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Burkina-Francophonie : Michaëlle Jean est arrivée à Ouagadougou

Publié le jeudi 2 mars 2017 à 00h19min

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Burkina-Francophonie : Michaëlle Jean est arrivée à Ouagadougou

La Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, est arrivée à Ouagadougou dans la soirée du mercredi 1er mars à Ouagadougou. Elle a été accueillie à l’aéroport par le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry.

Annoncée depuis quelques jours pour une visite de travail dans le cadre d’une stratégie de promotion de la langue française, c’est ce mercredi 1er mars à 20h07 que la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a foulé le sol burkinabè. Elle a été accueillie à sa descente d’avion par le ministre Alpha Barry. D’autres personnalités étaient à bord du même avion. Il s’agit notamment de l’ex-ministre des sports et des loisirs, David Kabré ; le Dr Mamadou Karambiri et Mme Joséphine Ouédraogo, ex-ministre de la justice sous la Transition et aujourd’hui, ambassadeur du Burkina Faso en Italie. Après quelques échanges au salon d’honneur, la patronne de la Francophonie s’adresse aux journalistes.

« C’est un vrai bonheur d’être de retour au Faso. J’attendais ce moment avec beaucoup d’impatience pour saluer le courage, la détermination et la volonté de ce pays », a déclaré Michaëlle Jean à l’entame de son propos. L’occasion faisant le larron, elle a également eu une pensée pour le peuple burkinabè après les multiples attaques terroristes qu’il a essuyé ces dernières années. La dernière en date étant celle de Barabulé et Tongomaël.

« Le FESPACO est un rendez-vous de toujours », a soutenu la Secrétaire générale de la Francophonie qui arrive à un moment où le festival bat son plein à Ouagadougou. A l’en croire, l’organisation a toujours été un partenaire de première heure de ce Festival qui a rassemblé depuis le 25 février des milliers de cinéastes et cinéphiles. Michaëlle Jean s’est dite heureuse de voir « l’œuvre de résistance des créateurs » qu’est l’industrie culturelle prendre son envol car cette industrie participe « à la croissance, au développement humain et économique durable des pays et des peuples »

En marge du FESPACO, Michaëlle Jean aura jusqu’au 4 mars une série d’audience avec les autorités burkinabè et rencontrera entre autres des structures d’appui à l’entrepreneuriat tels que la Fabrique et Ouaga Labs. Elle prendra part également au Symposium international de Ouagadougou sur le dialogue des religions et des cultures. Lequel symposium s’ouvrira le vendredi 3 mars sous le thème « Le dialogue interreligieux pour une éducation à la paix ».

En rappel, L’OIF selon les termes de sa secrétaire générale tente de déployer au Burkina « tous ses armes de construction massif par l’éducation, la sensibilisation, le soutien à l’entrepreneuriat ». L’organisation avait réitéré son engagement auprès du président du Faso d’accompagner le pays dans la consolidation des acquis démocratiques.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 mars 2017 à 13:48, par Dibi En réponse à : Burkina-Francophonie : Michaëlle Jean est arrivée à Ouagadougou

    Élève puis jeune étudiant naïf, j’ai cru à la Francophonie comme au Franc CFA.
    Et maintenant adulte et en âge de maturité de conscience politique, je ne crois plus en la Francophonie, ni au Franc CFA, même si ici, je m’exprime en Français... ou en arabe et en cingalais.
    Je sais maintenant que ce sont des structures de maintient et de perpétuation de l’assujettissement culturel et économique de nos peuples.
    Le Qatar pour ne citer que cet exemple est membre de la Francophonie ! Un pays où il est interdit d’enseigner dans les lycées les philosophes du siècle des Lumières ; mais un pays obscurantiste qui finance avec ses pétro-dollars, les programmes d’assujettissement culturel des structures bureaucratiques de la Francophonie ; enfin rien moins qu’un cheval de Troie missionné à propager l’obscurantisme salafiste dans nos cités.
    Et d’une façon générale et sérieusement, c’est quoi la mission de la Francophonie ?
    - Recaser dans ses organes, d’anciens satrapes et affidés néocoloniaux africains à la retraite, en hauts fonctionnaires français ; ce qui en dit long sur le rôle néocolonial criminel de telles élites au service de la grandeur et du rayonnement impérialiste de la France dans le monde.
    - défaire les politiques de réappropriation culturelles des nations d’Afrique
    - bâillonner dans les institutions la reconnaissance et l’expression des langues africaines
    - encourager nos élites criminelles en réseaux à l’ethnocide culturel satisfait ; et pourtant, nous savons que quiconque perd son passé, sa langue, perd son identité et ses propres paradigmes à penser en autonomie le monde ainsi que son avenir. D’où l’ethnocide dont la Francophonie nous menace en tant que prolongement du fait colonial.
    On peut espérer, si seulement au Burkina-Faso, le pouvoir en place pouvait penser cette question selon l’axe que nous décrivons ?
    Mais ce serait rêver quant on sait de quoi est le nom de cette bancocratie pourrie aux affaires à Ouagadougou !
    L’ex-conseiller du Bachagal de Guinée, en la matière, n’est certainement pas l’homme de la situation en la matière auprès de R. C. Kaboré et de ses ministres de la culture ou de la coopération ; laquelle coopération, ici, entrave l’affranchissement culturel de nos peuples.
    Na an lara, an sara !
    La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

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