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Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

Publié le jeudi 30 mars 2017 à 00h50min

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Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

Le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants était à l’hémicycle, le 28 mars 2017, pour répondre à une question orale avec débat. Il était question de rassurer la représentation nationale et partant, l’ensemble du peuple burkinabè sur les capacités opérationnelles des forces armées nationales face au terrorisme. Pour Jean Claude Bouda, ceux qui écument le Sahel burkinabè ne sont que des trafiquants de drogues, d’armes et de cigarettes qui avancent à tort des explications idéologiques et religieuses pour atteindre leur but. « Mais le Burkina ne cédera pas un centimètre de son territoire », assure-t-il. Mieux, il n’est pas question de négocier avec ces narcotrafiquants.

Jean Claude Bouda était face aux parlementaires le 29 mars 2017. Il est venu répondre à une question orale du député Kodjo Jacques Palenfo sur les capacités opérationnelles de l’armée burkinabè face aux terroristes qui écument la partie Nord du Burkina depuis maintenant deux ans. Il était accompagné de la hiérarchie militaire avec en tête le chef d’état-major général des armées. Sans entrer dans des détails, il a assuré que le moral de nos troupes est au beau fixe. Même si elles ont encore besoin de plus d’encouragement. Après son exposé liminaire, le vice-président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Sankara, qui présidait la séance plénière du jour, a « ouvert la puissance de feu de l’Assemblée nationale ». Et, ce sont quinze autres députés qui ont saisi l’occasion pour, soit faire des commentaires, critiques et suggestions, soit pour poser des questions.

A ceux qui se demandent si les attaques perpétrées par les terroristes ne cachent pas des revendications territoriales, le ministre Bouda s’est voulu clair. « Moi, je ne crois pas trop à ceux qui disent que c’est le front de libération du Macina. C’est des trafiquants de drogue, des trafiquants d’armes et de cigarettes. Ils veulent sanctuariser une partie de notre territoire pour que leur commerce puisse être florissant et aussi avoir des couloirs pour assurer leur trafic qui transite par la partie Nord du Burkina et qui passe par l’Algérie pour rejoindre l’Europe. C’est des bandits armés. Ils veulent juste trouver des explications idéologiques et religieuses à leur but », a-t-il expliqué.

Faire des jérémiades devant les terroristes n’est pas burkinabè

L’on se rappelle qu’au lendemain de sa nomination au poste de ministre de la défense, Jean Claude Bouda avait annoncé que les terroristes seront désormais terrorisés. Malheureusement, la situation s’est empirée les jours qui ont suivi. Ainsi, certains députés n’ont pas manqué de lui demander de « prendre la situation au sérieux » et éviter de telles déclarations pas très responsables. Mais, le ministre de la Défense dit assumer comme toujours ses propos. « S’il y a des propos qui ont été dits et qui ont choqués, peut-être qu’on peut les regretter, mais moi, j’assume toujours ce que je dis ». Puis, il poursuit, en précisant que le Burkina ne négociera pas avec ces « bandits armées ». « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible, c’est clair. C’est un combat où si nous devons nous sacrifier pour la patrie, nous le ferons et nous devons être prêts à cela. Mais faire des jérémiades devant les terroristes, je crois que ce n’est pas burkinabè », a-t-il martelé.

A ceux qui demandent la tenue des états généraux de l’armée, le ministre Bouda ne semble pas voir la nécessité puisqu’il estime que « tout le monde connait les problèmes de notre armée. Nous étions face à une milice armée et une armée sans armes ». Pour lui, le Plan stratégique de la réforme de l’armée a pris en compte tous les problèmes de notre armée afin de construire une armée véritablement républicaine et professionnelle qui concilie les intérêts de la nation avec les impératifs de défense du territoire.

« On ne doit plus verser impunément le sang des Burkinabè »

S’il ne peut assurer les Burkinabè qu’il n’y aura plus d’attaques terroristes sur le sol burkinabè, Jean Claude Bouda se veut clair en ce qui concerne la défense du territoire national. « Il y a une vérité qu’il faut dire aux Burkinabè : on ne cédera pas un centimètre de notre territoire, ça jamais. Nos ancêtres ne l’ont pas fait, ce n’est pas notre génération qui va le faire. Ce dont nous sommes sûrs, c’est la capacité à assurer la défense de notre territoire, de manière plus ou moins infaillible. Mais maintenant, être victime d’une attaque terroriste un jour, je ne peux pas donner cette assurance là puisque c’est des gens lâches », a-t-il confié. Puis, il a rappelé l’urgente nécessité à taire nos contradictions internes de bas étages pour voir l’intérêt supérieur de la nation. Ce, afin de ne pas saper le moral de nos troupes qui est au beau fixe actuellement, même s’il a besoin d’être renforcé. Car, soutient-il, « Nous sommes dans une situation où on ne doit plus verser impunément le sang des Burkinabè. Nous n’avons pas le choix que de gagner cette guerre que nous imposent les terroristes ».

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 mars 2017 à 00:26, par BOUDA En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    DU COURAGE A VOUS TOUS.QUE LE SEIGNEUR SOIT NOTRE REMPART CONTRE CES NOSTALGIQUES D’UN Passé MOYENÂGEUX RÉVOLU.

  • Le 30 mars 2017 à 01:58, par Mechtilde Guirma En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    Mais monsieur le Ministre, vous n’avez rien compris d’abord. Ils ont dit « Boko haram » (l’éducation des Européen n’est pas bonne). Et pourtant ils utilisent le matériel, la technicité, les cyber et autres communication des européens, même leurs langues pour se faire entendre. Donc de prime abord, ils ne justifient pas leur combat par la conquête de territoire comme fondement de leur lutte, mais sur une base d’Éthique !!!

    Pourriez donc comprendre comme je l’avais prévenu qu’en se basant sur la question d’Éthique (qui du reste d’ailleurs leur donne raison au vu de nos traditions et de nos ancêtres dont vous parlez), beaucoup de sans parole (ou qui n’ont pas droit à la parole) pensent comme eux. Aussi la question existentielle en tant qu’individu avec ses repères se posent. Donc de deux maux ils vont choisir la moindre qui leur permettra d’exister avec l’espoir pour eux-mêmes ou pour la future génération de rétablir l’ordre. Si vous n’avez pas encore compris cela, vous engagez notre pays dans un conflit sans retour avec des conséquences incalculables.

    Si vous avez compris ce que je veux dire mais que vous persistez et signez, vous aurez à répondre demain devant les hommes et l’histoire.

    En résumé donc, il suffit qu’on arrive à un dialogue pour leur faire comprendre que les valeurs qu’ils nous préconisent, nos ancêtres également nous les ont enseignés et qu’il n’y a pas de raison pour eux, de venir occuper notre territoire.

    • Le 30 mars 2017 à 08:09, par kivi En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

      Vous n’avez rien compris puisque ce sont des narco trafiquants. Qui ignore que l’islam est tolérante et exige que l’on aime l’autrui comme sont prochain

    • Le 30 mars 2017 à 10:00, par sankara saidou En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

      votre commentaire ne met plait pas du tout. Vous semblez justifier le comportement de ces gens. Rien ne peut justitier une telle position. Jusqu’à preuve de contraire aucune population ou communauté au Burkina ne peut dire qu’elle est un laisser pour compte. Lss sans voix dont vous faites cas, dites nous qui les a empêché de s’exprimer ou de participer développement ? Si des gens doivent fonder leur existence sur des valeurs qui n’ont plus droit de citer, cela ne peut être accepter. L’Etat fait toujours quelques choses pour toutes les régions même s’il doit faire d’avantage pour cette régions défavorisées comme le sahel. Il appartient à chacun de se battre pour se frayer une chemin. Il faut faire attention pour ne pas légitimer ce qui ne peut l’être. Attention a nous-mêmes. Prendre des armes pour revendiquer avec le concours des formes obscurs comportent des lendemains incertains. On sait où ça commence mais on ne peut pas savoir où ça va s’arrêter. . Regarder ce qui se passe au Mali quand est ce que ça finira ?Que Dieu sauve le Burkina.

      • Le 31 mars 2017 à 12:35, par hhhhhh En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

        Et pourtant je pense à peu près comme Guirma.
        En effet, j’ai discuté avec des étudiants ressortissant du Soum qui m’ont fait comprendre que les terroristes se basent sur les réalités de la région et exploitent la pauvreté des jeunes : ils leur décrivent l’état piteux de la région, relèvent les manquements du gouvernement puisque le gouvernement est censé investir plus au sahel, et propose des meilleurs conditions de vie aux jeunes. Les situations décrites par les terroristes sont bien réelles. Pour des jeunes qui n’ont jamais quitté leur terroir pour constater que la pauvreté au Burkina est généralisée, alors, à cause de leur ignorance et de 1 à 2 millions qu’on propose (à quelqu’un qui n’à jamais palpé une liquidité de 100 mille francs), le choix est vite fait.
        C’est pourquoi, je pense que le gouvernement gagnerait mieux à sensibiliser les jeunes dans la région et à mettre en exergue ses actions si modestes qu’elles soient.
        Quant au discours du Ministre, il me rappelle celui de Kadhafi aux premières heures de la rébellion en Lybie. Il disait que c’était des voyous, des drogués et narco trafiquants qu’il allait exterminé dans les jours à venir. Il a lui même été exterminé. Une sagesse dit "une maison divisée contre elle même ne peut résister" ; faisons donc en sorte que nos frères Burkinabè ne soient pas nos ennemies afin qu’ensemble nous puissions contrer nos ennemies de l’extérieur.

    • Le 30 mars 2017 à 14:44, par La moderation En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

      « En résumé donc, il suffit qu’on arrive à un dialogue pour leur faire comprendre que les valeurs qu’ils nous préconisent, nos ancêtres également nous les ont enseignés et qu’il n’y a pas de raison pour eux, de venir occuper notre territoire. »
      Chère Madame Guirma, je pense que vous dites cela par pure naïveté, car autrement on pourrait penser à une complicité ou au moins a un soutien explicite au terroristes qui nous attaquent au Nord de notre pays.
      Vous semblez ignorer que ces prétendus adeptes du « Boko Aram » n’apprécient pas non plus les traditions de nos ancêtres qu’ils qualifient de païennes (kaffres) ou de diaboliques. Du reste, quelle étaient les traditions ancestrales de ces illumines dont Malam Dicko et ses commanditaires ? En tous cas, elles n’étaient ni arabes ni musulmanes.
      En résumé donc, ce qui intéresse ces bandits armés dont Malam Dicko et ses maitres tapis dans l’ombre, c’est avoir le champ libre pour les trafics de tous genres à travers la zone saharo-sahélienne. Dans ces conditions que voulez-vous qu’on négocie avec eux ? A moins de s’inscrire dans leur logique et transformer le Burkina Faso en un « Etat voyou » comme le suggèrent certains nostalgiques du régime passé.

      • Le 1er avril 2017 à 14:40, par Mechtilde Guirma En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

        Voyez mes chers ami(e)s, quand j’étais jeune, c’était en pleine période coloniale, la nuit au clair de lune, nous chantions en dansant le kigba : « Sid pa yétééé yéya, sid pa yété zamaan kamb sid pa y été na toulab yaonré, sid pa yétééé ». Ce qui voulait dire que « la jeune génération ne veut pas que nous les vieux brisquards des us et coutumes, de la tradition, nous leur mettons en garde contre des lendemains qui déchantent en leur disant la vérité. En nous muselant, ils vont perdre leur vie. Ils foncent droit tête baissée vers la mort ». Et le moro-naaba Saaga, habillé en manant, se mêlait à la foule dans la promiscuité de la nuit éclairée par la lune, pour nous encourager.

    • Le 30 mars 2017 à 16:02, par Toutdemême En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

      Vous-vous contredisez en l’espace d’un paragraphe. Vous faites bien d’observer que ces terroristes utilisent des moyens modernes et non des fusils à pierre et des tambours : où se trouve leur identité propre ? Lorsqu’on assassine sans discrimination hommes, femmes, enfants, musulmans, chrétiens, animistes, où se trouve la démarcation éthique ? Par contre il n’est pas difficile de comprendre que ces marginaux, traqués plus haut, soient à la recherche de nids pour se terrer et se réorganiser. Il se trouve malheureusement pour eux qu’ils ont été mal inspirés de lorgner vers le sahel burkinabè, car leur descente aux enfers ne fait que commencer.
      Vous prétendez lire dans la pensée de la masse silencieuse ! Permettez-moi de douter d’une telle prouesse, surtout que ce que j’entends régulièrement ce sont des condamnations des méfaits de ces lâches, qui frappent à l’improviste et disparaissent. Se comporte-t-on de la sorte lorsque l’on est convaincu de ses dogmes ou revendications ? Il n’y a pas de question existentielle au Burkina, à l’échelle de quelque individu ou groupe que ce soit. Pour le reste, je vous laisse à vos convictions, que je ne partage pas toutes.

      • Le 1er avril 2017 à 07:31, par Mechtilde Guirma En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

        La moderation et Toutdemême, si j’accepte vous répondre c’est parce que vous m’avez parlé sincèrement avec un esprit de curiosité qui veut un peu plus d’explication et franchement. Mais j’essayerai d’être court :

        D’abord à modération : les valeurs défendues (ou plutôt qu’ils prétendent défendre) par les terroristes, c’est d’abord des valeurs d’Éthiques. Ils sont pour l’excision et la circoncision, mais ils sont contre (ou prétendent l’être) contre les valeurs du lesbianisme, de gai et du transgenre. Or l’excision et la circoncision sont des valeurs qui vont contre ces autres depuis la nuit des temps et ont permis à l’espèce humaine de survivre avec des repères. Et ce n’est pas la génération Cheick Anta-Diop qui me dira le contraire. C’est dire que depuis l’antiquité africaine, c’était le ciment politique qui ont permis à des peuples de s’accepter et de vivre en paix. La preuve, les peuples du Burkina notamment dans le plateau central ont tissé de liens solides non seulement avec le Maghreb mais également avec l’Arabie Saoudite, le Yémen (que les Mossé appellent Aliyama) et notamment avec la Turquie. Et c’est pourquoi ils n’ont pas détruit (pendant qu’ils écumaient les pays côtiers) nos cultures ancestrales parce qu’elles étaient de tradition Abrahamique. Pourtant c’était des pays de Khalifat. Remarquez que l’Islam s’identifie surtout à Moïse et à Mahomed. Il font très peu cas d’Abraham qu’il considère de prime abord comme un animiste, mais qu’il vénère à partir de sa conversion à leur Dieu « Allah » en obéissant à Dieu et en acceptant immoler son fils Ismaël (d’ailleurs la fête de Tabaski ou fête de mouton chez les Mossé se dit : Mos kipsa (la fête des Mossé. À remarquer que le nom Mossé est un générique de Moïse). Alors Mr. ou Mme la modération ouvrez les yeux et voyez que ce sont des peuples qui sont en train de disparaître par la suppression de leur raison d’être de leur âme, et comme le fait remarquer précisément hhhhh votre prédécesseur sachez également que les terroristes se plaignent qu’ils ne sont pas pris en compte dans les exploitations des minerais dans leur région. Des expropriations leur ont été appliquées comme chez nous pour l’or.

        Donc s’il n’y avait que des revendications territoriales, la solidarité nationale aidant, allait avoir raison d’eux. Mais en avançant ces raisons d’Éthique, avec la férocité de ce combat à double tranchant (culture et moyens de subsistance) qu’on leur oppose, il y a de forte chance qu’ils rallient des peuples sympathisants (des sans voix) derrière eux, même au cœur du Burkina. Ouvrez quand même les yeux et voyez : l’Azawad, ou en Europe et en Asie, de jeunes gens désireux de fonder une famille se radicalisent avec des filles, parce qu’on leur promet mariage et maison ou ils vivront en paix avec leurs enfants.

        Quant à toutdemême. J’ai exprès utilisé cette contradiction parce que j’ai tout simplement voulu vous faire remarquer que la lutte des terroristes qui s’intitule « Boko haram » (l’éducation européenne n’est pas bonne) n’est guère en contradiction avec les moyens modernes, même s’il faut conquérir des territoires. Et il n’auront pas été les premiers (et peut-être pas les derniers) à le faire . Là aussi les exemples abondent : Persécuté, Mohamed a dû organiser une armée pour conquérir l’Arabie Saoudite afin que l’Islam prospère. Charles Martèle a battu les Arabes à Poitier et a sauvé les frontières françaises. Les croisés ont conquis Byzance et le premier empereur romain chrétien en fit sa capitale d’Orient. C’était Constantinople avant de devenir Istanbul. Au rythme où vont les choses actuellement, et cela est clair comme l’eau de roche, si nous ne faisons pas attention, les frontières de nos pays vont bientôt changer tandis que d’autres disparaîtront.

  • Le 30 mars 2017 à 03:56, par PAK En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    M. le Ministre, la "milice" dont vous parlez fait partie intégrante des éléments de notre armée nationale. Dans cette "milice" se trouvaient des hommes de rang, des sous-officiers, des officiers subalternes, des officiers supérieurs et tout ce personnel a été intégralement reversé dans l’armée sous le commandement du CEMGA. Malgré les actes condamnables de certains d’entre eux qui répondent d’ailleurs devant la justice, tous se sont retrouvés là-bas par le truchement normal des affectations de l’armée. Pendant que vous êtes le Ministre de la défense et vous appelez les députés et le peuple tout entier à l’unité autour de notre vaillante armée, vous sapez vous même le moral de nos troupes en qualifiant certains militaires d’avoir été une "milice armée". Cette milice dont vous parlez, d’aucuns de ces éléments ont rejoint le RPC, d’autres le RIC (...) car ayant eu des formations dont le pays a besoin aujourd’hui. Je m’imagine des éléments de cette milice dont certains sont déployés au front vous écouter en tant que ministre, ce n’est encore qu’un message de déception que vous envoyez croyant bien faire. La communication en temps de guerre et en temps de paix ne doit pas être la même chose, et avec humilité, la hiérarchie militaire vous informera davantage.

    • Le 30 mars 2017 à 13:03, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

      - Merci PAK, j’ai bel et bien remarqué que depuis que ce ministre a été nommé, il ne dit que des incongruités à chacune de ses sorties. Mr le ministre, vous n’êtes pas obligés de parler chaque fois qu’un journaliste vous tend un micro, et le silence est d’or.

      Apparemment vous aimez trop vous faire voir au point de vouloir parler des choses que vous ignorez. Quand est-ce que vous êtes devenus ministre de la défense au point de bavarder déjà comme une pie autour des questions de sécurité et de militaires ? Je préfère largement Simon Compaoré à ce poste que celui-là !!!

      Par Kôrô Yamyélé

    • Le 30 mars 2017 à 15:08, par Le Vigilent En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

      Reconnaissez que le RSP a ete une vraie malice pour le pouvoir de Blaise Compaore. La majorite de ceux qui y etaient ont pris conscience de ce fait et sont rentres dans les rangs et ne se sentient point frustres par les propos du minister Bouda. Il a ete dit que le Burkina Faso a ete a « Etat voyou » sous Blaise Compaore, est-ce pour autant que vous, citoyen de ce pays, serieza ce point frustre que vous refuserez de travailler pour le developpement de ce pays ? Au contraire, vous devrez faire en sorte que plus jamais aucun pouvoir ne puisse engager notre pays dans des trafics de tous genres et dans des appuis a des rebellions et a d’autres groupes armes impliques dans des guerres civiles.

    • Le 30 mars 2017 à 15:59, par Jomjam En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

      Un responsable doit savoir parler aux gens, il doit faire très attention à ce qu’il dit afin de ne pas empirer la situation et diviser les Burkinabè ; en plus il doit avoir l’humilité de laisser les professionnels de la sécurité s’exprimer sur les questions sécuritaires...

  • Le 30 mars 2017 à 05:45, par tengen-biiga En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    A quoi vous sert le passé, l’histoire ?
    Ou a t-on vu la couardise payer devant des terroristes ?
    Quels moyens ces terroristes utilisent-ils ? N’est-ce pas de lâches assassinats ? tels des coups de poignards dans le dos ?
    On cite parfois le cas du Vietnam pour relativiser la toute puissance des USA ? Savez-vous combien de sacrifices ont-ils fait ? Aujourd’hui, les vietnamiens en sont fier et tiennent davantage leur destin que pas mal de pays dans le monde.
    Même la haute volta ("fier volta") n’allait pas se coucher devant ces terroristes ?
    Je suis de ceux qui n’entendent pas le faire. On est burkinabé non ?
    Courage à nos FDS.

  • Le 30 mars 2017 à 07:13, par ouedraogo youssouf En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    SOYONS PLUS VIGILENT S !
    1- l’ARMEE FRANÇAISE EN AFRIQUE, Pas de PAIX en AFRIQUE.
    2-L’ARMEE AMERICANE : En Afghanistan, Irak et partout où ils sont, y ’a-la PAIX ?

    DONC, Méfions Nous de l’ARMEE FRANçAISE au NORD MALI....................CE QUE JE pense. A BON ............Salut !

  • Le 30 mars 2017 à 07:49, par kida En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    Du courage Mr le ministre . nous irons jusqu’au bout. on ne cédera jamais même un centime de mettre a ces terroristes. Dieu est au contrôle. que DIEU vs assiste

  • Le 30 mars 2017 à 07:52, par Sidpassande tuwinde sida En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    Je respecte tous ces gens ayant vécu dans leur enfance dans le beurre qui ne rêvaient d’autres choses que d’avoir maintenant le pouvoir de commandement. Font-ils partie du peuple souffrant ? Il vous suffit de consulter certaine affiliation pour les comprendre. Ils n’ont pas connu ce que c’est que la disette, la période de soudure où le grain est rare où de nombreux burkinabè n’avaient même pas un seul repas par jour.
    Que Dieu les assistent dans leur volonté de développer le Burkina Faso et non pas leur volonté de satisfaire leurs désirs.

  • Le 30 mars 2017 à 08:27, par joane En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    Monsieur le Ministre, les terroristes vous ont ils dit qu’ils voulaient négocier ??

  • Le 30 mars 2017 à 09:30, par zwwa En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    Monsieur le Ministre, vous n’avez vraiment rien compris.... Avez vs recu une demande de negociation de cs fameux terroriste ? Il ne vs on mm pas demander quelque chose meme... Vs savez il fait etre intelligent quand on a des.poste strategic, ce que vous dite la cs un commandant de peleton qui doit dire ca a cs soldat cs le niveau operationel des chose.... Apres l’attaque de Cappuccino Simon Compaore avait di la meme chose que nois allions terroriser ls terroristes maos juska aujourdui force s de reconnaitre k l fondement de TERRORISTE cs terroriser et comme nois burkinabe ne somme pas terroriste nous ne pouvons pas les terroriser, chez eux quand kelkun meut il fete chz ns kan kelkun meur on pleur dc reflchisser avan d parler... Votre travail ns pas d terroriser les terroriste, les USA s’y emploie deja a coup de trillions d dollars et ne peuvent pas c’est pas ns avec nos pauvre moyens qui pourron faire quelque chose, votre travail cs de proteger la.population et vos force de defence de la.terreur que inflige ls terroristes dc reflchisser.... Vs comprendriez pe etr pourquoi sous l’ancien president au regard d son devoir d protection d la.population d la terreur, il a cait ce qu’il a fai vu qu’il savai pertinamen que nous n’avons pas les moyens pr cela, essayer d trouver une solution d c genre sinon meilleur vu que quand je voia entend ce n’etait pas la solution mai o moins el marchai, et de grasse n,,’invitez pas ls framcais ixi coe.ai Mali parck la maintemant ce sera pire on sera ume grosse cible....
    Maintenant pour le RSP je vous le di ce que vous dite c’est de l’hypocrysie et vous le savez, dans tous ls.paya du monde Il ya ce que le RSP etait mais bon vendez votre pays kom vs voulez

  • Le 30 mars 2017 à 10:03, par Ka En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    Monsieur Bouda, on ne crie pas sur les toits de ce qu’on n’est incapable d’accomplir : Nos casernes sont dépourvues d’armes de pointes achetées par le denier public et revendus au Liberia et en Côte d’Ivoire par votre ami Blaise Compaooré pour votre confort. Faites attention en parlant, car nous avons vu le président Bush dire à Ousmane ben Laden qu’il négocie pas avec des terroristes, quelques semaines après, les tours symboles des Etats Unis sont partis en fumé avec des victimes à la clé : Même si Ben Laden a été tué, il était mieux de ne pas crier sur les toits comme vous qui n’a rien contre ces punaises, qui sont nos voisins, nos parents, nos enfants. Comme je l’ai toujours dit, sauf le peuple silencieux uni derrière vous les gouvernants, et les vraies musulmans de bonne foi, peuvent combattre les terroristes, qui demande de la coopération de tous, qui s’appelle aussi négocier. Car avoir la confiance du peuple a main nu pour convaincre une minorité qui nous traumatise sans conscience, demande une négociation avec les voisins, surtout de nos enfants prédominés par la précarité voulu par vous, pour pouvoir gouverner sans partage, que dans l’égoïsme totale. Il vaut mieux de la fermé, et d’agir dans l’ombre.

  • Le 30 mars 2017 à 12:21, par Voltaïque indigné En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    Un ministre de la Défense ça ne passe pas le temps à vociférer des slogans pour les medias, ça travaille discrètement et ce sont les résultats sur le terrain qui parlent pour lui. Gérer le ministère de La Défense ce n’est pas aller causer dans des salons climatisés de Ouaga devant une bouteille de whisky, de Bordeaux ou de Côte du Rhône Il faut cesser ces sorties inutiles et inappropriées et s’approprier une des caractéristiques essentielles de l’armée qui est muette pour des raisons d’efficacité .

  • Le 30 mars 2017 à 15:53, par Marcel Ouédraogo En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    "Nous allons terroriser les terroristes". Sous d’autres on allait accuser notre ministre de plagiat. En effet, l’auteur de cette formule est Charles PASQUA (1927-2015), ministre de l’Intérieur du gouvernement Chirac, mars 1986.
    Le ministre de la défense devrait être encore étudiant en France si ma mémoire est bonne.

  • Le 30 mars 2017 à 15:54, par Marcel Ouédraogo En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    "Nous allons terroriser les terroristes". Sous d’autres on allait accuser notre ministre de plagiat. En effet, l’auteur de cette formule est Charles PASQUA (1927-2015), ministre de l’Intérieur du gouvernement Chirac, mars 1986.
    Le ministre de la défense devrait être encore étudiant en France si ma mémoire est bonne

  • Le 1er avril 2017 à 15:00, par Kene fils En réponse à : Jean Claude Bouda, ministre de la Défense : « Entre les terroristes et nous, il n’y a aucune négociation possible »

    JE PENSE QUE LA FRANCE VEUT VENDRE SA BASE DE GENDARMERIE (C’ETAIT GIGIN OU QUOI ?) QU’ELLE A DECLARE EN RCI EN DEBUT 2016. COMME ON NA PAS VOULU UNE TROUPE ELLE A FORCE ROCK PRENDRE UN PETIT NOMBRE ET ELLE SERAIT DERRIERE CES BANDITS CE QUI VA NOUS CONTRAINDRE A ACCEPTER LEUR TROUPE

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