LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “La prudence et l’amour ne sont pas faits l’un pour l’autre : à mesure que l’amour croit, la prudence diminue. ” François de La Rochefoucauld

Ministère de l’Administration territoriale : L’heure de l’introspection et des projections !

Publié le vendredi 27 janvier 2017 à 23h25min

PARTAGER :                          
Ministère de l’Administration territoriale : L’heure de l’introspection et des projections !

« Mise en place du budget programme : quelles stratégies pour relever les défis sécuritaires et assurer une gestion rationnelle des ressources humaines ? ». C’est autour de ce thème que le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI) a tenu son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2017. Cette activité institutionnelle qui s’est déroulée à Ouagadougou ce vendredi, 27 janvier 2017, s’est voulue un cadre de bilan et de projections entre responsables des segments du ministère.

« Ce premier CASEM de l’année 2017 sera sans doute l’opportunité pour notre département de poser les bases d’une véritable révolution dans nos domaines d’intervention prioritaires à savoir la sécurité intérieure, la décentralisation et l’administration du territoire. C’est un tournant décisif qui se justifie avec la mise en œuvre, au plan national, du budget programme 2017-2019, principe de gestion axé sur les résultats qui boostera inéluctablement le développement économique et social de notre pays », a campé le ministre, Simon Compaoré.

Par ce rendez-vous, précise-t-il, il s’agit de « mieux s’outiller » pour gérer le budget-programme, une nouvelle façon de gérer le budget, « un budget objectif » et d’échanger des informations pour être sur une longueur d’onde. Plusieurs communications ont été identifiées sur les différents domaines de compétences du ministère.

A l’en croire, au cours de l’année 2016, de nombreux défis ont été relevés au regard des résultats atteints et ce, malgré les contraintes financières et le contexte sécuritaire défavorable. Entre autres « résultats les plus significatifs » enregistrés dans le domaine de l’administration du territoire, on note
l’organisation réussie du 11 décembre 2016 à Kaya, l’adoption de textes juridiques pour améliorer et professionnaliser davantage la fonction de chef de circonscription administrative, l’opérationnalisation de l’observatoire national des faits religieux,
l’organisation réussie du hadj 2016.

Sur le plan de la sécurité, le ministre énumère la sécurisation de plusieurs manifestations à caractère national et international (commémoration du 11 décembre 2016 à Kaya, SIAO, Tour du Faso, SNC…), l’adoption du décret portant définition des modalités de participation des populations à la mise en œuvre de la police de proximité, le renforcement de la lutte contre le terrorisme par des actions multiples.

En matière de protection civile, Simon Compaoré et ses collaborateurs se félicitent de la construction et l’équipement d’une caserne fonctionnelle de sapeurs-pompiers à Kaya. Il en est de même des mesures sécuritaires prises face au contexte global de menace. « Aucun pays ne peut amorcer un véritable développement sans un climat de sérénité et de paix favorables aux investissements », souligne-t-il.

Toutefois, s’incline le ministre, l’année 2016 a été émaillée par des attaques terroristes sur le territoire national qui ont mis à rude épreuve les forces de défense et de sécurité. « Il convient, pour notre part, de dégager toutes les pistes de solutions pour réduire l’insécurité de façon considérable et cela n’est possible que par le renforcement de moyens matériels, la gestion rationnelle des hommes et des femmes qui animent la vie du ministère, à travers une programmation judicieuse conformément au budget programme », projette Simon Compaoré.

Le CASEM se présente donc comme un cadre de réflexion sur les problématiques liées à la sécurité et à la gestion rationnelle des ressources humaines dans le contexte de mise œuvre du budget-programme, passer en revue tous les programmes du ministère et faire des recommandations à même d’améliorer les actions à court, moyen et long terme.

« C’est le lieu pour moi ici d’interpeler les responsables de services, les chefs de circonscription administrative et les forces de sécurité, à redoubler de vigilance, à faire preuve de professionnalisme et à privilégier le dialogue avec les partenaires sociaux à tous les niveaux. C’est dans cette dynamique que nous bâtirons une société de paix, gage de développement durable », a exhorté le premier responsable du MATDSI.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Dr Ablassé Ouédraogo est libre