Après avoir créé des centres professionnels en Malaisie, au Vietnam et en Chine, les opérateurs économiques de la région de Rhône Alpes proposent au Burkina Faso son savoir-faire et son expérience vieille de plus de 300 ans. " Votre pays dispose d’énormes capacités pour pouvoir dynamiser son secteur privé " a soutenu Jean-Paul Mauduy, président de la Chambre de commerce de Lyon. Pour la partie française, le Burkina Faso dispose d’atouts majeurs (stabilité politique, ouverture sur les marchés régionaux ...) pour offrir des opportunités d’affaires. Cependant, l’engouement des entrepreneurs pour le pays passe par une formation de qualité des femmes et des hommes animant la vie économique.

" Il n’ y a pas de limites au génie des hommes pour combler leurs propres besoins ", a déclaré Jean Paul Mauduy.

Aussi les deux Chambres de commerce se sont engagées à travers la signature de l’accord-cadre à œuvrer à la production au plan national de ressources humaines compétentes. Elles ont l’ambition de créer les conditions nécessaires à l’apprentissage des métiers, à la formation continue des employés, au renforcement des capacités des managers et au transfert de compétences.

Selon Lassiné Diawara, vice-président de la Chambre de commerce du Burkina Faso, le partenariat qui s’annonce témoigne de l’intérêt que les entrepreneurs lyonnais portent au secteur privé burkinabè. Il a donné une lecture des acquis de son institution et annoncé les réformes entreprises pour être en phase avec les exigences du commerce international. " Nous nous attelons à répondre au pari des pouvoirs publics burkinabè qui est de faire du secteur privé le moteur du développement du pays " a rappelé M. Diawara.

A travers une audience publique, les différentes catégories professionnelles ont eu des échanges avec les Lyonnais sur les opportunités que peuvent leur offrir les entreprises de la région de Rhône Alpes en France.

Jolivet Emmaüs
Sidwaya