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Lutte contre la pauvreté : Des stratégies de croissance économique en faveur des pauvres

Publié le mercredi 1er juin 2005 à 07h20min

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Le projet GTZ du ministère de l’Economie et du Développement a organisé le vendredi 27 mai 2005 à Ouagadougou une journée de travail en vue de vulgariser des stratégies de croissance économique en faveur des pauvres.

Pour mieux outiller les structures et institutions œuvrant dans le secteur de l’économie et des finances du Burkina Faso, le projet GTZ du ministère de l’Economie et du Développement (GTZ/MEF) a organisé le 27 mai 2005 un atelier sur les procédures d’obtention d’une croissance économique en faveur des pauvres.

Cette rencontre a pour objectif d’établir une coordination entre les différents ministères impliqués dans la conception des politiques économiques et sociales et dans le processus de lutte contre la pauvreté. C’est ce qui justifie la présence du ministre de l’Economie et du Développement, Seydou Bouda et celui des Finances et du Budget, Jean-Baptiste Compaoré à la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

Selon l’indice de pauvreté, la pauvreté au Burkina Faso s’est fortement accrue entre 1994 et 1998 passant de 55,5% à 61,8%, ensuite elle est retombée à 47,2% entre 1998 et 2003.

Michael Grimm, professeur au département des sciences économiques à l’Université de Goettingen (Allemagne), facilitateur à cette session de formation, explique cette variation de l’indice de pauvreté par l’augmentation significative des prix des aliments de base.

Pour le Pr M. Grimm, les dépenses publiques en faveur des pauvres comme moyens de redistribution des ressources et comme politique clé de redynamisation de la croissance en faveur des pauvres n’ont pas encore été pleinement exploitées. A son avis, les projets d’infrastructures réalisés en milieu urbain limitent les fonds disponibles pour des dépenses sociales à savoir des investissements en matière de santé, d’éducation et en infrastructures rurales de productivité. Au regard de tous ces facteurs, des recommandations de politique ont été faites. Ils ont souhaité qu’au cours des prochaines décennies, les politiques économiques ne soient plus orientées uniquement vers la culture du coton main plutôt axées sur la promotion des cultures vivrières et l’élevage.

Ils préconisent aussi qu’en zone urbaine, des investissements dans les infrastructures et des mesures de réduction des risques pour ceux qui exercent dans le secteur informel soient prises afin d’empêcher l’augmentation de la pauvreté.

Régine ZERBO
Sidwaya

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