LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

Publié le mardi 4 avril 2017 à 23h50min

PARTAGER :                          
Insécurité  au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

En vue de mieux prendre en charge la question du traitement de l’information liée à la question sécuritaire, la présidente de Conseil supérieur de la communication (CSC), Nathalie Somé a rencontré le ministre de la sécurité, Simon Compaoré, ce lundi 03 avril 2017 à Ouagadougou. Il est ressorti des échanges, qu’un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril pour essayer de pallier à ce problème.

Depuis le 21 février 2017, le Conseil supérieur de la communication a entrepris une série de rencontres, de concertations avec les médias sur le traitement de l’information liée à la question de la sécurité de notre pays. Selon la présidente du CSC, à l’issue de ces rencontres, ils ont ensemble fait le constat que le traitement de l’information tel que nous le constatons aujourd’hui dans les média pèche.

A l’en croire, les hommes de média ont reconnu unanimement qu’il faut un recadrage, mais comment recadrer pour pouvoir soutenir les efforts du gouvernement en matière de résolution du problème de sécurité que connait notre pays ? Sur cette question, Nathalie Somé a relevé qu’il y a des recommandations qui ont été faites par les hommes de média, parmi lesquelles il y a des solutions qui ne relèvent pas uniquement du CSC. Par exemple, l’accès à l’information sécuritaire, la question de formation.

Egalement, cette dernière a confié qu’il y a des questions de secret militaire. Qu’est-ce que le secret militaire ? Ce sont les militaires qui peuvent dire ce que c’est que le secret militaire. « C’est toutes ces questions que nous sommes venus discuter avec le ministre d’Etat, ministre de la sécurité intérieure, Simon Compaoré pour voir comment, ensemble nous pouvons mieux prendre en charge la question du traitement de l’information. Avec le ministre, nous sommes tombés d’accord sur un programme d’urgence dénommé Média et sécurité que nous allons incessamment lancer probablement à partir du 14 avril prochain », a-t-elle indiqué.
Dans ce programme, il y a plusieurs activités (informations, formations, sensibilisations, etc.) et en temps opportun, les journalistes seront informés.

C’est du reste ce qu’a indiqué la présidente du CSC avant de lancer un appel aux journalistes en ces termes : « Le bon journalisme, c’est le journalisme qui pousse à la roue du développement, on ne peut pas parler d’une communication respectueuse des règles si nous perdons de vue des valeurs cardinales telles que, le patriotisme, la solidarité, l’unité nationale. Si nous perdons ces valeurs, nous faisons le lit des terroristes en ce qui concerne les questions sécuritaires de notre pays ».

Rita Bancé/Ouédraogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 4 avril 2017 à 17:14, par arnaud En réponse à : Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

    Juste pour féliciter et encourager le Ministre de la Sécurité Simon Compaoré que j’aperçois sur l’image ! Voilà quelqu’un que l’on n’a pas besoin de lire des textes de longueur kilométrique pour constater la combativité, le sens de responsabilité, l’amour pour sa patrie et la modestie dans la détermination. Foncez comme vous le faites en ne regardant que le peuple et pas seulement votre parti politique .....

  • Le 4 avril 2017 à 17:40, par Maurice En réponse à : Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

    Felicitations au CSC pour cette demarche. Les medias doivent aussi participer a cette lutte en etant tres professionel dans le traitement de l’info.

  • Le 4 avril 2017 à 17:46, par yèlènomon En réponse à : Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

    ce programme sera le bienvenu parce qu cette question de securite nous preoccupe tous et tout le monde doit y mettre du sien. c’est dans l’interet de tous les burkinabè. vive cher FASO !!!

  • Le 4 avril 2017 à 18:01, par Yiriba En réponse à : Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

    Oui à la mise en place d’un plan de communication central et officiel. C’est ce que le peuple désire. Et comme l’information circule extrêmement vite de nos jours, ce centre de communication se doit de s’adapter à cette réalité et ne pas sombrer dans de longues procédures administratives. Sinon, les rumeurs et les fausses informations prennent le dessus et imposeront des communiqués correctifs aux autorités. Finalement, il faut voir à fournir une information complète et crédible sans se réfugier dernière des secrets d’État ou militaires. Le peuple n’est pas un enfant et n’exige pas plus que l’engagement et l’application des solutions responsables dans la gestion des crises. Bonne chance au nouveau programme de communication.

  • Le 4 avril 2017 à 19:51, par james En réponse à : Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

    Bon courage Monsieur le Ministre et Madame la présidente pour les efforts qui sont consentis afin de sauver notre très cher pays. La prière de tous est de voir ses méchants déboussolés et que chaque membre soit utile pour la paix au pays.

  • Le 4 avril 2017 à 21:04, par Cheikh En réponse à : Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

    Je m’abstiendrais cette fois-ci, si le sujet en cause ne constituait pas pour moi un des thèmes d’alerte, qui me préoccupe essentiellement depuis fort longtemps. Je me réserverais dis-je, en raison du refus de publication de mes opinions par le Faso.net, depuis que celui-ci a décidé de nous soumettre à des tests préalables de filtrage. J’avoue que cela me fait à présent une dizaine de points de vue, non publiés sur ces pages. Quoiqu’en matière de moralisation, je sois toujours l’un des premiers à exhorter les internautes au calme, à la retenue et au respect des autres dans leurs commentaires, il n’empêche qu’en dépit de toutes ces dispositions que je m’efforce d’observer moi-même, mes avis personnels continuent à s’égarer dans les tiroirs de le Faso.net, ou à s’éteindre sous d’hypothétiques boisseaux.
    Mis à part cette parenthèse, je ne saurai autrement, m’empêcher d’applaudir Madame la Directrice du CSC, pour cette louable initiative qu’elle vient de prendre, en songeant enfin à une telle rencontre avec le Ministre de la Sécurité.
    Tardive réaction peut-être, mais réaction tout de même appropriée, pour tenter de trouver des voies de sorties à cette situation nationale apparemment chaotique, envenimée par une espèce de crise médiatique, dont l’une des solutions parmi tant d’autres, passe à coup sûr par un encadrement plus judicieux des médias.
    Mais hélas ! Pour être franc, sans aucune inclination à vouloir disculper les médias, je ne saurai omettre non plus le dédouanement partiel de ces derniers, au détriment de cette brusque mouvance de large connotation, concomitamment surgie ici au pays des Hommes Intègres, avec celle non moins universelle de l’Indépendance de la Justice, et appelée « Liberté d’Expression ».
    « Et là où le bât blesse à présent, au point de m’exposer encore au risque de censure ou de non-publication de ces passages, c’est justement ma vision personnelle de cette fameuse « Liberté d’Expression », telle que subitement dévoilée au Burkinabè lambda. »
    En effet, il faut avouer qu’au plan expressif, c’est à peine si l’on ne s’est pas subitement installé avec l’instauration de l’actuel régime, dans l’ère des Rastafari et autres Reggae-Makers.
    Car, profitant ainsi de la brèche de l’insurrection, tous les laissés pour compte, et autres marginaux des époques passées s’en sont saisi comme aubaine, pour s’ériger à tel point en véritables objecteurs de conscience, qu’ils n’hésitent point aujourd’hui à prôner à ciel ouvert, toutes sortes d’idées longtemps fermentées dans les stupéfiants, et précédemment réprimées par décence.
    Voilà qu’aujourd’hui, au nom d’un prétendu activisme ou pro-activisme, ces porteurs de tresses et d’écharpes bariolées, se sont octroyés par-ci et par-là, les flambeaux de grands-leaders et meneurs devant l’éternel, pour s’être mis en relief lors des mutineries.
    A ce rythme-là si l’on n’y prend garde, l’on se retrouvera un jour, avec un gouvernement constitué au tiers d’hallucinés, et une Assemblée Nationale composée à moitié de rêveurs, sans même que les médias n’y soient impliqués pour grand-chose.
    Mais alors, la grande question qui demeure toujours et dont la réponse relève plutôt des autorités, est la suivante :
    Outre le cadrage des médias, comment procéder, pour juguler également cet autre flux verbal, si si vaste, si diffus et si insaisissable ?

  • Le 4 avril 2017 à 21:23, par Bambara En réponse à : Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

    Question au ministre de la défense
    Auriez la certitude que le président du Mali et son peuple ont donné carte blanche aux FDS du Burkina de poursuivre les terroristes jusques dans les leurs cachettes maliennes ?
    Voici ce qu’a écrit un journal de Bamako
    " L’armée burkinabé escalade-t-elle nos murs ?
    Il ne s’agit point d’un quelconque contingent international burkinabé déployé dans le cadre de la Minusma mais bel et bien d’éléments des forces intérieures de ce pays voisin. Il nous revient, de source digne de foi, qu’ils ont été aperçus à Boulikessi où l’armée malienne a abandonné le terrain laissant végéter les embryons djihadistes peuls qui constituent une grave menace pour le Burkina-Faso voisin. Lequel ferait parfois des expéditions en catimini à la chasse d’assaillants sans droit de poursuite, selon toute évidente. Ce n’est pas une première pour qui se rappelle que c’est sans autorisation malienne que le pays de Blaise Compaoré avait à l’époque déployé ses hommes à la recherche des débris d’un avion d’Air Algérie en territoire malien. Mais l’épisode rappelle surtout les course-poursuites que les forces algériennes et mauritaniennes s’autorisaient impunément dans le septentrion contre les terroristes d’Aqmi, en violation flagrantes de notre espace aérien et au nez et à la barbe d’ATT déjà très affaibli en son temps"
    La Rédaction
    Copyright Malijet © 2008 - 2017. Tous droits réservés
    Source : Le Temoin

  • Le 5 avril 2017 à 17:32, par ouattara En réponse à : Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

    courage aux ministres concernés et nos braves soldats sur le front de bataille

  • Le 6 avril 2017 à 11:44, par le desesperé En réponse à : Insécurité au Burkina : Un programme Média et sécurité sera lancé à partir du 14 avril

    S’il faut renforcer la formation des journalistes dont la plupart exercent sans aucune formation de base,il faut aussi et surtout songer à durcir les conditions de création des médias au Burkina afin de ne permettre à n’importe qui de créer un journal ou d’ouvrir une radio.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique