Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouédraogo, SG/SYNAMICA
Depuis le lundi 13 mars à 00 h, le Syndicat national des agents du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (SYNAMICA) a entamé une grève de 120 heures. En marge d’une de leur rencontre à la Bourse du travail de Ouagadougou, le secrétaire général, Daouda Ouédraogo, a bien voulu partager la position de son syndicat sur le prix à « polémique » du pain et sur l’augmentation du prix de certaines denrées.
Lefaso.net : Quel commentaire faites-vous concernant la polémique sur la supposée augmentation du prix du pain sur le marché ?
Daouda Ouedraogo : Par rapport au constat que les gens ont fait, le prix du pain est règlementé par grammage. Mais, nous avons constaté que ces derniers jours, il y a un maillon de la production qui a été retiré. Et c’est ce qui a fait que les gens parlent de cette augmentation au niveau du prix du pain.
Ce que nous pouvons dire concernant cette situation, c’est qu’il y a un arrêté qui fixe les différents grammages avec les prix qui sont également connus. Donc, retrancher des grammages sur le marché suppose en même temps que des consommateurs qui avaient de la préférence pour le pain de 180 gramme, qui coutait 130 francs CFA, ne l’ont plus. Du coup ces personnes se retrouvent avec un produit qui n’est pas accessible.
Quelle est la position de votre syndicat par rapport à ce constat, vu que les premiers responsables de votre ministère sont d’accord avec la donne ?
C’est un déni du droit de choisir du consommateur. Le consommateur doit avoir le droit de choisir. Pourquoi lui imposer le pain de 150 et de 300 francs alors que ses préférences c’est le pain de 130 francs. Nous pensons qu’il y a une pratique qui viole le droit du consommateur en la matière. Tout le monde n’a pas le même pouvoir d’achat. Il faut que les gens reviennent instituer le pain de 180 grammes pour faciliter la vie des consommateurs parce que vous savez que dans le pays ça ne va pas.
Que dites-vous par rapport à l’explication qui voudrait justifier le retrait des 180 grammes par un problème de rupture dans la fabrication ?
Est-ce que vous-même vous arrivez à comprendre qu’il y ait rupture pour fabriquer les pains de 130 francs et qu’il n’y ait pas de rupture pour fabriquer le pain de 150 francs qui coûte encore plus cher et en termes de grammage qui est encore beaucoup plus volumineux. Nous pensons que cette information est à prendre avec des pincettes.
Au même moment pratiquement, l’on a constaté une hausse du prix de certaines denrées (huile, savon…). Cette augmentation se justifie-t-elle ?
On ne peut pas mettre de côté les questions de moyens qui sont mis à la disposition du ministère et qui ne sont pas suffisants. Pour pouvoir expliquer si cette hausse est justifiée ou pas par des facteurs normaux, il faut procéder à une récolte d’informations sur le terrain. Par la suite, il faut procéder à des analyses pour savoir si le prix qui est issu de cette nouvelle augmentation est illicite ou pas. Si les gens n’ont pas le strict minimum sur le terrain pour pouvoir effectuer ces opérations de collecte de données, il va s’en dire que dans la chaine, il y aura toujours des défaillances.
Entretien réalisé par Marcus Kouaman
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 14 mars 2017 à 18:36, par c’est quoi ca En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouedraogo, SG/SYNAMICA
laconique est votre entretien ou interview.Prochainement sil y a rien a dire faut laisser
Le 15 mars 2017 à 08:18, par mister zong En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouedraogo, SG/SYNAMICA
cest toi ki doit te taire si tu na rien a dire le sujet est tres preocupant cest koi sa ?oubien tu nest pa burkinabè
Le 15 mars 2017 à 10:47, par c’est quoi ca En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouedraogo, SG/SYNAMICA
mister zong vous n’avez rien compris.
l’entretien est laconique ne veut pas dire que le sujet n’est pas préoccupant.le sujet est une chose et l’entretien qui traite de celui-ci en est une autre.Justement parce qu’il(le sujet) est très préoccupant que doit l’on pousser loin pour donner d’avantage d’infos.
Dans ce qui est dit qu’est ce que tu ne connaissais pas ?a moins que tu ne sois un véritable désinformé.
2. Le 15 mars 2017 à 11:50, par Hbravo En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouédraogo, SG/SYNAMICA
J’affirme seulement que mon sandwich de 150 F le quart de pain est plus consistant et aussi 1/2 pain me coute 75 francs comme avant mais en plus gros.
Fini avec les arnaques des boutiquiers au bonbon et chewingum : Tu remet 150F pour un pain et au lieu de te donner rendre tes 20F on te tend 2 bonbon sous prétexte que ya pas la monnaie. Ouf
Conclusion j’espère seulement que mon pain ne va pas maigrir par la suite....
Le 15 mars 2017 à 14:14, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouédraogo, SG/SYNAMICA
Hbravo, tu sais ? Moi Kôrô Yamyélé, tous les jours que Dieu fait, vous les ouagalais, vous me surpenez ! Vous êtes entrain de vous chamailler depuis longtemps pour 20 grammes de pain ! Parce que le pain fait 180 grammes au lieu de 200 grammes ! Bon sang ! La cause de toute cette chamaillerie ne vaut mêmes 5 grains de mon maïs ici !!! Et vous avez même le temps de peser les pain pour comparer !!! Calmez-vous chers citadins et ne dispersez pas vos énergies !
Par Kôrô Yamyélé
3. Le 15 mars 2017 à 13:46, par lamoussa En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouédraogo, SG/SYNAMICA
vous n’êtes pas la bas pour donner votre point de vu sur l’augmentation du pain qui est passé a 130 F à 150F mais plus tôt vous êtes la bas pour vous battre pour que le gouvernement Paul KABA THIEBA accomplisse ses engagement qu’il vous ont promit en signant votre protocole d’accord le 24 janvier 2017. on vous soutien a toi cœur mes sœurs et frères ne vous céder pas. le gouvernement est obliger de réagir avant que la grève illimité ne soit lancer. c est votre droit de réclamer parce que c’est légale. courage et bonne chance pour la suite.
4. Le 15 mars 2017 à 13:55, par L’Oguste En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouédraogo, SG/SYNAMICA
Actuellement, je suis tranquille. J’ai un pain plus gros et ma monnaie ne reste plus chez mon boutiquier. Pour ce qui est de l’augmentation du prix, le pain taab ni non est toujours là.
5. Le 15 mars 2017 à 14:54, par SPI En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouédraogo, SG/SYNAMICA
SYNAMICA, allez y demander conseil au SYNAFI. Quittons cet esprit insurrectionnel. Les injustices décriées aujourd’hui existaient depuis longtemps. C’est maintenant que vous voulez qu’on résolve ça coût que coût ici et tout de suite.
6. Le 15 mars 2017 à 22:36, par Bob le justifier En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouédraogo, SG/SYNAMICA
Pauvre de nous, j’ai fais une semaine sans manger du pain. mais je vis quand même. Quand je n’approuve pas je m’abstiens. le pain n’a jamais indispensable tant que mon tôt et mon riz sont. esclave et dépendant d’un simple adjuvant alimentaire. ne vivons pas pour manger mais mangeons pour vivre.
cordialement Bob le justicier
7. Le 16 mars 2017 à 12:03, par kabosteph En réponse à : Disparition du pain de 180 grammes : « C’est un déni du droit de choisir du consommateur » selon Daouda Ouédraogo, SG/SYNAMICA
si tu n’a rien a dire il faut se taire vos observations ne sont pas pertinentes, quand le pain coutait 130 f il y a des gens qui ne pouvais pas l’acheter mais est ce qu’ils avaient un choix.