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Forum de Crans Montana à Dakhla au Maroc : Ma première croisière à bord de la « Rhapsody »

Publié le jeudi 6 avril 2017 à 16h30min

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Forum de Crans Montana à Dakhla au Maroc : Ma première croisière à bord de la « Rhapsody »

La ville marocaine de Dakhla, perchée comme un nid d’oiseau entre les eaux de l’océan Atlantique, a accueilli dans la chaleur et la fraternité africaines, la 3ème édition du Forum de Crans Montana, du 17 au 21 mars 2017. Ce forum d’importance et d’intérêt était placé sous le haut-patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Il a été organisé en deux parties. La première partie du programme a été consacrée à la réflexion à travers des panels sur diverses thématiques au Centre de conférences de Dakhla les 17 et 18 mars 2017. La seconde partie elle, a consisté en une croisière à bord du bateau « Rhapsody » sur l’océan Atlantique.

Si de la ville de Dakhla, certains participants au forum de Crans Montana ont préféré regagner Casablanca en avion, par Royal air Maroc, d’autres comme moi ont opté pour la croisière dans l’océan Atlantique. Pour relier Dakhla à Casablanca distant de plus de 3600 km, il a fallu deux jours de navigation. Mais rassurez-vous, l’ennui n’a pas été au rendez-vous des 48 heures sur mer. Même si par moment le mal de mer a indisposé certains passagers. Pour moi dont c’était la première fois de monter à bord d’un bateau de croisière, de surcroit la géante et imposante « Rhapsody » de la compagnie de navigation italienne (GNV), le risque en valait bien la peine. Malgré la peur de l’eau qui hantait mon esprit et me talonnait.

C’est vrai qu’à mon jeune âge, j’ai appris à nager dans les marigots de mon village, certes, mais de là à affronter les vagues du large de la côte de l’Atlantique, il y a de quoi se poser mille et une interrogations avant de se « jeter à l’eau ». Mais qu’à cela ne tienne, me voici enfin à bord de la « Rhapsody ». Un navire imposant de 3400 tonnes, de 172 mètres de longueur, sur 30,40 mètres de largeur. Il est doté d’une technologie de pointe et offre une gamme de services aux standards de qualité aux passagers. Les chiffres sont parlants : une capacité de 2680 passagers, répartissables dans 553 cabines (chambres à coucher), avec un parc de 2212 lits. La capacité des espaces communs (salon des fêtes, espace de théâtre, salle de cinéma, boutiques, restaurants, centre de congrès…) est de 1345 passagers.

Pour raison de curiosité de journaliste, j’ai parcouru plusieurs fois ces espaces communs où j’ai pu esquisser quelques pas de salsa à la discothèque, savourer les crêpes flambées à l’italienne, suivre un cours de pizza suivi de dégustation, remuer mes vieux os au gymnase Rosatea, apprécier le menu « terre et mer » des chefs cuisiniers et suivre un panel-débat sur « le transport maritime en Afrique » au centre de congrès de l’hôtel flottant. Tout cela, en restant connecté au monde terrestre grâce à la technologie Wi-Fi, même au milieu de l’Atlantique.

J’ai également eu accès à la passerelle de navigation, un véritable état-major sous la conduite du Commandant de bord Salvatore PROVENZANO. Là, je n’ai malheureusement pas compris grand chose, surtout pas le langage technique de la navigation. Ma consolation a été la photo prise avec le Commandant de bord pendant que le bateau semblait voguer vers l’infini marin.

Là où je n’ai pas fait prévaloir ma curiosité journalistique, c’est dans la cuvette de la piscine située au 12ème étage.
Après toute cette curiosité bien remplie, me voilà de retour dans ma cabine, qui porte le numéro 8635, au pont 6 (6ème étage) du navire qui en compte 12.

Et pendant que la « Rhapsody » continuait sa chevauchée maritime nocturne vers Casablanca, les vagues de la mer atlantique dorlotaient mes pensées pour un sommeil profond et paisible. Au réveil, et après une bonne douche matinale, je n’ai pas eu besoin d’utiliser le sèche-cheveux accroché aux toilettes pour me sentir à l’aise, à cause de la calvitie qui, des années durant, a dévasté mon crâne.

Bref, la traversée à bord de la « Rhapsody » s’est faite dans une ambiance festive, sous l’assistance bienveillante du personnel à bord et la vigilance de la sécurité du navire, des hommes et des femmes baraqués et musclés, à la stature du catcheur John SENA.

Comme quoi, on a besoin quelquefois de s’évader en mer pour oublier un tant soit peu le train-train quotidien. Que d’émotions ! Mais à quel coût ? Revenons alors sur la terre ferme, la vie continue !

Sita Tarbagdo
tarbagdo_sita@yahoo.fr

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