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Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

Publié le samedi 7 janvier 2017 à 01h05min

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Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

Ceci est une déclaration du service de communication du Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB).

Dans une lettre d’information publiée dans les colonnes du portail Lefaso.net, les étudiants burkinabè vivant au Maroc informaient de la tenue d’un sit-in dans les locaux de l’Ambassade du Burkina Faso à Rabat au Maroc à compter du 5 janvier 2017 pour réclamer le « virement » de leur complément de bourse couvrant la période d’octobre 2016 à janvier 2017.

De manière générale, le traitement des allocations d’étudiants vivant hors du pays se fait trimestriellement. Ces allocations sont payées tantôt à bonne date, tantôt en retard, selon la disponibilité des fonds.

Pour le cas du Maroc, le paiement des compléments de bourses pour la période citée n’est pas encore effectif, bien que le CIOSPB ait demandé au Trésor d’effectuer le virement le 21 novembre 2016. En raison de diverses contraintes, le Trésor a effectué le virement des bourses d’octobre à décembre 2016, le 20 décembre 2016 par la BCEAO - Burkina Faso. Seulement, la procédure de virement fait intervenir plusieurs institutions comme le Trésor public du Burkina Faso, la BCEAO, la Banque centrale marocaine et la Banque commerciale où est domicilié le compte de notre Représentation diplomatique.

Le Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB) déplore cette situation dont les sources remontent aux dotations budgétaires insuffisantes. Il présente par ailleurs ses excuses aux étudiants concernés pour les désagréments et les rassure de sa constante disponibilité à les accompagner dans leurs études.

Avec l’accompagnement du Ministère en charge des Finances, le CIOSPB s’engage à travailler de sorte à ce que les bourses soient payées à bonne date à tous les étudiants où qu’ils se trouvent. Enfin, le CIOSPB encourage les étudiants à privilégier le dialogue et les invite à reprendre les cours en attendant l’arrivée effective des fonds qui ne saurait tarder.

Le Chargé de Communication du CIOSPB

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Vos commentaires

  • Le 6 janvier 2017 à 13:20, par #BlackBird En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    C’est parce que vous n’avez pas de cœurs que ce genres de situations peuvent arriver. Il y’a bel et bien de l’argent dans ce pays. Seulement il est utilisé pour faire du n’importe quoi.

  • Le 6 janvier 2017 à 14:02, par ZONGO En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    Si le contenu de ce communiqué est véridique, il aurait fallu qu’il y’ai une bonne communication avec les étudiants et on n’en serait pas là ! Vous dites que les fonds doivent être payés trimestriellement et qu’est-ce que vous empêche de produire un communiqué à l’adresse des étudiants s’il y’a des difficultés quelques à la date "normale" de paiement au lieu de rester sans mot dire.

  • Le 6 janvier 2017 à 14:05, par etudiant au Maroc En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    Mr le directeur du CIOSPB just une question ok . essayer de vous imaginez 4 mois sans salaire ?? et que on vous dit que non on va régler votre situation soyez patient !!
    Vraiment c’est pas sérieux là on appelle ça de l’irresponsabilité ,il a fallu que les étutiants grève pour que vous commencez à prendre des mesures ??

  • Le 6 janvier 2017 à 14:22, par Alain zongo En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    Il ya de l,inconscience quelque part.Pourquoi attendre le 21 Novembre pour demander au trésor de virer des bourses devant couvrir le mois d’Octobre ? La demande devait être faite en Septembre. Dans tous les cas les responsables du Ciosp savent le circuit que prendra le virement et sa durée. Il faut donc tenir compte de ce délai et demander le virement e conséquence.C’est si simple.

  • Le 6 janvier 2017 à 14:31, par TANGA En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    C’est bon et RESPONSABLE quand on reconnait les insuffisances.
    Pourvu que des mesures soient prisent pour que ça ne soit plus le cas

  • Le 6 janvier 2017 à 14:58, par Poko (la vraie) En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    "Pour le cas du Maroc, le paiement des compléments de bourses pour la période citée n’est pas encore effectif, bien que le CIOSPB ait demandé au Trésor d’effectuer le virement le 21 novembre 2016". Ce communiqué publié par le CIOSPB ne devait pas mentionner cette phrase car elle contredit ouvertement et à la face du monde, les propos du Chef de l’Etat sur Twitter. Roch Marc a affirmé que "le virement est fait".

    L’initiative d’une communication instantanée avec le peuple a ses avantages et beaucoup d’inconvénients et les RSS l’apprennent à leurs dépens. Dans le contexte actuel de laxisme et d’affairisme généralisé dans lequel l’administration publique est plongée les agents ne disent plus la vérité sur l’état d’avancement des dossiers à eux confiés. Même le contenu du présent communiqué doit être vérifié.

    Les services du CIOSPB ne devaient plus communiquer directement sur le sujet sans ce référer à la hiérarchie qui a transmis (Ministre ou Président) elle-même l’information à l’opinion nationale. En voulant bien faire pour rétablir la vérité, le CIOSPB coule le ministre et le PF aux yeux de l’opinion internationale, les étudiants étant en sit-in au Maroc depuis le 4. Que vont dire les médias locaux ?

    Les communicants de la Présidence ont raté leur communication.Trop de communication tue la communication.

  • Le 6 janvier 2017 à 15:57, par Pandabf En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    On peut distribuer des millions aux deputes mais on ne peut pas nourrir et loger les étudiants qu’on a envoyés a l’extérieur ? Ces fonds devraient être garanties. Rien ne justifie un retard de meme une seconde sur le paiement de ces bourses a nos vaillants étudiants.

  • Le 6 janvier 2017 à 17:17, par Alain zongo En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    J’avoue ne pas comprendre le commentaire du no 3 Poko. Vous préférez caché la vérité pour ne pas contredire le président ? Est ce la solution.? C’est certainement le ministre qui a dit au président que le virement a ete fait .le ministre a lui même obtenu l’information d’un directeur.Il appatient au ministre de découvrir qui a menti et de le sanctionner.C’est de cette façon que les choses changeront et non pas en arrangeant les communiqués pour ne pas contredire le Président.
    merci

  • Le 6 janvier 2017 à 18:22, par Mninda05 En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    Si les étudiants seront payés dès la semaine prochaine cela veut dire clairement qu’on n’avait pas besoin de cette crise qui porte atteinte à l’image du Burkina Faso .Donc Excellence ,Monsieur le PF et Monsieur le PM ,il faut situer les responsabilités et des têtes doivent tomber . Quand même on ne peut pas envoyer les enfants des gens à l’extérieur et les laisser souffrir ainsi par la faute de fonctionnaire sans cœur . Ce genre de négligence ou de faute doit être sanctionné .Quand même ,c’est quelle inconscience ça .

  • Le 6 janvier 2017 à 21:34, par Jeunedame seret En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    C’est bizarre la réaction ; et le fond du message n’est pas clair.Tout ce désordre parce que ces patrons n’ont leurs enfants dans le lot des étudiants au Maroc. Et ils circulent sans empathie. Il faut sanctions. Sinon...!

  • Le 6 janvier 2017 à 21:54, par yambi En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    Les arguments selon lesquels le circuit de decaissement est long ne se justifie pas... Payez à ces étudiants leurs dûs, point barre ! Même à l’université de Ouaga pour une rentrée supposée être en octobre,il faut attendre le mois de mars ou avril pour esperer avoir la ’’fameuse’’ bourse ! Or il n y a pas de banque ’’marocaine’’ impliquée. Arrêtez de vous foutre des gens là, y a na marre.

  • Le 6 janvier 2017 à 23:59, par Le patriote En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    En lisant le communiqué entre les lignes, on se rend bien compte que l’origine du problème remonterait aux dotations budgétaires. Cela voudrait dire que les autorités du Ciospb devraient être jugées sur la base des moyens mis à leur disposition pour la prise en charge des bourses. Comme on se plaît à le dire :"même la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a".

  • Le 7 janvier 2017 à 01:55, par Rachid En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    Nous souffrons de ce mal depuis bien longtemps. Nos responsables ont pris contact plusieurs fois avec le CIOSPB pour régler ce problème de retard de bourse. A chaque vacance quand ils ont l’occasion de rentrer ils y sont passés pour trouver une solution à ce problème. Pendant les vacances de 2015, les responsables des étudiants burkinabé en Algérie ont eu une audience avec le Ministre de l’enseignement supérieur de l’époque mais le problème perdurait et pire encore il a même pris de l’ampleur. Les représentants diplomatiques qui sont dans le Maghreb, eux aussi connaissent nos réalités, mais apparemment ils n’ont rien fait pour interpeller les autorités sur notre situation. Bref notre problème est connu par ceux là qui doivent le résoudre, ils sont juste sortis pour calmer la situation et retourner à leurs affaires, ils « s’en fou ».

  • Le 7 janvier 2017 à 08:52, par Minou En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    Si les étudiants sont arrivés au point où ils ont du colmater leurs derniers dirhams pour organiser ce sit-in c’est que la voie diplomation n’a point été fructueuse. Ment fois ils ont envoyé des lettres exposant la precarité de leur situation aux autorités mais c’est toujours silence radio. Que ces Monsieurs prennent juste un instant et imaginent le sens inverse. Que leur rémunération fasse ne serait qu’un mois de retard et ils sentiront peut être, je dis bien peut être une infime partie de la souffrance qui est désormais le quotidien de ses étudiants qui n’ont que cette bourse comme source revenu. Ce sit-in n’est pas un acte de révolte mais un cri de désespoir de vos enfants face votre silence.

  • Le 8 janvier 2017 à 02:46, par Mimi1 En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    "Dotations budgétaire insuffisante..." On a vu qu’on a distribué des tablettes à des gens qui n’en ont pas besoin. On a vu aussi qu’on a proposé des "prime" de fête à des gens qui sont déjà grassement payés. Ces dépenses futiles ont été prévues ; sont-elles plus importantes que la prise en charge des étudiants marocains ? Soyez moins égoïste et sans coeur.

  • Le 9 janvier 2017 à 14:38, par Burkinbila En réponse à : Sit-in des étudiants Burkinabè vivant au Maroc : Le centre des bourses invite les étudiants à reprendre les cours en attendant l’arrivée des fonds

    Pris quelque part mais qui est commun à toute l’Afrique
    Une explication simple de la corruption : les bourses d’excellence.

    En octroyant des bourses d’excellence, l’Etat se défait de ses meilleurs élèves qui devraient prendre le destin du pays en main. Presque tous les bacheliers ayant obtenu la mention Bien ou Très-Bien obtiennent une bourse pour partir en France, ou en Amérique du Nord. Ceux qui ont des mentions Assez-Bien ont aussi des bourses pour le Maroc, la Tunisie, ou l’Algérie, ou bénéficie d’une aide s’ils réussissent à partir en France. Parmi les meilleurs qui partent, la majeure partie restent en Europe pour des raisons multiples : manque de rigueur dans l’administration sénégalaise, maraboutage des collègues nullards qui ne veulent pas qu’on les devance, lobbying des nullards qui leur ferment les portes. Ce faisant, il ne reste au pays que des étudiants avec un niveau moyen (environ 5%) et des nullards (environ 95%). Un exemple concret ? Sur les 30 candidats admis au concours de la Magistrature, seuls le 1er à une moyenne supérieure à 12/20 (12,35 plus précisément). En se référant aux résultats 2015 et 2016 du CFJ, on peut facilement imaginer que plus de ¾ des magistrats ont eu leur bac avec mention passable et ont été accepté au concours avec une moyenne à peine supérieure à 10/20. Idem, les meilleurs nullards restés au pays intègrent l’ENA dont à peine ¼ ont le niveau réel pour être haut fonctionnaire. En envoyant ses meilleurs éléments à l’étranger et en confiant l’administration aux nullards, L’Etat forme lui-même des arrivistes qui dans leurs plus doux rêves d’enfant ne se voyaient pas haut fonctionnaire. Ces nullards devenus magistrats, inspecteurs des impôts ou des douanes, DAGE, ministre, Directeur d’agence, etc. se goinfrent comme des affamés avec les deniers publics. Partout dans l’administration, les promotions se font par liens de parenté ou copinage. Le directeur de service ne veut être entouré que par des chefs de bureau nuls ou par des parents. Car sachant qu’il/elle est nul(le), il/elle ne veut pas avoir à ses côtés des gens plus compétents.

    Il y a des centaines de sénégalais qui ont obtenu leur doctorat dans de grandes universités avec des publications record et qui veulent rentrer au pays, mais les nullards restés au pays leur ferment la porte. Le recrutement des enseignant-chercheurs n’est pas du tout objectif. Il faut avoir un parent dans un ministère ou dans l’université pour être accepté. L’étudiant nul qui a passé 10 ans avec un nullard de professeur pour une thèse nulle (sans aucune publication) se voit attribué le titre de Dr. Avec Mention très honorable et félicitations du jury ! Ce soi-disant docteur devient l’assistant du professeur nul. Et cela se poursuivra avec cet assistant nul quand il deviendra un professeur nul. Ce qui explique qu’il n’y a plus d’enseignement de qualité dans les universités sénégalaises, ni de publications, ni de recherche appliquée. Plus de 90% des professeurs de l’UCAD n’ont pas eu de mention au BAC. Ce qui montre qu’ils étaient déjà nuls à la base. Comment expliquer qu’un enseignant-chercheur puisse stagner toute sa vie au statut de « Maitre-assistant » ? Par ce que même dans un milieu universitaire pourri où avec quelques colloques et conférences sous- régionales et ZERO publication dans des « peer-reviewed journals », on peut devenir Professeur titulaire NUL, l’assistant nul n’y arrive pas.

    Et les exemples sont plus que nombreux. LE SYSTEME EST TOUT SIMPLEMENT POURRI.

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