LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

« Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

Publié le lundi 9 janvier 2017 à 13h30min

PARTAGER :                          
« Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

L’Assemblée nationale a sacrifié à la tradition. Elle a organisé la cérémonie officielle de présentation de vœux du nouvel an, le 06 janvier 2017 au sein du parlement. Ce fut l’occasion de dresser le bilan de la première année de la 7e législature. Mais également pour le président du parlement de pointer du doigt le danger qui guette le renouveau démocratique dans notre pays. Il cite, entre autres, l’immixtion d’organisations non représentatives dans la vie politique. Mieux, il met en garde contre les organisations qui viendraient à se substituer aux partis politiques.

Trois allocutions ont marqué cette cérémonie de présentation de vœux des députés et du personnel administratif parlementaire au président de l’Assemblée nationale et sa famille. D’abord, c’est la secrétaire générale du parlement, au nom du personnel administratif qui a ouvert le bal des interventions. Pour Emma Zobilma/Mantoro, cette première année de la 7e législature a enregistré des actions d’envergure en termes de renforcement de capacités du personnel. Mieux, dix agents contre trois initialement prévus ont reçu des distinctions honorifiques.

Après avoir salué la disponibilité du premier responsable du parlement, elle a égrené les attentes du personnel. Il s’agit, entre autres de l’extension de l’assurance maladie aux familles du personnel administratif et de la formation qualifiante au profit du personnel…Puis, elle a exhorté ses collègues à davantage de solidarité et de loyauté dans leurs tâches quotidiennes.

« Il est inadmissible que les députés soient traités comme des parias »

Puis, c’est au tour de Bénéwendé Sankara, 1er vice-président de l’Assemblée nationale de prendre la parole au nom des honorables députés. Lui aussi reconnait qu’un travail gigantesque a été accompli au cours des douze derniers mois. Toute chose qui a permis d’aboutir à des résultats éloquents, et ce, malgré les sacrifices consentis. Ces sacrifices ont pour noms renonciation au prêt véhicule, rabattement de 19% des émoluments entrainant une économie de plus de 425 millions de francs CFA sur le budget du Parlement.

Il a cependant regretté le « devoir d’ingratitude dont sont victimes des députés ». C’est pourquoi, il a estimé que les députés ont besoin d’être mieux protégés d’où la nécessité de relire le statut du député. « Il est inadmissible que les députés soient traités comme des parias ou des ripoux », a confié Bénéwendé Sankara.

Dans son allocution réponse aux deux interventions à lui adressées, salifou Diallo a d’abord réitéré ses « sincères vœux de santé, de paix, de concorde et de succès dans vos diverses initiatives ». Puis, il a situé le contexte dans lequel la 7e législature est née. « Malgré la diversité de nos opinions, nous avons davantage travaillé dans un esprit consensuel, ne prenant en compte que le seul intérêt de nos mandants. En privilégiant le consensus, les députés de la 7e législature, malgré un contexte défavorable ont à leur actif un bilan qui force l’admiration », a précisé Salifou Diallo.

Un bilan qui force l’admiration

La première année de la présente législature affiches les résultats suivants : 39 lois votées, 25 résolutions, 27 questions orales avec débat, 22 questions orales sans débat, 52 questions écrites, 04 questions d’actualité. Ce, au cours de deux sessions ordinaires, une session extraordinaire et une session spéciale dite inaugurale. A cela, s’ajoute la mise en place de deux commissions d’enquête parlementaire, l’une sur le foncier urbain et l’autre sur la gestion des titres miniers. Sans oublier l’adoption du plan stratégique de l’Assemblée nationale 2016-2020, un plan qui porte la vision, l’ambition pour la représentation nationale à l’horizon 2020.

« Ce tour d’horizon n’a pas été fait pour s’auto-satisfaire, mais pour mieux mesurer l’ampleur de la tâche qui reste à accomplir », précise le président du parlement. Mais, « Je ne serai pas juste, ni objectif si je ne relevais pas à votre intention que nous avons pu bénéficier de l’appui précieux d’une administration parlementaire disponible et dévouée », a-t-il ajoutée.

Ensuite, au nom de l’ensemble des députés et du personnel administratif, Salifou Diallo a pris l’engagement de toujours œuvrer à l’enracinement et au renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie, la promotion de la bonne gouvernance. « Il demeure cependant un danger qui guette le renouveau démocratique en cours dans notre pays », prévient-il. Dans ce cadre, tout en reconnaissant l’existence d’une opinion publique forte comme un signe de vitalité de la démocratie, il met en garde contre la confusion et l’amalgame des rôles. « Ce serait un danger pour la démocratie que des organisations non représentatives en viennent à se substituer aux partis politiques qui sont les seuls habilités de par la constitution à animer la vie politique et gérer le pouvoir d’Etat », a-t-il lancé.

« Faisons attention à ne pas gouverner avec les humeurs d’officines obscures »

Ainsi, tout en soutenant les organisations qui assurent leurs missions de veille et d’alerte, il récuse celles qui outrepassent leurs missions pour emprunter les sentiers de la politique politicienne.« Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas, car elle est en peine à chaque fois que pour contenter les désidératas d’une minorité d’activistes, nous nous débarrassons à bon compte de la légalité. Faisons attention à ne pas gouverner avec les humeurs d’officines obscures en lieu et place des lois et des institutions légales et légitimes », a-t-il prévenu.

L’année 2017 sera décisive pour la vie de notre institution. Et, le parlement est appelé à prendre en compte les exigences du renouveau démocratique en cours dans notre pays depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. De ce fait, le président du parlement burkinabè a invité ses collaborateurs à plus d’engagement et de détermination dans l’accomplissement de leurs missions. Il les a également appelés à se départir de tout esprit sectaire.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Portfolio

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 9 janvier 2017 à 13:52, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    1. Merci pour ces mises eau point. Une certaine opinion publique, d’ailleurs immature, en fait trop sur l’affaire des tablettes, l’affaire du million. C’est bien cette veille mais qu’elle se fasse dans un apprentissage objectif de la democratie et non dans la bigoterie intellectuelle.
    2. D’ailleurs je dis à Salif Diallo que je respecte son choix de s’excuser pour ses propos dit "non-politiquement incorrects". Mais je voudrais lui dire que je suis contre. Salif Diallo, vous ne devriez pas presenter vos excuses pour cette expression. Pour moi, cet ecart fait partie de la diversité et on ne peut pas reduire les personnalités de chaque citoyen à faire le culte de la conformité. L’opinion publique n’est pas un ange à fortiori un Dieu qu’il faut contenter. Cet ecart est normal et fait partie de la manifestation de la diversité des personnes. C’est pour ça qu’au debut, j’ai aimé Sarkozy même si après ...
    3. Par contre, si l’AN est coupable ou fautive dans cette affaire des tablettes,j’aurais felicité des excuses. Mais si l’AN ne se reproche de rien dans cette affaire, une excuse sur un ecart verbal, politiquement incorrect n’est pas pertinent. Il faut que vive la diversité et la liberté de conscience. Si cela etait des propos à l’encontre d’une minorité sociale, de personnes vulnerables, ..., j’aurais accepté l’excuse de Salif Diallo.
    4. Cette affaire du million, est legal ou illegal ? J’ai toujours été du coté d’un certain populisme (affaire ministre Guigemdé, Affaire Sagnon, ...) mais loin de ce tout dernier populisme qui confond la legalité et la legitimité. La loi n’est-elle pas la loi en attendant une abrogation ?

    A bas Dieu et vive l’universalité d’esprit.

    • Le 10 janvier 2017 à 10:14, par ZAK En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

      Vous qui êtes si mature, vous n’avez rien tirer comme enseignement de la chute de Blaise Compaoré, à l’instar de Salif Diallo qui croit pouvoir ruser indéfiniment avec le peuple. C’est ce même verbiage et cette arrogance qui a conduit le regime CDP à sa perte.
      Vive Dieu ! A bas le narcissisme et le déracinement !

  • Le 9 janvier 2017 à 14:31, par Peuple insurgé En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Si vous parlez des OSC, elles sont dans leur rôle de veille. Car on n’a pas oublié les antécédents ! D’ailleurs vous ne disiez pas la même chose quand ces OSC ont été le fer de lance de la chute de Blaise Compaoré.

  • Le 9 janvier 2017 à 14:37, par nak En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    le président doit faire attention à ses propos et doit prendre en compte les observations pertinentes des mouvements car ce ne sont pas les partis politiques qui ont fait partir blaise ce sont les OSC. Donc fais attention.

  • Le 9 janvier 2017 à 14:39, par Harouna En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Mr Salifou Diallo, c ’est vous et votre MPP qui tirez la democratie par le bas . C’est vous qui la maltraitez. Depuis octobre 2014, la democratie est finie dans notre pays. Et pourtant c’ est grâce à elle que vous êtes au pouvoir. La liberté d’ expression a disparu. Les journalistes sont menacés de mort. C’ est le cas d’ Ali Mamadou Compaoré qui dépeint vos tares dur BF1. Donc c’ est au peuple de vous dire de ne pas tirer la démocratie par le bas.

  • Le 9 janvier 2017 à 15:18, par 1 Burkina en avant En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Félicitation !!!!mais il reste beaucoup à faire nous savez belle et bien que nous sortons d’1e insurrection populaire dc vos faits et actes doivent être l’éthique de vos prises de décisions qui seront considérables aux yeux du peuple puisque vous n’êtes pas à l’assemblée par vous même mais c’est le peuple qui vous a amené à l’assemblée nationale,dc il y a des comptes à rendre au peuple . faisons en sorte que notre assemblée soit une assemblée nationale forte fondée sur de bases institutionnelles reflétant digne à la nation burkinbé.mes chers députés faison en sorte également que vos regards soient positifs pour 1 Burkina en avant.L Burkina les amis et les partenaires du Burkina suivent de près et de loin l’itinéraire de la gouvernance au BF puisqu’il n’interdit pas de prendre surveillance même si on est loin.Mes très chers députés le peuple burkinbé attend de vous dans 1 sens positif pour qu’on lutter contre la pauvreté au BF.Que Dieu nous assiste !!!

  • Le 9 janvier 2017 à 15:20, par Zangoté En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    « Faisons attention à ne pas gouverner avec les humeurs d’officines obscures »
    Sacré Dr DIALLO Salifou ! Qui est le maître à penser de ces officines obscures ? Maintenant que vous êtes au perchoir, vous pensez qu’il y a des humeurs d’officines et pire vos mises en garde sont adressées à l’exécutif qui gouverne ! Est-ce à dire que vous craignez qu’il y ait des niais au niveau de l’exécutif ? Une chose est sûr, même devenu savant, un chat reste un chat. Si Dr. DIALLO veut mon avis, qu’il aille à mille fois à la Mecque, je ne verrai jamais en lui un ange.
    Bref de quoi je me mêle même ? S’ils veulent, ils n’ont qu’à se manger et ainsi nous aurons tous la paix.

  • Le 9 janvier 2017 à 15:23, par Fasobiiga En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Hum !!! Bénéwendé !!! l’homme n’est rein. Lisez plutôt celui qui dit incarner l’idéal sankariste. Pitoyable !

  • Le 9 janvier 2017 à 15:54, par 1 Burkina en avant En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Félicitation !!!!mais il reste beaucoup à faire nous savez belle et bien que nous sortons d’1e insurrection populaire dc vos faits et actes doivent être l’éthique de vos prises de décisions qui seront considérables aux yeux du peuple puisque vous n’êtes pas à l’assemblée par vous même mais c’est le peuple qui vous a amené à l’assemblée nationale,dc il y a des comptes à rendre au peuple . faisons en sorte que notre assemblée soit une assemblée nationale forte fondée sur de bases institutionnelles reflétant digne à la nation burkinbé.mes chers députés faison en sorte également que vos regards soient positifs pour 1 Burkina en avant.L Burkina les amis et les partenaires du Burkina suivent de près et de loin l’itinéraire de la gouvernance au BF puisqu’il n’interdit pas de prendre surveillance même si on est loin.Mes très chers députés le peuple burkinbé attend de vous dans 1 sens positif pour qu’on lutter contre la pauvreté au BF.Que Dieu nous assiste !!!

  • Le 9 janvier 2017 à 15:59, par Cheikh En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Liberté d’opinion oui ! Mais dérapages verbaux tels que" parias" ou " ripoux" mal employé par les Compaoré Ali sur les plateaux de la télévision, non !
    Chers compatriotes et observateurs, OSC, Journalistes, Internautes, Citoyens lamda ! Si nous voulons vraiment rester dans la droite ligne, veillons plutôt à critiquer les idées et les événements, et non les personnalités, comme se plaisent à le faire tendancieusement Ali Compaoré, Safiatou Lopez, Hervé Kam, Belem Amadé, LINGANI Issiaka, CDF, Aminata RACHOW et autres. C’est par ignorance qu’ils le font, car çà ne se passe point comme çà dans les autres pays africains. On peut bel et bien obtenir des points, sur le tableau des champions de la libre expression, sans en arriver là.
    De toutes les manières chers députés c’est vous qui gouvernez, donc à vous de trouver les bonnes mesures de cadrage, pour arrêter ce massacre !

  • Le 9 janvier 2017 à 17:50, par ideés2017 En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Honorable SD, notre démocratie est deja en bas parce que les meilleurs dans ce system sont les champions en intrigues et non ceux qui ont les bonne idées. C’est ceux qui sont haut qui doivent donner l’exemple. Parlant des OSC il faut arreter cette hypocrisie collective : les OSC ont pion sur rue seulement du fait de l’echec des politiciens. 90% des OSC sont l oeuvre de politiciens qui s en servent contre leurs adversaires. Les OSC comme le BC, le CAR et autres se sont retrouvés en premier ligne de l’insurrections ( et des les ratés qui ont suivi) parce que les acteurs politiques ont échoués a trouver une issue pacifique entre eux. Donc si il y a un loup dans la bergerie ce sont les politiciens qui l’ont entrer. On ne vous a pas entendu quand les OSC dans l’euphorie de l’insurrection ont fait passé des lois pro exclusion pour vous assurer la transmission du pouvoir. Pour le cas de Hervé et Safiatou, personnellement je pense que cela ne mérite pas une seconde a y être consacré. Tout simplement parce que ces deux la ont voté en toute âme et conscience pour le parti de Salif Diallo donc ils sont entièrement comparable des agissements de ce dernier.Je ne vais me laisser avoir par l aguement selon lequel Roch serai bien et que c est salif qui est mauvais. C est dans ca Blaise nous a niqué pendant 30 ans. Moi on me la fait pas deux fois.

  • Le 9 janvier 2017 à 18:41, par Moi aussi En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    « …de la formation qualifiante au profit du personnel… ».
    Éclairez-moi bonnes gens. Cela veut dire que ledit personnel a été recruté pour un travail pour lequel ils ne sont pas qualifiés ?
    « … aux partis politiques qui sont les seuls habilités de par la constitution à animer la vie politique et gérer le pouvoir d’Etat ».
    Si c’est le cas, il faut vite revoir cette loi car, gérer le pouvoir d’Etat non !, mais animer la vie politique, je pense que OUI ! et plutôt deux fois qu’une, M. le Président.

  • Le 9 janvier 2017 à 21:23, par "LE VIEUX" En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    POUR BENEWINDÉ SANKARA, LES SACRIFICES CONSENTIS PAR LES DEPUTES SONT :
    ▶ LE RENONCEMENT DES PRETS AUTOMOBILES ;
    ▶ L’ABATTEMENT DE 19% DES EMOLUMENTS.
    RIEN QUE LES INTERETS MATERIELS CONSTITUENT POUR LUI LES SEULS SACRIFICES. LE MATERIEL, SI TU NOUS TIENS ! CE BONHOMME A ENTERRÉ SON SANKARISME ET THOMAS SANKARA VA SE RETOURNER MILLE FOIS DANS SA TOMBE.
    J’INVITE JEAN.HUBERT BASIE, MAMADOU KABRE ET LES AUTRES A MAINTENIR LE CAP DU SANKARISME CAR CERTAINS ONT PREFERÉ SOUPER AVEC LES BENEFICIAIRES DES EVENEMENTS DU 15 OCTOBRE 1987.

  • Le 9 janvier 2017 à 23:01, par BONZI En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Les députés commencent apparemment à faire l’apprentissage de la démocratie. Le peuple qui consent l’impôt a bien son mot à dire quant à la gestion de son quotidien. Si on n’est pas prêt à satisfaire à ce devoir de redévabilité envers le peuple, rien ne nous oblige à briguer un mandat électif. Messieurs les députés, souffrez la critique car c’est aussi cela la démocratie.

  • Le 9 janvier 2017 à 23:37, par Amadoum En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    De quel sacrifice parle Me Sankara ?
    En quoi la reduction de 19% des emoluments des deputes est-il un sacrifice. Si c’est la somme de 425 millions qui constitue le sacrifice, peut etre c’est celui du peuple et non des deputes. Ce pourcentage ne doit pas etre jete au publique sans contexte. Quel est le montant initial de l’emolument de chaque depute ? Ma calculatrice est prete !

    Quant au pret vehicule, voice une pratique malsaine dont l’origine et le bien fonde ne sont pas sus. Si vos predecesseurs l’ont utilisee, ne pensez-vous pas qu’il est grand temps pour vous de vous assagir et l’arreter ? A quoi servent les banques ? Une pratique a bannir, surtout que les caisses sont vides.

    Et si vous pensez que demander a tous les fils du pays, les deputes aussi, de serrer leur ceinture est une ingratitude, cedez votre place a votre suppleant.

  • Le 10 janvier 2017 à 09:30, par OCy En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Ces députés ne sont pas des anges ni des divins, ils sont des hommes faillibles. Je pense vraiment que certains abusent avec le problème des tablettes et des 1 million. Pour le problème des tablettes si un parmi les députés (de l’opposition ou de la mouvance) avait vu le problème, ça serait différent. Pour le problème des 1 million, est-il légal ou illégal. Concernant la légitimité, la situation que le pays traverse, j’avais posté sur le faso.net en réaction de l’article sur la commémoration du 08 Mars en disant qu’il fallait annuler ou réviser certaines lois (ou textes) du régime déchu de B. C et des amateurs de la transition. J’ai reçu des réactions des gens qui pensent d’abord à eux et ensuite au pays (parmi les derniers de la planète). Les députés ont au moins renoncé à 425 millions/ans par rapport au 127 millions distribués en fin d’année. Combien de dizaines de milliards nous couterons par an la loi 081 qui fait de tous les agents de l’Etat des fonctionnaires en les payants comme des contractuels et les décrets d’application des magistrats ?. Je pense plutôt que des gens ont de la jalousie et de la haine envers les hommes politiques. On profite de la liberté d’expression pour faire son petit numéro. A cette allure, je préfère l’état d’exception et pourquoi pas la dictature à cette pagaille où chacun se croit éclairé ou prophète.

  • Le 10 janvier 2017 à 10:39, par Kooswende songré nzaan néy suitane touma En réponse à : « Faisons attention pour ne pas tirer la démocratie vers le bas », prévient Salifou Diallo

    Ceux qui vont tirer la démocratie en bas, c’est bien vous le ,législatif, c’est encore vous l’exécutif et c’est encore vous le judiciaire car on constate que malgré la séparation de pouvoir, la justice reste sous le poids de ces hommes politiques avides de pouvoir, d’argent.

    Quand un pauvre citoyen donne son opinion contraire à la vôtre, c’est un de l’opposition et surtout un du CDP ou carrément un aigri . C’est parce que nos dirigeants ne donnent pas toujours le bon exemple que les citoyens dénoncent ces comportements.

    Travaillez honnêtement pour le peuple, non seulement le peuple vous le rendra mais surtout le Bon Dieu, le tout puissant et notre créateur vous protègera de tout ce qui est intrigue et mauvaise foi contre vous.
    C’est vous au contraire qui devez montrer votre bonne foi car vous avez été acteurs centraux durant le long règne de Blaise COMPAORE, Dieu en le jugeant, vous jugera aussi. Montrez votre ferme volonté du changement et de mieux faire et le peuple vous croit et vous suit. Ne soyez pas hautains. Dieu aime les personnes humbles et qui se font petits malgré leur grandeur. Moi qui suis chrétien, je sais une chose les premiers sur cette terre seront les derniers au ciel.
    Sachez qu’il sera plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille plus difficile à un riche de rentrer dans le ciel. Moi je doute de la bonne foi de tous ceux qui ont compté des milliards sur le dos de leur peuple et je dis qu’ils ont du chemin à se faire pardonner par Dieu, il leur faut plus d’effort qu’un pauvre. Pour cela Messieurs les milliardaires votre bonne foi ne dépasse celle du peuple abusé, brimé et parfois malmené.
    Laissez donc les OSC faire leur travail de veille, ne vous préoccupez pas si vous êtes sur le droit chemin, elles n’arriveront pas à vous tirer en bas mais si vous jouez au jeu de cache-cache et de faux dirigeants alors ne soyez pas surpris. Faites tout pour que le ciel ne tombe pas sur vous comme il est tombé sur votre mentor les 30 et 31octobre 2014.
    D’ailleurs les mossis ne disent-ils pas "Ni Kouda Zota Gougou"

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique