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Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

Publié le vendredi 31 mars 2017 à 00h24min

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Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

Le collectif pour un peuple uni s’est prononcé sur la situation politique nationale actuelle à travers une conférence de presse qu’il a animée ce mercredi 29 mars 2017 à Ouagadougou. A l’occasion, il a invité le peuple burkinabè à forcer le pouvoir actuel à prendre sa retraite, voir disparaitre sur la scène politique.

Le coordonnateur du Collectif pour un peuple uni (CPPU), Ben Aziz Ouattara, n’a pas sa langue dans sa poche. Il dit haut ce que les uns et les autres pensent bas. Peu lui importe, que cela soit blessant pour la personne concernée. Le seul mérite à ses yeux étant de donner son point de vue sur le devenir du peuple burkinabè. « L’héritage légué par l’ère Compaoré à ses collaborateurs leur permettait de se faire réélire pour les prochaines échéances sans autres formes de campagnes, s’ils avaient cherché à corriger les fautes commisses il y a bien longtemps. Hélas ! Ce qui les intéresse, c’est renforcer leur pouvoir par certaines pratiques peu orthodoxes d’avant et le plus aberrant, c’est la complicité de certaines personnalités toujours très admirées, qui maintenant avec le temps manquent de lucidité dans leurs actes et raisonnements », a déclaré M. Ouattara.

Pour lui, par naïveté, peut-être, le peuple a pris le risque de confier sa destinée à « ces nouveaux anciens dirigeants ». Ainsi, ce qui semblait se dessiner pour un avenir sombre est en train de se confirmer après plus d’une année de gestion. A cet effet, il semblerait que le collectif ait attiré l’attention du peuple des dangers que courait le pays sous la transition et même proposer des solutions pour une prise de conscience des autorités. Mais force est de constater, que le plus important pour ses autorités « n’est pas le peuple, mais la protection de leurs acquis (biens matériels et financier) durant leur gestion avec l’ex-président, Blaise Compaoré ; la peur de faire face à la justice en cas de poursuites pour leur passé, la guerre des positionnements et de leadership, etc. Tous ces faits ont fait place à leur priorité qu’à celle du peuple, selon M. Ouattara.

Sans vouloir trop remuer le couteau dans la plaie, le CPPU a simplement appelé le peuple burkinabè à prendre une réelle conscience de la situation qu’il vit. « Au lieu de leur donner un carton rouge, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit leur brandir. Le peuple doit amener ses gens à disparaitre de la scène politique car ils ne sont pas conscients de la situation, sinon normalement ils devraient abandonner ça d’eux-mêmes », recommande le coordonnateur.

D’autre part, le CCPU invite la CENI à une révision générale de la liste électorale afin de préparer les échéances prochaines pour éviter « les mascarades partisanes connues avec l’ancienne équipe ». Outre cela, il appelle les syndicats à s’unir car leur pouvoir est inestimable et peut changer la donne aux échéances futures. Enfin, la confiance étant rompue entre le peuple et la classe politique que ce soit au niveau de la mouvance, de l’opposition, que de la majorité présidentielle, le CPPU encourage les candidatures indépendantes des Burkinabè vivant au pays et/ou de la diaspora.

A la question de savoir si le CPPU appelle les Burkinabè à bouder la classe politique, M. Ouattara répond par l’affirmation. Avant de se justifier : « L’opposition, elle est en division. Elle manque de repère. On ne sait même pas si elle existe. On dirait des bouffons qui se promènent dans la ville de Ouagadougou. La majorité et la mouvance présidentielle, ce n’est pas la peine. Actuellement, faite le sondage, sur cinq Burkinabè, il y a quatre personnes qui regrettent la venue de ses gens au pouvoir ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 mars 2017 à 16:06, par La moderation En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    A bas tous les parties politiques de la majorite et de l’opposition, toutes les organisations de la societe civile a l’exception de la CPPU !
    Vive la CCPU pour que le Burkina devienne le pays des merveilles dans un avenir tres proche !!!
    Ben Aziz Ouattara au pouvoir !!!
    Des desoeuvres qui amusent la galerie !

  • Le 30 mars 2017 à 16:06, par TANGA En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Mr du CPPU, le peuple Burkinabè a fait preuve de maturité !
    Le peuple a choisi pour les idées, la politique du parti (ici du MPP) et non les hommes si non il (le peuple) allait laissé Blaise au pouvoir.
    Vous parlez d’un sondage (4/5 personnes), avez vous fait le sondage dans votre rue remplie seulement de vos adeptes ?
    Si il est vraie que tout le monde reconnait que ’’viima yaa kanga’’, les même personnes reconnaissent que c’est le redressement de la barre ; c’est ça la vraie transition.
    Vous voyez, ce que vous faite présentement, moi je l’appel ’’APPEL AU BOICOTTE’’. Soyons sérieux, Personne ne veut que les choses soient comme avant mais on veut toujours les raccourcis comme avant.

    • Le 31 mars 2017 à 10:58, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

      - TANGA, c’est à toi d’être sérieux ! Dit-nous depuis que le MPP est au pouvoir, qu’est-ce qu’ils ont fait de sérieux en dehors de ramasser parents et amis pour composer un Gouvernement incapable et sans idées sauf que de créer de nombreuses taxes qui sont entrain d’étouffer aujourd’hui les populations !? Tous ces vendeurs d’essence et de boissons frelattés que les flics traquent chaque jour, tu crois que c’est pour le plaisir qu’ils le font ? C’est parce que le pays est complètement à genou, les gens sont plus pauvres qu’au temps de Blaise Compaoré, il n’y a pas de travail et tout est devenu cher !

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 30 mars 2017 à 16:10, par Maoxing En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    C’est pas facile. Ce qui est certain la voie suivi par les dirigeants actuels va inéluctablement vers des goulots d’étranglements. Et il faut qu’ensemble nous puissions nous ressaisir.

  • Le 30 mars 2017 à 16:14, par adama En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Vous êtes plutôt naïfs pas le peuple burkinabé.Voici un griot qui n’a bien suivi les cours en la matière.garder votre énergie pour autre chantier.quant on sait pas faire la politique on se range.Demander conseils à vos enfants.Que Dieu m’éloigne des politiciens, ces traites ,fauteurs de troubles.

  • Le 30 mars 2017 à 16:49, par Ka En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Comme je disais à mon ami et promo Körö Yamyélé , ‘’’compagnon de mangeurs de Gaonré, et de Bagbêda,’’’ sur la même analyse sur ZOODOMAIL s’il est publié, sur sa critique fondée suivies des argumentations solides, dont je partage avec joie de nos vécus qu’il relate sans pudeur qui me plait de lui, je confirme ici en disant a tous les vieux comme Körö Yamyélé et moi, ’’’’laissons l’alternance politique de notre pays a la jeunesse qui est l’avenir du 21e siècle, leur siècle :’’’’ Comme nous l’étions avec tous ceux qui ont le volant des affaires de l’état de nos jours. Nous étions des vieux lycéens a FADA, Zinda, Collège de la mission protestante, étudiants en France, à Cuba, en URSS, puis des fonctionnaires dans tous les domaines, comme dans les organismes internationaux HCR, ONU, qui nous ont permis de connaître les atrocités de nos propres frères comme Savimbi, Doe, contre leurs peuples, que nous relatons pour la nouvelle génération, afin que ça ne se reproduise plus : Je dis qu’il est temps pour les vieux politiciens qui deviennent amnésiques de prendre la retraite dans les fermes comme Kôrô Yamyélé, ou moi en banlieue de la capitale. Oui j’ai soutenu sans réserve les jeunes comme Hervé Ouattara, Kam, et tant d’autres en tant que conseiller, père, oncle, tonton, pour le vrai changement qui ne peut s’accomplir qu’avec cette jeunesse qui a dit à nous les vieux. ‘’’que rien ne sera plus comme avant,’’’ car elle est assoiffée d’une alternance saine, sans ruse, sans de la corruption à ciel ouvert sans des crimes gratuits. C’est pourquoi je confirme les doléances du jeune Azis Ouattara et son courage, en demandant nous les vieux, que la retraite nous fera du bien. Le milieu politique de notre pays est encombré de vieux parasites, d’écornifleurs et de paresseux vivants sur des rêves que des objectifs concrets pour développer le pays, et il est temps que la jeunesse prenne la relève.

  • Le 30 mars 2017 à 17:38, par Vincent En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Vraiment la chienlit a pris racine et de façon plus profonde que je ne le croyais. N’importe qui se gave de haricot sirote une bière ( qui sait même si c’est pas du vin frelaté) et convoque un semblant de conférence de presse pour se gargariser et cuver sa cuite en invectivant l’autorité. il est vraiment loin ces époques où il fallait remuer sept fois sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir. La démocratie sauve beaucoup de gens wallaye. Mais ce n’est pas vous comme dirait l’autre c’est ceux qui vous ouvre leurs tribunes pour vous donner l’occasion d’éructer. Quittez là-bas bougres d’andouilles !!!

  • Le 30 mars 2017 à 17:39, par Lexys En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Dites-moi, bonnes gens. Qui sont ces messieurs ?
    Chacun peut se permettre de faire des critiques sur la gestion du pouvoir ou sur la contribution de l’opposition ou sur une situation particulière qui touche l’intérêt général ou un intérêt spécifique mais à condition de dire quelque chose de sensé et digne d’intérêt. Se permettre ainsi d’alerter gratuitement l’attention des gens avec des messages vides, non réfléchis de la sorte, c’est hautement flippant. On est, en fait, fatigué ! Passez à autre chose !

  • Le 30 mars 2017 à 17:48, par hum En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Mais le manger a peut-être changer de camp ou on est plus là où on faisait ce qu’ on voulait avec les derniers publiques .

  • Le 30 mars 2017 à 18:11, par Victoire En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Quittez dans ça. Allez y travailler au lieu de vous ridiculiser dans ce groupuscule de paresseux. Vous ne savez que critiquer sans être en mesure de faire une bonne proposition concrète. Tu connais un carton noir toi ? Vous, vos commanditaires, sachez que vous êtes vaincus pour toujours dans ce pays.
    Nous faisons confiance à nos dirigeants et nous les suivons.
    (Web master, je te prie de laisser passer mon message)

  • Le 30 mars 2017 à 18:17, par Kabaco En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Encore une fois, il importe de rappeler certaines organisations dites de la société civile à leur devoir au regard de leur nature et de leur spécificité. Apolitiques, elles n’ont pas vocation à prendre le pouvoir ou même à le gérer. D’où vient cette propension à exhorter les populations à faire disparaître "ces gens de la scène politique car ils ne sont pas conscients de la situation, sinon normalement ils devraient abandonner ça d’eux-mêmes ». Le dessein caché est-il une invite à une nouvelle insurrection ? C’est à ne rien comprendre, l’insurrection a été une situation exceptionnelle qui a surpris tout le monde, même ceux-là qui en ont fait leur objectif politique depuis des lustres. Alors vouloir la repiquer comme cela semble être l’obsession de certains groupuscules se réclamant de la société civile, paraît surréaliste. Transformez-vous en partis politiques et allez à la conquête du pouvoir par les urnes. Ceux qui sont là, qu’on les aime ou pas, sont arrivés là ils sont par la volonté du peuple souverain du BF. Suivons ces mêmes pistes de façon visible et chacun dans son rôle, au lieu de prôner des voies obscures de chaos et de désordre. En tous les cas, si tel est votre choix, pourquoi ne pas réaliser une analyse critique historique et systémique de la situation qui vous aurait permis de faire l’économie de certaines critiques faciles.

  • Le 30 mars 2017 à 20:31, par armel En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Petit Ouattara,tu raconte des mensonges et prend tes rêves pour des réalités. le peuple est a 100% avec son Excellence RMCK.mêmes dans une élection surprise,le MPP gagnera haut les mains,la vérité est que le grand peuple burkinabè est mûr, très mûr, et ne mettra jamais son destin entre les mains d aventuriers partisans d apatrides rancuniers.Tu vocifère parce-que tu sais qu avec le MPP est ses alliés, l avenir est assurée pour le Burkina Faso.Vous aboyez,les forces du progrès AVANCE pour le bonheur du peuple.Vive le MPP

  • Le 30 mars 2017 à 20:43, par Abdou En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Combien les apatrides ont payé a ce type pour qu il raconte des salades pareilles.Le Burkina est sur de très bons rails mes.il est vrai que la bonne gouvernance fait qu il n y a plus d argent des terroristes ,de la corruption,et des trafics de tous genre dont Blaise et sa famille étaient les patrons,mais c est le prix a payer pour le développement du Burkina.De toutes les façons, nos autorités ont le soutient de tout le peuple,contrairement a vos affirmations

  • Le 30 mars 2017 à 20:50, par Faso Nooma En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Mes enfants,comprenez que les temps ont changés. Ceux qui sont aux pouvoir ont été élu démocratiquement.Ils n ont pas besoin de pactiser avec des preneurs d otages et des rebelles pour avoir de l argent pour vous donner pour faire la belle vie comme vos patrons apatrides .cherchez du travaille et comprenez qu avec nos autorités actuelles,c est le peuple d abort.Le Burkina va TRES BIEN

  • Le 31 mars 2017 à 08:16, par maani sougri En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Il me plait de rebondir sur certains propos d’internautes en rapport avec le passage à témoin du pouvoir à une autre génération. Cette analyse, que certains galvaudent à longueur de journée m’inspire un certain nombre de questionnement :
    1- Quel ce pays au monde où, d’un coup de baguette, on chasse par des élections une génération au profit d’une autre ?
    2- Regardez en Afrique et dites moi quels sont les pays où l’âge moyen des dirigeants est inférieur aux nôtres ?
    3- Pensez vous qu’un pays sérieux va remettre sa direction à quelqu’un, fut- il jeune, sans un background qui lui permette d’y prétendre ?
    4- la génération spontanée existe t-elle en politique ?
    Je pourrai poser plusieurs questions mais je pense que chacun quelque soit son âge peut et doit apporter sa contribution à la construction de ce pays. Cependant, on arrive à des déclarations à la limite de l’appel au parricide.
    Cultivons la tolérance et si on veut faire de la politique, adhérons à un parti(il yen a plus de 100) ; ou alors intégrons une OSC (j’en connais pas le nombre même de façon approximative).
    Le Burkina a certes des difficultés (d’ailleurs, à titre personnel, qui n’en a pas ?) mais il ne convient de se lancer dans diatribes inutiles.

  • Le 31 mars 2017 à 08:31, par maani sougri En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Il me plait de rebondir sur certains propos d’internautes en rapport avec le passage à témoin du pouvoir à une autre génération. Cette analyse, que certains galvaudent à longueur de journée m’inspire un certain nombre de questionnement :
    1- Quel ce pays au monde où, d’un coup de baguette, on chasse par des élections une génération au profit d’une autre ?
    2- Regardez en Afrique et dites moi quels sont les pays où l’âge moyen des dirigeants est inférieur aux nôtres ?
    3- Pensez vous qu’un pays sérieux va remettre sa direction à quelqu’un, fut- il jeune, sans un background qui lui permette d’y prétendre ?
    4- la génération spontanée existe t-elle en politique ?
    Je pourrai poser plusieurs questions mais je pense que chacun quelque soit son âge peut et doit apporter sa contribution à la construction de ce pays. Cependant, on arrive à des déclarations à la limite de l’appel au parricide.
    Cultivons la tolérance et si on veut faire de la politique, adhérons à un parti(il yen a plus de 100) ; ou alors intégrons une OSC (j’en connais pas le nombre même de façon approximative).
    Le Burkina a certes des difficultés (d’ailleurs, à titre personnel, qui n’en a pas ?) mais il ne convient de se lancer dans diatribes inutiles.

  • Le 31 mars 2017 à 09:42, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    - Quelle luccidité !! Pour la première fois depuis la fuite de Blaise COMPAORÉ, je lis un écrit qui a du sens. Oui ! Pas trop tôt quand-même ! M. Aziz B. OUATTARA, cette vue est tout à fait pertinente. Les vieilles têtes doivent s’en aller pour que ce pays vive enfin. Ces vieux politiciens de profession et de carrière ont grippé tout dans le pays. Je le dis et je répète que les jeunes ont ici l’occasion de les obliger à quitter la scène politique de gré ou de force.

    Jeunes burkinabè, tant que vous vous laisserez manipuler, instrumentaliser par ces vieux politiciens, vous ne réussirez jamais car vous serez toujours leurs valets. Et pour diriger les affaires d’un pays, pourquoi toujours eux et pas vous ? Les jeunes de la diaspora doivent désormais s’intéresser et s’impliquer pour bouter ces gens dehors. Il en est de même du ‘’Balai citoyen’’ qui doit aussi s’impliquer. Aujourd’hui tous ces vieux politiciens sont devenus des problèmes et non des solutions. Et solutions, ils n’en ont pas de toute façon.

    Voyez aujourd’hui le Burkina Faso est invivable ! Tout est cher et il y a trop de taxes que ces gens nous imposent avec un gouvernement d’amis et de parents tous incapables les uns comme les autres ! Ils reproduisent les mêmes actes et tares qu’ils ont reproché à Blaise COMPAORÉ.

    Jeunesse burkinabè, avance sans masque et ose, sinon tu resteras toujours pauvres et en arrière !

    CONCLUSION : En tout cas avec cet écrit, moi Kôrô Yamyélé je suis très fier de savoir aujourd’hui que de nombreux burkinabè commencent à comprendre qu’on s’est laissé tromper par ces gens en les amenant encore diriger ce pays ! En rusant pour se faire élire et en partageant les postes avec immunité, ils veulent en fait échapper à leurs passés. Ils ont peur et ne veulent ni être convoqués ni être appelés comme témoins par la justice.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 31 mars 2017 à 14:13, par BOINGA En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Les Burkinabè, africains, vraiment vous êtes décevant. tant que l’intérêt personnel sera votre champ de bataille, vous avez beau voler tout je vous jure que vos enfants auront honte de vous. Si le blanc avaient fait comme nous, je ne pense pas que leurs projénutures d’aujourd’hui allaient avoir la fierté qu’ils ont. Si nous avons la chance d"avoir des jeunes intègres qui peuvent dire la vérité, encourageont les. Ceux qui nous dirigent qui volent, truandent tout, n’ont aucune honte, marqueront leur temps. seul le temps aura raison des Salifou Diallo et autres politiciens ennemis du développement du Burkina, comme il a eut raison de Blaise compaoré. L’argent nous sommes tous à sa recherche. Mais nous en iront tous le laisser. La seule chose qui restera de nous c’est ce que nous avons fait. Çà même des milliers d’années on perlera de ceux qui se sont illustrés sur la scène selon ce qu’ils ont fait. C’est tout. Restons humble, ayons un peu d’orgueil pour savoir ce que nous pouvons faire pour os enfants.

  • Le 31 mars 2017 à 17:21, par maani sougri En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Justement, s’ils ne sont pas des exemples, alors jeunesse ne rime pas avec probité politique et même morale. Dites moi, à quel âge doit commencer à faire de la politique et à quel moment de sa vie faut il l’abandonner.? Nous avons avons connu une insurrection pour rétablir un ordre constitutionnel consensuel mais ne pensez pas que nous sommes un pays extraordinaire.

  • Le 1er avril 2017 à 07:40, par Ka En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    Oui mon ami Kôrô Yamyélé, qui l’aurait cru il y a quelques années avec nos critiques fondées suivis des argumentations solitudes de nos vécus pour les jeunes, que cette semence donnera des fruits comme les jeunes du balai Citoyen, Hervé Ouattara, Hervé Kam, Aziz et tant d’autres jeunes, qui ont pris le courage de dire que rien ne sera plus comme avant ? Nos cries, nos critiques dont les intellectuels de pacotille prennent pour des insultes, ont conseillé à la jeunesse Burkinabé voilà cinq ans, que soutenir un pouvoir ou un parti politique, n’est pas soutenir un individu, mais les objectifs concrets de ce pouvoir ou ce parti qui vont pour le peuple. J’en suis heureux que notre relève est assuré par une jeunesse affamée par une alternance politique saine, sans les crimes gratuits et la corruption à ciel ouvert.

  • Le 2 avril 2017 à 08:04, par Dounia En réponse à : Situation politique nationale : Pour le coordonnateur du CPPU, au lieu d’un carton rouge au pouvoir actuel, c’est le carton noir que le peuple burkinabè doit lui brandir

    ça c’est qui encore ? Ceux qui ne connaissent que Ouagadougou seulement. Allez dans les quatre coins du Burkina, vous verrez que depuis 1987 rien na changé. Chacun crée son parti ou association et paie les journalistes pour assister à une conférence de presse en espérant manger l’argent du peuple à travers les gouvernants. Honte à vous et ceux qui participent à ces genres de conférence de presses pour des miettes.

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