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Assemblée nationale : Fin de la première session ordinaire

Publié le mercredi 1er juin 2005 à 07h35min

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La première session ordinaire de l’année 2005 de l’Assemblée nationale s’est achevée, lundi 30 mai 2005, par le discours de son président Roch Marc Christian Kaboré. Au cours de cette première session, 24 lois et une résolution ont été adoptées. 6 questions orales avec débat, ont été examinées en plénière.

Ouverte le 02 mars, la première session ordinaire de l’année 2005 de l’Assemblée nationale a connu son épilogue, lundi 30 mai 2005. C’est le président de l’Assemblée nationale Roch Marc Christian Kaboré qui a prononcé le discours de clôture en présence des membres du gouvernement et du corps diplomatique.

Du bilan législatif de la session, le président Roch Marc Christian Kaboré dira que sur 31 projets de loi et propositions de résolution déposés sur le bureau de l’Assemblée, 24 lois et une résolution ont été adoptées. 6 projets de loi ont donc été ajournés. Quant aux questions orales avec débat, sur les 10 qui ont été transmises au gouvernement, 6 ont été examinées en plénière, une a été retirée et les 3 autres ajournées. Il est revenu sur l’importance particulière de certaines lois votées.

Ainsi, sur la loi portant prorogation du mandat des conseils municipaux des communes urbaines au Burkina Faso, le chef du parlement constate que depuis l’adoption de ladite loi, des politiques entretiennent des confusions et des amalgames. "C’est ainsi qu’ils crient à l’invertion politicienne du calendrier électoral, à la fraude en préparation, à la remise en cause de consensus politiques acquis depuis 2000, etc", a t-il dénoncé.

Pour Roch Marc Christian Kaboré, la vérité se trouve ailleurs. Pour lui, les élections municipales à venir qui, de fait, constituent des élections générales supposent l’existence dans chaque département, d’une liste électorale, par secteur et par village, clairement établie. Ceci, afin que des compétitions transparentes et démocratiques puissent conduire à l’installation simultanée des communes urbaines et rurales. C’est donc, a relevé le premier des députés, "pour bien faire les choses, conformément à la volonté de la classe politique d’informatiser l’ensemble du fichier électoral, que le calendrier électoral a été ainsi établi par le gouvernement".

De même, il a justifié le toilettage du code électoral, consécutif à l’entrée en vigueur du code général des collectivités territoriales au Burkina Faso. Pour lui, l’ampleur, la délicatesse et la précision des opérations à mener commandent que toutes les dispositions soient prises pour assurer dans les délais prévus, un déroulement exemplaire des élections municipales.

L’enquête sur la qualité des produits alimentaires

Le président Kaboré a également souligné l’importance de l’autorisation de ratification du protocole facultatif à la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et du protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits de la femme en Afrique. La ratification de ces protocoles entre dans le cadre du renforcement de la politique nationale de promotion de la femme. En outre, l’adoption du code de l’hygiène publique vise à préserver et à promouvoir la santé publique au Burkina Faso dans tous les domaines. Le 06 mai 2005, l’Assemblée nationale a examiné, à huis clos, conformément à son règlement, le rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur la qualité des produits alimentaires de grande consommation. "Ce rapport a révélé entre autres, des comportements irresponsables dictées par la cupidité de certaines personnes mais aussi des dysfonctionnements inacceptables des services chargés du contrôle", a affirmé sans fard, le président de la représentation nationale. En décidant de publier le rapport de cette Commission d’enquête parlementaire, l’Assemblée nationale, selon lui, entend donner un signal fort de sa volonté de rappeler aux consommateurs et à tous les autres agents économiques, leurs droits et leurs obligations pour la santé des populations. Il a par ailleurs, félicité au nom du parlement, le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli pour le discours sur la situation de la nation prononcé le 14 avril 2005. Il a aussi exprimé sa satisfaction au gouvernement "pour ses efforts constants en vue d’assurer le développement de notre pays et l’amélioration continue des conditions de vie des Burkinabè". La date de la session extraordinaire a été fixée du 02 au 16 juin 2005.

Dans son discours, le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré a aussi rendu un vibrant hommage au général Aboubacar Sangoulé Lamizana, ancien chef d’Etat du Burkina Faso.

Bachirou NANA (nbachir1@yahoo.fr)
Sidwaya

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