En rappel, cette journée a été lancée par l’Assemblée générale de Nations unies en 1972 pour marquer l’ouverture de la Conférence de Stockholm sur l’Environnement humain. Cela a été également l’occasion de prendre la résolution sur la création du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE).

Vous vous en souvenez certainement, les deux précédentes se sont déroulées sur les thèmes suivants :

2003 : Avis de recherche ! Mers et Océans : morts ou vivants ? (Beyrouth/Liban)

2004 : L’eau : deux milliards de personnes en meurent d’envie. (Barcelone/Espagne)

Cette année, la célébration de la journée sera accueillie par la ville de San Francisco aux Etats-Unis sur le thème. " Des villes vertes, un plan pour la planète ".

C’est donc une occasion qui est encore donnée à l’ensemble des habitants de la terre de réfléchir et poser des actes utiles pour la sauvegarde d’un environnement sain. En effet, cette année, la réflexion portera sur les cités et les problèmes environnementaux qui leur sont liés.

Une étude menée par l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les perspectives de l’urbanisation mondiale ( révision 2003), montre qu’en 2030, la population urbaine mondiale sera d’environ 5 milliards d’habitants dont 1 milliard dans les régions développées contre environ 4 milliards dans les pays en développement.

En Afrique, le pourcentage d’urbanisation passera d’environ 39% en 2003 à plus de 53 % en 2030. En 2003, deux villes africaines se classaient parmi les vingt premières en terme de population. Le Caire (17e) qui passera d’un peu plus de 10 millions d’habitants en 2003 à un peu plus de 13 millions en 2015 et Lagos ( 20 e) qui passera de 10 millions en 2003 à 17 millions en 2015.

Au niveau du Burkina Faso, la même tendance sera observée ; ainsi la population urbaine représentait déjà en 1996, plus de 15% de l’ensemble de la population totale ; elle a été multipliée par 4 entre 1975 et 1996. Ces données traduisent l’importance que prendront les villes dans les années à venir. Elles influenceront aussi l’environnement respectif de ces villes (concentrations d’habitants) car les

besoins seront accrus, notamment les éléments naturels (aliments, air, eau etc), les constructions, le transport, l’énergie, les espèces ouverts.

Parallèlement les rejets, tout aussi importants, mettront en péril l’environnement urbain : déchets domestiques et industriels, pollution de l’air, eaux usées, destructions des zones boisées et de la biodiversité et par voie de conséquence la santé humaine : maladies récurrentes et émergentes se traduisant par le "Mal vivre individuel et collectif "

Aussi, notre parti voudrait inviter l’ensemble des Burkinabè et plus particulièrement les responsables élus et administratifs des villes, les établissements scolaires et sanitaires, "les clubs nature" à commémorer cette journée à travers des actions multiformes : reboisement (dans les mairies, les écoles, les centres de santé, les espaces verts, le long des voies publiques, les services et lieux de travail), opérations "quartiers propres ", implantation de panneaux avec messages environnementaux, pose de banderoles sur la journée, conférences-débats sur les villes vertes, visites guidées d’aires protégées (ex-Bangr Weogo à Ouagadougou), réflexion sur la création de plantations communautaires et l’élaboration de plans de reverdissement des villes.

La présente Journée précède de quelques jours la Journée consacrée à la lutte contre la désertification, le 17 Juin sur le thème : "Femme et désertification". Outre l’initiative de la proposition d’instituer une "Fête de l’arbre" lancée par le parti en vue de mobiliser les et les populations à manifester leur intérêt pour l’environnement, la communauté nationale pourrait saisir cette occasion pour offrir à chaque femme vivant au Faso, un arbre à planter et à entretenir.

Ensemble, agissons maintenant !
Pour le Parti, le Président