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Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

Publié le mercredi 22 février 2017 à 23h05min

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Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

La coordination du Comité de défense des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de l’ex arrondissement de Sig-Nonghin a tenu une conférence de presse ce mercredi 22 février 2017, pour tenir informée l’opinion publique du niveau d’avancement de la recherche de solutions à leur plateforme revendicative.

En rappel, le CDAIP demandait, dans sa plateforme minimale, le dédommagement conséquent des maraîchers à hauteur de 1500 francs le mètre carré (en référence au dédommagement des personnes affectées par l’aménagement du canal du Moogho Naaba), au lieu de 300francs le mètre carré qui leur est proposé, le recensement et le dédommagement des personnes affectées par la fermeture des RN2, RN22 et les rues impactées, l’aménagement d’un terrain de sport pour les élèves et les organisations sportives privés de leur terrain de sport, le bitumage de la rue allant de l’immeuble Kafando au terrain Miramar, le bitumage de la nouvelle déviation qui jouxte Tampouy Naab Yaar et la cour des sapeurs-pompiers, et enfin la mise en place d’un comité de concertation et de gestion des crises impliquant les représentants des différents acteurs.

Le jeudi 16 février dernier, suite à leur intention d’organiser un sit-in devant la mairie de l’arrondissement 3, le maire leur avait accordé une audience le soir du même jour afin de les entendre.

Face à la presse ce mercredi 22 février 2017, le CDAIP a laissé entendre que cette rencontre n’a accouché que d’une souris, car aucune proposition concrète dans le sens de la satisfaction de la plateforme n’a été enregistrée. Aussi le CDAIP ajoute-t-il que le maire prétend n’être mêlé ni de près ni de loin à la construction de l’échangeur du Nord. Pour eux, cette position est curieuse car les autorités élues sont censées défendre les intérêts de leurs administrés.

Egalement, lors de cette conférence de presse, le CDAIP de l’ex arrondissement de sig-Nonghin en la personne de son coordonnateur, Ernest Zemba, a fait comprendre que les chefs coutumiers notamment le Tampouy Naaba et le Borg Teng-soaba ont émis des menaces à l’encontre de leur organisation et de ses responsables. En effet, il affirme que le Tampouy Naaba, suite à leur manifestation du samedi 28 janvier 2017 sur le terrain Miramar, les a convoqués pour les entendre.

A cette occasion, le Tampouy Naaba aurait laissé entendre que ni SOGEA SATOM ni AGEIM n’étaient capables à l’étape actuelle de satisfaire à leurs revendications, même si leur cause est juste et légitime. Il a ajouté que si le CDAIP continue sa lutte, les responsables pourraient se retrouver en prison.

Quant au Borg Teng-soaba, avant que le CDAIP ne prenne à bras le corps la lutte, il aurait affirmé aux maraîchers qu’ils ne sont pas les propriétaires terriens, et de ce fait, ils ne peuvent revendiquer aucun dédommagement. Il aurait également estimé que les maraîchers ne peuvent pas s’opposer à ce projet, et qu’il faut donc qu’ils déguerpissent les lieux pour faire place au chantier.

Le CDAIP interpelle les organisations de défense des droits humains en l’occurrence le MBDHP et le ministère des droits humains et celui de l’emploi à suivre de près cette crise. Il invite par ailleurs la population à se solidariser avec cette lutte qui pour eux, est juste et légitime. Aux autorités, il les tient pour responsable de la détérioration du climat social dans l’arrondissement si d’aventure ils sont contraints de changer leurs méthodes de luttes.

Youmali Ferdinand (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 février 2017 à 20:48, par kagbe En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    N’importe quoi ! Vous croyez que les abords du barrage sont la propriété de vos parents ? Je réponds non ! Et pour une fois, je crois que si vous bougez le moindre petit doigt, le gouvernement sera dans son droit d’envoyer l’armée vous donner des fessées. Bande de vautours affamés.

  • Le 22 février 2017 à 21:40, par H En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    On ne peut pas faire des omelettes sans casser des oeufs, mes frères.

  • Le 22 février 2017 à 21:52, par UN URKINABE En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Qittez labà.vous vous gonflez trop.vous voulez quoi au juste ? droit de l’homme poura rien faire pour vous.

  • Le 22 février 2017 à 21:52, par dvy En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    je ne vois pas où se situe les menaces. ilsne faut pas donner de faux espoirs à ces gens. chacun s’accroche à n’importe quoi pour se faire voir.

  • Le 22 février 2017 à 21:58, par satom En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    je salue les responsables de cette lutte et je les invite a prendre en compte tous ceux qui sont victimes de cet ouvrage car c’est toute la zone économique de tampouy qui est ainsi pri en otage par ce projet avec des operateurs economiques qui vont mettre la cle sous porte si rien n’est fait pour leur venir en aide.
    En effet javais foi en ce régime car je m’etais dit qu’on a quitté cette pseudodemocratie ou aucun droit n’etait respecté mais au vu de ce qui se passe , force est de reconnaitre quon est pas sorti de l’auberge. en plus les responsables de satom developpent un double language, ils nous avaient promis lors d’une rencontre avec les riverains de la RN2 que la route n’allait pas etre totalement fermée et que les occupants pouvaient continuer leurs activités ; ce qui actuellement n’est pas le cas. Quand on analyse les consequences socio-économiques de cet échangeur, on se pose des questions sur les études de faisabilité réalisées en amont par Agem . La plupart de batiments jouxtant la RN2 et la route de kongouusi n’auront pratiquement plus de valeur commerciale meme après les travaux car plus de parking clientèle, plus de visibilité et donc plus d’interet locative. En plus ; dans un pays ou il est plus facile de dénombrer les travailleurs que de vouloir s’hasarder è etablir un quelconque taux de chomage , je trouve completement irresponsable de priver a des centaines de personnes de leur source de revenu que le gouvernement n’a d’ailleur pas aidé à créer. Dans certains pays dévélloppés, on creuse dans des montagnes pour avoir un terrain plat et construire des routes. Chez nous cest tout linverse qui se passe. on construit des montagnes pour faire passer des routes. Je pense qu’il aurait été plus logique de construire beaucoup plus de routes avec l’avantage de déservir une plus grande population et de ce fait réduire considerablement les bouchons.

    • Le 23 février 2017 à 09:17, par Yadpoaka En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

      C’est vrai que l’administration est une continuité, et ce projet a été ficelé avec Blaise C ! Laissons les choses telles qu’elle sont. Avançons !

    • Le 23 février 2017 à 10:43, par Touba En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

      Satom, je pense que votre vision n’est pas juste. Rappelez vous que lors qu’on installe une mine d’or on est content par ce que ça va faire des recettes. Mais il y a des gens qui subissent des désagréments. Les voies des autres quartiers que vous empruntez, il y a des gens qui ont subi. Si l’on soustraie les occupants anarchiques de cette zone commerciale du lot de ceux qui demandent dédommagement, il ne restera pas grand monde. Je ne pense pas que l’on puisse des droits sur ce dont on a pas la propriété ou un titre d’occupation. Vous parlez de valeur des immeubles ? lorsque Tampuy n’avait que la RN2 comme bitume quelle était la valeur des terrains. Après l’aménagement et le bitumage de la route du rond point de AZIMO au quartier Kilwin demandez le prix des parcelles ou une boutique dans zone. L’ouvrage dont vous parlez est d’intérêt public. Dans tout intérêt public il y a quelqu’un qui subi. Moi je paie l’IUTS et les autres impôts pour l’intérêt public. Sinon j’aurais bien aimé gardé cet argent pour mes enfants. Maintenant quant à utilité ou l’opportunité de construire cet échangeur, chacun à son avis.

    • Le 23 février 2017 à 11:21, par Burkimbila En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

      Satom, Arrêtez de croire que l’entreprise peut prendre des engagements avec vous : l’entreprise ne fera que respecter le cahier des charges de son contrat.
      Que tous ceux qui se dressent contre ce chantier ouvrent bien les yeux : si leurs terrains sont touchés, ils peuvent se plaindre mais vouloir réclamer des droits sur le domaine public est non seulement inadmissible mais également punissable.
      Les commerçants se sont installés au bord de la route, ce n’est pas la route qui est venue s’installer au bord de leur commerce : aucun engagement de voisinage !
      Nous voulons développer notre pays et on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs. C’est vraiment étonnant de voir que vous décriez les chefs coutumiers qui sont sur le droit chemin : vous devriez les remercier infiniment de vous rappeler à l’ordre ici.

  • Le 22 février 2017 à 22:35, par soungalo ouattara En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Ridicule ! Prendre la misère des gens pour en faire un fond de commerce.Throuuuuu ! Cette théâtralisation dans l’habillement. Tout de rouge vêtu. On vous connaît maintenant. Vos mentors ont fini dans la collaboration avec le pouvoir issu du CDP qu’est le MPP. Et vous faites appels à une organisation qui n’est plus fiable comme le MBDHP. Pauvres des vielles et des vieux qui laissent des gens sans scrupule vivre de leurs misères. Vous étiez où quand ces pauvres personnes trimaient tous les jours ? Les travaux de l’échangeur vous donnent l’opportunité comme vos mentors cachés de vivre de la souffrance des pauvres gens tout en collaborant avec les pires régimes politiques de ce pays.

  • Le 22 février 2017 à 23:11, par Xmen En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Vraiment du n’importe quoi,ces gars sont contre le développement de Ouaga. Ceux qui veulent vivre du maraichage, la zone rurale est mieux indiquée. Vous contribuez à l’ensablement du lit du cours en question et au lieu de rester tranquille vous menez des actions contre le développement de la ville. FAITES PARDONS REJOIGNEZ VOS VILLAGES RESPECTIFS POUR VOS ACTIVITÉS ET LAISSEZ LA VILLE SE DÉVELOPPER.

  • Le 23 février 2017 à 00:04, par vraiment !!!!!!!!! En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    C’est grave !!! CDAIP même sort d’où encore ! Naviguez à vu ne vous mènera nul part. Si vous avez des preuves d’abus pourquoi ne pas aller en justice et régler une bonne fois votre problème. Proférer des menaces sur un projet aussi important pour la ville et surtout pour toutes les honnêtes personnes qui vivent dans cette partie de Ouaga ne vous mènera nul part.
    Pensez vous être les seuls à en souffrir. Si vos revendications étaient vraiment légitimes je pense que vous seriez soutenu par d’autres organisations reconnues. Vous parler de dédommagement de personnes affectées, êtes vus bien outillés pour comprendre comment ça fonctionne ? Effectivement si vous continuez sur cette lancée beaucoup finiront devant la justice à causes de vos menaces voilées.

  • Le 23 février 2017 à 06:23, par TOGS SIDA En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    La remarque que je fais, c’est que le CDAIP doit continuer car il a tapé là ou ça fait mal. Ceux à qui on paye des méga et du nescafé de 50 F CFA pour écrire ne peuvent que s’opposer sans arguments en insultant (sinon si on pense librement, on n’a pas besoin d’insulter, on défend sa position) ceux qui prennent le risque de poser les vrais revendications.
    Qui vous a dit que dans le barrage on n’a pas le droit de mener des activités . Sortez un peu du Burkina et vous allez comprendre. Mais je ne pense pas que le CDAIP s’oppose à la réalisation du projet.il demande juste un effort des autorités pour que les maraichers puissent continuer d’exercer leurs activités

  • Le 23 février 2017 à 06:40, par BOUDA Yamwaoga En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Le Borg Tengsaoba, représentant des propriétaires terriens a certainement raison d’opposer le droit des propriétaires (ou plutôt des possesseurs dans notre droit) aux utilisateurs temporaires (locataires, emprunteurs...). Les premiers sont les détenteurs d’un maximum de droits sur ces lieux tandis que les seconds ne peuvent bénéficier que de l’usus temporaire à déterminer.
    Pour défendre les acquis de l’insurection populaire, cela doit se faire avec plus de discernement ou remettez-vous à des spécialistes juridiques pour vous guider. L’Etat de droit a des exigences et des principes à observer, sinon on rentre dans l’anarchie...
    Dans tous les cas, l’insurection permanente est une illusion des anarchistes qui ne peuvent pas construire mais sont toujours prêts à détruire, casser, brûler. Soyez un comité de conciliation d’intérêts pour la reconstruction de votre pays !!!

  • Le 23 février 2017 à 06:40, par bangrenoma En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Les associations naissent après chaque mauvais sommeil. Ou étiez vous lorsqu’on faisait les enquêtes ? Ou étiez vous lorsqu’on recensait les gens ? Par pitié on veut les dédommager c’est bon et on reste la. Allez dans les villages cultiver. Ouaga n’est plus un champ. Ce bureau ferait mieux d’aller chercher boulot a SATOM. Nous sommes a plus d’1 an d’exécution des travaux et vous démarrez vos activités de revendications tchiiii ! Le Chef de Tampouy a pleinement raison et on va vous fouillettez !

  • Le 23 février 2017 à 08:58, par lonkoro En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Revoyez l’appellation de votre coordination car les acquis de l’insurrection populaire se confondent aux désordres populaires. N’importe qui réclame n’importe quoi tout simplement l’autorité n’est plus respectée

  • Le 23 février 2017 à 08:58, par BILL En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Ces maraichers sont-ils les propriétaires de ces espaces dont ils ont été déguerpis ou sont-ils simplement des locataires ? et puis cette CDAIP défend quels acquis de l’insurrection populaire ? qui a fait l’inventaire des acquis de cette insurrection ? Pardon aller chercher boulot pour nourrir vos familles et faire avancer le pays.Du jour au lendemain on crée un machin et on surfe sur la misère des populations pour se faire voir et gagner de l’argent.N’importe quoi, les autorités gagneraient à muscler les actions pour remettre de l’ordre dans le FASO.

  • Le 23 février 2017 à 09:01, par lonkoro En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Revoyez l’appellation de votre coordination car les acquis de l’insurrection populaire se confondent aux désordres populaires. N’importe qui réclame n’importe quoi tout simplement l’autorité n’est plus respectée

  • Le 23 février 2017 à 09:50, par sidwaya sorgho En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    De grâce chers internautes ne vous préoccupez pas du CDAIP ni de qui ils sont. Regradez plutôt le problème posé. Et ce problème est réel : il s’agit de trouver des mesures de compensation acceptables pour les personnes négativement impactées par la construction de l’échangeur.

    Nous sommes tous pour le développement de notre capitale mais ce développment ne devrait pas se faire en créant des misérables et des mendiants dont regorgent déjà plusieurs carrefours de Ouaga.

    Actuellement plusieurs familles vivent du maraîchage qu’elles pratiquent sur ces terres touchées par l’échangeur ; ce que ces personnes demandent c’est qu’on améliore un tout petit peu les mesures de compensation qu’on leur propose.

    Personnellement je pense que qu’on devrait pouvoir leur donner satisfaction parce que les montants estimés sont très négligeables comparés au montant de l’échangeur. Ensuite quelque soit le montant de leur indemnisation plusieurs d’entre elles ne pourront plus se reconvertir dans d’autre activité et sont ainsi condamnées à la déchéance et à la misère. L’idéal serait de remplacer les compensations financières par d’autres alernatives plus sûres.

    De toutes les façons nous nous devons d’apprendre à résoudre correctement ce genre de problème parce que les projets de développement qui touchent au foncier seront de plus en plus fréquents que ce soit à Ouaga ou à l’intérieur du pays. Condamner sans réserve les revendications des personnes impactées n’est certainement pas la solution.

    Remarquez : cette question de l’indemnisation des personnes impactées aurait du être régléee juste après l’adoption des études techniques de l’échangeur et dans tous les cas avant le lancement des travaux. Les services techniques du ministère en charge de la construction de l’échangeur sont ici interpelés.

    • Le 23 février 2017 à 11:22, par VOIR CLAIR En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

      Pour revendiquer, il faut avoir à peu près toutes les infos nécessaires. Il me semble que ce n’est pas le cas chez vous. Beaucoup de ouagalais se débrouillent pour vivre certes, mais reconnaissez que vous n’êtes pas à la page. On ne modifie pas un grand projet en cours de route comme ça. C’est revendications devraient être tous prises en comptes lors des enquêtes publiques et intégrées dans la mise en œuvre du projet. Mais à ce stade du projet, je doute fort qu’on puisse retourner en arrière. Ce n’est pas sûr que le prestataire, le Naaba, la Mairie ou le Président du Faso himself pourra modifier encore quelque chose là-dans. C’est certainement déjà signé et cacheté. Je vous conseille par contre, si vous voulez réellement aider ces personnes victimes, de voir le Ministre en charge de l’action sociale pour sauver nos vieilles mamans. Le Ministre des sport pour le terrain et le Maire pour la bretelle, car les 2 sont indépendant du projet de l’échangeur. Par ailleurs, si le prestataire est très généreux et qu’il peut réaliser quelque chose parmi vos "revendications" ( je préfère plaidoirie, car il n’y a rien à revendiquer), tant mieux. Sinon, le prestataire n’est pas tenu de le faire ; il a certainement un cahier de charge déjà arrêté.
      Toutes mes salutations fraternelles, nous sommes tous des burkinabè.

  • Le 23 février 2017 à 10:11, par ABUBAKR En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Mon frere premierement il faudrait savoir que lorsque tu ne dispose pas de titre foncier un terrain ne tapartien pas.Deuxiement ces maraichères que ton organisation prétend défendre dispose d’association bien avant la votre .pourquoi ces pas leur association qui plaide pour leur dédommagement.la route qui par de l’immeuble kafando au terrain est ferme actu a cause des travaux et il ya plus de raison de le goudronne.pour le terrain ces aux écoles de se plaindre pas a vous. je suis de tampouy et je suis au centre meme des travaux je vis cette réalités de l’échangeur chaque jour et je pense que toi et ton organisation ne sont que tes profiteurs voulant se faire voir.

  • Le 23 février 2017 à 10:21, par Adit En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Voici le contenu de la déclaration liminaire de cette conférence de presse dans son ensemble.
    Bonne lecture à tous.
    Voici quelques paragraphes de la déclaration liminaire,
    Merci

    En rappel la plateforme minimale réactualisée s’articule comme suit :
     Le dédommagement conséquent des maraîchers (Voir le dédommagement des personnes affectées par l’aménagement du canal du Mogho Naaba)
     Le recensement et le dédommagement des personnes affectées par la fermeture des RN2, RN22 et les rues impactées ;
     L’aménagement d’un terrain de sport pour les élèves et les organisations sportives de la zone ;
     Le Bitumage de la rue 22.20 (allant de l’immeuble KAFANDO au terrain Mirramar) et la grande voie qui traverse le quartier jusqu’au commissariat et ouvrir de concert avec les riverains les déviations qui permettront de rendre fonctionnelle la voie de Baskuy comme troisième voie d’accès des populations au centre-ville afin d’atténuer la souffrance de tous ces usagers qui souffrent des embouteillages monstres même aux heures hors pointe ;
     Le bitumage de la nouvelle déviation dans le quartier qui jouxte Tampouy Naaba Yaar et la cour des Sapeurs-pompiers ;
     La mise en place d’un comité de concertation et de gestion des crises impliquant les représentants des différents acteurs affectés.
    Depuis la tenue de la première conférence de presse suivie du meeting et grâce aussi à votre soutien, bien de faits importants les uns que les autres se sont passés et qu’il nous semble important de rappeler ici.
    Premièrement concernant le point de la Plateforme
    Aucun des points de la présente PFR n’a encore trouvé de solutions concrètes en dépit de toutes les démarches citoyennes et malgré les multiples correspondances exprimant les préoccupations des riverains adressées à toutes les autorités impliquées dans le projet. Bien au contraire, en lieu et place des solutions à notre PFR, c’est plutôt du mépris et du dilatoire que les autorités, SATOM et AGEIM nous servent. Dans leurs manœuvres de passage en force en ignorant les préoccupations exprimées, tous les moyens sont bons pour diviser les riverains afin de freiner leur élan de lutte ; sinon comment comprendre que certains riverains soient défavorables au bitumage des voies de déviation qui traversent le quartier ? Comment comprendre les immixtions du chef coutumier de Tampouy et de BORG TENG SOABA ? Pour mémoire, à la suite de notre meeting sur le terrain mirramar, le chef de Tampouy a invité nos responsables à son domicile pour leur proférer des intimidations, voire des menaces. Tout en ne niant pas la justesse de nos revendications, le chef défend que ni SATOM, ni AGEIM ne sont capables à l’étape actuelle de satisfaire à nos préoccupations. Ce comportement étrange de la part d’un chef, suscite en nous des interrogations : Pourquoi se fait-il l’avocat de ces structures au lieu de soutenir les populations spoliées qui sont en lutte ? Dans tous les cas les comportements de ces deux chefs nous remémorent les exemples malheureux de répressions barbares commanditées par des chefs coutumiers dans notre pays. Les cas de l’assassinat de Mahamoudou KERE à Tenkodogo par les hommes du Naaba Tigré dans les années 2000, de l’expulsion de KADENZA à Dédougou par les proches du chef de Canton, tiennent toujours notre mémoire en veille. C’est pourquoi nous tenons à :
    Prendre l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers Tampouy Naaba et BORG TENG SOABA contre notre organisation et ses responsables ;
    Deuxièmement, Analyse de l’évolution sur la situation
    L’évolution de la situation nous réconforte dans notre position que l’étude d’impact environnemental effectuée par le bureau d’étude AGEIM souffre d’insuffisances très notoires qui sont le lit de nombreux problèmes :
    Pour le bureau d’étude, les éléments suivants sont à noter :
    Dans sa correspondance N°/L018/AGEIM/DG/DT/DEE du 16 janvier 2017 adressée à la Coordination des CDAIP de Sig-Nonghin, AGEIM affirme que les dédommagements proposés constituent le maximum en référence à des cas similaires de projets de dédommagement mais dissimule des informations importantes dont quelques-unes sont mentionnées ci-dessous :
    • ces dédommagements ont été faits avec une option de réinstallation des personnes affectées ;
    • les dédommagements proposés dans le cadre des travaux d’aménagement du canal du Mogho NAABA sont en moyenne de 1088fCFA/ m2 avec en plus une option de réinstallation. (le rapport du Plan d’indemnisation et de réinstallation intitulé annexe-1 résume du plan d’indemnisation et de réinstallation (pir) du projet : assainissement des quartiers périphériques de Ouagadougou est téléchargeable sur le site de la BAD). Ainsi, la société cache des informations précieuses et en mettant en exergue celles qui l’arrange dans le seul but de justifier ses 300 F CFA /m2 qu’il tente d’imposer.
    • De plus, lors de la dernière rencontre tenue avec le Ministre en charge des infrastructures le 15 février 2017, le bureau d’étude a été incapable de fournir des données précises sur la superficie exacte et le nombre de maraîchers dans la zone concernée par le déguerpissement.
    • On peut aussi noter que AGEIM dans sa correspondance N° 2017/L018/AGEIM/DG/DT/DEE du 16 janvier 2017 adressée à la Coordination des CDAIP de Sig-Nonghin, prétendait que le projet ne pouvait plus avoir les moyens pour l’aménagement d’un terrain de sport au profit des établissements ainsi que la rue N°22.20. Ce qui est curieux aujourd’hui, c’est que la société SATOM prend son contre-pied dans sa correspondance Réf : PEL/0060/2017 du 18 février 2017, en informant les établissements d’enseignement secondaires de la zone de sa disponibilité à accéder à la requête d’aménager un terrain de sport à leur profit et même projète la réfection prochaine de la rue 22.2.

    De l’attitude de la Marie de l’arrondissement 3
    La Mairie quant à elle, a observé un silence complice et n’a daigné en aucun moment prendre à bras le corps le problème de ses administrés ; aussi les correspondances de la coordination à elle adressées qui y ont séjourné pendant plus d’un mois, ont été ignorées contraignant la coordination à programmer un sit-in au niveau de la mairie ; lequel sit-in va contraindre la Mairie à improviser une rencontre avec la coordination et qui devait se tenir le même jour que le sit-in. Mais conscient qu’il s’agissait là d’un acte dilatoire de la Mairie, la coordination a maintenu son sit-in programmé en dépit de la lettre d’interdiction dudit sit-in. Cela va provoquer une levée de boucliers de la part de la Mairie ; révélant ainsi son caractère répressif avec le bouclage des lieux par les forces de l’ordre, même si ces derniers ont eu l’intelligence au vue de la détermination des manifestants de jouer à la modération permettant ainsi d’éviter une détérioration du climat social..
    Quand à la rencontre programmée elle n’a accouché que d’une souris ; aucune proposition concrète dans le sens de la satisfaction de la plateforme n’a été enregistrée. Pire, la Mairie prétend qu’elle n’est ni de près ni de loin mêlé à la question de l’échangeur du nord…Curieuse position pour des autorités élues censées défendre les intérêts de leurs administrés, sans compter le fait que le Bureau d’étude estime que les voies de déviations sont faites en concertation avec la Mairie et sans oublier que les 300F /m² on été communiqués à la Mairie aux maraichers le 12 Janvier 2016.
    Pour les autorités centrales,
    C’est le même mépris qui est observé. Il a fallu que la situation aborde une situation conflictuelle et d’affrontement physique sur le terrain avant que le ministère en charge des infrastructures n’initie une rencontre au cours de la quelle il été proposé le recensement des maraîchers sans toutefois clarifier les modalités de dédommagement de même que les contours du recensement.
    Cette situation va conduire à une opposition farouche des maraîchers qui va contraindre successivement le Directeur des infrastructures et le Ministre en charge des questions environnementales à effectuer une descente sur les lieux.
    Malgré tout, la situation reste en l’état et tendue interpellant ainsi toutes les organisations de défense des droits humains et l’ensemble des démocrates de notre pays.

  • Le 23 février 2017 à 10:23, par Adit En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    voici la suite

    Toute cette situation ainsi décrite révèle trop de contradictions que nous ne cessons de dénoncer et montre à quel point les différents acteurs impliqués manifestent peu d’égard aux préoccupations posées.

    Sinon comment comprendre qu’au même moment où les autorités chantent sur tous les toits leur volonté de créer des emplois, on en détruit sans sourciller ; au même moment où on parle de lutte contre la pauvreté, on paupérise tous ces maraichers qui ne demandent que le minimum pour continuer d’exister ; au même moment où on parle de paix, on s’arrange pour créer et entretenir des conflits inutiles….
    C’est pourquoi nous saisissons l’occasion de cette conférence de presse pour :
    Sinon comment comprendre qu’au même moment où les autorités chantent sur tous les toits leur volonté de créer des emplois, on en détruit sans sourciller ; au même moment où on parle de lutte contre la pauvreté, on paupérise tous ces maraichers qui ne demandent que le minimum pour continuer d’exister ; au même moment où on parle de paix, on s’arrange pour créer et entretenir des conflits inutiles….
    C’est pourquoi nous saisissons l’occasion de cette conférence de presse pour :

    Nan laara, An sara !
    Le Bureau
    68237906/63993769

  • Le 23 février 2017 à 10:25, par freddy le loup En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    n’importe quoi. n’importe quoi !! Pourquoi les gens sont si malhonnêtes ? le terrain exploité par les maraîchers ne leur a pas été vendu, ni donné ni même prêté ! ils se sont juste installés sur les lieux et ont commencé à produire. le temps aidant, ils ont cru avoir un quelconque droit sur les terrains ! foutaises. On arrêté pas la marche du progrès, le projet bénéficiera à plusieurs générations et des millions de personnes. ils ont été informés depuis belle lurette et devaient déguerpir avant l’entame des travaux. ils y sont restés en connaissance de cause en acceptant d’ailleurs les conditions qui leur avaient été proposées. pourquoi ce revirement ? et ce CDAIP quel est son intérêt dans cette affaire ? en quoi les acquis de l’insurrection ont ’elles quelque chose à avoir avec les revendications des maraîchers ? et comment une poignée de personnes va s’eriger contre un projet longtemps souhaité et tant attendu des populations ? aussi comment les jeunes du quartier peuvent bloquer la voie de circulation qui va de l’immeuble kafando au terrain miramar et ensuite reclamer son bitumage ? satom aurait pu par courtoisie et générosité le faire parce que les usagers empruntaient beaucoup cette voie mais comme elle a été fermée !!!!!!
    le CDAIP a intérêt a joué balle à terre car elle n’est investi d’aucune mission et les populations ont clairement montré qu’elles ne cautionnent pas les agissements des maraîchers et sont solidaires de Satom bien qu’elles compatissent. il y’a des questions plus urgentes sur l’heure

  • Le 23 février 2017 à 10:35, par GORKO En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Burkina yako ! Qu’est-ce que CDAIP vient faire dans dédommagement des gens affectés par les travaux de l’échangeur de nord ? On s’accroche à n’importe quoi pour pertuber les chantiers de développement. Vous avez intérêt à vous calmer parce que personne ne vous soutiendra dans vos égarements sordides. Contentez-vous des victimes de l’insurrection qui même pas eu satisfaction d’abord. Pour quoi vous vous croyez tout permis ? Croyez-vous les gens sont bêtes pour vous suivre aveuglement ? Je prie le gouvernement de faire arrêter cette pagaille au plus tôt.N’oublions pas que le PNDES viendra multiplier par "N" les chantiers et donc les gens dérangés et même déplacés : ça y va de notre intérêt. Nous pouvons profiter de ces chantiers pour faire prospérer nos affaires au lieu de vouloir lutter pour gagner facilement de l’argent . Quand il y a chantiers dans un pays, se sont les opportunités qui se multiplient ; apprenons donc à profiter en nous reconvertissant ou seulement en accentuant nos activités. Les dédommagements ne pourrons pas garantir l’avenir, c’est de la petitesse d’esprit de croire qu’on va vivre de dédommagement.

    • Le 23 février 2017 à 11:34, par ICII En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

      Hum "c’est de la petitesse d’esprit de croire qu’on va vivre de dédommagement". Peut être que vous ne comprenez pas vos propres propos. Et c’est peut être juste ce que vous dites car il faut effectivement être petit d’esprit pour croire que dédommagement c’est se sont des miettes.
      Pour moi dédommager quelqu’un c’est de donner à quelqu’un au moins la valeur équivalente de ce qu’on lui retire comme bien en contreparties et voir lui apporter une plus value vue qu’il subit des dommages et qu’il doit se sacrifier à nouveau pour stabiliser sa situation. Et je pense que c’est ce que les riverains demandent Merci

  • Le 23 février 2017 à 10:38, par Adit En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    voici la suite

     Interpeller les organisations de défense des droits de l’Homme, en l’occurrence le MBDHP et le Ministère des droits humains, ainsi que le Ministère de l’emploi et les partenaires des maraîchers à suivre de près l’évolution de cette crise ;
     Mettre en garde toute personne qui oserait s’attaquer à notre organisation et à ses militants ;
     Inviter l’ensemble des populations à se solidariser avec cette lutte qui est juste et légitime ;
     Exiger de tous les acteurs impliqués la résolution sérieuse de notre plate-forme revendicative,
     Tenir les autorités responsables de la détérioration du climat social dans l’arrondissement si d’aventure nous sommes contraints à adapter nos méthodes de luttes à ce que la situation nous impose ;
     Inviter l’ensemble de nos militants à rester debout et mobilisés.

    Nan laara, An sara !
    Le Bureau
    68237906/63993769

  • Le 23 février 2017 à 11:19, par ICII En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Merci freddy le loup,

    Selon vous, "ils ont cru avoir un quelconque droit sur les terrains ! foutaises" Non ce n’est pas le cas. Il y’a ici une suppression de leurs moyens de survie, de leur emplois. si vous voulez bien comprendre c’est comme si l’état décide de supprimer votre emploi que vous vous êtes battu pour avoir sans vous proposer un autre emploi et on te demande de te débrouiller dans la nature. Le problème qui est posé ici c’est ça et non une discussion autour du droit de titre foncier comme vous voulez le faire croire tout comme le Borgtengsaoba.

    Vous dites aussi que : " aussi comment les jeunes du quartier peuvent bloquer la voie de circulation qui va de l’immeuble kafando au terrain miramar et ensuite reclamer son bitumage ?" je dit bien là se sont des jeunes des CDAIP mais plutôt les jeunes qui se sont laissés embobinés au départ par le chefs et les conseillés municipaux. Et eux même le regrettent aujourd’hui car ils vivaient aussi de cette rue ; mais depuis que la rue est fermée c’est le chauve qui peut. Les boutiques se ferment, les étales se vident , le femmes commerçantes ne sortent plus ; les établissement d’enseignement secondaires ne savent où mettre la tête. Mais je pense que "le MPP = mouvement du peuple pour le progrès et non " MPP= mouvement du peuple contre le progrès".
    Ici on doit effectivement progresser, créer des emploi et non supprimer des emplois.
    Donc souffrez bien que je vous dise que cette façon de développement n’est celle qu’on attend. Echangeur oui, mais emplois décent d’abord.

  • Le 23 février 2017 à 11:55, par UN URKINABE En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Ça c’est pas menace. c’est gaz lacrymogènes que vous méritez.attendez de voir.le peuple applaudira quand ça arrivera.

  • Le 23 février 2017 à 12:09, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    - Chers revendicateurs du CDAIP, vous ne connaissez pas les textes qui régissent l’utilisation des berges des points d’eau. Allez vous renseigner d’abord car si vous créez la tambouille à cause de cette affaire, vous irez tous en tôle ! Moi-même le Kôrô Yamyélé je vais organiser une quête pour aider l’État à contruire une nouvelle prison plus vaste que la MACO et on fixera une potence à l’intérieur au beau Milieu.

    - Les textes interdisent toute exploitation sur la bande servitude jusqu’à 50 mètres du lit mineur et jusqu’à 100 mètres du lit majeur vous devez protéger !!! Et puis ces mêmes textes exigent de prévoir un couloir d’accès à l’eau par les animaux pour l’abreuvement car vous n’êtes pas les seuls usagers de l’eau. Est-ce que vous avez prévu ces couloirs ? Je suis sûr que non et vous cultivez tout le long !

    Nous sommes pour les revendications mais pas à n’importe quel prix !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 23 février 2017 à 12:44, par changeons En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Voilà des chercheurs de facilité à fouetter. Si vous commencer à désavouer les notabilités coutumières, vous êtes perdues. Allez chercher du travail dans les chantiers de construction de l’échangeur au lieu de nous pomper l’air.

  • Le 23 février 2017 à 13:55, par kabila de gounghin En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Vous là est-ce que vous connaissez la COMPAGNIE RÉPUBLICAINE DE SÉCURITÉ (CRS) Après votre réponse je vous dirai pourquoi. Car vous n’avez aucun lopin de terre là bas. Vous êtes illégalement installés

  • Le 23 février 2017 à 17:02, par Wendmi En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Ces revendications que certains internautes qualifient de désordres trouvent ses explications dans Etat en manque de vision et d’anticipation. Sinon que dans une ville comme Ouagadougou de surcroit la capitale, les habitants ne devraient pas s’installer n’importe où et n’importe comment. Une ville digne de la capitale Ouagadougou devrait disposer d’un schéma d’aménagement futuriste qui puissent éviter les installations anarchiques.

  • Le 23 février 2017 à 17:37, par freddy le loup En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    n’importe quoi. n’importe quoi !! Pourquoi les gens sont si malhonnêtes ? le terrain exploité par les maraîchers ne leur a pas été vendu, ni donné ni même prêté ! ils se sont juste installés sur les lieux et ont commencé à produire. le temps aidant, ils ont cru avoir un quelconque droit sur les terrains ! foutaises. On arrêté pas la marche du progrès, le projet bénéficiera à plusieurs générations et des millions de personnes. ils ont été informés depuis belle lurette et devaient déguerpir avant l’entame des travaux. ils y sont restés en connaissance de cause en acceptant d’ailleurs les conditions qui leur avaient été proposées. pourquoi ce revirement ? et ce CDAIP quel est son intérêt dans cette affaire ? en quoi les acquis de l’insurrection ont ’elles quelque chose à avoir avec les revendications des maraîchers ? et comment une poignée de personnes va s’eriger contre un projet longtemps souhaité et tant attendu des populations ? aussi comment les jeunes du quartier peuvent bloquer la voie de circulation qui va de l’immeuble kafando au terrain miramar et ensuite reclamer son bitumage ? satom aurait pu par courtoisie et générosité le faire parce que les usagers empruntaient beaucoup cette voie mais comme elle a été fermée !!!!!!
    le CDAIP a intérêt a joué balle à terre car elle n’est investi d’aucune mission et les populations ont clairement montré qu’elles ne cautionnent pas les agissements des maraîchers et sont solidaires de Satom bien qu’elles compatissent. il y’a des questions plus urgentes sur l’heure

  • Le 23 février 2017 à 17:56, par DAN En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Nous soutiendrons CDAIP si son action etait sur le suivi d’une bonne exécution des travaux de l’echangeur au lieu de s’atarder sur des elements qui n’apporteront rien.Le temps de reclamer est passé.Veillez surtout à la bonne exécution des travaux.

  • Le 23 février 2017 à 18:33, par KOBINABA En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Le gvt Roch m enerve pcq on attend un seul signe de fermete de l Etat en vain.Chaque jour qui passe les gens se croient tout permis.Les CRS n ont meme pas l occasion de se metrent en valeur.Roch si tu ne fais pas attention les gens vont croirent qu on peut faire insurrection tous les jours.

  • Le 23 février 2017 à 23:07, par GORKO En réponse à : Chantier de l’échangeur du Nord : Le CDAIP Prend l’opinion publique à témoin des menaces et intimidations orchestrées par les chefs coutumiers de Tampouy

    Je précise mon idée : en fait, quand on réclame dédommagement tous azimuts alors qu’on n’en a pas droit, on peut être qualifié de petit esprit. Dites-moi quels dommages ont subi ces maraîchers qui étaient en train de détruire le cadre de vie des Ouagalais ? Vous ne trouvez pas que ce sont eux qui devaient donc dédommager la commune ? On veux rétablir l’ordre et des anarchistes se lèvent pour réclamer un dédommagement alors que c’est eux qui endommageaient les barrages de Ouagadougou. Croyiez-vous que les barrages-là étaient construits pour le maraîchage ? En tout cas, vous pourrez pas imposer cette idée sordide aux Burkinabè. Donc arrêtez pendant qu’il est temps.

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