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Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

Publié le vendredi 6 janvier 2017 à 06h37min

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Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

Mardi 3 janvier 2017, le chef des Bobos Mandarès rencontrait une délégation de la confrérie des dozos suite à de prétendus sévices corporels infligés à des ressortissants du village de Poya par des éléments des groupes d’auto-défense dénommés koglwéogos. Pour une affaire de femme. 24 heures après, nous avons été reçu par les mis en cause pour avoir leur version des faits. Cette rencontre s’est tenue à Makognadougou, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, en présence du deuxième président des koglwéogos et du chef des chasseurs traditionnels dozos de la zone.

A cet entretien dans la soirée du mercredi 04 janvier 2017, le deuxième chef des koglwéogos de la zone (le premier chef Boukary Kaboré dit « le lion » étant actuellement hors du pays, nous a- t- on dit) n’a pas manqué de mots pour relater sa version des faits, lesquels faits remontent déjà à deux mois à Poya, un petit village situé à environ 7km de Makognadougou.

Contrairement aux deux victimes qui ont affirmé à la rencontre avec le chef des Bobos Mandarès avoir été battus pour une histoire de femme, le chef des koglwéogos, Sampeko Karim, a plutôt soutenu que ceux- ci ont été châtiés pour avoir commis un vol. Depuis un certain temps, les deux acolytes auraient été mis en garde car « ils ne sont pas à leur premier vol » ; nous a-t-il confié. « Ces deux individus sont de grands voleurs. Ils ont eu à voler quinze poulets, trois batteries de motos Sanili, deux portables, un mouton et la somme de trois mille FCFA », a poursuivi le représentant des koglwéogos.

Et Sana Moctar, un des koglwéogos d’ajouter : « Nous n’avons jamais frappé quelqu’un pour une histoire de femme. Que tu sois koglwéogo, dozo, peu importe l’ethnie, à partir du moment où tu voles, tu n’es plus considéré ni comme un koglwéogo ni comme un dozo, tu deviens un voleur. Et ce dernier sera puni à la hauteur de son crime ». Aussi, il a souhaité une confrontation entre les koglwéogos et les victimes sur la place publique pour éclairer l’opinion publique sur cette histoire.

Traoré Seydou, chef des dozos de Makognadougou, Le chef des dozos de Makognadougou, Traoré Seydou, a confirmé les faits tels que relatés par les représentants des koglwéogos.

A entendre nos interlocuteurs du jour, les populations de la localité seraient dans une psychose depuis la matinée du mercredi 04 janvier 2016, suite à l’annonce par les medias d’un possible affrontement entre dozos et koglwéogos de la zone. Pour Traoré Seydou, les koglwéogos et les dozos sont tous des fils du village et ils cohabitent de jour comme de nuit. « Il n’y a jamais eu d’affrontement entre eux », a-t-il rassuré. A l’en croire, les dozos et les koglwéogos ont presque les mêmes missions, c’est-à-dire veiller à la sécurité des biens et des personnes des localités où ils se trouvent. Il a par ailleurs tenu à rassurer une fois de plus la population qu’il n’y aura pas d’affrontement entre eux car dit-il : « Nous sommes tous des fils de ce pays et nous recherchons la paix pour notre cher Burkina Faso ».

Lire aussi : Dozos/koglwéogos : Deux hommes torturés à Poya, des relations de plus en plus explosives

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 janvier 2017 à 20:17, par Nama En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Dieu est grand. Ce que veulent intimer ces deux malfrats n’aura guère lieu au Burkina. Bravo aux deux protagonistes qui ont su user de tact dans l’issue de cette affaire. La terre de nos ancêtres est bénie et sacrée.
    Que leur pardon soit jalonné d’indulgence afin que la paix soit un acquis inépuisable au Faso ainsi que la notion de cohésion sociale.

  • Le 5 janvier 2017 à 20:21, par tour monde En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Aucun homme sur terre n’a le droit de torturer son prochain si vous pensez qu’ils sont des voleurs pourquoi attendre qu’ils commettre un autre vol pour les torturer au-lieu de les dénoncer.en tout cas si l’autorité politique ne prend pas ses responsabilité la population de l’ouest ne se laissera pas faire.je rappelle mission kolgyennega c’est de dénoncer ou arrêter d’eventuels fauteurs .si dozo ou kolgweogo outrepassent ses conditions il doit être immédiatement arrêté et déféré. Nul n’est au dessus de la loi.

  • Le 5 janvier 2017 à 20:24, par Anta En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    J’étais sure et certaine qu’il y a un montage dans cette affaire. Si on fouille bien on verra qu’il y a une guerre souterraine entre quleques individus , chacun voulant garder au frais des intérêts sulfureux ! Vive les kogleweogo, vive les Dozos. Qu’ils s’installent si ça leur chantent aux quatre points cardinaux du pays, qu’ils traquent les voleurs et coupent les c... de Malam le terroristes de Djibo !Amen !

    • Le 6 janvier 2017 à 00:17, par ZAK En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      Vos kogleweogo d’aujourd’hui (je ne parle pas des kogleweogo des villages) ne sont que des bandits armés, des délinquants qui prétendent combattre d’autres présumés délinquants, puisque c’est eux qui le décrètent.
      On a dit qu’on n’en veut pas à l’Ouest ; persistez dans ça et vous n’échapperez pas à une guerre ethnique !
      A bas les kogleweogos ! Vive la Republique !

      • Le 6 janvier 2017 à 15:16, par Anta En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

        En fait Zak, tes Dozos sont des braconniers ; c’est parce qu’on ne veut pas dire la vérité.Lors de leurs cérémonies en brousse ils tuent des chèvres qui ne sont pas des animaux sauvages et beaucoup de gens se plaignent de la disparition de leurs chèvres et poulets quand les dozos ont des cérémonies.Donc ils n’ont pas intérêt à ce que les koglweogo fourrent leur nez dans leurs affaires car ils seront obligés dorénavant de faire leurs sacrifices avec des antilopes, des perdrix et des phacochères au lieu de chevreaux à la provenance douteuse. Un chasseur doit manger ce qu’il a chassé...

      • Le 6 janvier 2017 à 16:44, par Tieba. En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

        le problème, Zak, c’est que l’est, l’ouest, le nord et le sud appartient à dieu représenté sur terre par le Président de la République. Tous les burkinabes où que tu dois est libre de création d’associations, partis ou autres groupement en vu d’apporter le développement, ou la paix au sein de la communauté. Si vous n’en voulez pas à l’ouest, quitter le pays et allez créer votre propre pays que vous allez dénommé, (Dozodogou) sinon tant que c’est le Burkina Faso, vous perdez votre temps et vous courrez de grands risques d’être chocottes. Abas les divisionnistes, vive les kogleweogo et les dozos.

  • Le 5 janvier 2017 à 21:16, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Ok, supposons que ce sont effectivement des voleurs. La loi dit que les victimes doivent porter plainte s’il n’y a pas eu de flagrant délit, que les supposés voleurs doivent arrêtés par les FDS et présentés à un juge, déférés, jugés et emprisonnés. Pourquoi alors les koglweogo, s’ils sont de bonne foi, ne les ont-ils pas remis aux FDS ? Pourquoi ont-ils été libérés ?

    Selon quelle loi de quel pays doivent-ils être battus, torturés, délestés du fruit de leur vol (car les soit disant "amendes" ne sont rien d’autre que cela !) et relâchés ?!? La loi du lion ? Sommes-nous dans le royaume du lion ?

    Cet épisode est connu parce que c’est arrivé chez le chef des Bobo. Et tous les autres qui restent silencieux ? Voila des gens qui refusent obstinément de respecter la loi du Faso et l’autorité tergiverse ! La dernière fois, c’est en plein Ouaga qu’ils ont exigé de partir avec les suspects face aux FDS pour aller les "interroger" à leur manière avant de les remettre à la police et ceux-ci ont dû obéir, avec on suppose la bénédiction de leur hiérarchie. Maintenant, ils vont s’installer et faire la loi chez les autres malgré l’opposition bien affirmée de ces derniers. "Autodéfense" suppose "auto", c’est à dire voulu par les populations elles-mêmes. On ne va pas défendre quelqu’un contre son gré ?!?

    Où tout cela va-t-il s’arrêter ? Si l’autorité ne réagit toujours pas malgré les nombreuses interpellations, elle sera la seule responsable des dérapages possibles et déjà annoncés.

    • Le 5 janvier 2017 à 23:30, par winnasong sida En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      mon ami sidpawalmde cest parceque vous navez ete victime de ces bandis que vous exprimé de cette façon imaginer vous en plien jour où nuit dans un village 10km....... ces individus viennent vous braqué ? même dans la ville tu peut appeler nos FDS ils vont mettre 15 à 30mn sans atteindre le lieu en ce moment ces individus ont dejà commis leurs forfaiture hors pourtant si vous avez une structure comme ces kogleweogo il peuvent mettre moins de 5mn

      • Le 6 janvier 2017 à 00:27, par ZAK En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

        Eh bien, s’ils sont utiles par endroits, qu’ils restent opérer dans ces endroits ; et qu’ils restent dans le légalité au lieu de vouloir instituer leurs propres lois. Dans ce cas, ces sont des hors là loi qu’il faut combattre comme tels.
        Et par dessus tout, qu’ils arrêtent de vouloir essaimer partout sur le territoire où ils sont indésirables ; cela relève d’un funeste dessein inavoué qui est très condamnable. A bon entendeur, salut !

    • Le 6 janvier 2017 à 09:21, par temps de l’action En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      "faire la loi chez les autres" ! je pensais qu’on était tous Burkinabé ? je ne savais pas que la soi-disant region de l’ouest c’est "l’autre" ?

      • Le 6 janvier 2017 à 14:05, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

        Il ne s’agit pas de régionalisme concernant l’Ouest du pays, mon cher ami. L’installation des koglweogo a été refusée à Tenkodogo, à Koungoussi et au quartier Zongo à la sortie Nord de Ouagadougou, pour ne citer que ceux là.
        A chaque fois il y a eu des débordement de violence face à leur insistance. Cela n’aurait pas été le cas si les candidats koglweogo étaient de la zone et si leur implantation était souhaitée par la population.
        On dit que la route qui mène à l’enfer est pavée de bonnes intentions. Ne brûlons pas et ne divisons pas le Faso sous prétexte de lutte contre l’insécurité.

  • Le 5 janvier 2017 à 22:41, par TANGA En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    M’pa yéhléh !
    Il y a des gens des mal types couchés en train de concocter des mauvaises choses contre notre pays. Supposons que ces deux soient morts, qui allait rester là à confirmer que c’est pour vol ?
    La terre du Burkina se chargera d’interpeler et d’accueillir avec joie et promptitude QUI COGITE LE MAL CONTRE LES BURKINABES.
    Quand à vous Mr Sidpawaldé Sebgo, VOUS CONNAISSEZ LA LOI ???
    Si ti connaissais la loi, tu allais être chez toi tranquille au lieu de t’ingérer dans ce que tu ne pourras jamais comprendre.

  • Le 6 janvier 2017 à 01:30, par vip En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    comment peut on pretendre combattre l’illegalite,si l’on fonctionne soi meme illegalement ?

  • Le 6 janvier 2017 à 03:42, par TUUK-SOMDE En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Je voudrai comprendre comment les koglweogo sont installés dans les villages à l’ouest. Ailleurs c’est à la demande de la population du village avec l’accord du chef de village et ils se composent des gens du village. Ainsi, il existe ailleurs des villages sans koglweogo parceque les villageois et le chef du village n’en veulent pas et ils ne sont pas contraints d’en prendre.

  • Le 6 janvier 2017 à 07:28, par TUUK-SOMDE En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Je voudrais savoir comment on devient dozo. Est-ce par la naissance ? Est -ce à titre personnel ? Est-ce qu’on représente un village par l’élection ou la désignation ?

    • Le 6 janvier 2017 à 19:17, par Tieba. En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      Être Dozo c’est faire partie d’une confrérie des chasseurs. ET Être Kogleweogo c’est faire partie d’une association de défense qui lutte contre le vol, et toute forme de de délinquance. La différence entre les deux est que :Les Dozos tuent les animaux dans la brousse, sécurisé aussi mais soyons honnêtes, ils sont moins efficaces que les kogleweogo qui ne sont prêts que pour intervenir au quart de tour. les kogleweogo vont des vrais combattants. ils sont très mobiles et vigilants. le gouvernement doit les reconnaître, les dotés de matériels de défense qui convient à leur lutte. Cependant, le fait de frapper les fautifs ne me convient pas. Au besoin, Présenter les fautifs appréhendés aux autorités coutumières et entre hommes, aucune femme ne doit pas être témoin. La punition peut être :blâme, amande et tout ce qu’il faut pour décourager ces individus misérables qui empêchent les autres de dormir tranquillement. Un peu de clairvoyance et la solution est trouvée.

  • Le 6 janvier 2017 à 07:39, par BELEM En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Si les Dozos de l’Ouest peuvent nous aider à se débarrasser de Malam I Dicko au Sahel qu’ils n’hésitent pas un seul instant car c’est le Burkina Faso, arrêtons des réclamations de territoire par des groupuscules.

  • Le 6 janvier 2017 à 08:16, par l’oeil de faucon En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    bonjour chers frères et sœurs c’est pas du tout compliqué nous ne somme pas contre les milices de de where is the problem seulement ; les populations de la régions de l’ouest ne les veux pas point barre ; on préfère nos force de l’ordre et nos dozos que nous respectons c’est difficiles a comprendre ça ?

  • Le 6 janvier 2017 à 08:29, par kirakoya En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    I les population et sutout les autorites de veulent pas de kolgweogo a l’ouest, ne forcez pas Messieurs !!! ne forcez pas !! Si on a de la consideration pour des vieux et des chefs traditionnals, ca doit etre bien compris.Bonnes gens, il faut siffler cela.

  • Le 6 janvier 2017 à 08:30, par BOUDA En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    REGARDEZ TOUS LES KOGOLWEOGO. ILS SONT TOUS SANS EXCEPTION DES PORTEURS DE BONNETS. CE N’EST PAS RIEN. LEUR MARQUE ORIGINAL , USER DES PRATIQUES DE LA CHARIA POUR RÉSOUDRE DES PROBLÈMES DANS UNE RÉPUBLIQUE. CECI, à CE QU’ILS TENTENT DE SIMULER N’A RIEN A VOIR AVEC NOS COUTUMES. C’EST PLUTÔT UNE APPLICATION DE FAIT DE LA CHARIA ISLAMIQUE. ARRÊTEZ CES INDIVIDUS AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD. LA PRATIQUE VISE A BASCULER TOUTE LA NATION VERS UNE ADOPTION DE FAIT DE CES CHOSES D’ORIGINE ARABIQUE POUR NE PAS DIRE ISLAMIQUE.
    COMMENT EN EFFET S’ÉVERTUE-T-ON A AMADOUER DANS UNE RÉPUBLIQUE DES GENS QUI ONT EN HORREUR LES LOIS EN VIGUEUR, REFUSENT DE SE SOUMETTRE A LA LOI ET JUGER LEURS VICTIMES EN FONCTION D’UNE LOI ASSEZ ATYPIQUE QUI TRAHIT PAR SA PARENTE AVEC LES MÉTHODES ISLAMISTES ? ON AVAIT INTERPELER LES AUTORITÉS SUR LES PROBABLES DÉRIVES QUE CES KOGOLWEOGOS NE MANQUERONT PAS DE CAUSER ; MAIS AYANT VOULU JOUER A LA SOURIS AFIN DE GARANTIR DES SUFFRAGES NOS GOUVERNANTS ONT VOLONTAIREMENT Fermé LES YEUX SUR CES BANDITS D’UN AUTRE GENRE. ILS NARGUENT LE MINISTRE, DÉCIDENT DE CE QU’ILS VEULENT FAIRE OU PAS.
    VOILA QU’ILS SE DOTENT MAINTENANT DE LA PROPENSION DE QUADRILLER TOUT LE PAYS. QU’EST CE QUI POURRAIT SE PASSER APRÈS QU’ILS AIENT Achevé DE LE FAIRE ? BOULE DE GOMME. TOUT DE MÊME ON LES LAISSE FAIRE.
    QUE FERONT NOUS S’ILS SE RADICALISENT APRÈS AVOIR Quadrillé LE PAYS ? PERSONNE NE SEMBLE S’EN PRÉOCCUPER.
    DIEU NOUS SAUVE.

    • Le 6 janvier 2017 à 15:25, par O.A En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      La charia est faite pour les injustes. Si tu n’as pas violé les femmes de tes voisins ne t’inquiète pas. Si tu n’es pas braqueur ne te souci point. Ou est le débat même si c’est la charia, éduque ta progéniture, sois juste, ne vole pas, ne tue pas, ne ment pas, ne dépose plus les œufs(ni les têtes des animaux, le mil, le sorgo) sur les routes. Nos enfants n’ont plus d’œuf pour faire des omelettes à cause de vous.

    • Le 6 janvier 2017 à 16:22, par Le Vigilent En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      Mr BOUDA, je crois que tu fais injure a la chefferie traditionnelle de toutes les regions du Burkina, car il n’y a pas de chef traditionnel qui ne porte pas de bonnet.
      Independamment de cela, je pense que tu vas vite en besogne en assimilant les kogleweogo aux djiadistes.
      Ton ecrit est tendancieux et extremement dangereux. Tu es un extremiste parfait qui s’ignore.

  • Le 6 janvier 2017 à 08:31, par warba En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Des ressortissants d’un village decide de mettre en place une unite koglweogo generalement constitue de resident/ressortissants du village,ils designent leurs responsables avant de contacter le chef regional pour une adhesion au mouvement koglweogo.a l’ouest c’est boukary le lion qui les accepte et les installe,a l’est c’est django.Ce n’est pas boukary qui les cree mais il les reconnais comme membre.les demandeurs n’ont pas besoin de l’accord d’un chef de village pour adherer a un mouvement de leur choix ;

  • Le 6 janvier 2017 à 08:45, par temps de l’action En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    les doso ne font pas partie de la culture Burkinabé. il s’agit d’une chose malienne et guinéenne qu’on a imposé à nos populations bobo, bwaba, samo, dagara, lobi et autres. c’est pareil pour la la langue dioula que les immigrés maliens ont imposé à ces même populations au detriment de nos langues nationales que sont le san, bwamou, lobiri...

    • Le 6 janvier 2017 à 11:48, par on entendra du tout En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      Désolé mais toi "temps de l’action" tu es un peu dans le décor. Replonge toi dans l’histoire et la géographie du Burkina Faso et tu comprendras que la quasi totalité des ethnies de l’Ouest sont issues du Grand Mandé et ont en partage une même culture dont la pratique du "DONSOYA" qui reconnaît la confrérie des dozos comme une entité noble et respectée de la société. Et qui appelles tu immigrés maliens ?

    • Le 6 janvier 2017 à 12:12, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      Danger public ! Vous confirmez qu’il y a effectivement une 5e colonne qui veut mettre le feu au pays. Vos propos qui visent à diviser et rappellent l’ivoirité trahissent vos desseins maléfiques.

      Ce n’est pas à vous de dire ce qui est Burkinabè et ce qui ne l’est pas, et Burkinabè ne veut pas dire mossi ! Vous parlez en plus de culture comme si la soixantaine de communautés du pays avaient tous la même ! Pour votre information, nous Mossi qui nous présentons comme la majorité au Burkina somme des migrants venus du Ghana ! Certains des éléments que vous taxez "d’importés" par contre étaient déjà là.

      • Le 6 janvier 2017 à 14:12, par temps de l’action En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

        c’est vous la véritable 5è colonne vous qui pensez qu’un certain nombre d’associations doivent être interdit sur une partie du territoire. pour moi le Burkina c’est 274200 km2 avec plusieurs cultures et chaque culture a le droit de s’exprimer dans n’importe quel partie du pays

      • Le 7 janvier 2017 à 01:53, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

        Heu... En fait, je suis partisan de l’interdiction des koglweogo sur TOUT le territoire du Burkina Faso ! Car j’estime que si n’importe quelle personne ou groupe de personne s’arme et dicte sa loi, la république, le vivre ensemble, la paix sociale et la justice sont menacés.

        Les FDS et la justice formelle sont certes peu efficaces, en partie corrompus et manquent de moyens, mais eux au moins sont encadrés par des garde-fous pour essayer de réduire les dérapages et injustices. Alors que les milices privés sont la porte ouverte à l’arbitraire. Plus ils seront forts et moins ils respecteront la loi, l’état et les droits des autres citoyens.

        Mais comme je constate que de nombreux Burkinabè, y compris le gouvernement, tolèrent sinon soutiennent les koglweogo, je modère mon langage et je dis de respecter au moins la volonté de ceux qui n’en veulent pas. En quoi c’est compliqué ?

  • Le 6 janvier 2017 à 09:08, par temps de l’action En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    après la déroute de leur putsch separatiste savament mis en echec par Diendéré, soreau et alass veulent pousser une partie de notre territoire à la secession en manipulant des doso.

  • Le 6 janvier 2017 à 09:12, par TUUK-SOMDE En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    A la lecture de l’article, dozos et koglweogo du village parlent d’une même voix. Il se peut qu’il en soit de même dans d’autres villages ayant ou pas de koglweogo, car" le bon sens est la chose la mieux partagée. " L’escalade verbale a probablement cours entre koglweogo et entre dozos et je suis convaincu que la raison l’emportera. Je ne me convaincs pas que dans les villages où li n’y a pas de koglweogo et où le vol sevit, les populations et les dozos voudraient punir du koglweogo d’ailleurs.

  • Le 6 janvier 2017 à 09:16, par Beton En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Donc vous confirmez que les koglweogo sont bien installés à l’ouest malgré le refus catégorique du chef des bobos madarès (grand représentant de tous les chefs de l’ouest). Ceci est un affront et même une déclaration de guerre.Pourriez-vous imaginer un seul instant qu’une autre ethnie ignore les multiples injonctions du mogho naaba et pose un acte sur son "territoire" ? Quelqu’un peut-il me dire dans quelle langue s’exprime ces justiciers d’un autre siècle ? A croire qu’il sont à une cinquantaine de kilomètre de BOBO DSSO, et vous ne voulez pas qu’on fasse le lien entre koglweogo et mossi. A mes frères DOZOS du grand ouest vous ne pouvez pas laisser cet affront impuni, sinon vous ne serez pas les dignes représentants du grand DRISSA SANOU et sciè.
    On ne peut pas quitter de la colonisation du blanc pour tombé dans celle d’un groupe ethnique "noir".

    • Le 6 janvier 2017 à 12:39, par Sawadogo baradey En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      Soit pondéré mon frère. S’ il ya confrontation, c’est tout le monde qui perdra. Ne crois surtout pas que les Dozo iraient donner impunément une leçon à ceux que tu qualifiés de colonisateurs. Les pertes seront de part et d’autre et c’est le Burkina qui perd. Ne te base pas sur les agissements d’un groupuscule pour discréditer une ethnie. Dans toute communauté, il ya des brebis galeuses. Qui t’a dit que les kogloweogo sont la chose des mossis ? C’est une histoire de villageois qui n’a rien à voir avec une ethnie. Pour finir, mon fŕère n’appelle surtout pas à un conflit, sinon tu risques d’être la premîère victime.

      • Le 6 janvier 2017 à 14:36, par Beton En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

        Donc par peur que chacun d,entre nous puisse faire partie des victimes si confrontation Il y a, nous devons laisser des individus (des mossis) venir insulter publiquement notre chef et se la couler douce.Non mon frère nous avons aussi ete engendre par des personnes dignes et fiers,envers lesquelles nous devrons etre a la hauteur.T’inquiete pas pour moi, je sais que s,Il y a guerre, chacun d,entre nous peut y laisser la peau.Si je dois mourir en defendant ma culture,j,en serai fier.
        Ce que vous ne voulez pas qu,on vous fasses,pourquoi vous le faites au autres ?

        • Le 6 janvier 2017 à 16:50, par Le Vigilent En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

          De toi, je ne dirai plus rien ! Tu n’as que la violence dans la tete et dans l’esprit, mis au moindre coup de feu tu irs tu cacher tout au fond de la case de ta maman ou dans in trou. Au Zimbawe, il y in homme qui a trouve refuge dans une grotte et ne sortait que la nuit pour chercher des fruits sauvages a manger. On l’a sorti de son cachot plus de 20 ans apres la fin de la guerre. Tu risqué de vivre la meme experience s’il y a conflit au Burkina.
          Sachons mesurer nos propos, meme sous l’anonyma.

        • Le 6 janvier 2017 à 18:16, par TUUK-SOMDE En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

          Monsieur Beton, vous qui pensez proteger votre culture des colonisateurs. Votre pseudo est BETON ( Ier colon) Je parie que vous parlez le dioula (2e colon). Vous êtes probablement resident à BOBO-DIOULASSO ( traduisez le sens), que nous revons de refaire la capitale economique. Vous pensez proteger un Ouest multiculturelles. Le ver est dans le fruit. Mangez.

          • Le 7 janvier 2017 à 02:11, par Beton En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

            Voyez-vous ca ! Quand on ne connait pas sa propre histoire,on evite d,etaler ses carences.Tu dis que le pseudo béton est en français,certe je l,ai dis plus haut.Ensuite que je dois parler djoula qui est pour toi une langue malienne,donc que j,ai ete colonise par les maliens.
            Vous résumer l’histoire de l’Afrique a la conference de Berlin ou aux independances.Ce n’est pas parceque vous,vous venez du Ghana que vous pensez que les autre ne parlais pas ce dialecte a l’origine.je te Conte juste l’histoire des San-mogho (samos) pour que tu comprenne.Les samos viennent de l,actuel Mali qui, a l,epoque etait un meme territoire.Ils venaient chaque annee a la Saison pluvieuse pour cultiver dans l,actuel Ouagadougou bien avant l’arrivee des mossis.C’est entre ces deux saisons qu’ils sont revenu trouver les mossis.A toi de comprendre.Pour l’autre qui dis que j’irai me terrer dans une grotte,ne serait-Il pas une reaction par analogue ?Pour ta gouverne ,Moi je suis de ouahigouya, je ne suis pas mossi mais je les respecte en commencant par naaba kiba.Le probleme avec les mossis est qu’ils ne respecte personne c’est pourquoi les Burkinabe ont des probleme dans certains pays de l’afrique (cote d’Ivoire,Gabon ,guinee conakri...).

  • Le 6 janvier 2017 à 09:27, par KONE En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Vu l’évolution et l’ampleur que le phénomène des kolgweogos prenne actuellement, l’Etat qui ne peut pas assumer ses responsabilités, peut simplement dissoudre toutes les forces de défense nationale et maintenir les kolgweogos.
    garde rapproché=kolgweogos
    armée nationale=kolgweogos
    police nationale=kolgweogos

    que de la pourriture !!!!!!
    Nous reconnaissons tous l’apport des kolgweogos, mais cela ne doit pas prévaloir aux droits fondamentaux des Burkinabé !!!! on a l’impression de voir un autre RSP se créer.
    attention !!!! ouvrons l’œil et soyons prudents !!!

  • Le 6 janvier 2017 à 09:27, par SAGE1 En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    A l’ouest les chefs dozo ne veulent pas de e fameux kolgweogo. c’est aussi simple que sa. Pas de kolgweogo à l’Ouest.

  • Le 6 janvier 2017 à 09:28, par Observateur En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Je crois que cette histoire de koglwéogos n’est pas une bonne chose car ce sont des individus qui ne font qu’à leur tête. Ils veulent faire justice sans en avoir les compétences. Le ministre de la sécurité dit qu’ils devraient remettre les présumés voleurs et/ou malfrats qu’ils arriveraient à arrêter. Mais ils ne l’écoute pas. Je conseille aux sieurs châtiés qu’ils reconnaissent les faits qui leur sont reprochés et de déposer plainte contre ces koglwéogos pour coups et blessures volontaires sur leurs personnes. J’ose croire que la justice existe au Burkina et que la loi sera dite selon ses termes.

  • Le 6 janvier 2017 à 09:48, par Oiseau de mauvaise augure En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Le chef des KOGLEWEOGOS est un politicien ( Et s’il avait un agenda caché ?) et un militaire (il connait l’art de la guerre).
    Il nous conduira à la guerre civile si les « autorités » (Le pouvoir en place) n’y prennent pas garde :
    - Ça va commencer par l’Est (on ne pourra plus traverser les immensités de l’Est sans payer un tribut aux barrons des KOGLEWEOGOS, ou sans être escorté),
    - Puis ça va s’étendre au Nord (Si les terroristes sans mêlent)
    - Ensuite au centre,
    - Puis éventuellement à l’Ouest sur fond de confrontations avec les DONSOS ( Même si les DONSOS organisation centenaire de chasseurs- guérisseurs-musiciens semble plus disciplinée que les KOGLEWEOGOS).
    Ca va encore se compliquer si des puissances étrangères s’en mêlent.

    Les « autorités » (Le pouvoir en place) doivent prendre en main les KOGLEWEOGOS en leurs affectant des chefs, des limites territoriales, et éventuellement quelques moyens de fonctionnement et de mettre en place une coordination avec la police et la gendarmerie (service de renseignements ).

    Voici ce qui nous attend si nous restons obnubilés par les exploits des KOGLEWEOGOS sur le terrain de la lutte contre le banditisme.

    A bon entendeur ....salut.
    Dieu bénisse le Burkina Faso.

  • Le 6 janvier 2017 à 09:54, par Nansamda En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Bonjour à tous,
    S’il vous plait, pourquoi vous voulez mettre le feu au Burkina ? Je ne comprends pas pourquoi vous n’êtes pas dans la zone et vous (certaines personnes et certains médias) tenez des propos incendiaires ?
    Vive les populations et bon courage aux pauvres populations en quête de sécurité. Parce qu’ils sont abandonnées par l’Etat.
    Vous, défenseurs des voleurs, les honettes personnes n’ont - elles pas de droits ? Sur l’axe Fada - Pama, un élève de retour des congés a été atteint mortellement par les balles des bandits. Que pensez-vous de cela ? Allez dire aux parents de la victime que les voleurs ont des droits.

  • Le 6 janvier 2017 à 10:16, par Mytamou En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    On ne veut pas de Koglweogo à l’Ouest point barre.N’imposez pas à un peuple une culture dont elle n’a pas besoin.Si vous n’êtes pas capable de stabiliser le pays,n’embrasez pas
    Arrêter ça parce que vous êtes en train de provoquer une guerre civile !A bas les délinquants politiques.Vive le Burkina-Faso !

  • Le 6 janvier 2017 à 10:30, par Ouaga 3 En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    A la vue de cet elment video , moi qui etait pour les Kolgwego je suis maintemant pour une dissolution pure et simple de ce gang . Arreter le mal ( les kolgwego) avant qu’il ne soit trop tard.

  • Le 6 janvier 2017 à 11:08, par Soutong-nooma En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Tout voleur mérite ce qu’il mérite : que les voleurs laissent les gens vivre dans la quiétude et les gens aussi les laissera vivre sans châtiment

  • Le 6 janvier 2017 à 11:42, par "Avenir" En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Je ne suis ni pour, ni contre les "Koglwéogo". Cependant, je suis contre l’insécurité grandissante dans le Pays des hommes intègres.

    1- Pour ceux qui sont farouchement contre ces derniers et qui pensent qu’ils sont hors la loi, je ne vois pas ça sous cet angle. Je pense que c’est plutôt une solution à un problème qu’est l’insécurité qui fait aussi beaucoup de victimes. Sans être un hors la loi, je suis contre certaines lois qui ne cadrent pas avec nos réalités. Nous sommes entrain de nous chatouiller pour rire. Et avec ça, nous ne pourrons jamais dépasser la cheville de ceux qui nous imposent ces pratiques (l’impérialisme). Les paysans ne peuvent pas comprendre que le voleur qui est connu par tous se retrouve dehors après une longue procédure qui n’a intimidé en rien le délinquant. Ils connaissent bel et bien la présomption d’innocence en ce sens qu’ils soupçonnent les délinquants mais ne les arrêtent pas si c’est pas en flagrant délit. On ne devient généralement pas délinquant du jour au lendemain ! Pour ceux qui suivent les médias, ils entendrons beaucoup de témoignages positifs sur les actions que mènent ces "Koglwéogo".

    2- Quant à ceux qui soutiennent sans réserves ces groupes d’auto défense, je leur demande de ne pas se contenter des effets positifs du présent. Je les invite à parfois se projeter dans le futur et se demander quelle sera leur gestion quand ils serons lourdement armés dans tout le territoire sans une coordination et une maitrise parfaite de leurs actions ! Ils peuvent facilement être récupérés par les forces du mal et c’est parti pour les dégâts. Le vrai problème de notre pays est le faite de toujours courir derrière les évènements. Nous avons du mal à anticiper, à élaborer des projets à long terme et à prendre des décisions fermes de peur de perdre nos postes (nos dirigeants). Si nous laissons nos villages entre les mains de ces groupes comme nous avons abandonné nos frontières à qui veut les exploiter, nous courons vers un désordre indescriptible dans la gestion de notre territoire.

    3- En somme, il ne suffit plus d’être pour ou contre les "Koglwéogo". Il s’agit pour nous Burkinabè de tout bord de relever le défit sécuritaire par des méthodes catholiques et moins illégales. Si sans ces groupes d’auto défense les populations se sentent en sécurité, ils mourront de leur propre mort ! Évitons surtout d’instrumentaliser nos vaillantes populations dans l’espoir d’une résolution musclée de la situation. Comme le dit un proverbe de nos contrées : "la maladie déclenche un jour mais ne finit pas le même jour". Seuls des débats constructifs menés avec courtoisie et sans rancune nous permettront de sortir victorieux de cette situation.
    QUE DIEU GUIDE NOS PAS.

  • Le 6 janvier 2017 à 11:49, par Fun-key En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Continuez à frapper des présumés coupables comme des animaux au lieu de les traduire en justice. Mais ne vous demandez pas pourquoi les occidentaux nous traites de sales nègres, d’homme préhistorique, etc...
    On a d’autres problèmes plus graves sur terre : La terre est plate et non pas une balle ou une sphère. La terre en forme de balle fait part de la façon dont on nous contrôle tous sur cette plaine(t). Allez sur YouTube vous informer là-dessus.

  • Le 6 janvier 2017 à 12:00, par sylvain En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Nous on attend de pieds fermes ces soit disant Koglwéogo dans le Sud-Ouest. Ils verront qu’on ne s’amuse pas avec les autres. Ils vont tous mourir s’ils dorment une seule nuit là bas sans qu’on ne les touche. Ça sera un autre nom qu’ils vont emprunter sinon ils seront enterrés tous en brousse pour bien garder nos forêts. Ngaw

  • Le 6 janvier 2017 à 12:14, par WARABA En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Je pense que nous sommes dans une république à travers la constitution du 2 juin. Il ne s’agit pas de proclamer le caractère républicain de l’Etat Burkinabé dans les textes et encouragé ou resté laxiste du même coup avec des actes anti républicains. Dans un Etat sérieux ou digne de ce nom, la sécurité n’est pas laissée à l’initiative des groupes privés sois disant d’auto-défense ou encore initiatives locales de sécurité. l’Etat doit s’assumer !!! A défaut, on se retrouve dans la période pré-coloniale !!! NOUS AVONS DEJA PERDUS BEAUCOUP DE NOS FILS ET FILLES, NOUS N’EN VOULONS PLUS. A bas les fossoyeurs de la république ! Maudits à jamais les ennemis de la république ! Vive le Faso UNI ET CIMENTE !!

  • Le 6 janvier 2017 à 12:27, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Mes chers WINNASONGSIDA et TANGA : Oui, nous avons des opinions divergentes sur les koglweogo. Non, je ne suis pas un privilégié n’ayant vécu qu’en ville et ne connaissant pas les affres de l’insécurité, ou un complice des voleurs. Nous avons tous été victimes, sans entrer dans le détail. On ne parle pas de ça mais de ces "nouveaux koglweogos" qui n’ont rien à voir avec les devanciers.

    Les "bons" koglweogos ont fait leur preuves sur le terrain, CHEZ EUX, dans le Centre Nord, le plateau Central, le Nord et l’Est notamment, un peu au Sud également. S’appuyant sur leur connaissance du milieu et leur courage, ils ont fait reculer l’insécurité. Personne ne le remet en cause mais il faut arrêter de dire que critiquer les dérapages actuels des koglweogo c’est être pour les voleurs ! Car après les précurseurs, nous avons maintenant affaire à des gens qui veulent en faire leur gagne pain, avec des méthodes douteuses :

    1°) Ils s’implantent AILLEURS QUE CHEZ EUX sans que les populations locales l’aient demandé (Tenkodogo, Kongoussi, Gayéri, Zone de l’OUest et Bobo, Zongo à Ouaga) et réclament ensuite que lesdites populations les paient pour leur "protection" sans quoi il y a des représailles(Catéchiste de Léo). Ces méthodes rappellent la maffia sicilienne.
    2°) Ne connaissant pas le terrain, ils n’ont pas d’autre moyen que la TORTURE pour faire parler les gens soupçonnés de vol (voir tous les cas cités par la presse avec photos).
    3°) Pour se financer, ils fixent de LOURDES AMENDES à la hauteur de ce que le supposé voleur peut payer, que cela corresponde au butin de vols ou ait été acquis honnêtement.
    4°) Certains INNOCENTS AVOUENT ce qu’ils n’ont pas fait sous la torture et paient pour avoir la paix après humiliations et tortures (cas du catéchiste de Léo et du Jeune de Yako).
    5°) Ils décident après eux mêmes de LIBERER le présumé voleur ou de le TUER (Bilanga, Piela, Yondé). Certains deviennent koglweogo pour avoir la vie sauve.
    6°) Certains d’entre eux sont d’ANCIENS VOLEURS (repentis ?) qui trouvent ainsi une bonne source de revenus sans les risques liés, car protégés par le groupe. (source interviews des chefs koglweogo dans la presse)
    7°) Certains n’hésitent pas à régler leurs COMPTES PERSONNELS avec les individus en les accusant faussement de vol (cas du jeune de Zongo, du propriétaire de l’âne à Wayalguin tous à Ouaga).

    Ce sont ces choses condamnables que nous dénonçons car chacun de nous peut en être victime un jour. C’est vrai que je ne connais pas la loi aussi bien que je devrais, car "nul n’est sensé ignorer la loi". Et je ne comprends vraiment pas qu’on veuille s’imposer aux gens qui ne le veulent pas. Mais si les gens se taisent devant les dérives quand ça arrive aux autres, il n’y aura personne pour nous défendre quand ce sera à notre tour d’être victime de l’arbitraire. Et si à cause des bêtises de quelques uns, il y a affrontement entre dozos et koglweogos, moi, mes parents et amis serons en plein milieu, donc cela me concerne bel et bien ! J’use et abuse de ma liberté d’expression, tout en admettant que tout le monde ne soit pas de mon avis. Donc je ne me tairai pas parce que vous le voulez, messieurs les koglweogo du net !

  • Le 6 janvier 2017 à 12:37, par moi meme En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    A supposer que par la faute des kolgweogo, les populations multi ethniques de l’ouest de notre pays n’arrivent pas à s’entendre, et sont divisées, ce serait la porte ouverte à quiconque ( ces milliardaires burkinabè qui sont hors du pays suivez mon regard) peuvent orchestrer un plan diabolique pour faire une invasion de cette partie de notre pays.

  • Le 6 janvier 2017 à 13:38, par lepetit En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Paix à tous !
    Je suis désolé que l’on s’entredéchire sur les conséquences alors que le problème de fond reste entier. Le "problème koglweogo et/ou dozo" est secondaire et tant qu’une solution efficiente au problème de fond (vols et grand banditisme) ne sera pas trouvée, il ne serait pas juste de s’ acharner contre les pauvres gens qui tentent, maladroitement peut-être de se défendre contre de problème de fond. Dites-moi : les koglweogo à qui l’on reproche d’avoir torturé, sont -ils des habitants de le l’OUEST ou sont-ils venus d’ailleurs juste pr faire le Koglweogo. S’ ils ne sont pas des habitants de la région, alors qu’on les attrape et qu’on les chatie lordement. Mais s’ ils sont des habitants de la région, alors il n’est pas vrai de dire qu’on ne veut pas des koglweogo à l ’OUEST. Le chefs des Bobo a sans doute de privilège d ne pas vouloir des koglweogo, mais a-t-il la légitimité d’empêcher des habitants de sa région se constituent en koglweogo si malgré la présence des dozos (qu’il soutient) le problème de f fond (vols et grand banditisme) demeure ?
    À mon avis, interdire la constitution de koglweogo à l’OUEST reviendrait à défendre au mopulation de l’OUEST de s’organiser pour se défendre contre les voleurs et grands bandits. Or tant que les FDS et les dozos ne se montreront pas totalement efficace contre ce fléau, ce serait un crime que d’interdire la constitution de koglweogo. Cela dit, les koglweogo pourront être mal formé, désinformé et maladroits. Dans ce cas, qu’on les informe, qu’on les forme et qu’on les châtie au passage. Mais les malfrats que ces koglweogo auront saisis devront être plus lourdement châtiés car ils sont le problème de fond. C’est mon humble contribution à la réflexion.

    • Le 6 janvier 2017 à 21:37, par Le Vigilent En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

      lepetit, tu as fais une tres bonne contribution que j’apprecie a sa juste valeur.
      Effectivement, depuis le debut des debats sur les kogleweogo, le gens s’acharnent sur eux en omettant sciemment ou inconsciemment de se poser la vraie question de savoir: : pourquoi le phrnomene kogleweogo ? Je partage ton avis selon lequel, l’on ne peut pas interdire a une communaute de s’organiser pour veiller a sa proper securite. Ceux qui soutiennent que seules les forces de defence et de securite doivent assurer la securite sur toute l’etendue du territoire national feignent d’ignorer que dans les villes il y a des societe de gardiennage qui assurent la securite des personnes nanties et celle de leurs biens. Ces societies font-ells partie des FDS ?
      Les kogleweogo arrivent a securiser les personnes et les biens dans les villages les violences faites de fois aux delinquants ne sont pas des pretextes valables pour maudir tout le phenemene kogleweogo. Combien de fois les bandits n’ont-ils pas blesse et/ou tue des citoyens honnetes apres les avoir depouille de tous leur bien ?
      Les gens des villes s’indignent de fois de ce qu’on enferme des voleurs de velos, de poulets et de moutons etc, estimant que la valeur monetaire de ces objets ou animaux n’est pas importante. Qu’il sachent que pour un paysan le velo, le mouton, la poule et autres "petites choses" constituent sa principale richesse. Les lui voler lui cree plus de prejudice que la perte de la moto et meme du vehicule d’une certaine categorie de citadins.

  • Le 6 janvier 2017 à 15:41, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Une résurgence de l’antique MAO de l’Ouest que la jeiune génération ne connaît pas mais qui en sont temps avait poser une revendication

  • Le 6 janvier 2017 à 15:50, par face to face En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    En plus d’être des voleurs, les deux lascars sont de vulgaires menteurs qui n’ont aucun égard pour le chef des bobos. Il revient aussi à ce dernier (le chef bobo) de ne pas engager le pays dans des troubles identitaires comme en côte d’ivoire, car les fameux dozos qu’il tente d’opposer aujourd’hui aux kolgwéogos existaient bien avant ces derniers, et au paroxysme de l’insécurité au faso. Nous ne les avons jamais vu au front contre les bandits ; mais, les kolgwéogos, eux, malgré tout ce qui peut leur être reproché, ont cassé du bandits au grand bonheur des braves populations, et sécurisé des zones criminogènes comme l’est.
    Ce problème révèle en fait un malaise identitaire de certaines personnes qui, au lieu d’avoir le courage de poser clairement leurs revendications ou récriminations ethno-regionalistes dans des cadres politiques organisés, jouent l’opposition des populations les unes contre les autres au gré des incidents sociaux. Ce type d’opportunismes politique est dangereux voire criminel et doit être à jamais bannis de nos comportements.
    Aussi, à Monsieur le ministre de la sécuritré, je dirai de revoir sa communication. En effet, si les kolgwéogos doivent être interdits à l’ouest, il doivent l’être aussi sur toute l’étendue du territoire national, et par lui et nulle autre autorité fut-elle coutumière ou religieuse. C’est là, le prix de la cohésion sociale et de l’égalité de tous les burkinabè où qu’ ils se trouvent au Burkina Faso

  • Le 6 janvier 2017 à 16:43, par BADO En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Je ne vois pas de mal pour les membres d’une communauté de s’organiser pour défendre leurs biens. Ce qui intolérable, est le fait qu’ils partent dans d’autres régions pour les installer et avec un des leurs comme chef au détriment des ressortissant locaux. Que les Koglwégos restent dans leurs localités pour « kogler » leurs biens sinon ils ravaleront leurs "waks" et leurs fusils en plein midi. Il y a des peuples qui ne se sont jamais soumis depuis la nuit des temps et ce n’est pas avec ses stratégies infantiles qu’ils parviendront à leurs fins.
    Que les choses soient claires. Comme on le dit chez nous, "La sourie est courant de toutes les stratégies du chat mais joue à la naïveté". Pour être claire on sait où ils vont et on les attend.

  • Le 6 janvier 2017 à 22:54, par SOME En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Bado, faut reprendre correctement le dicton de la SOURIS. Il semble intéressant mais on n’y comprend rien.

    Merci.

  • Le 7 janvier 2017 à 02:32, par Jeunedame seret En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Le seul défaut des koglewéogo, c’est de garder cette dénomination mossi. On pourrait bien les appeler des BANDITS-CATCHERS pour tuer les humeurs régionalistes de certaines personnes comme Kôrô Yamyélé, Sage1, Sylvain et autres. Pensons sécurité. Car, la pluie nous bat sérieusement ; ne nous battons plus.

  • Le 7 janvier 2017 à 11:23, par Paalga En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    Combien de Burkinabè savent-ils encore que le père de « Ouedraogo » (« Rialé » le mari de la princesse « Yennega ») était un chasseur d’éléphant venu du Mali (donc un « Dozo ») ; et que ce sont ces mêmes « Dozos » qui ont créé la grande majorité des villages de l’Ouest de Burkina ?
    Il est donc temps que nos historiens nous enseignent à nouveau l’histoire du peuplement du Burkina Faso pour mettre fin à cette dérive identitaire qui tire son essence d’une grande méconnaissance de notre propre histoire.

  • Le 7 janvier 2017 à 17:19, par Fly En réponse à : Deux individus châtiés à Poya : Une histoire de vol et non de femme, rectifient les koglwéogos

    J’estime que ce sont les voleurs et ceux qui veulent le devenir seulement qui n’aiment pas les Kolglwéogo ! Vive l’alliance Dozos Kolglwéogos pour la quiétude de nos parents à l’ouest !

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