la sécurité puisse s’exprimer ainsi face à un tel problème. Nous les civils, savons que lorsque la sécurité d’un pays est menacée, personne n’est à l’abri. Et c’est pour pourquoi nous prenons souvent notre temps pour nous exprimer, espérant être entendu. Sinon le problème de la police est clairement posé et même moi citoyen lamda me suis toujours posé la question de savoir à quelle politique répond cette présence des policiers dans les structures privées. Non content de cela, les primes versées reviennent à leurs supérieurs cloîtrés dans les bureaux. Je paris que Simon n’a pas de bon conseillers. Sinon moi citoyens lamda sait qu’il y a un grand malaise au sein du corps de la sécurité. Les policiers eux même en parlent partout et ne cachent plus leur amertume. Tout compte fait, le vrai problème de la police, c’est sa hiérarchie. Que Simon se calme et respire bien avant de reprendre la parole.
    NB : Ma mention spéciale va au Kôrô Yamyélé pour ses points de vue que j’apprécie beaucoup surtout son intervention sur le discours du premiers ministre. Je soutiens que les économistes et les juristes sont les vrais fossoyeurs de la bonne gouvernance ici en Afrique. Les premiers sont voleurs et escrocs tandis que les seconds sont menteurs et hypocrites. Je n’oublie pas non plus Ka qui, ensemble avec d’autres internautes œuvrent à nous éclairer, nous la jeune génération. Merci pour vos expériences enrichissantes que vous acceptez de partager car beaucoup en connaissent mais à cause de leur panse et de leur bas ventre ont vendu leur âme au diable.

  • Le 19 avril 2017 à 14:54, par Mninda05 En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Honnêtement il faut arrêter la chienlit qui ne s’installe plus, mais est même solidement installée dans le pays . Maintenant ,ce sont les revendications extra qui deviennent des sources de vrais conflits dans l’administration publique .Je suis d’avis avec l’internaute CI .Même en France ,il n’y a pas de policiers postés dans les banques , les assurances devant les grands magasins comme Carrefour , Auchan etc . Ceux -ci ont leurs propres agents de sécurité . Maintenant, le gouvernement peut mettre en place des équipes du genre Vigipirate qui arpentent les endroits stratégiques par exemple lAvenue Nkwame Nkrumah , les alentours du marché central ,lAvenue qui va du rond point des Nations unies à la Primature l’aéroport ,etc .En attendant ,quelque soient les critiques que les agents de police ont à l’endroit de leur DG l’enlever sous ce type de pression ne sied pas du tout . Il va falloir que le PF et son gouvernement se décident réellement à réagir vigoureusement contre l’anarchie et la pagaille avant qu’il ne soit trop tard . Un gouvernement digne ne saurait se soumettre à des chantages permanents .

  • Le 19 avril 2017 à 14:58, par guimbo En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    est ce que c’est pas Blaise compaoré. comme chaque chose aulieu de chercher à resoudre les problèmes ,on se plait à jeter l’anathéme sur le Blaiso apparament encaisseur poubel des faits des autres !!! au burkina faso.

  • Le 19 avril 2017 à 15:22, par Mafoi En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Il me semble que cette situation tombe à pic et c’est le moment d’arrêter avec ces missions privées d’autant qu’il y a des services privées qui peuvent remplir convenablement ce job.Ainsi ces poulets grognards peuvent être envoyés quelque part pour des missions vraiment régaliennes comme au sahel pour la sécurisation des édifices publics

  • Le 19 avril 2017 à 16:20, par yissôjhentchi En réponse à : Mouvements d’humeur à la police nationale : Des agents réclament leurs droits

    Merci à toi le juré tu as tout dis et ton analyse est très pertinente. Nous sommes dans une republique bananière sans quoi des individus qui se servent des moyens de l’Etat pour s’enrichire et après ce font la guerre pour un partage merite d’être attendu jugé et condamné

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