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Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

Publié le vendredi 31 mars 2017 à 00h34min

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Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

Comme de coutume pour lui depuis quelques années, le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a effectué sa rentrée politique ce 30 mars 2017 à Ouagadougou. Occasion pour les responsables du « plus vieux parti politique » du Burkina d’explorer la situation politique nationale avec en toile de fond des révélations. Nous vous proposons in extenso le discours lu à cette occasion par le secrétaire général du parti, Soumane Touré.

Mesdames, Messieurs les représentants des organes de presse,

Mesdames, Messieurs les représentants des organisations et partis politiques,

Au nom du Bureau exécutif central, des structures et des militants du PITJ, nous vous souhaitons la bienvenue au rendez-vous annuel que nous avons institué avec la presse, et qui nous tient lieu de rentrée politique, le 30 Mars, date anniversaire de la naissance du fondateur de notre partie. Il y a dix ans que ce rendez est honoré par vous et nous. C’est le lieu donc de saluer tout le monde pour cette performance, car nous avons réussi à en faire un évènement national. Félicitation donc et par la même occasion recevez nos vœux les meilleurs pour l’année 2017.

Comme vous le savez, c’est l’occasion que nous nous sommes donnée de rendre hommage au fondateur de notre parti, Amirou A. Thiombiano, ainsi qu’à tous les camarades disparus qui ont laissé un grand vide dans nos rangs. Le dernier en date étant le Dr Sanou Z. Jean, qui a pris part à toutes les luttes jusqu’à la création du PITJ dont il a été le premier secrétaire adjoint.

Bien que militant connu et reconnu comme militant actif et conséquent depuis 1971, c’était la première fois qu’il apparaissait dans la direction du parti malgré les importantes responsabilités qu’il a assumées à la fois sur les plans professionnel et politique. Les titres et les postes importent peu pour les militants engagés et déterminés. Et quelle que soit la position qu’ils occupent sur le front de la lutte, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes pour l’atteinte des objectifs dans les missions qui leur sont assignées.

Le meilleur hommage à ces militants disparus est la poursuite de la lutte avec détermination et esprit de suite afin que leurs efforts et leurs expériences soient capitalisés.

Minute de silence

C’est dans cet esprit que notre parti, créé en 1963, le plus ancien des partis à ce jour, est devenu la mémoire des luttes de notre peuple, une école du patriotisme, de la démocratie, de l’anti-impérialisme, de la révolution, dans un effort soutenu pour contribuer à un changement radical dans notre pays et en Afrique, changement qui ne peut survenir que par un changement profond des mentalités au sein du peuple.
Notre parti ne peut tolérer, ni accepter que les forces rétrogrades et obscures, que les descendants de collaborateurs du colonisateur et la petite bourgeoisie intellectuelle au service de l’impérialisme usurpent le pouvoir d’Etat, pour maintenir notre peuple dans les chaines de l’impérialisme.

Dès sa création, notre parti s’est assigné comme tâches prioritaires d’informer, de former, d’éduquer et d’élever la prise de conscience de notre peuple, et surtout de l’aider dans ses différentes composantes à s’organiser et à lutter pour l’instauration d’une démocratie véritable dans notre pays, d’une gouvernance vertueuse pour son progrès. Tout cela est clairement consigné dans les statuts et règlement intérieur de notre parti.

Pour ce faire, il fallait imposer aux différents régimes qui se sont succédé depuis Maurice Yaméogo, la reconnaissance et la garantie des libertés individuelles et collectives. La conviction de notre parti est que les libertés sont des moyens qui permettent aux travailleurs et au peuple de s’organiser et lutter pour leurs intérêts immédiats et la réalisation de leurs aspirations profondes à la démocratie véritable, à la bonne gouvernance, et au progrès.

Pendant près de six décennies d’indépendance, notre parti et ses militants, à quelque niveau qu’ils se trouvent, ne se sont guère lassés d’expliquer et de lutter pour la garantie et l’élargissement des libertés individuelles et collectives et qu’elles soient consignées dans une constitution. C’est tout le sens de l’exigence répétée d’un retour à une vie constitutionnelle normale, et de l’exigence tout aussi répétée du respect strict de la constitution dans laquelle sont consignées clairement ces libertés et les droits et devoirs des citoyens.

C’est pourquoi notre parti est très dur et intransigeant à l’égard de tous ceux qui portent atteinte à la constitution. C’est aussi pourquoi notre parti ne peut accepter que les partis politiques et les OSC, qui doivent leur existence aux libertés individuelles et collectives consacrées par la constitution, qui doivent s’exprimer et agir conformément à la constitution, aux lois et règlements de la république, aillent soutenir le Lieutenant-colonel Zida après que ce dernier ait suspendu la constitution pour instaurer une transition non conforme à cette constitution.

Ces partis politiques et ces OSC ne savaient-ils pas qu’en acceptant la suspension de la constitution, qu’ils acceptaient de ce fait la suspension de leur propre existence ? Pour ces crimes politiques graves (art 166 de la constitution), ces partis politiques et ces OSC devraient être dissouts ou à tout le moins être suspendus pour une durée conséquente afin que tout le monde sache le respect dû à la constitution.

Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique n’a même pas tenté d’exiger le respect de la constitution comme la loi portant chef de file de l’opposition le lui imposait. Il est devenu de ce fait chef de file des criminels qui doivent être durement châtiés pour avoir conduit notre processus démocratique dans l’impasse politique avec l’usurpation du pouvoir par le MPP. Les atteintes à la constitution ne doivent pas être minimisées et leurs auteurs, ne doivent pas être exonérés de leurs responsabilités.

Nous sommes des démocrates par conviction car c’est la démocratie qui permet au peuple de faire l’apprentissage de la gestion et de la bonne gouvernance, qui pose les bases du changement qualitatif profond, qui prépare la révolution. C’est pourquoi, nul ne peut nous prendre à défaut sur la question de la défense des libertés individuelles et collectives et du respect de la constitution.

En cette rentrée politique du 30 mars 2017, les usurpateurs du MPP et leurs supporteurs auraient aimé nous voir faire comme les autres en portant de vagues critiques sur leur gouvernance chaotique et mafieuse. Ce serait pour eux le signe qu’ils ont réussi à imposer à tous le fait accompli de leur usurpation du pouvoir. Ce serait pour eux la preuve qu’ils ont réussi à normaliser, légitimer et à légaliser leur forfaiture, leurs crimes graves à l’encontre du peuple par les atteintes multiples à la constitution (art. 166) et par la violation de nombreuses lois et règlements de la république. Les usurpateurs du MPP et leurs supporteurs ne doivent pas se tromper si lourdement sur notre compte.

A cette rentrée politique nous allons :

-  Premièrement, faire l’historique de la lutte déterminée de notre peuple pour la construction d’un Etat de droit véritable pour la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique ;

-  Deuxièmement, analyser le blocage et l’impasse dans laquelle se trouvent les usurpateurs du MPP et tous ceux qui les soutiennent face aux exigences de notre peuple ;
-  Troisièmement, aborder la question de la réconciliation nationale impossible derrière laquelle courent les usurpateurs du MPP et ceux qui les soutiennent ;
-  Quatrièmement, exposer les deux possibilités pour notre peuple de renouer avec une vie constitutionnelle normale ;
-  Enfin, lancer un appel aux burkinabé de l’intérieur et de l’extérieur que nous appelons les quarante-huitards.

I. De la lutte déterminée de notre peuple pour la construction d’un Etat de droit véritable pour la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique

Il est unanimement reconnu que ce qui a fait l’admiration du monde entier pour notre peuple a été la résistance qu’il a opposée à la modification de l’art. 37 de la constitution, qui a contraint Blaise Compaoré à la démission le 31 Octobre 2014. C’est donc la lutte de notre peuple pour le respect de la constitution qui lui a valu l’admiration de tous.

Et le monde entier s’est souvenu alors que le 03 Janvier 1966, par un soulèvement populaire, notre peuple avait balayé le régime autocratique et gabégique de Maurice Yaméogo qui avait été contraint à la démission. Une commission d’enquête sur la gestion de son régime a été mise en place, présidée par un des dirigeants émérite du soulèvement populaire, Amirou Ajdima Thiombiano, fondateur de notre parti. Il avait exigé de tous les membres de la commission d’enquête le respect strict du Président déchu et de ses droits. Un tribunal spécial a jugé et condamné Maurice Yaméogo et l’a privé de ses droits civiques pour une période bien déterminée.

Ensuite, en tant que principal dirigeant du mouvement syndical, Amirou A. Thiombiano a conduit les discussions avec le régime militaire pour envisager les mesures financières internes pour sortir l’Etat de la banqueroute. Il n’y a pas eu de mendicité ni d’aide internationale. Les travailleurs et le peuple se sont engagés à consentir des sacrifices salariaux, fiscaux et sur leurs carrières pour réussir le redressement financier du pays. Au bout de huit (08) ans, le pari était gagné et le ministre des finances, Tiémoko Marc Garango a pu écrire sa plaquette sur le Redressement Financier de la Haute-Volta.

Le monde entier, les institutions financières internationales et les bailleurs de fonds sont restés ébahis devant cette prouesse de notre peuple d’autant plus qu’il n’y avait eu ni blessé, ni mort, ni dégradation de bien public et privé.

Le monde entier a retenu son souffle lorsque, en novembre 1975, notre peuple s’est engagé à nouveau dans la résistance à l’instauration d’un parti unique par les militaires et pour exiger d’eux le retour à une vie constitutionnelle normale, par une grève générale de quarante-huit (48) heures les 17 et 18 décembre 1975 et par une opération ville morte dans la capitale. Suite à la convocation d’une commission spéciale (genre de conférence nationale souveraine avant l’heure), après (03) ans de transition, le retour à une vie constitutionnelle normale survint en 1978. Le monde entier a été à nouveau ébahi à l’occasion de l’élection présidentielle équitable et transparente organisée en 1978, de voir pour la première fois en Afrique un président en poste depuis douze (12) ans mis en ballotage par un inconnu de la scène politique.

Les travailleurs et le peuple, s’étaient mobilisés derrière les candidats civils pour renvoyer démocratiquement par les urnes Lamizana et les militaires à la caserne.
Macaire Ouédraogo était candidat de l’UNDD, parti créé par Maurice Yaméogo, premier président de notre pays renversé par le soulèvement populaire du 03 Janvier 1966 qui avait recouvré ses droits civiques et que nul n’a empêché par quelque artifice que ce soit de jouir de ses droits constitutionnels.

C’est uniquement la peur que Maurice Yaméogo se venge qui a affaibli le mouvement de soutien au candidat civil et cette peur avait été suscitée et alimentée par les forces rétrogrades et obscures du Centre que le régime de Maurice Yaméogo avait malmenées.

Toutefois, le monde entier est resté admiratif de notre peuple qui avait réussi la prouesse d’empêcher l’instauration du parti unique et d’obtenir de la couche supérieure de l’Armée le retour à une vie constitutionnelle normale sans aucune violence.

Tout le monde a retenu qu’en Afrique de l’Ouest, notre pays avait le plus beau mouvement démocratique et que l’instauration d’une démocratique véritable était possible. Cela était possible d’autant plus que les revendications n’étaient pas seulement politiques en rapport avec l’élargissement des libertés individuelles et collectives et le retour à une vie constitutionnelle normale, mais portaient tout aussi fortement sur la moralisation de la gestion de la chose publique avec l’exigence de faire la lumière sur des contentieux relatifs à la gestion de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et des secours aux populations sinistrées par la grande sécheresse de 1973.

Le monde entier s’attendait une fois de plus à une prouesse pacifique similaire dès qu’il a vu notre peuple s’engager dans un mouvement de résistance à la modification de l’art.37 de la constitution. Le monde entier attendait que notre peuple, tirant leçon de son expérience de lutte passée, renforçât et consolidât le processus démocratique dans notre pays et posât les bases de la bonne gouvernance en s’inspirant de l’expérience du Tribunal Spécial, des TPR et du rapport du Collège des Sages.

Le mouvement syndical, le 13 septembre 1979, par lettre ouverte en 13 points adressée au Général Lamizana démocratiquement élu réitérait son exigence de la moralisation de la gestion de la chose publique. Toutes les quatre (04) centrales syndicales de l’époque était signataires de cette lettre. C’est pourquoi, lorsque le 12 septembre 2013 Luc Adolphe Tiao, après avoir rendu publique la liste des malversations avait promis leurs jugements en fin octobre de la même année, notre parti lui rappela qu’il faisait là écho à cette lettre du 13 septembre 1979.

Nous venons de rappeler, dans la vraie lutte de notre peuple pour la démocratie véritable et la bonne gouvernance jusqu’en 1979 ce qui lui a valu le respect et l’admiration du monde entier pour son engagement déterminé et pacifique pour construire une démocratie véritable.

Les forces rétrogrades et obscures du Centre qui n’ont pas digéré leur défaite depuis le coup d’Etat manqué du Morho Naaba de 1958 ont guetté et saisi toutes les occasions pour s’allier aux bonapartistes de la couche supérieure de l’Armée pour infliger des revers à la lutte de notre peuple pour faire reculer la construction d’une démocratie véritable dans notre pays. Cependant, elles n’ont jamais pu infléchir la détermination de notre peuple qui, patiemment, a toujours su trouver les ressorts et les ressources pour reprendre vigoureusement sa lutte pour l’instauration d’une démocratie véritable et la bonne gouvernance.

Les forces rétrogrades et obscures du Centre et les bonapartistes de la couche supérieure de l’Armée ont tout mis en œuvre pour amener le Général Lamizana démocratiquement élu à durcir son régime et à abattre la répression sur les travailleurs et le peuple.

Le Général Lamizana, père de notre Armée, connaissait bien notre peuple, sa lutte et ses aspirations à la démocratie véritable et à la bonne gouvernance depuis son accession au pouvoir le 03 Janvier 1966. C’est pourquoi il n’a jamais voulu user de la violence ; il a toujours préféré reculer et manœuvrer en fin stratège qui avait pris la mesure de la faiblesse de la classe politique et surtout la force du mouvement démocratique conduit par un front syndical lucide et pondéré.

Le Général Lamizana connaissait et respectait les militants de notre parti qui, dans la clandestinité dirigeaient le mouvement démocratique et le mouvement syndical. Il les connaissait pour leur patriotisme et leur profond attachement à la démocratie. Et c’est pourquoi il n’entreprenait rien de grave contre eux en raison du bien fondé et de la justesse des mots d’ordre autour desquels ils mobilisaient les travailleurs et le peuple. En cela, on peut dire que le Général Lamizana était un bon père de famille qui aimait et respectait le peuple et voulait son évolution pacifique vers le progrès.

L’accusant de mollesse qui laissait s’installer la pagaille, les forces rétrogrades et obscures du Centre se sont alliées aux bonapartistes de la couche supérieure de l’Armée pour mettre fin à l’expérience démocratique de la IIIème république.

De même que le 08 Février 1974 il avait été mis un terme à l’expérience de la IIème république par un coup d’Etat sans que les ressources de la constitution aient été épuisées, le 25 Novembre 1980, par un coup d’Etat, il a été mis fin à l’expérience de la IIIe république sur fond de rivalités ethnico-régionalistes. Le Colonel Saye Zerbo qui avait pris la tête du CMRPN s’en mordra les doigts et dénoncera toute la manipulation sordide dont il fut l’objet dans une interview accordée au journal le Pays avant sa mort.

C’est pourquoi notre parti a rappelé amicalement à Salif Diallo qui joue au tout-puissant maitre du pays qu’aux yeux des forces rétrogrades et obscures du Centre, il est affecté d’une double tare : celle d’être du Yatenga et celle d’avoir un patronyme peulh, ce qui rappelle des souvenirs douloureux aux forces rétrogrades et obscures du Centre qui ont des fétiches à récupérer au Yatenga objet du faux départ du Morho Naaba tous les Vendredis et la rage d’avoir été obligées de couronner un peulh Morho Naaba, Empereur des Mossé.

Le Colonel Saye Zerbo et son CMRPN se sont heurtés à l’intransigeance du mouvement syndical sur la question de la bonne gouvernance et ont été contraints de créer plusieurs commissions d’enquêtes sur la gestion des finances publiques auxquelles les travailleurs ont participé.

Cependant, leur volonté affichée de liquider les libertés individuelles et collectives, de liquider le mouvement syndical allait se heurter à la résistance farouche des travailleurs qui non seulement réclamaient le rétablissement complet de ces libertés, mais aussi le rétablissement du droit de grève supprimé et le rétablissement de la CSV qu’ils ont dissoute.

Il faut noter que c’est à ce moment précis que l’Eglise catholique conduite par le Cardinal Paul Zoungrana, alors qu’il soutenait avec ferveur par des messes la lutte du syndicat Solidarnosc de Lech Valessa et du Cardinal de Dansk en Pologne contre le Général Jaruzelski, c’est au même moment qu’il soutenait paradoxalement le coup d’Etat du Colonel Zerbo et de son CMPRN qu’il a qualifié de don de Dieu. Le Cardinal Paul Zoungrana et l’Eglise catholique du Centre ont soutenu le Colonel Saye Zerbo dans l’atteinte à la constitution de la IIIème république, le bafouement des libertés individuelles et collectives, la répression du mouvement syndical.

Il faut croire que chaque fois que le Pape fait d’un prélat cardinal dans notre pays, c’est pour le malheur de notre peuple dans sa lutte pour une démocratie véritable. Le frère en Christ Philippe Ouédraogo à peine fait cardinal a conduit l’Eglise Catholique du Centre pour soutenir le coup d’Etat du Lieutenant-Colonel Zida en l’adoubant au palais du Morho Naaba après que ce dernier eut suspendu la Constitution et dissous l’Assemblée. Ils l’ont accompagné de leur soutien jusqu’au bout de la transition bâtarde en dépit de leurs multiples bafouements de la constitution dans sa lettre et dans son esprit, après les bafouements de toutes les lois et règlements de la république, après une mascarade électorale. Ils ont installé Roch Marc Christian Kaboré à la tête de l’Etat.

Le Cardinal Philippe Ouédraogo lui-même l’a conduit au Vatican pour le faire bénir par le Pape François. Roch Marc Christian Kaboré serait-il une autre bénédiction du ciel pour le Burkina ? Au vu de la gouvernance chaotique, mafieuse et pleine de périls pour notre pays de Roch Marc Christian Kaboré, nous sommes dans l’attente que Dieu nous sauve.

Le colonel Saye Zerbo, son CMPRN, les forces rétrogrades et obscures du Centre ont été balayées du pouvoir par le coup d’Etat du Médecin Commandant Jean-Baptiste Ouédraogo en moins de 15 mn. C’est alors que toutes les forces rétrogrades et obscures du Centre reportèrent tout leur soutien sur Jean-Baptiste Ouédraogo et firent étalage de leur haine du mouvement syndical. Il a fallu que le mouvement syndical, par écrit à Jean Baptiste Ouédraogo menaçât de reprendre la lutte pour le contraindre au rétablissement du droit de grève et de la CSV qui avait été dissoute.

Soutenu et poussé par les forces rétrogrades et obscures du Centre, JBO va perpétrer le coup d’Etat du 17 Mai 1983 et procéder à l’arrestation de jeunes officiers et des dirigeants du mouvement syndical qu’il fit enfermer au Nouveau camp (aujourd’hui Camp Lamizana).

La jeunesse et le peuple se mobilisèrent pour exiger la libération du Capitaine Thomas Sankara et autres, et pour reprendre la marche vers la construction d’une démocratie et la bonne gouvernance. Au bout de cette résistance est survenu le coup d’Etat du CNR dirigé par Thomas Sankara. Thomas Sankara et le CNR comprirent très vite qu’il fallait faire droit à l’exigence de bonne gouvernance et de la moralisation de la gestion de la chose publique réclamées par les travailleurs et le peuple depuis 1975.
Les dossiers ayant été apprêtés par le Colonel Saye Zerbo et son CMRPN, les tribunaux populaires de la révolution (TPR) démarrèrent le 03 Janvier 1984 en souvenir du premier soulèvement populaire du 03 Janvier 1966.

Pendant que les TPR siégeaient, Thomas Sankara et son CNR se lancèrent dans la répression du mouvement démocratique et des tentatives de démantèlement du mouvement syndical sur une échelle de violence inégalée. Thomas Sankara et son CNR pensaient qu’en satisfaisant la revendication de bonne gouvernance, les travailleurs et le peuple lui concéderaient sa revendication d’une démocratie véritable qui leur permettrait d’installer leur régime bonapartiste. Mauvais calcul. La résistance que leur ont opposée les mouvements démocratique et syndical finit par isoler complètement Thomas Sankara, provoquant la désaffectation du peuple vis-à-vis de son régime.

En cinquante-quatre (54) mois de pouvoir, les seuls rapports que Thomas Sankara, Fidèle Toé, ministre du travail et de la fonction publique, Nongma Ernest Ouédraogo ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ont entretenus avec le mouvement syndical et le mouvement démocratique furent la répression, les arrestations arbitraires, les emprisonnements, les tortures et les putschs syndicaux. La révolution de Thomas Sankara et du CNR pouvait-elle tenir sans les travailleurs ou contre les travailleurs ?

Le 15 octobre 1987, isolé des travailleurs et du peuple, abandonné par ses CDR qui avaient largement contribué à son discrédit par leurs exactions, Thomas Sankara fut abattu au nom de la rectification par le coup d’Etat sanglant du front populaire de Blaise Compaoré.

Le front populaire dont Salif Diallo et Halidou Ouédraogo étaient les principaux accompagnants, très officiellement le premier comme planton supérieur, le second comme conseiller juridique auprès de Blaise Compaoré, fit régner la terreur par les assassinats. C’est ainsi qu’au fil du temps, Salif Diallo est devenu l’âme damnée de Blaise Compaoré. Publiquement, dans les média, Salif Diallo et Halidou Ouédraogo sont acculés à se dédouaner mutuellement de leur implication dans l’assassinat de l’étudiant Dabo Boukary. Salif Diallo aurait réécrit pour Halidou Ouédraogo le texte de son interview sur la question.

De même, nous ne sommes nullement surpris que Salif Diallo ait imposé à la tête de la fameuse commission constitutionnelle son comparse de tous temps Halidou Ouédraogo pour réécrire la constitution qui lui permettrait de réaliser son coup d’Etat institutionnel contre Roch Marc Christian Kaboré en le dépouillant de ses prérogatives constitutionnelles pour s’en habiller dans le cadre d’un régime parlementaire.

Dans le cadre du contrat avec l’impérialisme américain d’une part et l’impérialisme français d’autre part, que Salif Diallo a signé pour le renversement de Blaise, ce qui est ressorti, c’est que Salif Diallo pouvait réussir l’action de renverser Blaise Compaoré, mais qu’il ne pouvait, par le suffrage universel, prendre sa place. C’est pourquoi l’affaire a été séquencée : dans un premier temps, renverser Blaise et installer Roch, qui pouvait bénéficier du soutien des forces rétrogrades et obscures du Centre er l’Eglise catholique et ensuite, par la réforme constitutionnelle, installer Salif Diallo aux commandes de l’Etat.

A moins que Roch soit un taré politique, il devrait voir les choses venir, et prendre les dispositions qui s’imposent à lui en usant des ressources de la constitution de la IVème république.

Fort du soutien actif de Salif Diallo, de Halidou Ouédraogo et du PCRV, le front populaire acheva le démantèlement et la domestication du mouvement syndical. Le front populaire crut ainsi naïvement avoir réussi là où avaient échoué le Colonel Saye Zerbo et son CMRPN, le médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo et ses CSP, et Thomas Sankara et son CNR.

Le front populaire crut avoir mis un terme aux mouvements démocratique et syndical ; il crut béatement avoir mis fin à la lutte du peuple pour la démocratie et la bonne gouvernance. A tour de bras, le front populaire révisa les décisions rendues par les TPR, allant jusqu’à indemniser ceux qui, pourtant s’étaient rendus clairement coupables de malversations et de détournements pour s’attirer leur sympathie et leur soutien.

Survint alors le discours de la Baule et notre peuple en profita pour relancer sa lutte pour la construction d’une démocratie véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de gestion de la chose publique.

Ce fut long et lent à cause de toutes les manipulations, de la corruption endémique et des fraudes électorales massives organisées. Ce fut long et lent à cause des manipulations de la constitution, des lois et règlements de la République. C’est ce qui explique la longévité de Blaise Compaoré au pouvoir.

La dernière tentative de manipulation de l’art. 37 de la constitution par Blaise Compaoré s’est heurtée à une résistance farouche et déterminée de notre peuple qu’il était loin de soupçonner. Elle lui fut fatale.

La lutte de notre peuple pour la démocratie véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique a souvent été entravée. Notre peuple dans sa lutte a subi des revers et des reculs. Mais patiemment, il a toujours su puiser en lui des ressources insoupçonnées pour relancer sa lutte pour la démocratie véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique de façon plus vigoureuse.

II. Du blocage et de l’impasse dans laquelle se trouvent les usurpateurs du MPP

Ceux qui n’ont jamais participé à la lutte de notre peuple, ceux qui ignorent tout de cette lutte, qui ont tout oublié et qui n’ont rien appris se sont rapidement et hâtivement regroupés pour tenter de donner un autre cours à l’évolution politique de notre pays au lendemain de la démission de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014.

Ils ne savent pas et ne comprennent pas jusqu’à présent qu’à leur tour, ils sont confrontés plus tôt qu’ils ne le prévoyaient à la même résistance farouche et déterminée de notre peuple, à ses exigences de construction d’une démocratie véritable, de la bonne gouvernance et de la moralisation de la gestion de la chose publique.

Le Lieutenant-Colonel Zida et sa clique de putschistes, les forces rétrogrades et obscures du Centre, toute la classe politique regroupée autour du CFOP et les OSC qui ont instauré une transition bâtarde contraire à la constitution l’ont appris à leurs dépens. Le Lieutenant-colonel Zida qui a perpétré le coup d’Etat a dû fuir en exil sous les huées après s’être fait général. Roch Marc Christian Kaboré qui l’a aidé à s’évader l’a urbi et orbi accusé de malversations et de corruption en déclarant que pendant la transition, rien n’ a été fait conformément à la constitution en oubliant de mentionner la mascarade électorale qui les a hissés à la tête de l’Etat.

Le MPP de Roch Marc Christian Kaboré que toutes les organisations putschistes, les forces rétrogrades et obscures du Centre ont aidé à usurpé le pouvoir se trouvent bloqués et dans l’impasse. Les usurpateurs du MPP se trouvent bloqués par l’exigence du rétablissement des normes constitutionnelles. En cela, c’est le dossier du coup d’Etat manqué du Général Diendieré qui les tient à la gorge. Le tribunal militaire ayant abandonné le chef d’inculpation d’atteinte à la constitution. Par contre, pour leur défense, le Général Diendéré et les éléments du RSP pourraient se justifier en prétextant avoir voulu balayer une transition non conforme à la constitution pour permettre à notre peuple de renouer avec sa constitution.

Le procès du coup d’Etat manqué du Général Diendiéré et des éléments du RSP risque de tourner à la mise en accusation pour atteinte à la constitution et bafouement des lois et règlements de la république par le Lieutenant-Colonel Zida et sa clique, les autorités religieuses et coutumières, toute la classe politique réunie autour du CFOP et les OSC, M’ba Michel Kafando et Sy Chériff du CNT. Il sera ainsi ouvert dans ce procès le vrai procès des crimes politiques commis depuis la démission de Blaise Compaoré par la non-application de l’art. 43 de la constitution.

Les usurpateurs du MPP et tous ceux qui les soutiennent sont également bloqués face à l’exigence de bonne gouvernance et de moralisation de la gestion de la chose publique par les milliers de dossiers qui encombrent les armoires et les ordinateurs de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption.

Les usurpateurs du MPP et tous ceux qui les soutiennent constituent la nouvelle bourgeoisie qui a éclos sous le fauteuil de Blaise Compaoré et ont prospéré dans la prédation de la république par des détournements et des malversations se chiffrant par milliards. Ils ne peuvent de ce fait juger ces dossiers car ce serait se juger eux-mêmes. Bien qu’ils déclarent n’être pas au-dessus des lois et qu’ils sont prêts à lever leurs immunités pour répondre devant la justice, ils n’oseront pas le faire parce que le résultat est garanti : c’est la MACO direct pour eux, pour crimes économiques.

Les usurpateurs du MPP et tous ceux qui les soutiennent croient faire diversion en parlant de réconciliation nationale basée sur les crimes de sang. Ils font du bruit autour des dossiers emblématiques de Thomas Sankara, Dabo Boukary, Norbert Zongo et des martyrs de l’insurrection. Mais, le contentieux est beaucoup plus lourd. Pour faire diversion, il a été confié à l’HCRN de Bénoît Kambou auquel ils ne donnent pas les moyens de travailler sous prétexte qu’il n’a pas à se presser d’autant plus qu’il est installé pour cinq ans.

Les usurpateurs du MPP conduits par Roch Marc Christian Kaboré et tous ceux qui les soutiennent espèrent ainsi endormir le peuple et escamoter ce lourd contentieux.
En vérité, ils sont bloqués et dans l’impasse avec ce lourd contentieux des crimes de sang qui s’est nourri d’assassinats, de torture, de séquestrations et autres exactions contre nombre de nos concitoyens et leurs vies de 1982 à l’insurrection d’octobre 2014 sous les régimes des CSP I et II, du CNR, du front populaire et de la IVème république.

Les usurpateurs du MPP et tous ceux qui les soutiennent sont ceux-là qui ont animé ces différents régimes et pourraient être accusés de crimes de sang ou de complicité. Ce n’est pas gratuitement que notre parti a qualifié le MPP d’association de malfaiteurs et de criminels dès sa naissance.

Bloqués et dans l’impasse, les usurpateurs du MPP et tous ceux qui les soutiennent cherchent à créer un écran de fumée en suscitant et en entretenant un débat oiseux sur le triptyque : vérité ; justice, et réconciliation pour savoir lequel des volets doit être abordé en premier.

Que les usurpateurs du MPP et tous ceux qui les soutiennent ne se fassent aucune illusion ; ils ne réussiront pas à piétiner à nouveau les exigences de notre peuple pour une démocratie véritable, la bonne gouvernance, et la moralisation de la gestion de la chose publique. Il n’y a pas d’autre issue que d’y faire droit. Ils en sont incapables, bloqués qu’ils sont et dans l’impasse.

III. De la réconciliation nationale

La couche supérieure bonapartiste de notre armée a usurpé et confisqué le pouvoir d’Etat du 03 janvier 1966 avec le Général Lamizana à décembre 2015 avec le lieutenant-colonel ZIDA. Les coups d’Etat successifs ont introduit la violence dans notre évolution politique et cette violence est devenue très meurtrière avec l’irruption des jeunes officiers menés par le médecin Commandant Jean Baptiste Ouédraogo. De ce moment, le bilan macabre de leurs exactions contre nos concitoyens et leurs vies s’est alourdi au point de plomber l’évolution politique de notre pays.

Depuis l’avènement de la IVème république, il devient pratiquement impossible d’évoluer vers la construction d’un Etat de droit démocratique véritable sans avoir au préalable vidé correctement le lourd contentieux des crimes de sang.

Après les deux soulèvements populaires du 03 janvier 1966 et de décembre 1975, les contentieux portaient uniquement sur les crimes politiques et économiques et il était facile alors, dans le cadre de la constitution, des lois et règlements de la république et des institutions d’apporter des réponses rapides et justes. Depuis l’avènement de la IVème république, et surtout depuis l’insurrection d’octobre 2014, le règlement des contentieux, notamment celui des crimes de sang semble plus compliqué. Cette complication vient du fait que ce sont les mêmes acteurs, militaires et civils qui ont animé les différents régimes, qui ont usurpé le pouvoir d’Etat et qui, par des artifices, cherchent à se faire absoudre de leurs crimes à bon compte. Ils courent en réalité derrière une amnistie générale qui les dispenserait de répondre de leurs crimes. Ils ont alors inventé le concept de Réconciliation nationale autour duquel ils entretiennent des confusions et le dilatoire à dessein.

La première tentative s’est située en janvier 1992 avec la convocation par décret signé de Blaise Compaoré appelant un forum pour la réconciliation nationale. La peur d’un étalage des crimes et de leurs auteurs, à huis clos ou radiodiffusé était trop grande pour les participants au forum eux-mêmes. Ce fut le blocage, et Blaise Compaoré dut prendre un autre décret pour reporter sine die le forum. Ceux qui, quelques semaines auparavant réclamaient bruyamment la tenue d’une conférence nationale souveraine se sentirent soulagés et reprirent leurs grenouillages politiques sans état d’âme. Les ténors cherchèrent des arrangements pour se rapprocher de Blaise Compaoré et certains allèrent même jusqu’à fusionner leurs partis avec celui de Blaise Compaoré pour donner le CDP.

La deuxième tentative de réconciliation nationale eut lieu le 30 Mars 2001 avec l’organisation de la journée nationale du pardon sur la base des travaux du Collège des sages.

Au cours de cette cérémonie, Blaise Compaoré demanda vaguement pardon aux victimes des violences en politique au nom de l’Etat. Près de quatre milliards CFA furent versés aux victimes et à leurs ayants droit. Les recommandations du Collège des sages furent escamotées à l’exception de l’art. 37 de la constitution qui fut rétabli.

Notre parti qui avait vainement tenté au cours des travaux de la commission ad hoc de la table ronde de poser la question des contentieux des crimes de sang et des crimes économiques s’est réjoui du rapport du Collège des Sages, et l’a considéré avec beaucoup de respect. Il a reconnu et accepté le Collège des Sages parce qu’il a été créé et installé conformément aux art. 170 et suivants de la constitution. Notre parti a en outre approuvé les recommandations du Collège des Sages parce qu’elles préconisaient les recherches de solutions aux différents contentieux et à la sortie de crise pacifiquement en s’appuyant sur la constitution, les lois et règlements de la république et tout cela dans le cadre des institutions. C’est pourquoi notre parti n’avait pas hésité à entrer dans le gouvernement du protocole. C’est là l’explication simple de l’engagement de notre parti pour le respect de la constitution et la construction d’un Etat de droit véritable.

C’est donc très loin des élucubrations et des accusations de corruption que le Collectif des organisations de masse et des partis politiques dirigés par Halidou Ouédraogo diffusait contre notre parti. Le collectif le faisait d’autant plus allègrement que Philippe Ouédraogo lui avait vendu sa querelle. Au nom du collectif, Halidou Ouédraogo se mêlera des affaires internes de notre parti en exigeant par lettre adressée au ministre de l’Administration Territoriale qu’il donnât récépissé du PAI à Philippe Ouédraogo. La troisième tentative de réconciliation nationale a été initiée par le Lieutenant-colonel Zida qui, dès sa prise du pouvoir, a déclaré qu’aucun crime du régime de Blaise Compaoré ne resterait impuni.

M’ba Michel Kafando lui a emboîté le pas avec ses déclarations irresponsables sur le dossier Thomas Sankara et sur les crimes économiques. Ils iront jusqu’à convoquer au Conseil des ministres qu’ils ont tenu à Bobo-Dioulasso, Luc Marius Ibriga qu’ils ont bombardé à la tête de l’ASCE auquel ils donnaient deux semaines pour compléter et boucler les dossiers des crimes économiques. Une commission pour la réconciliation nationale a été installée.
La transition bâtarde conduite par le Lieutenant-colonel Zida et M’ba Michel Kafando a sombré à tous les étages jusqu’au CNT de Sy Chériff sous les accusations de corruption et de malversations.

Le lieutenant-colonel Zida lui-même a vu sa responsabilité engagée dans le lourd dossier des crimes de sang de l’insurrection. La transition a quitté la scène politique en refilant la patate chaude du dossier de la réconciliation nationale aux usurpateurs du MPP et à ceux qui les soutiennent qui, à leur tour, se trouvent bloqués et dans l’impasse.

La réconciliation nationale que l’on cherche vainement à réaliser en lieu et place des exigences de notre peuple pour la construction d’une démocratie véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique ne peut prospérer. Elle ne peut pas se réaliser parce qu’elle ne vise qu’à cultiver l’impunité. Elle ne vise qu’à blanchir les auteurs de crimes politiques, de crimes de sang et de crimes économiques et à blanchir les milliards dont ces auteurs ont spoliés notre peuple.

Par contre, notre peuple peut, par l’expérience qu’elle a eue après le premier soulèvement populaire du 03 janvier 1966 et par celle corrigée des TPR, vider tous les contentieux de crimes politiques, de crimes de sang et de crimes économiques en s’appuyant sur la constitution, les lois et règlements de la république et dans le cadre des institutions. Pour ce faire, notre peuple doit renouer avec une vie constitutionnelle normale en se débarrassant des usurpateurs du MPP. A l’état actuel de notre situation politique nationale, deux possibilités pacifiques s’offrent au peuple qui doit se mobiliser pour obtenir la mise en œuvre de l’une ou l’autre.

IV. Des deux possibilités pacifiques de renouer avec une vie constitutionnelle normale

Il existe deux possibilités pacifiques. La première peut être offerte par Roch Marc Christian Kaboré qui a été installé à la tête de l’Etat, s’il a le courage patriotique d’user des pouvoirs constitutionnels dont il dispose.
La deuxième possibilité, à défaut de la première, doit être une opération de prévention des conflits graves exécutée par les FDS.

1) De la possibilité que Roch Marc Christian Kaboré doit donner à notre peuple de renouer avec une vie constitutionnelle normale

Ce n’est pas la première fois que notre parti s’autorise à donner des conseils à Roch Marc Christian Kaboré. Ce que l’opinion ne sait pas, c’est que Bila Charles Kaboré a été tout jeune adopté et éduqué par une princesse de Zorgho et un prince du Gourma qui sont les mère et père de Amirou A. Thiombiano, fondateur de notre parti. Charles Bila Kaboré est de ce fait le grand-frère d’Amirou Thiombiano qui a reçu la belle éducation qui a fait de lui comme Amirou Thiombiano, le patriote intègre, humble et modeste dont nous sommes très respectueux et très fiers.

A deux reprises, au cours de la lutte de notre peuple pour la construction d’une démocratie véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique, notre parti a suggéré le nom de Charles Bila Kaboré pour conduire une transition politique.

La première fois, c’était après le soulèvement populaire du 03 janvier 1966 quand Amirou Thiombiano, principal dirigeant du soulèvement soutint qu’il ne fallait pas appeler les militaires au pouvoir et que c’était plutôt aux civils d’assumer la transition. Il lui fut demandé s’il connaissait un civil capable d’assumer les fonctions de chef d’Etat. Il répondit par l’affirmative et donna le nom de Charles Bila Kaboré. Tout le monde reconnut que l’homme avait le profil de l’emploi. Cependant, des considérations subjectives et régionalistes amenèrent les forces rétrogrades et obscures du Centre à repousser cette proposition et à appeler l’Armée au pouvoir.

La deuxième fois, après le soulèvement populaire de décembre 1975 qui a instauré la IIIème république. Le PRA (Parti de Regroupement Africain) deuxième parti de l’époque avait déjà décidé à son congrès de soutenir la candidature du Général Lamizana. En 1978, le RDA à son tour tenait son congrès pour désigner son candidat à la même présidentielle. C’est alors que notre parti qui était toujours dans la clandestinité a infiltré le congrès du RDA, le plus grand parti de l’époque, pour proposer la candidature de Charles Bila Kaboré qui donnait des chances de renvoyer démocratiquement le Général Lamizana et les militaires à la caserne.

La proposition fut faite et acceptée par le congrès qui entra en contact avec Charles Bila Kaboré qui était en poste à la BCEAO à Dakar. C’est Charles Bila Kaboré lui-même qui, par écrit au congrès réuni déclina l’offre, par loyauté et par respect pour le Général Lamizana dont il fut le directeur de cabinet depuis l’arrivée de ce dernier au pouvoir en 1966, jusqu’à son départ à la BECEAO. Charles Bila Kaboré aurait pu donc diriger valablement la transition à la tête de l’Etat comme l’avait proposé Amirou Thiombiano.

Roch Marc Christian Kaboré est le fils de Charles Bila Kaboré, mais ne lui ressemble pas. Comme dit un adage de chez nous, « on ne met pas son caractère au monde ». Malgré tous les efforts d’éducation, le fiston Roch Marc Christian Kaboré est demeuré superficiel avec une propension à se mettre dans des situations difficiles dont le grand-frère Charles Bila Kaboré doit le tirer.

Récemment, en 2010, alors qu’il était président du CDP, Roch marc Christian Kaboré fit prendre une résolution en congrès pour la modification de l’art 37 de la constitution aux motifs que les dispositions de cet article étaient anti-démocratiques.

Notre parti produisit des arguments jamais contredits contre ses propos et conseilla à Roch Marc Christian kaboré de « sortir de sa couardise pour chercher un candidat autre que Blaise Compaoré à son parti ».

A-t-il compris ce conseil de travers ? Toujours est-il qu’il finit par démissionner carrément du CDP en janvier 2014 et mit son pied dans le pied de Salif Diallo pour créer le MPP et s’embarquer dans une aventure politique dangereuse pour l’honneur et la respectabilité de son père et pleine de périls pour le pays.

Salif Diallo a réussi à convaincre Roch Marc Christian Kaboré que, par ses méthodes criminelles de gangster, il pouvait le porter à la tête de l’Etat. Il accepta avec le soutien de l’impérialisme américain et français, avec le soutien des forces rétrogrades et obscures du Centre, qui n’ont jamais aimé son père et le lui ont fait savoir depuis 1966. Les forces rétrogrades et obscures du Centre n’ont jamais aimé Roch Marc Christian lui-même, et le lui ont fait savoir dans le cadre du CDP en refusant qu’il se présente au Kadiogo, ce qui l’obligea à aller présenter sa candidature dans le Ganzourgou.

Roch Marc Christian Kaboré est bloqué et dans l’impasse, accumulant sur sa tête tous les risques d’implosion du pays. Il ne sait ni comment avancer, ni comment reculer, ni comment déposer ce fardeau qui risque de lui provoquer un infarctus fatal d’autant plus que Salif Diallo ourdit des complots pour s’installer à sa place ou à tout le moins, le dépouiller de ses prérogatives constitutionnelles.

Le PITJ s’autorise à nouveau à donner un conseil à Roch Marc Christian KABORE. Ce conseil, est inspiré d’un proverbe togolais, de nos beaux-parents, puisque Roch a pris femme chez eux, « le jour où un moustique atterrit sur tes testicules, c’est le jour où tu comprends qu’il y a des moyens de résoudre des problèmes sans violence ».

Le PITJ, face à la situation dans laquelle se trouve Roch Marc Christian Kaboré qui avait déjà demandé pardon pour sa bourde politique de 2010, lui demande d’être sincère vis-à-vis du peuple, et de faire preuve pour une fois de courage patriotique.
Pour se sortir de la situation, le PITJ conseille à Roch Marc Kaboré qui déteste la violence, de se faire un coup d’Etat à lui-même comme celui que le général Lamizana s’était fait le 08 Février 1974.

Il lui suffit, conformément à ses prérogatives constitutionnelles de dissoudre l’Assemblée nationale et les conseils municipaux et régionaux et le gouvernement. Il pourrait au passage boucler Salif Diallo pour ses risques de troubles à l’ordre public. Ensuite, il s’adresse au peuple pour sincèrement lui demander pardon et l’inviter dans sa souveraineté à mettre en œuvre l’art 43 de la Constitution pour reprendre sa marche pour l’instauration d’une démocratie véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique.

Roch Marc Christian Kaboré a-t-il suffisamment le sens de l’honneur, de la dignité pour poser un tel acte patriotique ? En tout cas, ce coup d’Etat qui ne tient qu’en une seule déclaration radio télévisée serait conforme à la constitution et à sa portée.
Le 08 février 1974, le Général Lamizana parce que les dissensions au sein du parti majoritaire RDA entre Gérard Kango premier ministre et Joseph Ouédraogo, Président de l’assemblée, bloquaient le fonctionnement régulier des institutions, se fit un coup d’Etat simplement, en s’adressant au peuple pour dire que l’assemblée et le gouvernement sont dissouts. Il mettait fin ainsi à la IIème république.
C’est l’inverse que le PITJ propose à Roch Marc Christian de faire. Il dissout l’assemblée, le gouvernement, etc. et invite le peuple à faire application de l’art 43. N’est-ce pas là un coup d’Etat qui vise à restaurer la normalité constitutionnelle ?

2) Une opération de prévention des conflits graves exécutée par les forces de défense et de sécurité

La deuxième possibilité à défaut de la première doit être une opération de prévention des conflits graves exécutée par les FDS. La responsabilité des forces de défense et de sécurité est gravement engagée dans la situation de blocage et d’impasse dans laquelle se trouve notre pays.

Du 03 janvier 1966 au coup d’Etat du Lieutenant-Colonel Zida, dix coups d’Etat ont été perpétrés par les éléments des forces de défense et de sécurité. Ils visaient tous à contrer la lutte de notre peuple pour la construction d’une démocratie véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique.
A cela il faut ajouter les deux accrochages avec l’armée malienne au cours desquels les forces de défense et de sécurité ont pris des raclées mémorables avec une amputation du territoire national à la clé.

Chaque fois que les FDS prenaient une raclée, elles se rabattaient, comme pour se venger, sur notre peuple pacifique pour le terroriser et lui imposer les affres de la pensée unique dans le cadre d’un parti unique : le MNR ou le CNR.

Depuis 1966, les FDS qui devaient constituer nos forces de défense et de sécurité n’ont fait que mener une guerre intérieure contre notre peuple pacifique qui n’aspire qu’à vivre dans une démocratie véritable et à gérer honnêtement pour le bien de tous, les maigres ressources du pays.

Par leurs coups d’Etat successifs, les FDS ont introduit la violence en politique et le bilan meurtrier est lourd et constitue le contentieux des crimes de sang qui plombe notre évolution politique.

Notre peuple ne peut avancer dans la construction d’un Etat de droit démocratique véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique sans avoir fait le deuil de ses fils et filles assassinés, sans que ce lourd contentieux des crimes de sang ait été vidé correctement.

Il se trouve que ce sont des éléments des forces de défense et de sécurité et leurs complices civils regroupés autour des usurpateurs du MPP et leurs supporteurs qui doivent s’expliquer et répondre de ces centaines de crimes de sang. Depuis le coup d’Etat du médecin Commandant Jean Baptiste Ouédraogo en Novembre 1982, c’est tout ce beau monde qui, dans des intriques et complots ont animé les différents régimes d’exception et de terreur en jonchant le pays de cadavres, de blessés et de meurtris jusqu’à l’usurpation du pouvoir par le MPP.

La conséquence pour les FDS elles-mêmes, c’est qu’elles sont dans un état bordélique lamentable, divisées en factions sur la base de complicités meurtrières ou du fait de la corruption qui les a complètement minées et fragilisées.

Depuis la démission de Blaise Compaoré, l’indiscipline dont le chef d’Etat-major des armées, le Général Honoré a donné le ton en refusant d’obéir en ne faisant pas application de l’art 43 de notre constitution, la pagaille s’est installée. Le coup d’Etat manqué du Général Diendiéré et la dissolution du RSP ont fait de nos FDS pire qu’une armée mexicaine. Tous les corps ont leurs services de renseignements et devraient vérifier car des rumeurs persistantes et graves font état de ce que le Lieutenant-Colonel Zida, à coups de dizaines de millions, aurait créé sa faction qu’il continue d’entretenir depuis l’extérieur et que depuis l’insurrection, Salif Diallo serait également à l’œuvre à coups de centaines de millions.

Nos FDS sont donc en bonne voie de privatisation et d’éclatement en milices privées en l’absence d’un commandement sérieux, cohérent. Les FDS ont besoin d’être commandées et doivent être commandées par des hommes intègres, énergiques et résolus. Les FDS ont besoin d’aimer, d’admirer et d’obéir au prix de leur vie à un commandement auquel elles croient.

Dans un Etat de droit démocratique, le Haut Commandement est civil. Ce n’est donc pas Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des armées secondé par le fêtard Jean Claude Bouda ministre de la défense et par le sanguin et irresponsable Simon Compaoré, ministre de la sécurité qui peut constituer le commandement civil dont nos forces de défense et de sécurité ont besoin pour se ressaisir.

Ce n’est pas avec leurs « Lib-Lib », leurs « Mouta-Mouta » et les « Lab-Lab » de généraux planqués que les FDS seront réorganisées et en état d’assumer les tâches de défense et de sécurisation des populations et du territoire et pour la défense de notre intégrité territoriale et pour la sécurisation des populations.

Près de soixante ans après leur création par Maurice Yaméogo, premier Président civil, les FDS sont dans un état lamentable. L’intégrité territoriale est menacée par l’action des terroristes et les idées séparatistes et les populations sont au bord de la panique tant l’insécurité est grandissante.

Pour leur honneur et leur dignité, les FDS doivent se ressaisir pour sauver leur cohésion, sauver le pays de l’éclatement et de la guerre civile. Elles savent, pour avoir été dans des missions onusiennes de maintien de la paix ce qu’il en coûte quand, dans un pays, ça se met à tirer dans tous les sens. Les FDS savent que la paix ne revient dans ces pays que lorsqu’une vie constitutionnelle normale y est établie.

Les FDS, en réparation des torts, des entraves et des crimes de sang qu’elles ont commis contre le peuple dans sa lutte pour la construction d’une démocratie véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique, doivent offrir à notre peuple une possibilité pacifique de renouer avec une vie constitutionnelle normale en balayant les usurpateurs du MPP et tous ceux qui les soutiennent par le retour à l’application de l’art 43 de la constitution.

Cette possibilité pacifique donnée par les FDS doit être offerte à notre peuple pour renouer avec une vie constitutionnelle normale et ne sera pas un coup d’Etat, mais relèverait plutôt d’une opération de prévention de conflits graves dans notre pays.

V. Appel aux quarante-huitards

Notre pays, comme tous les pays francophones d’Afrique de l’Ouest est héritier du découpage colonial avec ses frontières artificielles. Pour les besoins de la mise en valeur et de l’exploitation de ses colonies de l’AOF, le territoire de la Haute-Volta et ses habitants ont été disloqués et répartis entre la colonie du Soudan français (actuel Mali), la colonie du Niger et celle de la Cote d’ivoire.

C’est le 04 septembre 1947 que le territoire de la Haute-Volta a été reconstitué. Ce qui constitue une particularité de notre pays et de notre peuple à la différence de beaucoup de pays d’Afrique de l’Ouest.

Si les frontières sont héritées de la colonisation, les populations des différentes régions qui y vivent, bien que n’étant pas d’une même ethnie, ni d’un même ancien empire avant la colonisation, ont demandé et obtenu que le territoire soit reconstitué pour y vivre ensemble en formant le projet de constituer une nation.
L’autre particularité réside dans le fait que le colonisateur en accédant à cette requête de reconstruction de la Haute-Volta n’a pas accepté le retour massif des populations qui avaient été déportées pour les besoins de main-d’œuvre et la réalisation des grands chantiers coloniaux.

C’est donc en 1948 qu’a été établi l’état civil de la Haute-Volta qui ne prenait pas en compte ceux qui étaient restés au-delà des frontières reconstituées. C’est donc pourquoi nous employons le terme quarante-huitard pour désigner nos concitoyens de l’intérieur et de l’extérieur car cela permet de poser tous les problèmes relatifs à l’unité nationale et d’en appeler à la conscience patriotique de ceux de l’intérieur comme ceux de l’extérieur pour que le projet formé par nos devanciers ne soit remis en cause avec tous les périls d’une nouvelle dislocation de notre pays et de notre peuple.
Le 11 décembre 1958, nos devanciers avaient officiellement proclamé que la forme de l’Etat reconstitué serait la république, une république démocratique fonctionnant sur la base d’une constitution approuvée et adoptée par le peuple.

Après la démission de Blaise Compaoré, un groupe criminel des FDS mené par le lieutenant-colonel Zida, des politiciens débiles tout aussi criminels, des OSC qui ne sont pas mieux ont décidé de perpétrer un coup d’Etat contre la république et ont reçu publiquement au palais du Morho Naaba le soutien des autorités religieuses et coutumières pour ce funeste projet.

Notre parti n’a pas été surpris par ce funeste projet. Il a tout simplement aiguisé sa vigilance pour s’en démarquer et pour le combattre.

Les forces obscures et rétrogrades du Centre regroupées autour du Morho Naaba étaient hostiles à la reconstitution du territoire dans ses limites coloniales. C’est la lutte opiniâtre conduite par Daniel Ouezzin Coulibaly et le Rim Philippe Zinda Kaboré qui a fait aboutir le projet de reconstitution. Au bout de cette lutte, ils sont morts d’épuisement ou d’empoisonnement, c’est selon les versions.

En 1958, les forces obscures et rétrogrades du Centre conduites par le Morho Naaba ont tenté un coup d’Etat contre la république qui a échoué.

Tous ceux qui ont pensé et réalisé la transition bâtarde contraire à la constitution et qui ont permis que les affaires civiles et militaires de la république soient transférées au palais du Morho Naaba pour en faire le centre de gouvernance du pays peuvent mesurer à présent la gravité des crimes commis contre le peuple, la trahison du peuple et de nos devanciers.

Ce n’est donc pas par simple juridisme que notre parti dénonce la non application de l’art 43 de notre constitution. La désobéissance civile à laquelle notre parti appelle depuis les atteintes à notre constitution jusqu’à l’usurpation du pouvoir par le MPP ne relève pas d’attitude et de propos provocateurs de politiciens en panne. Bien au contraire ! La non application de l’art 43 de la constitution a profondément ébranlé les fondements de l’unité nationale et de la république.

Notre parti continuera d’exiger que tous les moyens pacifiques soient mis en œuvre pour balayer le pouvoir usurpateur du MPP et que soit mis en œuvre l’art 43 de notre constitution.
L’intérêt général du pays, l’intégrité du territoire national, l’unité nationale et la paix de notre pays commandent que le pouvoir du MPP soit balayé pour que notre peuple renoue avec une vie constitutionnelle normale et reprenne sa lutte pour la construction d’une démocratie véritable, pour la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique.

C’est ce qui permettra à notre peuple de consolider les fondements de l’unité nationale et de la république.

Notre parti appelle tous les quarante-huitards, tous les burkinabé de l’intérieur comme de l’extérieur à sortir de leur réserve, à se mobiliser activement pour empêcher que le projet de vivre ensemble dans une république démocratique formé par nos devanciers ne soit remis en cause.

Vive le Burkina Faso uni et démocratique

Vive le PITJ

La lutte continue

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Vos commentaires

  • Le 30 mars 2017 à 19:54, par YIRMOAGA En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Le fou est de retour sur la scène de débat ? On va assister à des injures, des provocations, des dénigrements de tout genre ? Et si le MPP ne corrige pas sa gouvernance avec les sous traitances par les membres du parti(les Larlé-Naaba) le fou aura raison et il va mobiliser ? Les injustices deviennent.......,le PAN fait de son mieux, mais seul, il va s’épuiser ? Le cercle du PF s’agrandi avec LOPEZ et les agressions contre le PAN s’accentue. On est là woooooh ?

  • Le 30 mars 2017 à 20:17, par armel En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    il veut la maco pour avoir a manger cado.le lion devenu marguillat qui ne pèse plus un gramme.pitié

  • Le 30 mars 2017 à 20:39, par Del En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Cher papa Soumane, je vais bientôt adhérer à votre parti. A ns voir.

  • Le 30 mars 2017 à 20:55, par Tenga En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Merci Souman toure le seul qui nous reste merci pour cette leçon.

  • Le 30 mars 2017 à 21:28, par Tule En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Il faut comprendre Soumane Touré. Avec la vieillesse ajoutée à toutes sortes de frustrations accumulées des années durant, il est bien possible de dériver de la sorte. Sans oublier une possible maladie d’Alzheimer, une maladie dégénérative qui engendre un déclin progressif des facultés cognitives. C’est la raison pour laquelle en le lisant on a l’impression d’être sur place. Et depuis quelques années Soumane Touré ne fait que ressasser les mêmes griefs sur le plan politique. Pendant ce temps le pays avance avec sa jeunesse et lui ne fait que des reculades.

  • Le 30 mars 2017 à 21:33, par vidoumo En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Mais que celui qui s’estime lésé et diffamé par Soumane, porte plainte. Comme disait le Christ, que celui qui n’a jamais pêché jette la première pierre !

  • Le 30 mars 2017 à 21:42, par gohoga En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Voila les vrais ennemis du Burkina Faso. Qu’ils soient maudits à jamais.

  • Le 30 mars 2017 à 21:45, par Fraoco En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Soumane Touré tu étais le 5éme vice président de l’assemblée nationale sous le Présidence de Blaise Compaore donc arrête de nous pomper de l’air. Tu es corresponsable de la gestion de ce pays. Maintenant que tu es dans l’usure tu chantes à tous vent.

  • Le 30 mars 2017 à 22:16, par komzabda En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Blaise a fui avec le biberon, ses bébés vocifèrent

  • Le 30 mars 2017 à 22:34, par Dim Kambou En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    le Burkina est vraiment tolerant quoi...sous d’autres cieux ce monsieur serait en prison pour outrage au chef de l’état, atteinte a la sûreté de l’état

  • Le 30 mars 2017 à 23:28, par Molotov En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Armel,yirmachin, si vs n’avez rien à dire ..taisez vous.
    Véritable fresque chronologique de notre histoire politique nationale.
    Ce monsieur est loin d’être un fou.
    Les faits sont sacrés et les commentaires sont libres.
    On l’aime ou on l’aime pas Soumane n’a jamais fait dans la langue de bois.Tous les faits avancés peuvent être vérifiés. Du CMRPN, au CSP jusqu’au CNR, ...plus près de nous la Transition, il a tjrs croisé le fer avec les puissants du jour.Il faut le lui reconnaître.Je valide

    • Le 31 mars 2017 à 04:57, par AMADE En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

      Mr Molotov c’est votre droit de valider et de vivre au passé. Le peuple Burknabè avance . Personne ne va vous empêcher d’aller à la mecque à pieds ou d’utiliser le téléphone portable.

    • Le 31 mars 2017 à 09:11, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

      - Molotov, félicitation à toi pour ta lucidité. Effectivement tout es vrai et vérifiable. Et puis moi je trouve que ceux qui insultent Soumane ici sont des pitoyables. C’est vraiment lamentable d’insulter ce monsieur qui dit ici la vérité sans détour sur les entourloupes des tenants du pouvoir actuel. Moi je ne comprend pas certains burkinabè qui se laissent bêtement embobiner chaque fois par les mêmes individus !!! Soumane a dit vrai et haut ce que beaucoup pensent bas.

      Par Kôrô Yamyélé

      • Le 31 mars 2017 à 13:21, par Mathurin BAZIE En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

        Koro Yamyélé, je suis souvent séduit par vos écrits, mais une votre prise de position ferme concernant "ce monsieur qui dit ici la vérité sans détour sur les entourloupes des tenants du pouvoir actuel" m’inquiète ; on est tous témoins de l’histoire de ce pays ; alors la tronquer savamment à son avantage en présentant les autres comme les moutons noirs du troupeau, sans faire sa propre autocritique est mesquin ; je suis loin des RRS mais je me souviens de l’engagement farouche de Soumane TOURE auprès du Régime de Blaise COMPAORE lorsque que le peuple était dans la rue dans les annnées 90 pour réclamer la Conférence Nationale Souveraine (CNS) dans un contexte de lutte acharnée CFD/ARDC. Un peu plus tôt juste avant son assassinat, alors que les CDR réclamait de partout, par déclarations, motions et recommandations le peloton d’exécution pour Soumane TOURE, Thomas SANKARA lors d’une conférence de presse à l’occasion de l’anniversaire, de la révolution le 4 aout 1987, a déclaré en réponse et en substance : "à un moment donné il est utile de faire comprendre au peuple qu’aujourd’hui il peut pousser à prendre des décisions qu’il pourra regretter le lendemain". Si le PF avait suivi le zèle des CDR à l’époque, SOUMANE Touré ne parlerait pas et on ne parlerait pas de lui aujourd’hui. Dans sa déclaration Soumane TOURE charge tout le monde. Il magnifie son parti, ses compagnons et lui même, ménage Blaise COMPAORE ; l’insurrection populaire n’est ni un coup de ZIDA et de ROCK. Nous souffrons aujourd’hui des conséquences de l’usure du pouvoir COMPAORE ; Blaise COMPAORE, les RSS, Soumane TOURE, Koro Yamyélé et moi sommes tous coupables de ce passé et responsables du futur ; mais c’est dommage d’applaudir quand un individu appelle l’armée à un coup d’Etat dans le contexte actuel de notre pays. On ne construira pas ce pays dans le rejet systématique et sans discernement de l’autre encore moins dans une haine non dissimulée.

        • Le 31 mars 2017 à 15:11, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

          - Mon cher Mathurin BAZIÉ, dabii naa, dans un sac de mil, ne prend pas un seul grain et dire : ’’Celui-ci est le mauvais’’. Moi je te confirme que Soumane dit la vérité même s’il a participé au Gouvernement de Blaise. Je te rappelle au passage (Comme tu es un Bazié) que pendant le CNR, après ses déclarations fracassantes sur Radio Moscou incriminant le CNR et la cruauté de certains de ses animateurs, les CDR de toutes les provinces du Burkina Faso ont demandé que Soumane soit passé au poteau. Partout on entendait des slogans ’’Soumane, au poteau !’’ sauf ta province le Sanguié qui n’a pas fait de déclaration à fortiori demander que Soumane soit fusillé au poteau. Je t’informe que Blaise était parfaitement d’accord avec cette sentance, mais que Soumane a eu son salut à cause de Thom Sank qui s’est opposé à ce qu’il soit conduit au poteau. Soumane était un ami d’enfance à Thom Sank à Gaoua ! Et certains de ce régime étaient là depuis ce temps aussi, et certains étaient même des CDR bien connus ! Je laisse là pour ne pas éveiller des soupsons.

          CONCLUSION : Soumane sait bien ce qu’il dit, il sait qui est qui, et il est est loin d’être un fou.

          Par Kôrô Yamyélé

    • Le 31 mars 2017 à 10:39, par de rien En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

      M. MOLOTOV, j’ose espérer que votre nom n’a pas vocation à toujours tout faire exploser comme l’a été la vie politique et la vie syndicale de Soumane TOURE. vous semblez affirmer qu’il est dans le vrai, laissez moi donc vous dire que vous êtes dans le faux. les faits sont sacrés, pourquoi donc les profaner ? M. Soumane TOURE a toujours tout détruit, toujours prompt à critiquer, à s’allier avec n’importe qui et n’importe comment. Tout puissant SG de la CSV que n’a t il pas montré au Président LAMIZANA ? que l’âme de celui ci repose en paix, malgré l’hommage hypocrite que lui rend Soumane TOURE aujourd’hui. le CMRPN a eu lieu parce que votre champion l’a voulu et a travaillé pour cela, tous les sacrifices consentis par le peuple et le travail acharné des dirigeants de l’époque, notamment Sangoulé LAMIZANA a alors volé en éclat ! Que dire du tandem COMPAORE-TOURE ? laissez moi rire. revoyez votre copie, car ce monsieur là est tout simplement un intriguant.

  • Le 31 mars 2017 à 00:59, par ouedraoog biiga En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    La folie de M ; Soumane Touré s’aggrave de jour en jour ! yako !

  • Le 31 mars 2017 à 01:02, par BABEC En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Il gagnerait à aller soutenir une thèse de Doctorat Es Sciences inutile dans l’Université de la Rue à defaut de vous taire dans votre retreaite ratée. Quelle honte !!! pouaah !!

  • Le 31 mars 2017 à 01:13, par Sidbewindin Somande En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    C’est pas simple !! Faisons en sorte pour ne pas taper le moustique pose sur les couilles, Monsieur Soumane Toure.

  • Le 31 mars 2017 à 01:38, par KOUTIEBOU Abdoulaye En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Merci pour ce cours d’histoire politique distillé par un professeur es putch et surtout expert en communication subversive et perturbatrice devant l’éternel. Ce prof. a toujours fait grâce de ses "conseils avisés" aux différents présidents de notre pays. La tactique n’a pas changée, il pratique un mélange de drames, de compassions, d’effrois avant de cribler ces derniers qui se sentent obligés de lui faire appel par le don du biberon. Mais encore une fois gare quand le sevrage survient (les attitudes, les comportements et les agissements du "donneur de conseils" sont mouvants et ondulants : CDR Divorcé sous le CNR, partisan et conducteur du NON A LA CONFÉRENCE NATIONALE sous le Front Populaire, disgrâce un bon moment sous la 5ème République puis occupation du poste de 5ème vice président de l’AN et j’en oublie...).

  • Le 31 mars 2017 à 03:09, par madi En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Il crache tout vrai ce Monsieur ! Il énervera certains, c’est pourtant du tout vrai. Il faudrait que les uns commencent à comprendre que les autres ne sont pas les naïfs qu’ils croient. On faisait comme si on ne voit pas pour le mieux vivre ensemble. Mais faut pas exagérer !

  • Le 31 mars 2017 à 06:50, par Manno En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Je m’attendais effectivement à ce que les mppistes le traite de fou et de tous les noms. Mais ne vous inquiétez pas, le message de soumane est bien passé et ceux qui comprennent savent de quoi il parle. Le rocho tremble, il ne sait pas dans quel merde il s’est mis. Mais il sera responsable comme chef de l’Etat de ce qui arrivera.

  • Le 31 mars 2017 à 06:55, par Philosophe En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Tous s’accordent à dire qu’il faut renforcer les mécanismes de la démocratie pour une gouvernance vertueuse au Burkina. Certes, des institutions existent pour l’exercice de la démocratie. Mais que valent les institutions sans les hommes et les femmes censés les diriger et animer ? La qualité d’une opinion nationale se base sur la pertinence et l’objectivité des points de vue émis par des citoyens et des communautés .Malheureusement, le Burkina Faso a souvent une opinion publique qui n’est pas crédible. Elle excelle dans des rumeurs infondées, des critiques mesquines sur fond de règlements de comptes et de manipulations politiciennes. Dans les pays développés en Europe, les avis émis par l’opinion publique sont pris au sérieux par les décideurs car, ils sont généralement fondés sur des faits concrets et objectifs. Après les attentats de New York en 2001, les assauts terroristes de Paris, de Bruxelles, de Berlin et récemment de Londres en mars 2017, les citoyens de ces pays sont restés confiants et solidaires de leurs forces de sécurité pour la traque de ces terroristes internationaux. Mais au Burkina, les forces de défense et de sécurité(FDS) ont été plutôt l’objet de dénigrement par de nombreux citoyens à travers des réseaux sociaux, des émissions interactives de médias. On s’adonnait surtout à des règlements de comptes en demandant la démission de tel ou tel ministre, de tel Chef d’Etat ou de gouvernement comme si cela était la potion magique pour éradiquer les attaques terroristes. Malgré l’opprobre jetée sur les services de sécurité par des citoyens à la critique facile et généralement peu valeureux, les FDS ont gardé haut le moral et viennent de démontrer leur capacité à détruire les réseaux terroristes dans le pays. En effet, la traque à succès menée dans le nord du pays le 22 mars 2017 et qui a permis d’abattre l’un des chefs terroristes Harouna Dicko et la mise aux arrêts d’une de ses bandes, marque le début de la stratégie opérationnelle de défense et de sécurité, minutieusement menée sous l’égide du ministre d’Etat ,ministre de la sécurité Simon Compaoré et du Chef d’Etat major général des armées Oumarou Sadou.Le nouveau ministre de la défense Jean Claude Bouda pourra compter sur le général Sadou pour mener à bien sa mission. Exactement comme le ministre de la sécurité, qui a su s’entourer des services tactiques de la police et de la gendarmerie pour agir méthodiquement avec succès. Bravo aux FDS et à leurs autorités. Appel donc aux citoyens à collaborer avec les services de sécurité pour des renseignements précis qui permettront de bouter les réseaux terroristes hors du Burkina au profit de tous.

  • Le 31 mars 2017 à 07:32, par Eric En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    ça y est, Soumane a tout dévoilé ! On est à ce stade de jouer à ce jeu macabre au Burkina ! Sournoiseries sur sournoiseries, conspirations sur conspiration, intrigues sur intrigues et mépris total pour le vrai travail et la compétence. Je ne sais pas où on s’en va avec ça. Remarquez que l’unité du pays a sérieusement été ébranlée depuis l’arrivé au pouvoir de Blaise avec cette clique. C’est sous les régimes antérieurs que le patriotisme a été entretenu et a vécu. On ne connaissait pas vraiment le copinage, le régionalisme et le népotisme dans l’administration publique

  • Le 31 mars 2017 à 07:41, par Ka En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Sacré Soumane le moustique, un surnom donné par mes poulains étudiants membres du CDR de Fessart à Paris dans les années 1984-85 : Des personnalités devenus importantes dans la 4e république que je côtoie tous les jours. Les années 1983-1985 la maison des étudiants Burkinabé à Paris était divisé en deux catégories d’étudiants politisés : ‘’’La bande à SOUMANE le moustique, contre les CDR du CNR. Beaucoup qui me liront, se rappelleront de leurs différences de l’époque qui les ont fait des vrais politiques de nos jours. Si tous les groupes de l’U.C.B du PCRV-UGV, que je ne citerai pas de nom, contre les militants du CDR et son CNR de Paris, me lisent, ils se marreront a mort de rire de leurs apprentissages politique en passant par la Sorbonne du Burkina a Paris, qui était la maison des étudiants de Fessart au 19e arrondissement. Par initiation du camarade P. Ouédraogo et de T. Hien à l’époque, j’ai eu l’honneur de passer à Fessart pour un encadrement idéologique de notre révolution inachevée, surtout calmer les conflits qui s’y règne dans ce lieu devenu le nid de division diverses : C’est là que j’ai appris le surnom de la bande a Soumane le moustique donné par les membres du CDR de Paris. A la fin, je me suis m’approché de quelques étudiants pour en savoir pourquoi ce surnom. ‘’’On m’a fait savoir qu’il a utilisé par la corruption l’entreprise UDEC, et construire une villas a plus d’un million et se vante qu’aucune moustique ne rentre dans cette maison : C’est pourquoi les étudiants se réfèrent a ses sympathisants en les appelant la bande a Soumane le moustique, et exigent que les travailleurs du CBS demande a Soumane de faire la lumière sur cette imposante luxueuse villa construite sous une révolution dont tout citoyen doit être égale à l’autre afin de mieux faire avancer le pays. En lisant notre Sacré Soumane le moustique aujourd’hui, pour les anciens étudiants CDR de paris devenus des cadres de l’état, et aussi une de ses admiratrices dans un pays froid, doivent se réjouir du passé de notre Sacré bonze du type Bourgeois et qui déteste l’impérialisme. Ce n’était que le café de Lefaso.net de vendredi 31 Mars du vieux Ka, en souvenir des étudiants membres du CDR de Paris ‘’1983-1985.’’’ Je vous salue à toutes et à tous en passant. Conclusion : ‘’’’Cette analyse de Soumane relève d’un vrais avertissement.’’’’ Ce n’est qu’un avis du vieux Ka, et je laisse toutes les critiques stériles ouvertes.

  • Le 31 mars 2017 à 07:51, par sidsomde En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Il faut, je pense, revoir quelque chose ; au Burkina démocratie semble rimer avec perte total de l’autorité de l’Etat et l’instauration de l’anarchie !

  • Le 31 mars 2017 à 08:12, par eliane En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Ah sacré Soumane merci pour ta constance, ta fidélité et ta loyauté à l’égard de Amirou c,est une bonne leçon de vie pour nous jeunes .C,est un véritable cour d,histoire à chacune de tes sorties. Le pays est à la croisée des chemins par la faute de ceux qui ont refusé d,appliquer l,article 43 de la constitution en devoyant la transition. Aujourd’hui le pays est grippé,tout marche à reculons, aucune perspective rassurante, ça tangue. Pendant ce temps on dépense 11 milliards pour coller des routes, on attribue tous azimut des marchés sans définir les lieux d,exécution ,des responsables coutumiers s,érigent en véritables distributeur automatique de postes et de placement. ah où allons nous ?

  • Le 31 mars 2017 à 08:14, par huuuum En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Belle argumentation.Il ya une belle lecon ...Comprenne qui peut......Le pays est encore plein d’ analphabetes malheureusement

  • Le 31 mars 2017 à 08:16, par L’homme de Ouahigouya En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Il y a deux situations possibles :
    Si Soumane dit vrai, personne ne portera plainte pour diffamation.
    Si Soumame ment aussi, une plainte sera déposée pour diffamation, et la justice prendra le relais.
    ON NE PEUX SORTIR DE CE CADRE !!!!

  • Le 31 mars 2017 à 08:41, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    ’’Il pourrait au passage boucler Salif Diallo pour ses risques de troubles à l’ordre public’’.

    - Formidable Soumane ! Mais il ne doit pas être le seul à être bouclé !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 31 mars 2017 à 09:29, par zemstaaba En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    "Roch Marc Christian Kaboré est le fils de Charles Bila Kaboré, mais ne lui ressemble pas. Comme dit un adage de chez nous, « on ne met pas son caractère au monde »." Sacré Soumane ! Je parie que les jeunes internautes qui ont lu cette phrase n’ont pas compris ce à quoi Soumane faisait allusion. C’est vrai que pour comprendre le vrai sens de cette formule, il faut avoir été adulte en 1957, l’année où Roch est né, et de plus être au parfum des secrets du Ouaga de l’époque. C’est un secret d’Etat qu’il a levé par cette insinuation. Y’a t’il des vieillards du coté de Koudougou pour éclairer la lanterne des jeunes internautes ? Notamment dans la famille de feu Denis Yaméogo, cousin célèbre de Maurice Yaméogo et ancien ministre de l’Intérieur ? Eh oui, mon cher Soumane, Roch ne peut nullement avoir le caractère de Charles Bila Kabore !

    • Le 31 mars 2017 à 12:16, par Heremougou En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

      - Zemstaaba a ta lecture, tout porte a croire que tu peux nous eclairer. faites le pour nous sinon les enfants de denis yameogo sont devenus aphones depuis le depart de leur mentor Blaise.
      - je felicite Soumane comme ce l ai tjrs fait. Il dit haut et fort ce que les gens pensent bas et dans les gargottes.
      - Salif Diallo, Halidou Ouedraogo, M ba Michel, Zida, Simon Compaore,et bien d autres, voici ce que Soumane vous reprochent. Si vous avez la couille demander lui un débat public et contradictoire. Comme Laurent Bado aimait a le dire, certains lorsqu ils vont rentrer a l issue du débat a la maison leurs femmes et enfants ne vont pas les reconnaitre.
      - Chaque jour une est une vie et travaillons a la beauté des choses. Repose en paix Laurent Sadoux de RFI si les politiciens pouvaient tirer ne serait qu un brin de sagesse de ta citation ?

  • Le 31 mars 2017 à 09:47, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Les journalistes doivent, s’il est possible, éviter de publier de si longs textes. Si TOURE veut, il écrit un roman. Comme ça celui qui veut le lire ira en librairie l’acheter. Une véritable diarrhée verbale comme si c’était les dernières paroles accordées à d’un condamné à ne plus s’exprimer . C’est dur pour Soumane , son Parti et ses lecteurs.

  • Le 31 mars 2017 à 09:55, par Élève de maternelle. En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Encore un de ces Diables du Burkina qui sait fouiller dans les détails et sortir le peuple de son amnésie. Bravo pour la contribution de votre parti à la lecture de la situation réelle du Faso aujourd’hui. Je suis curieux de connaître le nom de chef de ce peulh qui a été intronisé Mogho Naba. De même où se trouve aujourd’hui les attributs royaux du Royaume de Ouagadougou qui ont été emportés vers le nord par un des princes héritiers ( le nom de gourcy a été cité). Merci d’avance pour toute contribution éclairée sur ces 2 points

    • Le 31 mars 2017 à 14:31, par tout_droit En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

      Pas de contradiction. Si un peuhl fut Mohro Naaba alors il doit avoir une descendance ou bien une famille quelque part à moins que le Mohro Naaba actuel ne soit un peuhl.

    • Le 31 mars 2017 à 14:55, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

      - Élève de maternelle, je suis le Kôrô Yamyélé et je vais te donner les informations que tu souhaites :

      1/- Le peul en question est Naaba Motiba (que celà plaise ou pas aux mossis, il fut Naaba). Il semble que ce soit un Barry. Il fut le 21ème empereur des mossis et a régné de 1659 à 1666 soit 7 ans. C’est a mort de Naaba Ouri qu’il a prit le trône et à sa mort, ce fut le tour de Naaba Warga. Je t’informe que dans la liste des Moro Naabas de Ouagadougou, quand arrive son tour, on écrit toujours ’’(Usurpateur)’’. Je t’informe aussi que les mossis n’ont pas du tout aimé cette situation que beaucoup ne digèrent pas jusqu’à nos même ne l’ayant pas connu !

      2/- En fait il s’agit du fétiche ’’Tiibo’’ du royaume de qui a été emporté en direction Ouahigouya. A la mort de Naaba Gningnemdo, les notables de la cour intronisèrent le fils cadet du roi qui devint le Moogho Naaba Koundoumié 6ème roi de la dynastie des rois du royaume d’Oubritenga (la terre d’Oubri), et 8ème de la dynastie de Ouédraogo. Les notables avaient opté pour ce choix compte tenu de la cruauté du frère ainé de ce dernier, Yadéga, qui se trouvait à l’époque chez un oncle et qui ne vivait pas dans la cours du roi. Pendant qu’il exigeait d’une femme qu’il trouvait effrontée de piler son enfant dans un mortier celle-ci lui répondit en ces termes : ’’C’est parce que tu es si cruel que ton frère cadet a été désigné à la succession du trône à ta place après la mort du Roi’’. Furieux d’apprendre que son père était mort et que le trône qui lui revenait de droit était occupé par son frère, il leva son armée et marcha vers Ouagadougou, pour reprendre son trône usurpé. La reine mère informée des intentions de son fils l’arrêta à l’entrée de Ouagadougou. Elle le calma et réussit à lui faire rebrousser chemin. Gardienne des fétiches sacrés qui font la puissance et la royauté, du Roi des Mossi. La Reine Mère les avaient dérobés et confiés à sa fille Pabré (sœur de Yadéga). Celle-ci était chargée de les apporter à son frère Yadéga qui attendait tout tranquillement à une vingtaine de km de Ouagadougou, dans un village qui portera (et porte toujours) le nom Pabré (nom de la jeune fille). L’on raconte que La Reine Mère l’ayant intercepté, lui avait dit ceci : ’’Mon fils, tu sais bien ce qui fait du chef Mossi un Roi puissant, moi en tant que Zak-Pugksma, j’ai la garde des fétiches, repart tranquille, je t’enverrai les amulettes sacrées, et ainsi tu deviendras le chef suprême des Mossi’’ . Naaba Koundoumié constata la disparition des fétiches, il mobilisa son armée pour combattre son frère et reprendre les amulettes sacrées qui lui conféraient le titre de roi des Mossi. Ses ministres et son entourage qui savaient que Yadéga était rompu à l’art de la guerre et que ce serait une folie de l’attaquer, le supplièrent de renoncer. Ils lui avouèrent sans honte que lancer une attaque contre son frère c’est conduire son peuple au massacre. Mais les fétiches sont restés à Gourcy. Et c’est depuis lors que la cérémonie du faux départ vers Ouahigouya a lieu tous les vendredi matin vers 6h30 ou 7h30 au plais du Moro Naaba. Je rappelle que Naaba Koundoumié, fils d’Oubri, régna de 1338 à 1358 et il laissa le trône à son fil Kouda.

      - Retenons que malgré tout ce qui est menti au fil de l’histoire, en permanence les Peuls de la plaine du Gondo onttoujours traqué les Mossé du Yatenga et les Dafing du Sourou, les Samo, mais ceux-ci purent néanmoins préserver leur indépendance sans renoncer à leur organisation sociale en villages autonomes. Et sur la rive occidentale du Sourou, les Peuls de Barani menacent les Dafing au nord alors que les Peul de Dokwi exercent leur pression sur les bwaba de la boucle du Mouhoun. Mais plus au sud, les populations Gurunsi à savoir les Ko, Sisala, Lela, Nuna, et Kassena subissent l’influence moaga tout en parvenant à maintenir leur indépendance eux aussi. C’est en 1872, que des guerriers Zerma, mercenaires au service des souverains Dagomba, pénètrent en pays Gurunsi. Leur chef, Bahatu, étend très vite son autorité sur un vaste territoire. Mais, à partir de 1885, après un échec en pays bwa, l’expansion zerma marque le pas. Les Zerma seront définitivement défaits par les français en 1897. Vers les années 1995/1996, j’ai même connu un descendant de ces mercenaires Zerma à Léo et il y vendai de la viande grillée. Comme quoi si le Lion aussi avait ses historiens, on allait découvrir bien des choses sur les chasseurs !

      Par Kôrô Yamyélé

      • Le 31 mars 2017 à 16:59, par tout_droit En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

        Donc tu veux dire que tu connais l’histoire et que tous les autres ont écrit des mensonges. Je ne connais pas assez mais je retiendrai seulement que les français ont colonisé les burkinabe et la preuve est que ces derniers parlent français et le transmettent à leur enfants. Samory a fait des guerres dans l’ouest et le sude du burkina et a colonisé certains peuples. Ces derniers parlent la langue de Samory. Tout ce qui a ecrit et qui semblent faire la gloire cahée d’un peuple semble etre contraire a ce que la realité nous dit. Un assimilateur ne saurait etre un guerrier victorieux. ceux qui vadrouillaient dans la savane n’ont malheureusement rien conquis.

      • Le 31 mars 2017 à 17:02, par tout_droit En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

        Koro, ou se trouvent les enfants ou petits fils de Motiba ? Qu’a-t-il fait pendant son regne ? Existe-il un pays Motiba-tenga ? A-t-il enseigné aux mossé sa langue ?

      • Le 31 mars 2017 à 19:28, par Africa En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

        Monsieur Yamyélé laissez-moi vous féliciter pour vos éclairages sur ces bouts de l’Histoire du Burkina. L’une de nos plus grosses lacunes collectives, c’est la faible connaissance de notre histoire en tant que peuple mosaïque composée de plusieurs nationalités. Cette faible connaissance du fonds historique et culturel des différentes sociétés précoloniales qui habitaient le Burkina d’aujourd’hui, semble expliquer certaines velléités d’ appropriation du pays par certaines chapelles ethnico-regionalistes. Les patriotes de tout bord devraient prendre à bras le corps ce danger rampant de dislocation de la cohésion du peuple burkinabè. La constitution des groupes dominants conduira forcement a la réaction des autres, ne serait-ce que par instinct de survie identitaire. Les pères fondateurs de ce pays ne méritent pas que leurs idéaux soient ainsi trahis.
        Votre récit sur la pénétration Zerma en pays gourumsi est si vrai que jusqu’à nos jours les deux peuples sont devenus des peuples à plaisanterie et se vouent une estime réciproque.

      • Le 31 mars 2017 à 22:43, par Élève de maternelle. En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

        Merci infiniment Kôrô Yamyélé de nous gratifier de ces précisions.

      • Le 2 avril 2017 à 07:47, par Ka En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

        Merci mon promo d’apporté à la nouvelle génération un peu de l’eau dans la soupe des arrogants mossis puissants qui ont oublié cette histoire de peul Moogho Naaba. Quand je disais qu’un bissa aujourd’hui est plus pire mossi du 21e siècle, en constatant que mon voisin Bissa connaissait l’histoire que tu viens de raconter plus que Tiga de Gourcy qui ne sait même pas parlé le vrai mooré, quelques internautes de faux mossi puissant nous en voulaient a mort. La vérité crève les yeux, mais ne tue pas. Et je dis à mes frères mossis que le vivre ensemble ou la réconciliation nationale demande de mettre tous les Burkinabé tout confondu dans un pied d’égalité. Soumane Touré peut faire boucler avec ce qu’il sait ces arrogants qui oublient leur passé en insultant le peuple avec insistance. Ou soulever le passé des enfants dit non-légitimes pour ne pas dire bat tard en mossi, qui les fera fuir le pays. Le Burkina est un village et avec une seule famille, que chacun s’abstienne de son arrogance pour le mieux vivre ensemble. Tous ceux qui veulent en savoir plus de ce qu’a raconté mon ami Kôrô yamyalé, peuvent s’approcher d’un ministre du Moogho Naaba actuel, qui lui racontera cette histoire oralement comme une récitation de l’école primaire.

    • Le 31 mars 2017 à 17:15, par Ditanyè En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

      Cher élève du maternel, vous n’en êtes pas un car la pertinence de votre question est telle qu’un élève de la maternelle ne saurait posé. Merci pour ces questions qui sans doute contribuera à retracer l’histoire de certains. Sans être fin connaisseur de l’histoire des Mossi et sans prétendre apporter une contribution éclairée j’ai appris moi aussi la chose suivante sur votre première question : Le Mogho naaba peulh portait le nom de Motiba. Il est fait 21e Mogho naaba dans l’ordre de la chronologie et de la succession. En fait, il fut, un vrai conseiller et ami du Mogho Naaba Oubi (20e Mogho, 1633-1659). A sa mort, je crois que son fils aîné Warga était encore jeune. Motiba a pu se faire intronisé roi des mossis (1659-1666). C’est à sa mort ( mort mystérieuse- empoisonnée ou assassiné suivant l’écrit de Larlé Naaba Ambga) que Warga, fils aîné de Oubi reprend l’ordre de succession. Warga, semble t’il fût le plus ingénieux en terme d’organisation du royaume mossi. Après tout, c’est l’histoire, je ne saurai apporter des éléments de preuves rationnels étayant ou contredisant l’historien. Merci.

  • Le 31 mars 2017 à 10:09, par Soumaneries En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Heuuuuu.... il a reculé loin loin derrière, on dirait que c’est pour courir venir sauter aller loin devant.... mais le quand même. Rien que des soumaneries.
    Comme on a dit de ne pas dire que la bouche du v...ne porte pas de c... je ne dirai rien.
    Je peux au moins dire ce n’est pas parce qu’un Philippe Ouedraogo t’as mis KO qu’il faut en vouloir à tous les Philippe Ouédraogo.
    Question : on dit "le MPP est ses usurpateurs " ou bien " les usurpateurs du MPP" c’est comme si c’est le MPP qu’ils ont usurpé.
    Tampis pour toi si n’a pas compris que le BF est au cœur de l’Afrique occidentale, au centre de l’Afrique de l’Ouest. Du nord au sud et de l’est à l’ouest du BF nous sommes tous centristes du centre. Tampis pour celui qui est venu de la périphérie. On s’en fou, point barre. Nous avançons seulement. Dieu bénisse le BF.

  • Le 31 mars 2017 à 10:14, par sankara SAIDOU En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Toi encore. Tu peux bercer d’illusions ceux qui ne te connaissent pas. Monsieur le président de l’ARDC n’est ce pas toi qui a sauvé Blaise en 1991. Te rappelles tu de cette phrase "Blaise tuait ,ais il ne tue plus". Ton dédommagement a couté combien aux caisses de l’Etat. De grâce prends ta retraite maintenant.. Quand tu parles de la lutte contre la modification de l’article 37 ; tu donnes l’impression que tu y as participé ? Rappelle moi n’étais tu pas membre du front républicain qui a joué ce rôle obscur pendant que le peuple criait non au référendum non à la modification de l’article 37. Non Soumane trop c’est trop, du PAI au PITJ qu’as tu à dire aux plus jeunes pourquoi es tu arrivé Là. Toutes ces fausses idées que tu véhicules depuis cinq décennies n’ont pu mobiliser de monde. La preuve regarde tes résultats aux différents scrutins. Si la honte pouvait tuer.

  • Le 31 mars 2017 à 10:23, par Toutdemême En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    L’on ne saurait rester indifférent aux sorties de Soumane, pour au moins deux raisons : la dimension historique de ses propos et son courage jamais démenti. Il a, bien entendu, son style, qui peut dérouter certains lecteurs. Les questions soulevées sont graves : l’hybridisme politique qui s’accommode du mariage État moderne-vieilles puissances (Église, royauté), la prépondérance (supposée ou avérée) du plateau central, l’indifférence à la violation de la constitution (putschs), les arrangements entre politiciens, le dilatoire dans le traitement des dossiers de justice, la corruption de la hiérarchie de notre armée et sa division, la trahison du vœu du président démissionnaire, la multiplication des équations à résoudre, l’intrusion d’imposteurs dans la gestion des affaires de l’État, la complexité de la question de la réconciliation nationale, etc. Mais les thérapies proposées sont extrêmes (auto-coup d’État ou coup d’État). N’y a –t-il pas de solutions… moins radicales ? Toutes les bonnes volontés peuvent contribuer à la recherche de solutions, pour peu qu’un cadre idéal y soit consacré, qui ne saurait être ni les organes de presse ni la rue.

  • Le 31 mars 2017 à 10:28, par Dougou dèmè En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Le PITJ c’est quoi même ? est ce un parti politique ? on ne connait que le nom de Soumane Touré parce qu’il est "troubleur " d’ordre public.Quelqu’un l’a dit ici , malgré son « papier longueur » ,il ne fait que du sur place .
    Une chose est sûre , un parti politique est au pouvoir pour un temps donné suite à des élections ,son bilan sera sanctionné en 2020 par de nouveaux suffrages.
    Si le pouvoir actuel se laisse intimider par des gens qui n’ont rien apporté au pays que des tacles aux régimes et qui n’emporteront rien demain , alors qu’il se laisse avoir.
    Soumane en tant que ancien assureur n’assure pas.Il sème plutôt les graines du délitement de cette paix relative que nous jalousons au moins dans ce Faso.

  • Le 31 mars 2017 à 11:34, par kroh En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    pour pouvoir lire ce livre de Soumane, il faut prendre un congé administratif d’une semaine. d’abord quand on a pas 60 ans, il y a des passages auxquels on ne peut pipier mot ! il y a des paragraphe, si on pas été syndicaliste ou avoir lu karl marx, on ne peut comprendre le raisonnement de ce monsieur. mais là c’est étonnant , c’est que Soumane n a pas d’amis sur cette terre du Faso, il attaque tout le monde même les prélats. AAABBAA ! Soumane tu es qui au juste ? il nous faut du carbone 14 pour dater la cervelle de ce monsieur

  • Le 31 mars 2017 à 12:25, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    "’c’est pourquoi notre parti a rappelé amicalement à Salif Diallo qui joue au tout-puissant maitre du pays qu’aux yeux des forces rétrogrades et obscures du Centre, il est affecté d’une double tare : celle d’être du Yatenga et celle d’avoir un patronyme peulh, ce qui rappelle des souvenirs douloureux aux forces rétrogrades et obscures du Centre qui ont des fétiches à récupérer au Yatenga objet du faux départ du Morho Naaba tous les Vendredis et la rage d’avoir été obligées de couronner un peulh Morho Naaba, Empereur des Mossé".quel tacle parfait du rusé soumane contre le pan qui croyait filer tout droit vers le but 2020 !dur dur le revers du régionnalisme ! :"il ne faut jamais oublier de faire des doublures quand on tisse la corde du taureau rebelle !"

  • Le 31 mars 2017 à 12:44, par Zanga En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    je serais dans la logique de proposer des solutions aux nombreux défis de la nation burkinabé et non de faire un coup d`Etat- le 11e du pays -pour recommencer les mêmes élections inutiles et insensées sous nos tropiques. Pourquoi vouloir casser la famille RSS juste pour des soubressauts fossilisant. Il y a un temps pour tout, surtout, celui de laisser la sagesse a` la postérité .Merci

  • Le 31 mars 2017 à 13:28, par Mathurin BAZIE En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Tonton Soumane TOURE, arrêtez de maquiller certains faits pour faire croire que sans vous, c’est le déluge ; Ils sont nombreux les témoins de l’histoire de ce pays ; alors la tronquer savamment à son avantage en présentant les autres comme les moutons noirs du troupeau, sans faire sa propre autocritique est mesquin ; je suis loin des RRS mais je me souviens de l’engagement farouche de Soumane TOURE auprès du Régime de Blaise COMPAORE lorsque que le peuple était dans la rue dans les annnées 90 pour réclamer la Conférence Nationale Souveraine (CNS) dans un contexte de lutte acharnée CFD/ARDC. Un peu plus tôt juste avant son assassinat, alors que les CDR réclamait de partout, par déclarations, motions et recommandations le peloton d’exécution pour Soumane TOURE, Thomas SANKARA lors d’une conférence de presse à l’occasion de l’anniversaire, de la révolution le 4 aout 1987, a déclaré en réponse et en substance : "à un moment donné il est utile de faire comprendre au peuple qu’aujourd’hui il peut pousser à prendre des décisions qu’il pourra regretter le lendemain". Si le PF avait suivi le zèle des CDR à l’époque, SOUMANE Touré ne parlerait pas et on ne parlerait pas de lui aujourd’hui. Dans sa déclaration Soumane TOURE charge tout le monde. Il magnifie son parti, ses compagnons et lui même, ménage Blaise COMPAORE ; l’insurrection populaire n’est ni un coup de ZIDA et de ROCK. Nous souffrons aujourd’hui des conséquences de l’usure du pouvoir COMPAORE ; Blaise COMPAORE, les RSS, Soumane TOURE, Koro Yamyélé et moi sommes tous coupables de ce passé et responsables du futur ; mais c’est dommage d’applaudir quand un individu appelle l’armée à un coup d’Etat dans le contexte actuel de notre pays. On ne construira pas ce pays dans le rejet systématique et sans discernement de l’autre encore moins dans une haine non dissimulée.

  • Le 31 mars 2017 à 13:31, par &éé En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Salut vieux père ! comment on peut avoir la carte de ton parti ?
    Vous êtes un homme apréciable ! la vérité rougie les yeux mais ne les crèves pas !
    si n’est fait Roch aura ses yeux pour pleurer un matin !
    Ngaw ! allons seuement.....

  • Le 31 mars 2017 à 13:43, par patardé En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Le ton historique des évènements tient assez bien la route. le contradiction politique l’est moins parce que occultant la complicité du PAI dans certains coups d’État et de sa volonté manifeste de gérer le pouvoir d’État par tous les moyens. la culture de la guerre de génération au sein de l’armée est du fait d’abord du PAI. l’on attribue l’avènement du CSP et du CNR conduit par des officier dits patriotes communistes à plus de 60% à titre individuel à TOURE Soumane ou à son parti. ce sont les militants de son parti qui ont les actifs des CDR dès le 5 Aout 83 d’abord dans les quartiers, puis dans les services, le PAI a été à l’origine à plus de 90% de la violence du CSP/CNR sur les enseignants accusés de soutient au CMPRN ou pour fait de grève à caractère politique.
    c’est dans sa logique de l’occupation du pouvoir d’État par tous les moyens, que TOURE Soumane fait recours : 1) aux liens de parenté avec ROCH CHRISTIAN KABORE fils idéologiquement égaré dont le père a été enfant adoptif des parents à l’autre,fondateur du premier parti communiste ; 2) à un coup d’Etat militaire pour mettre fin à un régime démocratiquement élu après retours retours à une vie constitutionnelle normale suite à la transition.

    • Le 1er avril 2017 à 14:38, par Ka En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

      Patardé : Je confirme, et dit à tous ceux qui dénigrent Soumane Touré sachent qu’il est sortie le bon moment avec cette analyse qui retrace le passé de ceux qui ont le volant des affaires de l’état, pour mettre chacun a sa place. Depuis la nuit des temps, de la Haute volta au Burkina Le PAI a toujours jouer un rôle perturbateur, et adoucissant dans la force vive des partis politique au Burkina. Qu’il soit militaire ou Civil, le premier responsable de PAI qui était l’honorable A.Thiombiano, et après Touré Soumane, ont su mettre le feu et l’éteindre avec intelligence dans la force vive de la politique de notre pays. Soumane Touré en connait trop, et peut par ces analyses mettre à l’ombre beaucoup de nos arrogants qui tiennent le volant des affaires de l’état en tremblant la nuit venu. Même l’introverti Blaise Compaoré le rusé parmi les plus rusés de notre pays, était obligé malgré lui de se faire avec notre Soumane Nationale. Alors Soumane Touré sait de quoi il parle, et peut nuire les arrogants qui nous narguent. Bien vu Patardé.

  • Le 31 mars 2017 à 13:55, par HINASO En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Moi je reste convaincu que le burkinabé d’aujourd’hui déteste impudiquement et royalement la vérité. Je ne vois aucun mensonge dans ce que raconte Soumane TOURE. Seule la vérité fait mal à ses détracteurs. De la mort mystérieuse de Ouezzin D COULIBALY et Philippe Z KABORE jusqu’à l’usurpation éhonté du pouvoir par le MPP en passant par les coups mafieux du moaga du centre, le non respect de la constitution (art 43), les crimes de sang, économique.., la division au sein de nos FDS,les comportements et déclarations bouleversante de Salif DIALLO...., prouvez moi ce qui est faux si ce n’est faire preuve d’une foi totalement corrompue ?

    Même quant on fait la politique ou soutient un politicien, il ne faut pas emprisonner son âme. Faites un effort de voir certaines vérités en face. Moi je serai d’accord avec les détracteurs de S. TOURE s’ils avouaient qu’il a dit la vérité mais qu’il ne devrait pas en publier dans les médias. Les conseillers de RMCK devraient bien analyser les propos de S. TOURE pour un vrai changement au Faso au lieu de le traiter de fou. D’ailleurs, les paroles du fou sont, de nos jours, plus importantes que les paroles de certains sages ou conseillers. Il est temps pour les RSS qui ont maltraité depuis longtemps ce beau pays de sortir de leur léthargie et de leur routine car le Peuple digne du Burkina Faso ne dort plus comme ils le pensent. Nan laara an saara.

  • Le 31 mars 2017 à 17:52, par Témoin En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Simon Compaoré lors de la conférence de presse que le public a suivi à travers les médias, a parlé avec habileté et courtoisie .Il n’a pas non plus dévoilé les secrets militaires et refusait même de donner certains détails aux médias sur ces questions. Souvent, il passe par l’humour pour détendre un peu l’atmosphère. C’était le cas à l’Assemblée nationale. Donc, Simon Compaoré n’a aucunement mal parlé. En sa qualité de ministre de la sécurité, il se devait de communiquer ainsi pour rassurer les populations qui vivaient dans la peur. Les actions des Forces de Défense et de Sécurité sont à saluer dans la lutte contre le terrorisme. Elles en ont la capacité. Simon Compaoré, un vieux briscard a d’énormes atouts sécuritaires.

  • Le 31 mars 2017 à 22:41, par Molotov En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Cher AMADE, juste vous dire que quelqu’un qui ne connaît pas son passé n’aura pas d’avenir et il n’ya pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas d’où il vient et où il va.
    Pour te demander de réfléchir un peu dans ton cerveau de simplet médite cette réflexion de Winston CHURCHILL " UN PEUPLE QUI N’APPRENDS PAS DES ERREURS DE SON PASSÉ EST AMENÉ A LES REVIVRE " A bon entendeur...

  • Le 1er avril 2017 à 12:04, par Ka En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    ‘’’A’’ ’ Veni vidi vinci, alias Tarzan, Alias Taryam, alias, Vigilent, alias pour tromper le monde, pourquoi cette acharnement pour connaître l’âge de Ka et de Kôrô Yamyalé sous prétexte de détester nos vérités qui veut te tuer ? Non la vérités de Ka ou de Kôrô Yamyélé, de Achile de Tapsoba, Anta, Sonia, SOME, verité No 1, Guirma, le Vieux, le vrai Citoyen, avant l’insurrection comme après , ne tue pas, mais oriente la jeunesse à suivre une voie saine pour faire avancer le pays que nous aimons tous, et non suivre vous les bornés qui veulent la continuité avec vos tontons, oncles pères qui ont jouer avec l’injustice, l’impunité, la corruption à ciel ouvert, pour retarder le développement du Burkina. S’il te plait morveux, laisse nous apporté nos vécus, nos passés et ceux des autres, pour que la jeunesse qui a dit que rien ne sera plus avant, puisse choisir les bons exemples, et enterrer les mauvais pour le développement le Burkina qui est leur avenir. Si tu tiens à discuter face à face avec ton vieux Ka, fait moi signe, nous goûterons du lait frais au marché de Laye chez une femme peul qui vent du lait du jour avec du bon missidou faite avec la bonne farine du Sorgho citronné. Tu ne peux pas me loupé avec ma mamie que j’ai connu dans ces lieux qui était ma tulipe, et aujourd’hui ma rose fanée qui m’a donné des filles et des garçons superbes, intelligents, et que j’aime comme au premier jour ou nos regards se sont croisés il y a plus de 40 ans. Alors à partir d’aujourd’hui, cesse de m’attaquer gratuitement, et viens sur Lefaso.net avec des critiques et des autos critiques fondées sur des argumentations solides qui vont pour faire avancer le pays, et non s’intéresser a Ka et Kôrô Yamyélé qui disent la vérité.

  • Le 2 avril 2017 à 12:34, par tororoso En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    A Mr Touré Soumane
    A vous lire, j’ai l’impression que vous minimiser le rôle du peuple dans le départ du président Blaise Compaoré !
    Même si une quelconque puissance étrangère a voulu aider les Burkinabé, il a fallu au premier lieu que ce peuple même veuille s’en sortir.
    Je suis vraiment étonné de beaucoup de vos propos.
    S’il vous plait, aidez ce Burkina là à s’en sortir, Ne vous réjouissez pas des malheurs que nous risquons avec le MPP, car comme n’importe lequel des partis, le MPP s’en ira un jour mais le Burkina Reste éternel.
    Si vous êtes un vrai patriote et non un has been qui regrette la période ou Blaise l’achetait pour ses desseins au détriment du peuple silencieux, vous devez contribuer positivement pour que ce pays s’en sorte et non cracher du venin !!!
    Je pensais que vous aviez dépassé ces choses là !

  • Le 8 avril 2017 à 14:54, par Toẽnga En réponse à : Situation nationale : Selon le PITJ, « les usurpateurs du MPP » sont dans l’impasse avec un lourd contentieux de crimes de sang

    Je partage le l’analyse de ce vieux Soumane meme s’il en tant qu’opposant, il a tendance à amplifier les faits. Cepdt je ne suis pas d’accord avec lui lorsqu’il affirme doctoralement que
    ’’Les forces obscures et rétrogrades du Centre regroupées autour du Morho Naaba étaient hostiles à la reconstitution du territoire dans ses limites coloniales.’’ Vous avez vu ça dans livre d’Histoire. Bon vent mon vieux

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