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Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

Publié le jeudi 9 février 2017 à 23h33min

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Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

Alors qu’elle avait prévu une marche de protestation ce jeudi 9 février 2017, la sous-section du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) du CHU-Yalgado Ouédraogo a finalement suspendu son mouvement. La raison, la rencontre tenue dans la soirée du mercredi 8 février 2017 entre les responsables du SYNTSHA et le ministre de la santé a été jugée « positive ». Les militants du SYNTSHA ont décidé de suspendre les mouvements, dans l’attente du respect des engagements pris par le ministère de tutelle.

Une marche de protestation en direction du ministère de la santé ce jeudi 9 février, un sit-in le vendredi 10 février de 7heures à 10 heures. Voilà ce qui était prévu par les militants du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale du CHU-YO en vue d’exiger la satisfaction des points de leur plateforme revendicative. « Hier, de 16 heures à 20heures, nous avons eu une rencontre avec le ministre de la santé sur la plateforme revendicative. Nous avons analysé les réponses du gouvernement par rapport à nos revendications, on a estimé qu’il y a un effort qui a été fait de la part des autorités et du ministère et qu’il n’y a pas plus de nécessité de continuer la lutte, on va attendre de voir l’exécution des engagements » a noté Hamadi Konfé, Secrétaire général de la sous-section SYNTSHA du CHU-YO.

Ces engagements sont relatifs à la sécurité des travailleurs dans l’exercice de leurs professions, l’amélioration des conditions de travail au sein du CHU-YO et l’application de la loi 081/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique aux agents EPE (EPS).

Ainsi, de la recrudescence des agressions dont sont victimes les agents de santé, le SG de la sous-section SYNTSHA de l’hôpital dit avoir appris au cours de la rencontre, que certains agresseurs ont été arrêtés et seraient même incarcérés à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). « Si dès le début c’était comme ça, on allait réduire les risques » a-t-il indiqué, précisant par ailleurs qu’il est prévu de déployer des agents de sécurité au niveau de l’hôpital mais, dit-il : « Le policier n’est pas dans le bureau, ni dans la salle de soin ».

S’agissant des conditions de travail, Hamadi Konfé confie que les autorités ont pris l’engagement d’informer et d’éduquer la population par rapport à la politique de santé du gouvernement, aux difficultés qu’ils ont en matière de formation du personnel, d’équipements et des consommables. ‘’Cela concoure à sensibiliser la population ‘’ a-t-il dit

A entendre le SG de la sous-section SYNTSHA, Il existe des difficultés au point que les agents de santé ne peuvent pas faire convenablement leur travail. Et Hamadi Konfé de poursuivre : ‘’ Quand on parle de gratuité de soins pour la femme enceinte, le praticien est obligé de prescrire une ordonnance pouvant aller de 15 000 à 40 000 francs CFA parce que le kit ne peut pas prendre en charge la patiente mais les malades qui viennent, ne comprennent pas et s’en prennent aux personnel de santé jusqu’à vouloir en venir aux mains ».

Dans cette optique, dénonçant les mauvaises conditions de travail, le SG de la sous-section SYNTSHA a saisi l’opportunité pour convier ses collègues à accomplir consciencieusement leurs missions. « La grande majorité des agents travaillent consciencieusement mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt, il y a des brebis galeuses parmi nous ».

Quant à la loi 081, il a été demandé aux différentes directions des ressources humaines de faire « l’état de tous les travailleurs fonctionnaires qui sont dans les EPE pour établir les actes de reversement, calculer les incidences financières afin que les gens puissent rentrer en possession de leur rendement » a déclaré Hamadi konfé.

De la rencontre initiée par le ministre de la santé, la sous-section SYNTSHA fait un bilan positif. Il en ressort que les différentes parties ont convenu que les « fruits de ces échanges feront l’objet d’un procès-verbal » qui sera signé le lundi 13 février 2017.

Néanmoins, les militants du SYNTSHA disent rester vigilants. « On se donne un délai (3 mois) et si on se rend compte que c’est pour gagner du temps, c’est du dilatoire, ils vont nous retrouver sur leur chemin » a souligné Hamadi Konfé.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 février 2017 à 18:32, par Cheikh En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Bravo pour votre compréhension ! Vous venez de faire la différence, en démontrant qu’un médecin, ce n’est pas n’importe qui. Tout en songeant à vos intérêts, vous avez privilégié ceux de la population et de l’état, en mettant la balle dans le camp des autorités, et cela n’est pas courant dans le paysage actuel. Il appartient donc aux autorités d’être conformes à leurs promesses, sous arbitrage des populations elles-mêmes. Merci encore et bon vent à vous !

  • Le 9 février 2017 à 18:50, par le manitou En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Vivement, que vos revendications soient satisfaites. Les agents de santé il faut le reconnaître, font le maximum. Ils méritent notre respect, même s il y a des brebis galeuses parmi eux

  • Le 9 février 2017 à 19:22, par warzat En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Les avantages accordés sont répercutés sur les impôts qui permettront de les faire. L’imposé le répercute à son tour sur ses produits. Il y a donc une stagnation du niveau de vie pour ceux qui ont bénéficié de ces avantages et une régression du niveau de vie de ceux qui n’en profitent pas. Et ceux qui n’en profitent pas sont plus nombreux et ils commencent à manifester dans les provinces pour réclamer de bonnes routes ; ils tendus, l’aigreur monte progressivement et les agressions par conséquent. Tout ça n’est pas bon signe pour le pays.

  • Le 10 février 2017 à 08:02, par yacou dit yac En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    J’espère que désormais nos ministres se soigneront à Yalgado.

  • Le 10 février 2017 à 08:17, par Militant indigné du SYNTSHA En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Je voudrais attirer l’attention de l’opinion publique sur un sentiment d’indignation qui prévaut actuellement au sein du Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale(SYNTSHA).En effet, de nombreux militants du SYNTSHA se sentent trahis par le secrétaire général de la section syndicale du CHU Yalgado, Amadou Konfé.Sa rencontre nocturne avec le ministre de la santé qui lui a suffi pour démobiliser le sit-in et la grève les 9 et 10 février 2017,semble incompréhensible et très suspecte avec une odeur de compromission et de corruption. En déclarant à la suite de cette rencontre avec le ministre, que le ministère fait des efforts pour des solutions aux doléances du syndicat relève d’une attitude irresponsable et mensongère. Qu’est-ce que le ministre de la santé Smaila Ouédraogo a fait de concret pour satisfaire les préoccupations du personnel de santé et des populations en général ? En dehors du chantage, des règlements de comptes, des nominations régionalistes de complaisance, ce ministre n’a montré aucune capacité de gestion vertueuse des ressources humaines du ministère. Tout le monde sait que le ministre de la santé a atteint un seuil irréversible d’impopularité à cause du conflit partisan qu’il a provoqué à la CAMEG avec des conséquences néfastes comme la rupture persistante de médicaments dans des centres de santé. M.Konfé a osé affirmer qu’il n’a pas abordé ce problème crucial de ruptures de médicaments avec le ministre et il vient ensuite crier dans les médias qu’il y a trop de ruptures qui empêchent l’effectivité de la gratuité des soins aux enfants de moins de 5 ans car, les parents sont obligés de payer parfois les médicaments non disponibles à hauteur de 30.000 FCFA. M.Konfé fait honte au SYNTSHA et en train de céder au jeu malsain du ministre qui cherche à diviser le syndicat et à redorer son image qui, hélas est ternie à jamais. L’attitude de Konfé est contraire à la ligne de conduite générale du SYNTSHA au plan national sous l’égide du premier responsable Pissiyamba Ouédraogo qui est un patriote conséquent et non un opportuniste et affairiste comme Konfé. Le SYNTSHA de Yalgado devra se mobiliser pour mettre fin à la récupération partisane que M.Konfé est en train de faire du syndicat pour ses intérêts personnels.

  • Le 10 février 2017 à 08:25, par lebronze En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Merci à la sous-section SYNTSHA de yalgado pour la compréhension car des vies seront sauvées.mais j’ai un un conseil au gouvernement. pour l’image du pays, je vous conseille vivement de trouver un terrain d’entente ou tous les travailleurs vont trouver leur compte au lieu de résoudre les problème au cas par cas. n’oubliez pas que tous ses agissements sont médiatisés et que les bailleurs de fonds sont également regardant sur la stabilité du pays. une résolution sectorielle ne peut résoudre.

  • Le 10 février 2017 à 08:32, par TANGA En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Entièrement d’accord avec tout le monde que chacun doit montrer son mécontentement. Mais quand il s’agit de vies humaines, il faut réfléchir par deux fois avant de poser des actes.
    A quoi ont servi les morts lors de votre grève ? Eux aussi ont des parent qui travaillent dans des lieux importants pour vous et vos progénitures ; ils peuvent aussi prendre des décisions qui vont vous suivre toute la vie et vous marquer.
    Il vaudrait mieux revoir la loi sur la grève des agents de la santé. D’Autres travailleurs pourrons aller en grève à leurs noms.
    Les ’’grands pays’’ n’ont pas commencé comme cela avec leur droit pour être là où ils sont.
    A ce rythme, les manifestations vont pondre des individus qui enfoncerons le clou à tout agent de santé se présentant avec son problème devant lui, tout en se dérobant (sans que ce ne soit possible de savoir qui a fait quoi) si il n’en existe pas déja.
    Revoyons ensemble nos façons de faire.

  • Le 10 février 2017 à 12:31, par LE JUSTE En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Ils ne nous disent pas que deviennent les agents qui ont fait tomber la femmes du Policier municipal , que deviennet-ils ? Sont-ils en prison ?
    On vous a meme rater !

  • Le 10 février 2017 à 15:52, par Agent de santé En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Les points de revendication du Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale(SYNTSHA) dans le cadre de leur grève suspendue du 10 février 2017 relèvent essentiellement des promesses non tenues du ministre de la santé Smaila Ouédraogo. La question des Etablissements Publics de Santé(EPS) et autres doléances sont toutes des points pour lesquelles le ministre avait promis des solutions en 2016.Il n’a pas respecté ses engagements et pire, il tente de diviser le SYNTSHA. L’une des préoccupations repose sur le conflit que crée le ministre entre le CHU Yalgado et l’hôpital de Bogodogo. Sous les deux ministres qui ont précédé Smaila Ouédraogo, en l’occurrence Léné Sebgo et Amédée Prosper Guiguimdé,le gouvernement avait admis que l’hôpital de district de Bogodogo soit aménagé pour servir d’un second pôle du CHU Yalgado pour désengorger cet hôpital historique de référence et permettre sa reconstruction et sa modernisation. C’est ainsi que des équipements à coups de milliards ont été acquis pour une répartition entre Yalgado et son pool de Bogodogo. Une partie des services médicaux spécialisés de Yalgado devait être transférée à Bogodogo.Mais le fougueux ministre Smaila Ouédraogo fait fi de tout cela et a monopolisé le matériel acquis pour Bogodogo, délaissant ainsi Yalgado. Entre nous praticiens de la santé, nous disons que cette attitude anarchiste du ministre de la santé vise à déshabiller X pour habiller Y sur fond d’animosité et de règlements de comptes car, le ministre a une haine viscérale contre le SYNTSHA et certains de ses militants actifs. Il tente même d’affecter certains personnels de santé de Yalgado à Bogodogo sur la base d’affinités politiques, régionalistes et de ses clubs d’amis. Tous ces faits anormaux de gestion chaotique du ministère de la santé se déroulent dans un silence incompréhensible du Président du Faso et du Premier Ministre comme si les autorités ne prennent pas soin d’examiner les situations dans leur réalité. En 2016, les ministères de la santé et des Finances ont été constamment en ébullition du fait d’un certain pilotage à vue et d’un autoritarisme désuet de leurs premiers responsables. La situation perdure en ce début 2017.On ne doit pas continuer à hypothéquer le développement du pays par la faute de gens qui ne savent pas diriger un département ministériel.

  • Le 10 février 2017 à 17:25, par Agir En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Cela fait mal au cœur de voir comment nos malades sont delaissés a leur sort dans les différents services de l hôpital.Nos autorités doivent aller voir dans quelles conditions de delabrement des lits de matériel de travail,des locaux se trouvent notre hôpital Yalgado.Les urgences chirurgicales, viscérales et médicales sont dans des conditions que je n ose meme pas qualifier.J ai honte.

  • Le 10 février 2017 à 19:14, par Gués se néeré En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Que dit le syndicat face aux raquettes des agents de santé ? Face à l’incompétence de certains qui à fait des victimes ?

    • Le 11 février 2017 à 19:49, par militant En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

      merci gués ne néeré. Effectivement les agents racketteurs,qui prescrivent des produits qui n,’ont rie a voir avec nos maladies juste pour vendre les produits des délégués médicaux qui les graissent, qui volent les réactifs et autres intrants,qui font des examens retirent l’argent de ces malades souvent bien plus que le tarifs normal.
      Ces suffisants sages femmes,accoucheuses qui maltraitent et rackettent nos malades.
      QUE DIT LE SYNSHA ?
      nous en avons marrede couvrir des charognards.

  • Le 11 février 2017 à 12:59, par Sidzabda En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Vivement que les violences dans nos hôpitaux prennent fin. Effort est aussi demandé de la part de nos agents de santé d’être plus courtois et respectueux envers les usagers de nos centres de santé ; Surtout qu’ils luttent contre le raketage des malades que s’adonnent certains agents et qu’ils prennent souvent le temps d’expliquer ; ils aura un regard positif de la population sur eux

  • Le 11 février 2017 à 18:33, par Sage femme En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    La direction générale du CHU Yalgado a crée d’énormes conditions d’accueil pour les accompagnants des malades à tel point que d’aucuns ont estimé que certains accompagnants ingrats risquent d’abuser de ces conditions pour vouloir être plus royalistes que le roi. En effet, courant 2012 suite aux travaux d’extension et de rénovation des urgences médicales avec une bonne climatisation, la direction générale a crée vers l’entrée de ces urgences un hall avec des places assises pour les accompagnants. Il en été de même par la suite pour les urgences traumatologiques. Des partenaires et bonnes volontés comme le PDG d’Abdoul Services ont également contribué en 2016 pour une extension de l’espace d’accompagnants des urgences médicales avec aussi divers dons de matériels(matelas, couveuses …).Le Port Autonome de Cotonou dans son appui au CHU Yalgado ,a entre autres faits ,apporté une aide pour l’aménagement de l’espace des accompagnants de la neurologie. La plupart des espaces réservés aux accompagnants bénéficient en plus de places assises, d’écrans téléviseurs pour permettre aux accompagnants de suivre l’actualité et réduire un peu leur stress. Souvent, la grande présence d’accompagnants en nombre pléthorique auprès des malades les empêche d’avoir un repos nécessaire au bon état de leur santé. C’est pourquoi, la direction de Yalgado a instauré des badges pour les accompagnants pour qu’ils ne soient pas à plus de 2 personnes par malade. Il s’agit là d’une règlementation hospitalière dont le strict respect est nécessaire pour de meilleures conditions de soins aux malades. A l’hôpital Blaise Compaoré, c’est le personnel de santé qui reste au chevet des malades et les accompagnants se tiennent très à distance. Par conséquent, les accompagnants et visiteurs des malades à Yalgado ne doivent pas abuser des bonnes conditions d’accueil qui leur sont offertes pour faire des chantages au personnel de santé qui suivent des normes médicales pour l’administration des soins à des intervalles de temps précis.Face aux multiples cas de violences verbales et physiques dont sont souvent victimes les agents de santé dans plusieurs centres de santé du pays, il convient que les syndicats exigent davantage dans leurs revendications, des conditions de sécurité pour le travailleurs de la santé. Le ministère de la santé devrait déterminer les sanctions auxquelles s’exposent les coupables d’agressions morales et physiques contre les agents de santé afin que force reste à la loi.

  • Le 11 février 2017 à 19:06, par Pyramide sanitaire En réponse à : Grève des agents de santé : ’’Il n’y a plus de nécessité à continuer la lutte’’

    Les CHU Sanou Souro de Bobo et Yalgado de Ouaga,sont 2 hôpitaux de référence au plan national. On doit évacuer dans ces hôpitaux des malades dont les soins dépassent les compétences des CSPS et CMA. De même, les cas de grossesse à risques avec des femmes souffrant de pathologie délicate peuvent être transférés dans les maternités de ces 2 hôpitaux. Cependant, les femmes qui ont un suivi normal sans risque de leurs grossesses peuvent faire leurs accouchements dans des CSPS ou CMA dans les périphéries des villes de Bobo et Ouaga. Les hommes et les femmes doivent faire l’effort de comprendre ainsi la pyramide sanitaire du Burkina pour éviter de causer trop d’affluence inutile dans les CHU de Bobo et Ouaga. Les responsables des services de santé devraient aussi assurer la maintenance régulière de leurs groupes électrogènes dans les CMA pour sécuriser les interventions chirurgicales en cas de coupure d’électricité. Pour ce faire, il conviendrait que des mesures de souplesse et de célérité soient accordées aux services de santé pour les dépenses d’entretien et de fonctionnement des équipements médicaux. Ce sont là de vrais problèmes à résoudre pour un meilleur fonctionnement de nos services de santé. Il ne s’agit pas d’occulter ces problèmes objectifs pour viser des règlements de comptes entre personnes car, il faut éviter de causer des encombrements inutiles des hôpitaux qui ont des capacités limitées de place. Les autorités sont bien au courant de ces réalités et la solution réside à la mise à disposition des moyens financiers et matériels nécessaires aux hôpitaux. De même, les problèmes de reins sont devenus une affaire de santé publique qui mérite beaucoup de moyens. La direction générale du CHU Yalgado a fourni de gros efforts pour faire passer le nombre de générateurs pour la dialyse de la dizaine à la vingtaine courant 2013/2014.Compte tenu du cout élevé d’un générateur et ses accessoires qui avoisine la vingtaine de millions de FCFA, l’appui de bonnes volontés au CHU Yalgado qui est le seul centre d’hémodialyse pour le traitement des maladies rénales au Burkina sera très utile.

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