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« La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

Publié le samedi 1er avril 2017 à 00h20min

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« La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

Chers lecteurs du Faso.net, c’est encore un honneur de vous retrouver cette semaine pour la chronique du coach. Celle de ce jour va aborder un sujet sensible de notre jeunesse face à ses responsabilités. Il est grand temps que chaque jeune prenne 100% la responsabilité de son succès ! Bonne lecture et j’attends vos commentaires avec impatience, votre point de vue m’intéresse.

Dans la plus part de nos pays africains, on parle toujours de « pays en développement » après plus de 50 ans. La stratégie de développement a été pour la plus part basée sur l’Ecole (l’instruction formelle). Un jeune instruit (qui a été à l’école) est une exception sinon un chanceux dans son environnement immédiat.

Cette exception est porteuse d’espoir. Car tous ces jeunes instruits sont le fruit d’énormes efforts quand on connait le coût (financier et social) de l’école en Afrique.
Mais ces « investissements » sur lesquels compte parfois toute une communauté sont des investissements bien souvent à perte et deviennent même un poids pour ces mêmes communautés.
En effet, nombreux sont ceux qui ont reçu l’instruction formelle de l’école mais errent dans les rues de nos capitales à la merci de tous les vices.

Une nouvelle “race” de pauvres

L’école, plutôt que de favoriser le développement, a “fabriqué” une nouvelle race de pauvres dans nos sociétés. Voici la mentalité de ce nouveau type de pauvre : « Je suis allé à l’école, j’ai fait le maximum d’efforts pour avoir mes diplômes donc j’ai fait la part d’effort que la société me demande. Maintenant c’est au tour de la société de me récompenser par un emploi » . C’est une mentalité de victime qui croit qu’elle a fait l’effort ultime en décrochant son diplôme.

Il est courant d’entendre dire aux enfants : « il faut que tu ailles à l’école pour réussir dans la vie ». Comme si le simple fait d’avoir son diplôme peut garantir la réussite dans la Vie.

C’est une nouvelle race parce que, le pauvre que l’on a toujours connu était celui qui n’était pas allé à l’école, qui n’avait ni électricité, ni eau potable, mais une famille nombreuse avec laquelle il tentait tant bien que mal de survivre.

Une population non instruite mais dynamique et porteuse d’espoir

Mais que remarquons-nous en réalité ? Ces gens sans instruction formelle sont en réalité les plus entreprenants, les plus persévérants, refusant de survivre en faisant le choix de vivre.

Cette frange si importante de nos économies que l’on appelle si péjorativement le secteur informel ou non formel est constituée de ces jeunes-là ; des jeunes que rien ne prédestine à la réussite, que la vie semble avoir défavorisés, pour qui tout semblait perdu d’avance…

Ce sont ces jeunes-là que nous rencontrons dans les plus grands aéroports d’Afrique et d’Asie et même d’Amérique non pas comme des clandestins mais des hommes et femmes affaires qui sillonnent le monde à la recherche d’opportunités d’affaires. Ils ne savent ni lire, ni écrire dans aucune langue mais voyagent et font des affaires. Ils n’ont pas de Master en Business mais sont de redoutables négociateurs, calculatrice en main.

L’instruction n’est pas l’éducation

Si nous reconnaissons que l’instruction donne de l’amplitude et de l’envergure à l’éducation, nous devons aussi reconnaître que l’instruction ne saurait remplacer l’éducation.

En effet plus qu’une simple instruction, nous avons besoin d’une jeunesse éduquée, consciente de sa place et surtout de ses obligations, obligations de prendre son destin en main.

Que dire quand cette jeunesse dite instruite saccage les biens publics dans nos capitales (réclamant légitimement des bourses ou autres avantages sociaux) ? Que dire quand dans le même temps, en tant que jeunes nous ne sommes mêmes pas capables d’être simplement ponctuels aux rencontres que nous organisons nous-mêmes ? La ponctualité étant une preuve de bonne gestion de soi et de rigueur personnelle, autant de qualités personnelles nécessaires à toute réussite.

Nous n’avons pas besoin de jeunes instruits seulement, de jeunes diplômés qui seront plus tard pommés. Mais de véritables créateurs de richesses grâce à leur imagination boostée par l’instruction basée sur une éducation adéquate.

Malheureusement, nombreux sont ceux qui sont instruits mais qui ne veulent prendre aucun risque. Ils sont à la recherche d’un hypothétique travail confortable dans un bureau quelque part dans un ministère ou une organisation publique. C’est bien dommage car c’est sur ceux-là mêmes que compte l’Afrique.

Imaginons un instant que le courage et la persévérance de ces jeunes du "secteur informel" s’allient à l’instruction et aux connaissances de nos jeunes diplômés, nous aurons alors de véritables entreprises, de véritables industries, de véritables secteurs privés organisés, structurés, capables de jouer leur rôle de moteurs de développement dans nos pays.

Bon courage à tous et que même le ciel ne soit pas notre limite.

Coach K. Ezéchiel OUEDRAOGO
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Vos commentaires

  • Le 31 mars 2017 à 18:56, par NGONGA En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Tout à fait d’accord avec vous coach. vous avez tout dit. Je dirai même que l’école abrutit les jeunes qui finalement, sont convaincus que leur parchemin est la seule clé d’un avenir radieux. Et quand ils affrontent la dure réalité du monde du travail, ils n’ont plus de boussole et plongent dans l’amertume et le désespoir. Rares sont ceux qui opèrent une introspection pour se remettre en ordre de bataille sur d’autres challenges. Heureusement qu’à force de vivre les rudes réalités du chômage, combinées aux nombreuses années qui passent sans aucune lueur d’espoir, certains jeunes commencent à faire tourner leurs méninges en prenant des risques sur de petites opportunités. Et paf ! le déclic. Ils se rendent compte qu’ils ont inutilement perdu du temps et de l’énergie à rechercher un hypothétique emploi. Vivement un tel déclic chez tous nos jeunes diplômés sans emploi. c’est l’Afrique toute entière qui y gagnera.

  • Le 31 mars 2017 à 19:07, par yakou En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Excellente réflexion, seulement les responsabilités semblent partagées ! car si cette jeunesse est formée, la mise en pratique des compétences leur revient. Mais la qualité de la formation ne revient -il pas au système éducatif ? Former des hommes responsables dans la disciplines ne demande t-il pas des méthodes spécifiques ?

  • Le 31 mars 2017 à 20:11, par Lui En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Je suis tellement d’accord avec vous que j’ai l’impression d’avoir écrit cet article moi-même. Je voudrais vous raconter l’histoire d’un jeune de trente ans, technicien de niveau bac +2 qui a démissionné de son poste dans une société de la place parce que les salaires étaient irrégulièrement versés et le climat de travail peu valorisant à son goût. Il a crée sa propre affaire et cinq ans après, il emploie une douzaine de personnes dont des ingénieurs de niveau bac +5 et même un expatrié. Mais Bon Dieu, que les débuts ont été durs ! jeûne par manque de nourriture, courant souvent coupé, cumul d’arriérés de loyers... et j’en passe. Et tout cela, en étant marié. Heureusement, ils étaient réellement amoureux l’un de l’autre, sinon leur couple aurait volé en éclats. Ce jeune a eu le courage de prendre des risques.
    << Malheureusement, nombreux sont ceux qui sont instruits mais qui ne veulent prendre aucun risque. Ils sont à la recherche d’un hypothétique travail confortable dans un bureau quelque part dans un ministère ou une organisation publique. C’est bien dommage car c’est sur ceux-là mêmes que compte l’Afrique>>.

  • Le 31 mars 2017 à 20:45, par Aldam En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Très belle analyse.
    Il faudrait à mon avis revoir tout nos programmes scolaires ; nos seules richesses sont notre intelligence et notre courage, bien encadrés par des programmes scolaires réfléchis, les jeunes burkinabé seront des grands entrepreneurs.
    Mes respects à tous ces entrepreneurs autodidactes.

  • Le 31 mars 2017 à 23:01, par DHD En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Merci beaucoup M.OUEDRAOGO pour ces très belles remarques sur nous la jeunesse !!
    Je tiens à vous dire aussi que l’erreur ne vient pas de cette jeunesse mais plutôt de ceux là même qui sont chargés de l’éducation de cette jeunesse !
    A l’école on ne m’a jamais apprit comment entreprendre, on ne m’a jamais enseigné les richesse que possède mon pays, on ne m’a jamais apprit à quel point ce pays est riche et que je peux y faire fortune mais on m’a toujours dit que mon pays est pauvre et très endetté par contre on m’a toujours enseigner les belles histoires sur les grandes puissances mondiales, j’ai étudié leurs géographies, leurs économies et leurs diversité au collège et au lycée.
    Toutes ces leçons que j’ai apprises en classe et tous ce que me montre la télévision m’ont plongés dans un rêve que j’ai décidé de réaliser.
    Moi je suis allé à l’école et contrairement à celui qui est resté à la maison nous n’avons plus ni les mêmes visions ni les compréhensions des choses.
    Si vous voulez que j’arrête les grèves, alors faites votre part de travail car une bourse elle doit être versée au bénéficiaire au moment ou il est dans le besoin pas avec des mois de retard !
    Si vous ne voulez plus me voir dans les aéroports, alors créez les conditions qui seront favorables à mon développement, car si j’étudie c’est pour pouvoir travailler un jour et mettre mon savoir et savoir faire au profit de la société !
    ....

    Et, si un jeune diplômé échoue dans la vie et qu’un autre non instruit réussit alors c’est la société qui a échoué car elle aura investie à perte pour l’éducation de ce jeune diplômé.
    La société doit savoir ce qu’elle veut de sa jeunesse ainsi elle pourra orienter cette dernière vers sa volonté !!!

    • Le 1er avril 2017 à 09:17, par Lui En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

      DHD, la société est responsable, les anciens sont responsables, le gouvernement est responsable, le parti au pouvoir est responsable, les parents sont responsables, le colonisateur est responsable.......Et vous ? Vous n’avez aucune responsabilité ? Tout ce qui arrive est de la responsabilité d’autrui ? Le jour où vous reconnaîtrez que vous avez ne serait-ce qu’une petite part de responsabilité et chercherez à l’assumer, ce sera le grand déclic pour vous.

  • Le 31 mars 2017 à 23:07, par yaam soaba En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Rien que la vérité ! il faut les gens sache que la vie éducative ou formative est différente de celle active ou professionnelle

  • Le 1er avril 2017 à 09:01, par Hussein En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Mr. Ouédraogo, vous avez parfaitement raison dans votre analyse. Mais le problème est plutôt lié à celui d’ un système éducatif qui est principalement axé sur la formation de futures fonctionaires (Administration, comptabilité et enseignement) d’ état, un système éducatif qui ne favorise ni ingeniosité ni créativité. On y apprend peut-être à mieux porter la cravate, ce qui étouffe peut-être l’ esprit des Africains. Pour que l’ Afrique décolle on a besoin de beaucoup d’ ingénieurs et des techniciens. Il y’ en a déja me dira-t’ on mais moi je dirai en un nombre insignifiant, car ce qui est là se retrouve dans ce système des fonctionaires. Donc des ingénieurs, des ingénieurs et encore des ingénieurs ! Et il faut aussi savoir se libérer d’ un ordre mondial qui ne veut que garder l’ Afrique dans la dépendance absolue.

    • Le 3 avril 2017 à 08:31, par Ezéchiel En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

      Oui Hussein, votre analyse est juste sur le système éducatif. Mais en attendant que ce système change que faisons-nous chacun à son niveau. On pourrait se plaindre du système des années encore et nous retrouver dans 50 ans encore avec les mêmes résultats.
      L’alternative actuelle donc la plus crédible à mon sens est que nous refusons d’être des victime du système et prenant 100% la responsabilité de notre vie pour en faire un succès. Sans un système éducatif efficace ça ne sera pas simple, mais ce n’est pas impossible.
      Merci pour l’intérêt manifeste que vous porter au sujet en nourrissant ce débat de votre point de vue.

  • Le 1er avril 2017 à 13:07, par SALOU En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Tout a fait d’accord avec vous mais n’oublions pas que "ces dans l’éducation que gît le plus grand secret de la perfection de l’humanité" d’après Kant. Il faut donc une éducation d’abord et ensuite que cette éducation ne soit pas insulaire.w

  • Le 1er avril 2017 à 15:04, par jeunedame seret En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Mr Ézéchiel ...! La PLUPART des coaches issues des écoles avec une brillante philosophie de vie savent bien lire les phénomènes et publier leurs analyses ! Alors, ne blâmez pas systématiquement l’école. Reprochez plutôt le manque d’identité dans notre système éducatif ; uniquement concerné par le lettrisme comme l’a toujours recommandé le colonisateur. Reprochez surtout notre égarement dans notre mentalité de vie actuelle, tournée vers la facilité et autre absence d’estime de soi. Reprochez l’isolement de notre élite intellectuelle qui insuffle le complexe dans ses méthodes de travail. Par exemple vous même en cravate aujourd’hui avec vos ordinateurs, vous n’accepteriez pas vous faire appeler maître cordonnier chez vous. Alors que la cordonnerie a aussi des diplômes ailleurs et nous marchons pieds nus à ouaga. Moi même qui ai vu la formation je préfère tenir le stylo ou le micro mieux que le marteau. La colonisation nous a assez raffiné les cerveaux. Et la seule solution est de revenir dans les familles pour orienter l’éducation morale ; dans nos sociétés pour donner de la valeur aux occupations négligées ; dans nos langues pour bien apprécier nos activités créer l’estime de soi ; et dans nos politiques pour appuyer et financer les petites entreprises en agriculture, élevage, couture, artisanat, etc , juste pour nous identifier.

    • Le 3 avril 2017 à 08:25, par Ezéchiel En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

      Merci "jeunedame" pour cette brillante analyse de la situation.
      Le but de mon article n’est pas de blâmer l’école, ni même d’accuser un quelconque système. J’ai fait le choix dans ma vie de me concentrer sur ce que je peux changer par moi même d’abord et d’y consacrer toute mon énergie. J’ai surtout fait le choix d’arrêter de jeter la responsabilité de ma vie sur les autres. Le but de cet article est donc de contribuer à éveiller nos consciences, la mienne en premier pour que nous ne comptons pas uniquement sur l’instruction que nous recevons de l’école mais plutôt que chacun à son niveau prenne la responsabilité totale de sa vie pour la rendre meilleure. C’est en cela que mon article sera utile. Car ce faisant, ceux qui sont en charge de l’école, ou des autres systèmes qui ne marchent pas prendront eux aussi conscience de leur contribution majeure et la transformation sera en marche. C’est peut-être utopique mais je crois que pour changer le système, il faut d’abord changer les Hommes !
      Je vous remercie encore pour cette contribution majeure à la discussion ! Excellente semaine à tous !

    • Le 3 avril 2017 à 11:41, par Francis En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

      Jeunedame seret : J’ai l’impression que nous n’avons pas lu le même article sinon je ne comprends pas votre interprétation erronée qui semble sous-entendre que Ézéchiel (si je puis me permettre la familiarité) "blâme systématiquement l’école". Madame, quand un médecin veut soigner quelqu’un qui souffre de maux d’yeux, il ne se concentre pas sur les pieds du malade qui sont bien portants mais plutôt sur ....les yeux. C’est pour juste dire que cet article s’attaque a la fixation que notre société fait sur l’absolue nécessité de faire l’école pour réussir. Cet état de fait en lui même tue entrepreneuriat, détruit l’initiative et prépare a l’échec.
      Je suis par contre d’accord avec vous sur le fait que notre système éducatif souffre du manque d’apprentissage et de formation aux métiers qui peuvent rendre l’homme et la femme indépendants plutôt qu’un système éducatif issu du colonialisme et qui condamne nos jeunes a tous vouloir rejoindre la fonction publique.
      Ainsi, Madame, vous dites que "Par exemple vous même en cravate aujourd’hui avec vos ordinateurs, vous n’accepteriez pas vous faire appeler maître cordonnier chez vous. Alors que la cordonnerie a aussi des diplômes ailleurs et nous marchons pieds nus à ouaga." La je crois que vous faites un plongeon parce que connaissant Ezechiel (son background et son parcours dans la vie) vous êtes passée totalement a coté de la plaque.
      Tres respectueusement,

  • Le 2 avril 2017 à 12:31, par BONZI En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    La société et les média jouent un rôle plus fondamental dans cette déchéance que l’école. Le modèle d’homme que ces média valorisent explique l’attitude de ces nombreux diplômés oisifs. L’école a certes un rôle non négligeable mais dans notre société ceux qui produisent ne sont pas les plus valorisés. Le problème est plutôt politique quand on voit comment des initiatives florissantes ont fini par sombrer. Des entreprises ont été contraint à la faillite par la volonté d’hommes politiques. Ce sont ces faits qui bloquent le plus souvent les initiatives personnelles qui existent. L’environnement socio-politique est plus à blâmer que l’école. Quand des adolescent disent que l’honnêteté ne paie pas, c’est la société qu’ils observent qui leur inspirent ces pensées.

  • Le 2 avril 2017 à 16:00, par angedieu 2000 En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Lorsque nous arrivons à ce moment où notre vie ne nous satisfait plus nous commençons à rechercher comment sortir de cette situation qui n’
    est rien d’autre que le résultat du conditionnement que nous avons subit par notre culture, notre éducation, nos expériences... il s’ agira en ce moment de rechercher le changement au niveau des causes pour obtenir des résultats différents dans notre vie. Merci pour votre accompagnement à travers les passionnantes sessions de coaching que vous offrez et aussi à travers cette chronique que nous attendons avec impatience chaque semaine.

  • Le 2 avril 2017 à 17:34, par SORESS En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    j’ai suivi des cours d’ Elèvage et d’agriculture au secondaire au CSP de Dabou (RCI).
    en fait, on nous faisait savoir que l’école n’est pas seulement le chemin de réussite dans la vie. on avait un programme. il fallait se lever les matins aller donner à manger aux poussins et arroser les jardins. bien vrai que le programme n’était pas profond mais l’idée déjà que l’école véhiculait était salutaire.
    Mais Hélas....

  • Le 3 avril 2017 à 09:33, par KADER En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Merci coach pour cet enseignement très louable.La relation que vous faites est tout à fait claire.Et, je vous en remercie.Cependant, il ne serait pas catholique d’ignorer les bienfaits de l’école.Avec ses avantages on pourrait faire des grandes oeuvres.
    Elle est l’un des moyens qui puisse nous aider à comprendre beaucoup de choses.ceux qui sont dans l’informel sont sont plus actifs et plus entreprnants que les bureaucrates.Cela est vrai mais,tout n’est qu’une question de mentalité.

    • Le 3 avril 2017 à 15:00, par Ezéchiel En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

      Merci Kader pour ton feedback.
      En effet mon propos n’est pas de négliger l’apport de l’école mais justement de nous encourager à revoir la mentalité avec laquelle nous entrons et surtout nous sortons de l’école. Ce jeunes du secteur informel sont quand mêmes limités par leur analphabétisme tandis que ceux qui ont fait l’école sont limités par leur mentalité. Il s’agit donc de prendre le meilleur des deux mondes.
      Merci encore pour ta contribution au débat.

  • Le 3 avril 2017 à 10:35, par kinêgnê En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    bonjour COACH OUEDRAOGO,
    merci pour cet enseignement qui devait servir de déclencheur pour nous les jeunes. en effet, il m’arrive très souvent de me poser la question lorsque je voyage avec nos jeunes opérateurs analphabètes, comment se débrouillent -ils à DOUBAI, en TURQUIE ou en CHINE pour faire de bonnes affaires ? Un de mes amis ( paix à son âme) qu’on appelait affectueusement PASCAL DOUBAI, m’a dit que le chinois comprenais le moré de l’argent et lui comprenais le chinois de la marchandise et les discussions se faisaient avec la calculatrice. j’invite mes jeunes frères à s’inspirer de votre enseignement et à ne compter que sur leur génie libérateur comme le disait THOM SANK.

  • Le 3 avril 2017 à 12:25, par KABORE Gilbert En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Bonjour coach Ezechiel en tant que jeune je vous remercie d’avoir mis en lumière nos défauts à travers votre chronique. Mais ce que je déplore est que l’école n’a pas suivi la dynamique du marché de l’emploi. Aujourd’hui encore on continue de former que des bureaucrates comme à l’époque coloniale ou on cherchait des gens pour remplacer les colons. A cela s’ajoute la difficulté d’accès au crédit. Donc le problème de l’entreprenariat des jeunes est un problème structurel que les politiques doivent résoudre.

  • Le 3 avril 2017 à 13:25, par Hyacinthe En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Bonjour Grand Leader OUEDRAOGO
    je suis particulièrement sidéré par la qualité et la pertinence de votre analyse. En effet, le système éducatif manque de quoi former et préparer vraiment les apprenants a faire face aux défis de la vie. On nous bourré des formules, des théories et des histoires. En somme ce n’est pas mauvais mais nous ne sortons des écoles avec un plan de vie. nous sommes habitués a obtenir le diplome et aller travailler pour quelqu’un. l’économie change change et les données ne sont plus les mêmes. les programmes du système éducatif doivent être revus et adaptés, reformatés . Steeve Jobs, Bill Gates, Dangoté, etc sont allés a l’école de la vie. cela m’inspire et je ne peux pas vous dire a quel point vos choroniques et vos formations sont indispensables. merci pour tout

  • Le 3 avril 2017 à 14:33, par Fousseini Nana En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Très édifiant,et le titre est très évocateur !!!

  • Le 3 avril 2017 à 20:18, par Niyac En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Rien à dire ! vous avez tout dit coach. Il y a plein de gens aujourd’hui qui ont réussi leur vie sans passerpar les bancs.
    je valide votre analyse !

  • Le 4 avril 2017 à 07:45, par Ralph En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Il faut vraiment un changement de mentalité. Nous devenons de plus en plus nombreux et nous ne pouvons plus compter sur le gouvernement pour trouver un emploi. Nos écoles et nos universités nous enseignement mais ne nous montre pas comment utiliser cette connaissance que nous avons reçu.

  • Le 4 avril 2017 à 11:34, par TOURE Lamaheri En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Un message riche en enseignements.L’école à mon sens devrait nous donner une large ouverture sur le monde au lieu de nous faire croire que la réussite passait forcement par celle-ci.

  • Le 5 avril 2017 à 14:17, par Muricool En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    votre message est véridique. Nous croyons que la réussite se trouve à l’école. l’école est peut être un complément à notre développement intellectuel pour pouvoir mieux s’orienter dans la vie.Il faudrait d’abord avoir de la volonté pour réussir.
    franchement coach, vous avez tout dit.

  • Le 7 avril 2017 à 14:11, par Raissa En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Merci Ezechiel. Des mots si simples si puissants pour dire toute la complexité du système éducatif paradoxal par essence sous nos cieux J’ai reçu un message récemment assez cocasse : le curieux paradoxe du système éducatif africain. En 5 postulats :
    1.Généralement les étudiants les plus brillants sont admis en fac de médecine, instituts de recherche et grandes écoles d’ingénieurs
    2. la plus part des étudiants moyens passent les diplômes d’administrateurs MBA /LMD et finissent par diriger ceux ayant les mentions très bien
    3 Beaucoup d’ étudiants passables entrent en politique et commandent les plus brillants
    4. Une grande majorité des recalés entrent dans l’univers souterrain du business, des affaires et de là contrôlent les politiciens et les plus brillants
    5. Enfin, certains de ceux qui n’ont pas été scolarisés deviennent marabouts prophètes..etc et tout le monde les suit à la lettre y compris tous les précédents

    C’est vraiment assez caricatural, mais l’idée est là et le cher coach l’a bien cernée. Quelle est finalement la corrélation entre l’école et le succès , le graphe de nos résultats ne serait il pas décroissant là ou il devrait avoir des pics hauts , au moment même où nous appliquons nos connaissances acquises ? Ne faut-il pas désapprendre pour mieux apprendre ? Quel est le coût de la transaction ? Comment mettre le process en place progressivement ! Matière à réfléchir. la 1ere chronique l’a dit : Soyons le changement que nous voulons voir autour de nous ! Great leaders ask great questions ! Merci Ezechiel ! You do lead !

  • Le 11 avril 2017 à 11:06, par Victor Mingou En réponse à : « La chronique du coach » : Le mythe de l’école facteur de réussite

    Bonjour Ezechiel.
    Ce sujet aborde est d’une importance capital voir mème déterminant si le souci du continent africains et plus particulièrement leurs dirigeants est le développement durable du continent.
    Car l’éducation considérée de façon classique, c’est a dire basée sur l’acquisition de compétences seulement n’est pas ou plus suffisante. A cet effet, il faut-il y adjoindre le développement des capacités, des connaissances et des apprentissages et dans divers domaines tels que le leadership, le développement personnel, la communication et la collaboration afin de susciter chez les jeunes la conscience de soi, la confiance en soi, les talents qui sont en eux, le gout du risque, etc. Il s’agit de les préparer des le départ a affronter le monde de l’emploi mais surtout a pouvoir entreprendre par eux-mêmes.
    Voila le changement de paradigme a engager résolument qui doit passer par une révision des programmes, des curricula, de la formation des enseignants, des formateurs, de la vision de l’école.
    Quant a l’informel, il y a une réussite certes mais qui a impact limité parce que souvent personnel, familial et dans des domaines spécifiques du commerce et des services. Il s’agit de voir comment amener ce fort potentiel humain et financier a s’orienter vers la production et l’industrialisation. Le récent recensement des entreprises au Sénégal montre que 97% des unités économiques recensées sont informelles, pour appuyer ce que vous avez dit sur ce secteur et montrer son importance.
    De plus, Il faut noter que les personnes issu de ce secteur sont instruites différemment mais également éduquées très tôt a affronter la vie et a surmonter les difficultés de celles-ci ; ce qui peut expliquer leur réussite chez elles comme dans les pays d’accueil.
    En somme, l’éducation doit être "un passeport pour le futur" et seuls les jeunes qui sont préparés aujourd’hui pourront l’obtenir pour ce voyage vers le futur de l’émergence du continent qui ne doit pas être juste un slogan.

    Encore une fois merci.

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