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Le Sommet, côté coulisses

Publié le jeudi 2 juin 2005 à 07h45min

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Au-delà des aspects officiels de la cérémonie d’ouverture du Sommet de la CEN-SAD, quelques faits insolites...

* Aparté entre communicateurs de chefs d’Etat

A l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture du Sommet, certains directeurs de communication et des attachés de presse de chefs d’Etat, en attendant l’arrivée de leurs patrons, ont eu des apartés fort remarquables.

Les échanges de cartes de visites n’ont pas manqué, même si certains qui semblaient ne pas en avoir, ont dû noter les coordonnées de leurs confrères sur leurs carnets.

Les discours introuvables

Après la cérémonie d’ouverture officielle de la 7e Session ordinaire, les journalistes qui, pour des raisons de langue ou par manque d’écouteurs n’ont pas pu tirer quelque chose de certaines interventions pensaient sortir de l’auberge en se rendant au centre de presse. Mais surprise !

En dehors du discours du président du Faso, aucun autre discours n’était disponible en ce lieu. Pourquoi ? La question reste posée. Toujours est-il que les responsables de la Commission presse présents dans la salle pendant l’ouverture de la session, n’ont pas récupéré les discours prononcés par les chefs d’Etat.

ATT corrige son discours

Dans l’attente de prononcer son discours, le président malien, ATT, d’un signe de la main à son protocole, s’est fait apporter son discours qu’il a relu et corrigé.

Les notes de Kadhafi

Le Guide de la révolution libyenne, le colonel Muamar Kadhafi, pendant la cérémonie, après les quelques difficultés qu’il a eues à dénouer son poste de traduction à un moment donné a demandé à ce qu’on lui apporte ses lunettes. Puis, un calepin et un stylo. Et voilà le Guide, se mettre à écrire des notes dans son calepin. S’agissait-il de simples notes relatives aux discours ou toute autre chose ? Bien malin qui saura le dire. Pour le savoir, il faut être dans les secrets du Guide libyen.

Un aide de camp en tenue de combat

De tous les aides de camp des leaders et chefs d’Etat présents à l’ouverture des travaux, l’un deux avait un accoutrement quelque peu inopportun. En effet, fallait-il porter une tenue de combat pour une pareille cérémonie ? En tous les camps, cette interrogation ne semblait pas être la préoccupation de l’aide de camp du président ivoirien. Quel message celui-ci voulait-il faire passer ?

Sacrés téléphones portables

Décidément, le téléphone portable ne sait pas se taire. Malgré les consignes d’éteindre les portables ou de les mettre sur vibreur, on a entendu des téléphones portables sonner pendant la cérémonie d’ouverture des travaux de la 7e Session ordinaire de la CEN-SAD. Comme surprise, les propriétaires de ces téléphones, quand ils ne se lèvent pas pour aller répondre, ou se mettre à parler sur place, sursautent dès les premières sonneries et se mettent à fouiller les poches de leur veste ou grand boubou pour l’éteindre. Sacrés téléphones ! Sacrés gens !

"Payez vos cotisations !"

Dans son allocution, le président en exercice de la CEN-SAD, le président malien Amadou Toumani Touré n’est pas allé par quatre chemins pour demander aux pays membres de s’acquitter de leurs cotisations. "Payez vos cotisations", a-t-il dit pour permettre à l’institution de fonctionner et d’atteindre ses objectifs. Espérons que l’appel sera entendu, et que les caisses seront renflouées pour le bonheur de la CEN-SAD et des populations bénéficiaires des réalisations de cette institution.

Il est vrai que l’argent est le nerf de la guerre, car on a vu des institutions ou organismes africains sombrer par manque de moyens, les pays n’ayant pas payé leurs cotisations.

* Gbagbo admire Ouagadougou

Visiblement heureux d’être à Ouagadougou, le cortège conduisant le président Gbagbo de l’aéroport à Ouaga 2000 a dû rouler à "pas de tortue", pour permettre à celui-ci de saluer d’un signe de la main les Ouagalais et d’observer l’évolution de la ville.

* Diendéré et El Hadj Madou en duo complice

Le colonel Gilbert Diendéré et le nouvel El Hadj et colonel de gendarmerie (Madou Traoré) semblent former un duo complice au grand bonheur de la bonne sécurité des sommets organisés à Ouagadougou.

En tout cas, hier, on les a vus côte à côte manager fort discrètement mais efficacement, la sécurité des chefs d’Etat venus à Ouagadougou.

L’un ne quittait pas l’autre et ce duo ne quittait pas d’un seul œil...

El Hadj Ibrahiman SAKANDE
Rabhanki A. ZIDA

Sidwaya

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